Désolé pour le double post, je ne pensais pas avoir quelque chose d'intéressant à poster avant un moment.
Ce soir, j'avais une réunion de la section locale du MoDem, ce qui me permet de rebondir sur cet article.
Citation
Et si on essayait plutôt le non cumul des indemnités des élus ?
Par René Dosière | Député apparenté PS
Si le vote sur le non cumul des mandats l'emporte -comme c'est probable- ce jeudi au sein du Parti socialiste, sa mise en œuvre est plus délicate. L'appliquer unilatéralement aux candidats socialistes reviendrait à favoriser les candidats de droite, ce qui serait suicidaire pour le PS.
Tout combat, fut-il électoral, doit se dérouler à armes égales. Mais alors, est-ce renvoyer le non cumul aux calendes grecques, la droite refusant de voter tout texte présenté par les parlementaires socialistes ?
Pour éviter cette difficulté, il existe une autre arme, autrement efficace d'un point de vue électoral : il s'agit du non cumul des indemnités.
Actuellement, un parlementaire peut cumuler rémunérations nationales et locales à hauteur de 9700 euros (1,5 indemnité parlementaire de base à laquelle s'ajoute l'indemnité de fonction).
Pour démontrer leur volonté de progresser vers le non cumul, les parlementaires de gauche qui cumulent peuvent sans difficulté renoncer à percevoir leurs indemnités locales démontrant ainsi la primauté de l'intérêt général sur les intérêts particuliers.
S'agissant des élus locaux, la diversité des indemnités nécessite une loi qui devrait prévoir une meilleure rémunération des maires dés lors que leur mandat est unique
Le geste des parlementaires socialistes aurait un impact fort dans la vie politique en poussant la droite à se pencher - enfin - sur le non cumul des mandats.
Ce soir donc, une conseillère générale MoDem (qui était socialiste jusqu'en 2008) nous faisait la remarque suivante :
Dans le groupe socialiste auquel elle appartenait, ils étaient 12 sur 16 à travailler.
Aujourd'hui, le groupe socialiste compte 26 membres, dont seulement 2 exercent une activité professionnelle.
Tous les autres sont retraités, ou vivent exclusivement de la politique.
Ceci grâce au cumul des mandats électifs, bien sûr, mais pas seulement.
Il existe aujourd'hui une multitude de mandats non électifs dans les communautés d'agglomération, et différents organismes de gestion (transports, ordures ménagères, eau, etc. )
À la lumière de ces infos, on comprend qu'interdire le cumul des mandats va rencontrer une forte résistance...
A part ça, vu la teneur des débats de ce soir, j'ai trouvé le PS bien à droite.