dark schneider, le 22/08/2009 à 19:20, dit :
Inglourious Basterds:
Le dernier Tarantino ou ce dernier s'attaque à mettre en image sa vision de la seconde guerre mondiale en Europe.
Le personnage que Brad Pitt incarne est vraiment à mourir de rire alors qu'il n'est que vengeance et violence. Pourtant, on ne le voit pas si souvent que ça au final et la meilleure interprétation dans ce film reste pour moi celle du Colonel Nazi Hans Landa (sorte de Sherlock Holmes Nazi dans ce film xD) joué par un mec que je ne connaissais pas, sorti tout droit des séries B du petit écran allemand. Une vrai révélation pour moi tellement il est bon !
Il s'agit de Christoph Waltz, d'ailleurs primé à Cannes pour sa prestation dans ce film, et qui joue semble-t-il un parfait
"monstre de suavité, l'homme qu'on aime haïr: un chasseur de juifs méthodique et polyglotte".
dark schneider, le 22/08/2009 à 19:20, dit :
PS: Seul déception: La prestation de l'actrice française qui joue Shosanna qui est à vomir !

J'ai vraiment pas aimé...
Mince, quelle déception pour moi qui apprécie d'ordinaire tant Mélanie Laurent (
Un pont entre deux rives,
Je vais bien, ne t'en fais pas)

.
Je jugerai par moi même.
Quoi qu'il en soit, il est clair que
Inglorious Basterds figure en tête de la liste de mes films à voir, et j'ai hâte de retrouver la verve des personnages de Tarantino, dont la tchatche égal au moins le coup de flingue.
Mais auparavant, dans un style tout à fait différent, il me reste à voir un film dont la durée de vie en salle est bien plus critique:
Le Temps qu'il reste de Elia Suleiman.
Le dernier film de Elia Suleiman, souvent qualifié de Buster Keaton de Nazareth, Tati palestinien ou encore de Kitano arabo-israélien, sept ans après
Intervention Divine.
Elia Suleiman dit :
"The Time That Remains est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent. Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes souvenirs intimes d'eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces Palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays."