
Politique intérieure : Débats en tous genres Décision/Tendance/Réforme : Discutez en!
Posté lundi 05 juillet 2010 à 18:59 (#541)
Tous aussi honnêtes les uns que les autres

Shareogame Eltran
Retraité et ouai faut bien s'arrêter. :)
Retraité et ouai faut bien s'arrêter. :)
Posté mardi 06 juillet 2010 à 17:43 (#542)
Pour l'UMP, l'affaire Woerth c'est la faute aux ragots du net et à Le Pen.

Posté mardi 06 juillet 2010 à 18:18 (#543)
Je ne vais pas en rajouter, c'est trop facile.
Pour rire un peu : en cas de financement illicite prouvé d'une campagne électorale, cela entraîne l'annulation de l'élection.
J'étais prêt à parier que Sarkozy était là jusqu'en 2017, mais ce serait drôle qu'il parte avant 2012...
Pour rire un peu : en cas de financement illicite prouvé d'une campagne électorale, cela entraîne l'annulation de l'élection.
J'étais prêt à parier que Sarkozy était là jusqu'en 2017, mais ce serait drôle qu'il parte avant 2012...

Posté mardi 06 juillet 2010 à 20:11 (#544)
Citation
En cas de financement illicite prouvé d'une campagne électorale, cela entraîne l'annulation de l'élection.
Vu la durée des procédures judiciaires mettant en cause des personnages importants, (qu'ils soient de droite ou de gauche, politique, riche ou simplement célèbre) peut-être qu'elle sera annulée en 2030 ?

Posté mardi 06 juillet 2010 à 20:31 (#545)
De toute façon la loi cesse de s'appliquer à un certain niveau. La routine en somme.
Shareogame Eltran
Retraité et ouai faut bien s'arrêter. :)
Retraité et ouai faut bien s'arrêter. :)
Posté mardi 06 juillet 2010 à 20:33 (#546)
Jojo, le 06/07/2010 à 21:11, dit :
Vu la durée des procédures judiciaires mettant en cause des personnages importants, (qu'ils soient de droite ou de gauche, politique, riche ou simplement célèbre) peut-être qu'elle sera annulée en 2030 ? 

Oui.
A ton avis, pourquoi la justice est-elle sous-financée à ce point ?
Le bon plan, ce serait de la jouer à la Chirac : dissoudre l'assemblée, perdre les élections et laisser le bordel à gérer au PS.
En 2 ans, entre la crise, le déficit et les retraites, ils ont le temps de se cramer et ça donne un boulevard pour la réélection de 2012.

Posté jeudi 08 juillet 2010 à 15:25 (#547)
Citation
L'ex-comptable de Bettencourt se rétracte, Médiapart persiste
Claire T. affirmait qu'Eric Woerth avait reçu 50 000 euros de Liliane Bettencourt. Des extraits de son carnet de paiement démontrent que c'est peu vraisemblable, au moins à la date qu'elle avait mentionnée.
L'ex-comptable de Bettencourt se rétracte, Médiapart persiste
"L'ancienne comptable du couple Bettencourt, s'est partiellement rétractée devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne" (BRDP) venus l'auditionner, en urgence, mercredi 7 juillet dans la soirée, annonce Le Monde.
Lors de son audition, Claire T. est partiellement revenue sur ses précédentes déclarations. "Si elle confirme la scène de remise de 50 000 euros en espèces à ses employeurs, il n'est plus question du 26 mars 2007. Ce n'est pas la bonne date, convient-elle", rapporte Le Monde.
A sa première audition elle assurait qu'elle avait retiré 50 000 euros en espèces le 26 mars 2007 dans une agence BNP à Paris, et que Patrice de Maistre lui avait indiqué que cet argent était destiné à Eric Woerth.
Un extrait des carnets publié
Ce changement de version intervient après la publication, par Libération d'un extrait de carnet recensant les dépenses de la milliardaire. Et ces derniers contredisent en partie les accusations de l'ex-comptable.
Le retrait est avéré, mais ces documents "ne confirment pas une remise d'espèces de 50 000 euros" à André Bettencourt, contrairement à ce qu'avait indiqué la comptable lundi aux policiers, explique le quotidien.
"Il n'y a pas le moindre élément qui permette de dire que ces sommes ont servi à autre chose que d'argent de poche" à la famille Bettencourt", estime dans Libération l'avocat de la milliardaire, Me Georges Kiejman.
