Thirqual, le 12/12/2009 à 17:58, dit :
C'est bien ce que je dis : les math sont un OUTIL indispensable pour les autres sciences, mais ça n'en fait pas la matière Maitre comme le fait croire le système actuel.
Et cela dit, sans vouloir te facher, énormément de problèmes ne se mettent pas en équation, et doivent être gérés avec du bon sens plutot que des maths pures.
Thirqual, le 12/12/2009 à 17:58, dit :
J'aurais tendance à te répondre qu'Einstein était très nul en math. Il le disait lui même : "Ne vous inquiètez pas pour vos difficultés en math, les miennes sont pires".
Ce que je dis, c'est qu'au lycée, la physique est réduite à une série de formule.
Je considère qu'il serait beaucoup beaucoup beaucoup plus utile pour les élèves de leur faire voir un plus large spectre de domaine, plutot que de faire de l'enseignement tel qu'actuellement : applications de formules.
Il n'y a qu'à voir les épreuves du bac : 2 points pour une question de réflexion, 18 points pour de l'application de formules.
Si tu as compris un principe, tu l'as retenu à vie. Si tu as appris une formule, quelle soit mathématique ou chimique, tu l'as oubliée le lendemain de l'exam.
Thirqual, le 12/12/2009 à 17:58, dit :
Désolé, pour rentrer dans ces écoles, ce n'est pas une question de pognon - et je suis très bien placé pour en parler.
Bien entendu, je ne parlais pas de ces écoles, où le niveau est clairement élevé.
Je parlais de la profusion d'école privée, certaines avec prépa intégrée, qui, même si elles n'ont pas le prestige de Polytech, Central, les Mines et autres, sont quand même considérée comme "nettement supérieure" aux formations fac/iut... alors qu'une bonne part des diplomés de ces écoles ont plus acheté que mérité leur diplome.
Pour imitier Iznogood, je vais citer mon exemple perso :
Stage de fin d'étude de master informatique dans une boite parisienne, en compagnie que 7 autres stagiaires : 1 de fac, 3 d'une "petite" école (UTC, pour ne pas la citer), 3 d'une privé dont j'ai oublié le nom. (7k€ l'année).
Durant les 6 mois de stage, on a eu maintes occasions de prouver que la formation de la fac, certes moins encadrée, n'est pas forcément synonyme de médiocrité ; mon camarade de fac s'était vu attribuer des quasi gestion de projet avant la fin de son stage, quand les autres n'étaient encore que trouffion de base dans d'autres équipes, et j'étais devenu "le mec à qui on demande de l'aide au moindre problème technique".
Et pourtant, lors des offres d'embauche... on nous a proposé un salaire 10 à 15% inférieur à ceux d'écoles.
Motif : "ils ont eu une meilleure formation". Je réplique qu'on n'est loin d'être plus mauvais qu'eux, bien au contraire. Le DRH me concède ce point de bonne grâce, mais réplique : "Je respecte les grilles de salaire."
(pour souligner l'hypocrisie de la chose, c'était une petite SSII d'une soixantaine de personne, le DRH étant l'un des quatres fondateurs)
Bien entendu, après enquête discrète auprès des collègues, il s'est avéré que les promotions sont attribuées selon les même principes.
Cela dit, je ne serais pas aussi pessimiste qu'Izno
Citation
Ca c'est faux ! Regarde l'exemple de Jean S. ! Il n'est même pas encore sorti de sa deuxième année fac qu'il est passé à deux doigts d'être président de l'EPAD et qu'il sera bientot député, grace à son mérite et ses qualités personnelles !

Comme quoi, la valeur d'un être humain est encore reconnue de nos jours, même sans titres et diplomes ronflants et vides de sens !

Edit :
Je viens de tomber sur ça :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009...#ens_id=1279877
Ces établissements PRIVÉS (catholiques en plus) reçoivent déjà plus d'aide de l'État que les universités publiques... et vont en recevoir encore plus ?

Sinon, la lecture de certains commentaires de l'article est assez édifiante.
