Un scenario dantesque, ne souffrant pas du deja-vu, et sans failles; aucune longueur, une realisation parfaite, une musique de Kawai Kenji qui vous rappelle que vous regardez un film d'horreur est vraiment inoubliable....
Le pre-generique part au quart de tour, bien qu'il semble a priori gadget pour expliquer ce qu'on va voir par la suite.
Generique avec theme principal (un chef-d'oeuvre que ce morceau !!), puis ca demarre.
Un film dans le film, dont le sujet est un fait divers deroule 35 ans auparavant. Enorme. Le scenario suit son cours de maniere implacable en revelant des indices tout le long, incroyable mine d'idees sans fin jusqu'a la fin, magique, dur a prevoir si ce n'est imprevisible tout court, des scenes de suspense tres longues (dont les sequences finales), le rythme est tres haut du debut a la fin, vraiment. D'ailleurs, stupefait, on assiste a la mise en relation avec les scenes du pre-generique

Enorme. Inattendu. Scotchant.
Et, et Chucky et Sadako sortant du puits et de la tele peuvent aller se rhabiller quant a la 1ere place au rang d'effroi et de mauvais gout : la petite fille/poupee montant les escaliers, le plancher grincant, la demarche distordue, on ne voit que les pieds, ou on ne voit que la tete, une demarche de plus en plus rapide et hargneuse, puis le face a face : les yeux globuleux, enormes, dont le gauche est injectee de sang, la bouche distordue en triangle, l'expression la plus demoniaque que j'ai jamais vue....et la ou Chucky ou Sadako appliquerait leur vengeance, ici la poupee te dit : "On sera toujours ensemble"

Et la, j'ai eu peur pour la 1ere fois en voyant un film.
J'ai eu un frisson et la chair de poule lors de la scene finale, encore ce "On sera toujours ensemble".
Car oui, le message de RINNE est tres fort : Si vous commettez des actes cruels, vous serez a jamais hante et damne, et dans cette vie et dans les prochaines.
C'est la le grand frisson que procure RINNE. Un formidable plaidoyer pour la non-violence et le non-crime.