D'après Libération, "il faut remonter au mois de janvier (2007, ndlr) pour trouver confirmation des dires de la comptable, qui évoquait des sorties (d'argent, ndlr) importantes destinées à des financements politiques". "Le 26 janvier, 100 000 euros sont donnés à Monsieur (André Bettencourt, ndlr)".
"Ma cliente est catégorique. Quand on sort 100 000 euros pour M. Bettencourt, ce n'est pas pour aller chez le coiffeur", commente l'avocat de la comptable, Me Antoine Gillot.
"La romance de Mediapart"
Dans ses interrogatoires, dont Le Figaro s'est procuré des extraits, Claire T. dément les informations de Médiapart. "Je n'ai jamais dit que des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy", rapporte Le Figaro "L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. Edouard Balladur. C'est totalement faux, c'est de la romance de Mediapart", a ajouté aussi l'ex-comptable, soulignant que l'article publié par le site d'information "ne reproduit pas fidèlement ce que j'ai dit".
Joint par Rue89, Fabrice Lhomme, qui avait interviewé l'ancienne comptable pour Médiapart, a indiqué qu'il maintenait "l'intégralité de l'article".
Claire T. affirmait qu'Eric Woerth avait reçu 50 000 euros de Liliane Bettencourt. Des extraits de son carnet de paiement démontrent que c'est peu vraisemblable, au moins à la date qu'elle avait mentionnée.
L'ex-comptable de Bettencourt se rétracte, Médiapart persiste
"L'ancienne comptable du couple Bettencourt, s'est partiellement rétractée devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne" (BRDP) venus l'auditionner, en urgence, mercredi 7 juillet dans la soirée, annonce Le Monde.
Lors de son audition, Claire T. est partiellement revenue sur ses précédentes déclarations. "Si elle confirme la scène de remise de 50 000 euros en espèces à ses employeurs, il n'est plus question du 26 mars 2007. Ce n'est pas la bonne date, convient-elle", rapporte Le Monde.
A sa première audition elle assurait qu'elle avait retiré 50 000 euros en espèces le 26 mars 2007 dans une agence BNP à Paris, et que Patrice de Maistre lui avait indiqué que cet argent était destiné à Eric Woerth.
Un extrait des carnets publié
Ce changement de version intervient après la publication, par Libération d'un extrait de carnet recensant les dépenses de la milliardaire. Et ces derniers contredisent en partie les accusations de l'ex-comptable.
Le retrait est avéré, mais ces documents "ne confirment pas une remise d'espèces de 50 000 euros" à André Bettencourt, contrairement à ce qu'avait indiqué la comptable lundi aux policiers, explique le quotidien.
"Il n'y a pas le moindre élément qui permette de dire que ces sommes ont servi à autre chose que d'argent de poche" à la famille Bettencourt", estime dans Libération l'avocat de la milliardaire, Me Georges Kiejman.
D'après Libération, "il faut remonter au mois de janvier (2007, ndlr) pour trouver confirmation des dires de la comptable, qui évoquait des sorties (d'argent, ndlr) importantes destinées à des financements politiques". "Le 26 janvier, 100 000 euros sont donnés à Monsieur (André Bettencourt, ndlr)".
"Ma cliente est catégorique. Quand on sort 100 000 euros pour M. Bettencourt, ce n'est pas pour aller chez le coiffeur", commente l'avocat de la comptable, Me Antoine Gillot.
"La romance de Mediapart"
Dans ses interrogatoires, dont Le Figaro s'est procuré des extraits, Claire T. dément les informations de Médiapart. "Je n'ai jamais dit que des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy", rapporte Le Figaro "L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. Edouard Balladur. C'est totalement faux, c'est de la romance de Mediapart", a ajouté aussi l'ex-comptable, soulignant que l'article publié par le site d'information "ne reproduit pas fidèlement ce que j'ai dit".
Joint par Rue89, Fabrice Lhomme, qui avait interviewé l'ancienne comptable pour Médiapart, a indiqué qu'il maintenait "l'intégralité de l'article".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique...ste_904873.html
Non non, il n'y a pas pu y avoir de pressions sur la comptable

Posté jeudi 15 juillet 2010 à 07:43 (#549)
Tu as oublié de parler des élevés à la Légion d'Honneur :
Je trouve impressionnant qu'un tel nombre d'amis proches de notre président soient ainsi promus : Nicolas Sarkozy doit vraiment savoir s'entourer de gens biens et méritants !
