jpschuck, le 22/11/2008 à 02:30, dit :
c'est pire que ça, il n'y a que 42 voix d'écart

elle aurait du gagné au premier tour avec 50% ( avec les 25% de delanoe ) mais non elle a eu que 34.7%
elle aurait, également, du gagné au second tour avec 56% ( avec les 23% d'hamon) mais non elle n'a que 50.02%
Vraiment pitoyable et risible

De plus elle est pire que royale ( même si je ne l'aime pas beaucoup aubry fera bien plus le mal <_< ).
Bref comme le dit jpschuck, c'est loin d'être fini. Il y a trop peu de voix pour être sur de l'élue et ça va partir en guerre

Citation
Martine Aubry a été élue Première secrétaire du PS tôt ce matin avec 42 petites voix d'écart (50,02%) au terme d'une nuit complètement folle durant laquelle chaque camp a annoncé avoir gagné. Les amis de Ségolène Royal crie au scandale et dénoncent des tricheries, notamment dans les fiefs Aubry du Nord et de Seine-Maritime. Ils réclament un 3e tour.
Au terme d'une folle soirée, Martine Aubry a été élue à la tête du Parti socialiste avec 50,02% des voix - un résultat contesté par sa rivale Ségolène
Royal, qui a réclamé un nouveau vote. Au total, 42 voix séparent les deux candidates sur 134.784 suffrages exprimés, selon les chiffres officiels diffusés par la direction du parti peu avant 6 h ce samedi 22 novembre 2008. La proclamation officielle des résultats a été renvoyée à un conseil national qui sera convoqué par François Hollande, premier secrétaire sortant qui quitte son poste après onze ans à la tête du PS, précise un communiqué. Trois heures plus tôt, l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, chargé d'annoncer les résultats de la consultation militante au siège du PS, s'était dit dans l'incapacité de se prononcer tant les scores étaient serrés.
Réunion de crise
La proposition de Ségolène Royal d'organiser un nouveau deuxième tour de scrutin, jeudi prochain, est rejetée par le camp Aubry. "Ce n'est pas parce que le résultat ne plaît pas qu'il faut changer les règles", souligne François Lamy, bras droit du maire de Lille.
Pour le camp Royal, qui a tenu une réunion de crise en pleine nuit dans ses bureaux du boulevard Raspail, à Paris, les résultats de vendredi soir sont "contestés et contestables".
"Vu les contestations locales, le meilleur moyen de sortir de cette impasse c'est de donner la parole aux militants une nouvelle fois", a déclaré Manuel Valls aux journalistes massés au bas du QG de la présidente de Poitou-Charentes, invisible toute la soirée.
"Devant la situation d'extrême confusion (...) c'est la seule proposition digne et acceptable", a souligné à ses côtés Jean-Pierre Mignard, avocat et membre du "conseil politique" de Ségolène Royal.
Une nuit de folie
Après l'échec du congrès de Reims incapable de trouver une nouvelle majorité de gouvernement, les adhérents étaient appelés à élire directement leur chef. Au premier tour, ils avaient placé jeudi
dernier l'ex-candidate présidentielle de nouveau en tête avec 43% des voix contre 34% à Martine Aubry. Benoît Hamon, éliminé avec près de 23% des voix, avait appelé ses partisans à "se reporter
massivement" sur la maire de Lille.
Depuis la clôture du scrutin du deuxième tour dans la nuit de vendredi à samedi la plus grande confusion régnait autour des résultats. La situation a même failli dégénérer vers 2 h du matin quand des militants des deux camps se sont retrouvés devant le siège duPS.
"Magouilleurs", hurlaient les partisans de Ségolène Royal. "Unité", leur répliquaient les troupes de Martine Aubry.
En début de soirée, plusieurs sources avaient donné une victoire "confortable" de Ségolène Royal, dont les partisans affluaient, sourire aux lèvres, dans un hôtel particulier de la capitale, loué pour l'occasion. Réunis à la Questure de l'Assemblée nationale, les proches de Martine Aubry criaient eux à "l'intox".
Peu avant minuit, Claude Bartolone, proche de Laurent Fabius, rallié à la maire de Lille, évoquait des chiffres "extrêmement serrés" avant de revendiquer la victoire vers 1 h du matin.
"Les déclarations intempestives ne facilitent pas le travail pour parvenir à des résultats incontestables", déclarait alors Daniel Vaillant au siège du PS. On connaît la suite. La confusion est totale et dans l’état actuel des choses le PS paraît toujours aussi ingérable.