[Behachev]

Ashtaka, le 12/01/2010 à 21:52, dit :

Sauf que c'est plutôt faux. Je passe sur Clovis mais Constantin permet seulement aux chrétiens d'être enfin reconnus comme religion par l'Empire (romain), ce n'est pas ça qui accélère le processus d'évangélisation. D'ailleurs après Constantin les chrétiens subiront à nouveau un retour en arrière et des persécutions, via Dèce notamment.

En fait il n'y a jamais vraiment eu de triomphe du christianisme, tout s'est fait petit à petit. En particulier durant l'antiquité. Et puis si je ne me trompe pas, Constantin était déjà chrétien au moment où il devient empereur. S'il devient empereur, c'est pour avoir gagner une bataille très importante, le sénat reconnaissant par là même que son Dieu (enfin plutôt la "divinité" Jésus) protège également l'empire.

Je sais bien que Constantin est au "début" de la généralisation du christianisme. Mais je voulais dire qu'entre les persécutions des chrétiens et la disparition des paganismes, il y a un "trou noir" particulièrement méconnu correspondant pourtant à une période historique extrêmement importante puisque qu'elle transforme profondément la civilisation de cette région du monde.

[Iznogoud]

La persécution des chrétiens, il y aurait beaucoup à en dire aussi.

Qui sait que le Colisée n'était pas encore construit sous Néron, par exemple ?
(alors que c'est le cliché typique du chrétien jeté aux lions)

Si l'on considère les chasses aux sorcières, juifs et autres hérétiques qui ont suivi la période romaine, le paganisme était quand même super cool au niveau de la tolérance religieuse...

[Ashtaka]

C'est plutôt l'état que la religion romaine qui persécutait les chrétiens. Et encore ça dépend des époques et de l'empereur.

[Dazo]

Salut ^^,

- Si je me rapelle bien de mes cours, le problème venait du fait que certains empereurs accordaient une grande importance à leur statut divin, ce que ne pouvaient évidemment pas accepter les chrétiens au vu de leurs croyances. Par conséquent, contester la nature divine du souverain en titre revenait à s'opposer à l'Etat romain.
- Concernant Constantin, c'est suite à la bataille du Pont Milvius contre son rival Maxence (où serait apparue une "croix" dans le ciel mais il y a plusieurs versions de l'histoire comme une vision avant la bataille) que les persécutions dans l'Empire connaissent un coup d'arrêt quasi-définitif (mais elles reprennent de plus belle contre les "hérétiques").
- Pour en revenir à nos moutons cinématographiques, +1 pour Agora. Alexandrie était la capitale intellectuelle de l'époque (du moins pour l'Occident) mais était également connue pour ses "humeurs" populaires et les affrontements de rue entre tenants des diverses factions religieuses et/ou philosophiques.
***
- J'en profite pour caser deux films sympathiques loin du grand spectacle et portant plutôt sur la nature humaine:
* Powder: loin de X-men, à la croisée de "Will Hunting" et "Edward aux mains d'argent", l'histoire d'un albinos disposant de pouvoirs psychiques puissants mais qui lui font surtout percevoir le monde différemment au point de ne plus avoir grand chose de commun avec l'homo sapiens sapiens lambda. Quelques rares touches d'humour bien placées et une bonne louche de mélo pour une oeuvre plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord.
* BenX: un ado atteint du syndrome d'Asperger (autisme "léger" -_-') tente de s'intégrer même s'il préfère de loin l'univers du jeu en ligne Archlord. On vit l'histoire principalement de son point de vue même si des coupures façon reportage TV font intervenir les protagonistes à posteriori pendant le film.
- Un certain côté naïf dans ces deux histoires et quelques facilités dans le scénario ou la réalisation peuvent rebuter mais la violence psychologique y est assez bien décrite et les acteurs pas mauvais du tout. Ayant vu les deux films à quelques jours d'intervalle sans m'attendre à grand chose de spécial, j'ai été très agréablement surpris par ces deux regards similaires sur notre société (l'aspect humain surtout), l'un optant pour la fable fantastique et l'autre pour le réalisme.

A + .

[Iznogoud]

Behachev, le 12/01/2010 à 12:34, dit :

Une fois n'est pas coutume, je suis ressorti profondément soufflé par mon dernier film :

Agora d'Alejandro Amenabar

Oh que +1.
Ce film est formidable.

Évidemment, ayant moi-même fait des études d'histoire, dès que j'ai entendu le nom de l'héroïne, j'ai dit "ah, oui, c'est elle qui..."
Mais ça ne devrait pas poser de problèmes à 99% des spectateurs.