Il y en a une pourtant : les vacances.
"leMonde" dit :
Martin Bouygues, le PDG du groupe de construction, de médias et de télécommunications, témoin du deuxième mariage du président et parrain de son plus jeune fils, est élevé au grade d'officier. François Pérol, ancien conseiller du chef de l'Etat porté en 2009 à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d'épargne, est quand à lui élevé au rang de chevalier. Il est visé par une plainte des syndicats de la banque pour "prise illégale d'intérêt", en raison de son supposé rôle à l'Elysée dans la construction du groupe qu'il dirige, des faits qu'il conteste. L'ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Emmanuelle Mignon, est aussi élevée au grade de chevalier.
Je trouve impressionnant qu'un tel nombre d'amis proches de notre président soient ainsi promus : Nicolas Sarkozy doit vraiment savoir s'entourer de gens biens et méritants !

Citation
Je ne vois pas d'issue dans cette voie.
Il y en a une pourtant : les vacances.
Posté jeudi 15 juillet 2010 à 08:16 (#550)
Posté vendredi 16 juillet 2010 à 16:47 (#551)
"@rrêt sur images" dit :
Cette enquête de la Justice sur l'affaire Woerth-Bettencourt, menée tambour battant sous les projecteurs, n'est-elle pas un gigantesque trompe-l'oeil ? C'est l'avis catégorique d'Eva Joly, ancienne juge d'instruction, qui est venue nous l'expliquer sur le plateau. Selon elle, contrairement aux apparences, l'enquête du procureur Courroye a toutes les chances de foncer droit dans le mur, et au final d'épargner les puissants qu'elle feint de viser. Elle nous en explique les raisons. Le débat est parfois technique, mais cela vaut la peine de vous accrocher. Comme celle de la semaine dernière, nous considérons que cette émission est d'intérêt public. Nous avons donc voulu qu'elle soit accessible à tout le monde, abonnés ou non. L'émission est ici. Ses meilleurs moments sont là.
Je suis en train de regarder ça, et c'est passionnant.
Posté vendredi 16 juillet 2010 à 17:43 (#552)
Par rapport à l'émission précédente (d'ASI) moi j'aimerais bien savoir pourquoi "Le Monde" n'a pas voulu suivre cet info lorsqu'il en avait la possibilité (comme le relate le journaliste présent).
Si on s'en prend à Internet au final c'est parce que c'est le seul média relativement assez indépendant pour sortir des affaires d'état. A la différence du canard qui ne fait que relater des secrets d'alcôves quand il ne se fait pas lui-même manipulé par le pouvoir (cf: l'affaire en contre-feu de la vente de terrain).
Reste à savoir si cette affaire a finit par décomplexer (encore plus) l'UMP lorsqu'il est question de "dons".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique...iez_906773.html
Je trouve ça assez génial. On tambourine aux médias qu'on va s'attaquer à la spéculation et réguler ce qu'il doit l'être et derrière on veut se faire financer par les gars de la City.
Agent double, c'est exactement ça. Si tant est qu'ils y comprennent quoi que ce soit.

Si on s'en prend à Internet au final c'est parce que c'est le seul média relativement assez indépendant pour sortir des affaires d'état. A la différence du canard qui ne fait que relater des secrets d'alcôves quand il ne se fait pas lui-même manipulé par le pouvoir (cf: l'affaire en contre-feu de la vente de terrain).
Reste à savoir si cette affaire a finit par décomplexer (encore plus) l'UMP lorsqu'il est question de "dons".
Citation
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi a admis qu'il était allé à Londres solliciter des dons pour son parti, auprès du milieu français de la finance. "Profondément choquant", pour le trésorier du PS, Régis Juanico, qui traite Laurent Wauquiez d'"agent double".
Après le rétropédalage de Laurent Wauquiez concernant la nature d'un dîner tenu avec des financiers français à Londres le 28 juin dernier, le PS, par la voix de son trésorier, Régis Juanico, réclame que la "lumière soit faite".
"Je trouve cette affaire proprement hallucinante et profondément choquante. On atteint dans cette nouvelle révélation avec Laurent Wauquiez des sommets dans le cynisme politique", a déclaré le député.
Pour Juanico, "qu'un secrétaire d'Etat à l'Emploi puisse se permettre à la fin d'un dîner de faire un appel aux dons et donc utiliser quelque part un voyage officiel dans un but de promotion politique de sa propre carrière, c'est profondément choquant".
