Attention pour la participation :
D'une part, les chiffres pour les consultations des autres partis politiques se sont guère mieux.
D'autre part, tous les partis ont connu une grosse perte d'adhérents après mai 2007 (à part le MoDem, qui lui a recruté en 2007, et qui subit la baisse avec un an de décalage).
Certains de ces adhérents ne sont donc plus actifs, mais sont encore sur les listes.
Dans le cadre d'un vote très massif, le chiffre aurait sans doute tourné autour de 80%.
60%, ça n'est pas extraordinaire, mais pas mauvais non plus.
Citation
Mouais... Je suis peut-être naif mais je refuse cette théorie du complot et du tous pourris.
Il y a certainement des brebis galeuses, mais de là à en faire un pratique actée et reconnue...
En tout cas ce n'est pas l'image que j'ai eu à l'époque où j'ai milité !
Je te trouve bien angélique.
Mais cela dit, tout dépend de la taille de la fédération.
Dans de petites structures, tout le monde se connait, et la triche est difficile.
Mais plus que de triche (qui est certainement ultra-marginale, malgré ce qu'on entend), il faut parler de clientélisme.
Le PS est massivement un parti d'élus locaux.
Dans certaines grandes villes où les employés municipaux sont encartés, leur vote ne fait pas de doutes.
Guérini "tient" les Bouches du Rhône, et Frêche l'Hérault.
Ils n'ont même pas besoin de bourrer les urnes pour ça.
Ceci dit, l'intérêt de ces barons locaux est d'être dans le camp du vainqueur.
Une des rares opposantes à Guérini remarquait qu'il avait toujours été dans la motion majoritaire, et que cette fois encore, il pousserait à un compromis plutôt que de suivre un jusqu'au boutiste comme Valls.
Pour désamorcer la crise, Martine Aubry a 2 solutions : proposer un vrai partage du pouvoir, en offrant un poste à quelqu'un comme Vincent Peillon (Royal est hors de question, et certains autres, comme Valls, se sont discrédités par leurs outrances), ou faire imploser les soutiens de Royal, en s'entendant avec Guérini, Colomb, ou même (argh) en réintégrant Frêche.
Le temps des synthèses molles semblant passé, une direction paritaire collégiale ne paraît pas crédible.
Royal préférera sans doute jouer la victimisation (comme d'habitude, même si elle est bien aidée) que de participer à une direction dont la tâche s'annonce très difficile.
Le PS était à 29% aux dernières européennes.
S'il atteint les 20% cette fois-ci, ce sera un très bon score...