cntrl dit :
B. − P. méton., gén. péj. Qui traduit une expression de moquerie, une intention railleuse ou sarcastique, amère ou méchante. Ricanements sardoniques; regards sardoniques. J'examinais mon protecteur. Son œil noir paraissait assez bienveillant, mais il prenait de temps à autre une expression sardonique: ses lèvres pincées indiquaient la finesse, et les airs de bonhomie que lui donnait un embonpoint précoce étaient rachetés par le sentiment général qui dominait dans sa physionomie (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 26). Une étrange contradiction subsistait toujours malgré lui entre ses pensées et ses paroles; jamais pensées plus magnifiques et élevées; jamais paroles plus sardoniques et basses (Jouhandeau, M. Godeau, 1926, p. 268).
− [En parlant d'une pers.] Synon. ironique, moqueur. De tout temps ces marins normands ont été sardoniques, et ont, comme on dit aujourd'hui, fait des mots (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 86). Méprisante et sardonique, elle le traitait de « pauvre malheureux! » (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 610).
CQFD
Citation
Ce mot ne s’emploie que dans la locution rire sardonique, qui désigne une sorte de rire qui donne au visage une expression de moquerie acerbe et qui se traduit par une contraction dans les muscles du visage.
N'oublions pas que, malheureusement, wikipédia peut être édité par n'importe qui

(la répétition du mot "visage" dans la note de wikipédia est d'ailleurs la preuve que certains rédigent à la va vite

)
Ceci étant dit, il est vrai que
"sardonique" est le plus souvent employé dans la locution "rire/rictus sardonique" les autres emplois s'étant raréfiés avec le temps.