Wauquiez, un "agent double au gouvernement"
"Parce qu'il est secrétaire d'Etat à l'Emploi et parce qu'il s'adresse à des fonds spéculatifs qui, aujourd'hui malmènent l'emploi en France", a-t-il ajouté, estimant que ce dîner n'était "pas anodin".
Faisant remarquer que Wauquiez avait "maintenu ce dîner" à Londres le 28 juin "en pleine affaire Woerth", Juanico a estimé qu'"on a un agent double au gouvernement avec une visite et un agenda officiels et une fonction officieuse de nuit avec ce dîner".
Cela "nous surprend beaucoup, parce que M. Wauquiez s'est fait une spécialité à l'Assemblée de nous donner en permanence des leçons de moralité, de vertu et d'éthique républicaine", a ironisé le député de la Loire.
Le PS demande ainsi que "la lumière soit faite sur les activités de ces micro-partis qui, semble-t-il, n'ont pas d'autre but, que de constituer des réserves financières" pour des "campagnes électorales personnelles ou pour d'autres campagnes électorales".
Après le rétropédalage de Laurent Wauquiez concernant la nature d'un dîner tenu avec des financiers français à Londres le 28 juin dernier, le PS, par la voix de son trésorier, Régis Juanico, réclame que la "lumière soit faite".
"Je trouve cette affaire proprement hallucinante et profondément choquante. On atteint dans cette nouvelle révélation avec Laurent Wauquiez des sommets dans le cynisme politique", a déclaré le député.
Pour Juanico, "qu'un secrétaire d'Etat à l'Emploi puisse se permettre à la fin d'un dîner de faire un appel aux dons et donc utiliser quelque part un voyage officiel dans un but de promotion politique de sa propre carrière, c'est profondément choquant".
Wauquiez, un "agent double au gouvernement"
"Parce qu'il est secrétaire d'Etat à l'Emploi et parce qu'il s'adresse à des fonds spéculatifs qui, aujourd'hui malmènent l'emploi en France", a-t-il ajouté, estimant que ce dîner n'était "pas anodin".
Faisant remarquer que Wauquiez avait "maintenu ce dîner" à Londres le 28 juin "en pleine affaire Woerth", Juanico a estimé qu'"on a un agent double au gouvernement avec une visite et un agenda officiels et une fonction officieuse de nuit avec ce dîner".
Cela "nous surprend beaucoup, parce que M. Wauquiez s'est fait une spécialité à l'Assemblée de nous donner en permanence des leçons de moralité, de vertu et d'éthique républicaine", a ironisé le député de la Loire.
Le PS demande ainsi que "la lumière soit faite sur les activités de ces micro-partis qui, semble-t-il, n'ont pas d'autre but, que de constituer des réserves financières" pour des "campagnes électorales personnelles ou pour d'autres campagnes électorales".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique...iez_906773.html
Je trouve ça assez génial. On tambourine aux médias qu'on va s'attaquer à la spéculation et réguler ce qu'il doit l'être et derrière on veut se faire financer par les gars de la City.

Agent double, c'est exactement ça. Si tant est qu'ils y comprennent quoi que ce soit.
Posté mardi 09 novembre 2010 à 00:56 (#555)
La marotte du moment :
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-...1259908_240.php
Franchement il n'a rien dit de si terrible et en tout cas c'est pas le premier. Mais c'est pas avec un "parti politique" pareil qu'il ira loin. Après Bayrou, encore un mort de la scène politique à droite. Le prochain ? Dupont-Aignan a intérêt à serrer les fesses.
Citation
La charge de Villepin contre Sarkozy sème la consternation
par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Mais quelle mouche a piqué Dominique de Villepin ?
Oscillant entre surprise et consternation, les ténors de la droite ont dénoncé les flèches décochées dimanche par l'ancien Premier ministre en direction de Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin, toujours membre de l'UMP, a estimé que le chef de l'Etat était "l'un des problèmes de la France", et appelé de ses voeux la fin de la parenthèse ouverte en 2007 avec son accession à l'Elysée.
Visiblement secoués, ses alliés au gouvernement ont pris leurs distances, à l'image de Bruno Le Maire, qui fut sa 'boîte à idées' avant l'élection de Nicolas Sarkozy avant que ce dernier ne l'attire au gouvernement en 2008, aux Affaires européennes puis à l'Agriculture.
"Ce sont des propos qui sont outrageants à l'égard du président de la République (...) Je dois dire très franchement que cela me désole", a dit sur Europe 1 cet ex-conseiller influent de Dominique de Villepin au ministère des Affaires étrangères, à celui de l'Intérieur puis à Matignon.
Même consternation chez le "villepiniste" Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique. "Il coupe les ponts avec tout le monde, et avec les plus proches d'entre nous", a-t-il regretté.
A l'UMP, on joue plutôt l'indifférence.
"N'attendez pas de nous qu'on réagisse", a dit Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire.
"Quand un homme politique tient des propos outranciers, la réalité, c'est ce que constatent ses amis, est qu'il se met lui-même à l'écart de tout le monde", a-t-il ajouté lors de son point de presse hebdomadaire.
ATTAQUE AD HOMINEM
Dimanche, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, avait accusé Dominique de Villepin de "chercher à faire, comme on dit, le 'buzz'", et le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'était dit "très choqué".
Les attaques de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac contre Nicolas Sarkozy ne sont pas une nouveauté.
Il avait accusé le président de vouloir sa perte lors du procès des faux listings de la société Clearstream, où il est soupçonné d'avoir couvert un manipulation pour nuire à Nicolas Sarkozy. Cet été, il avait le premier qualifié de "honte" la politique française à l'égard des Roms.
Mais Dominique de Villepin a visiblement haussé le ton.
D'où vient cette hargne renouvelée du récent fondateur du mouvement République Solidaire, à qui les observateurs prêtent des ambitions présidentielles ?
"Mais je n'en sais rien. Je ne suis pas dans la tête de Dominique de Villepin", a répondu Bruno Le Maire.
Pour François Miquet-Marty, de l'institut Viavoice, l'attitude de l'ancien Premier ministre est compréhensible "compte tenu de son parcours et de son histoire personnelle avec Nicolas Sarkozy", mais plus étrange en terme de stratégie.
"On a le sentiment qu'il s'agit davantage d'une attaque ad hominem que de la mise en cause d'une politique et de la construction d'un projet alternatif à droite", explique-t-il.
"Il pratique le grand écart entre son antisarkozysisme et son appartenance à la famille UMP, il est à la fois dehors et dedans, et c'est difficile à comprendre".
PROBLÈME DE COHÉRENCE
Le politologue rappelle qu'en dehors de Nicolas Sarkozy, les sympathisants UMP placent le Premier ministre, François Fillon, Jean-François Copé et le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avant Dominique de Villepin dans leur choix d'un candidat pour 2012.
Aux dires des analystes, ce dernier séduirait davantage dans les rangs du MoDem qu'au sein de son propre parti.
"Il est soutenu par les opposants à l'UMP et pas par la branche antisarkozyste de l'UMP, donc il y a un problème de cohérence", dit François Miquet-Marty.
Au MoDem, on dit regarder tout cela de loin. "Ils lavent leur linge sale en public, c'est leur problème", dit Yann Wehrling, porte-parole du parti de François Bayrou.
S'il reconnaît certaines convergences de vues avec Dominique de Villepin, qui a d'ailleurs émis l'idée d'un groupe parlementaire commun, le MoDem parle d'objectifs différents.
"François Bayrou cherche à construire une troisième voie en France alors que Dominique de Villepin est dans une logique de primaire interne à l'UMP", ajoute Yann Wehrling.
Les choses pourraient évoluer si l'ancien Premier ministre était exclu de l'UMP. Le porte-parole adjoint du parti, Dominique Paillé, lui a d'ailleurs suggéré de partir, l'invitant à "tirer les leçons de ses propos".
"Il aurait pu être exclu depuis longtemps mais on veut sûrement éviter de rompre les ponts et de prendre le risque qu'il rejoigne une autre formation", dit François Miquet-Marty.
Avec Clément Guillou et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Mais quelle mouche a piqué Dominique de Villepin ?
Oscillant entre surprise et consternation, les ténors de la droite ont dénoncé les flèches décochées dimanche par l'ancien Premier ministre en direction de Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin, toujours membre de l'UMP, a estimé que le chef de l'Etat était "l'un des problèmes de la France", et appelé de ses voeux la fin de la parenthèse ouverte en 2007 avec son accession à l'Elysée.
Visiblement secoués, ses alliés au gouvernement ont pris leurs distances, à l'image de Bruno Le Maire, qui fut sa 'boîte à idées' avant l'élection de Nicolas Sarkozy avant que ce dernier ne l'attire au gouvernement en 2008, aux Affaires européennes puis à l'Agriculture.
"Ce sont des propos qui sont outrageants à l'égard du président de la République (...) Je dois dire très franchement que cela me désole", a dit sur Europe 1 cet ex-conseiller influent de Dominique de Villepin au ministère des Affaires étrangères, à celui de l'Intérieur puis à Matignon.
Même consternation chez le "villepiniste" Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique. "Il coupe les ponts avec tout le monde, et avec les plus proches d'entre nous", a-t-il regretté.
A l'UMP, on joue plutôt l'indifférence.
"N'attendez pas de nous qu'on réagisse", a dit Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire.
"Quand un homme politique tient des propos outranciers, la réalité, c'est ce que constatent ses amis, est qu'il se met lui-même à l'écart de tout le monde", a-t-il ajouté lors de son point de presse hebdomadaire.
ATTAQUE AD HOMINEM
Dimanche, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, avait accusé Dominique de Villepin de "chercher à faire, comme on dit, le 'buzz'", et le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'était dit "très choqué".
Les attaques de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac contre Nicolas Sarkozy ne sont pas une nouveauté.
Il avait accusé le président de vouloir sa perte lors du procès des faux listings de la société Clearstream, où il est soupçonné d'avoir couvert un manipulation pour nuire à Nicolas Sarkozy. Cet été, il avait le premier qualifié de "honte" la politique française à l'égard des Roms.
Mais Dominique de Villepin a visiblement haussé le ton.
D'où vient cette hargne renouvelée du récent fondateur du mouvement République Solidaire, à qui les observateurs prêtent des ambitions présidentielles ?
"Mais je n'en sais rien. Je ne suis pas dans la tête de Dominique de Villepin", a répondu Bruno Le Maire.
Pour François Miquet-Marty, de l'institut Viavoice, l'attitude de l'ancien Premier ministre est compréhensible "compte tenu de son parcours et de son histoire personnelle avec Nicolas Sarkozy", mais plus étrange en terme de stratégie.
"On a le sentiment qu'il s'agit davantage d'une attaque ad hominem que de la mise en cause d'une politique et de la construction d'un projet alternatif à droite", explique-t-il.
"Il pratique le grand écart entre son antisarkozysisme et son appartenance à la famille UMP, il est à la fois dehors et dedans, et c'est difficile à comprendre".
PROBLÈME DE COHÉRENCE
Le politologue rappelle qu'en dehors de Nicolas Sarkozy, les sympathisants UMP placent le Premier ministre, François Fillon, Jean-François Copé et le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avant Dominique de Villepin dans leur choix d'un candidat pour 2012.
Aux dires des analystes, ce dernier séduirait davantage dans les rangs du MoDem qu'au sein de son propre parti.
"Il est soutenu par les opposants à l'UMP et pas par la branche antisarkozyste de l'UMP, donc il y a un problème de cohérence", dit François Miquet-Marty.
Au MoDem, on dit regarder tout cela de loin. "Ils lavent leur linge sale en public, c'est leur problème", dit Yann Wehrling, porte-parole du parti de François Bayrou.
S'il reconnaît certaines convergences de vues avec Dominique de Villepin, qui a d'ailleurs émis l'idée d'un groupe parlementaire commun, le MoDem parle d'objectifs différents.
"François Bayrou cherche à construire une troisième voie en France alors que Dominique de Villepin est dans une logique de primaire interne à l'UMP", ajoute Yann Wehrling.
Les choses pourraient évoluer si l'ancien Premier ministre était exclu de l'UMP. Le porte-parole adjoint du parti, Dominique Paillé, lui a d'ailleurs suggéré de partir, l'invitant à "tirer les leçons de ses propos".
"Il aurait pu être exclu depuis longtemps mais on veut sûrement éviter de rompre les ponts et de prendre le risque qu'il rejoigne une autre formation", dit François Miquet-Marty.
Avec Clément Guillou et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-...1259908_240.php
Franchement il n'a rien dit de si terrible et en tout cas c'est pas le premier. Mais c'est pas avec un "parti politique" pareil qu'il ira loin. Après Bayrou, encore un mort de la scène politique à droite. Le prochain ? Dupont-Aignan a intérêt à serrer les fesses.