J'ai vraiment passé un excellent moment.
Rien à redire à la critique de Behachev, c'est exactement ça.

Behachev, le 12/01/2010 à 12:34, dit :

Finalement Agora a tout pour devenir un chef-d'œuvre reconnu, marquant la décennie : du très grand cinéma au service de l'éducation des masses ; une œuvre de salubrité publique à l'heure de l'abrutissement généralisé.

Sa sortie totalement dans l'ombre d'Avatar est sans doute le pire scandale médiatique de l'hiver.

Hélas...

[inico]

Agora d'Alejandro Amenabar
Mais je ne serai pas aussi dithyrambique que Behachev.

Behachev, le 12/01/2010 à 12:34, dit :

Finalement Agora a tout pour devenir un chef-d'œuvre reconnu, marquant la décennie : du très grand cinéma au service de l'éducation des masses ; une œuvre de salubrité public à l'heure de l'abrutissement généralisé.

Et ceci pour plusieurs raisons: la mise en scène et les acteurs.
Je trouve que la réalisation et un peu pompeuse. Les nombreux plans par exemple où on voit Alexandrie depuis l'espace, même s'ils semblent justifiés par le fait que le film traite également d'astronomie, donnent un côté décalé un peu gênant. Une espèce de prétention, un côté à la "2001, Odyssée de l'espace". Reste cependant il est vrai quelques beaux plans aériens, qui trouvent parfois leur sens, comme celui du pillage de la bibliothèque où les personnages apparaissent tels des fourmis.
De même pour la musique, parfois envahissante et assourdissante.
Bref, il y un côté lyrique dans la réalisation que je n'ai pas apprécié.
Pour les acteurs ensuite, je n'ai malheureusement pas été ensorcelé par Hypathie/Rachel Weisz, qui porte pourtant le film sur ses épaules.
Dommage.
Mais le film reste quand même une des plus heureuses surprises de ce début d'année.
Et Alejandro Amenabar réussi à ne pas condamner une religion ou une autre, mais au contraire à montrer la faiblesse et la bêtise des Hommes.
Hommes qui ont besoin d'une religion pour se justifier d'aller tuer leurs frères ("Dieu est avec nous").
Hommes qui se servent de la religion pour accéder au pouvoir et éliminer leurs ennemis (on peut faire dire ce que l'on veut à la bible).
Hommes qui ont besoin de la religion pour donner du pain aux pauvres.
Hommes dont la première prière sert un désir égoiste ("Faites qu'elle n'appartienne à aucun autre")

Behachev, le 12/01/2010 à 12:34, dit :

Sa sortie totalement dans l'ombre d'Avatar est sans doute le pire scandale médiatique de l'hiver.

Les dates de sorties ne correspondent pas vraiment. Et je ne pense pas que le public visé soit le même.
Les sorties en famille pour aller voir Agora me semblent assez improbables.
Et puis il faut compter avec l'effet "soldes" : c'est quand vachement plus intéressant d'aller faire les boutiques que d'aller se divertir, ou pire se cultiver, au cinéma, non <_< ?

[Behachev]

inico, le 17/01/2010 à 08:25, dit :

Les dates de sorties ne correspondent pas vraiment. Et je ne pense pas que le public visé soit le même.
Les sorties en famille pour aller voir Agora me semblent assez improbables.
Et puis il faut compter avec l'effet "soldes" : c'est quand vachement plus intéressant d'aller faire les boutiques que d'aller se divertir, ou pire se cultiver, au cinéma, non <_< ?

Quand on vise le succès de l'ordre de Titanic, on vise tous les publics. Il vampirise alors les autres films car bon nombre de personne iront le voir pour au moins se faire un avis, ou pire, pour paraitre "moins bête" en société. Et ce, vu le prix de billets 3D, au détriment d'autres film.

Et je ne parle même pas des media où depuis la sortie d'avatar il n'existe plus d'autre films. Quant au bouche-à-oreille il n'y en a que pour Le concert...

Même si je sais que je ne fais pas de veille-cinéma comme je fais de la veille-manga, découvrir ce film par un blog de géopolitique me laisse plutôt dubitatif. D'autant que Agora se range dans les "grosses productions" pas dans le cinéma d'auteur.

[Nature-za]

Behachev, le 17/01/2010 à 13:26, dit :

Quand on vise le succès de l'ordre de Titanic, on vise tous les publics. Il vampirise alors les autres films car bon nombre de personne iront le voir pour au moins se faire un avis, ou pire, pour paraitre "moins bête" en société. Et ce, vu le prix de billets 3D, au détriment d'autres film.

Et je ne parle même pas des media où depuis la sortie d'avatar il n'existe plus d'autre films. Quant au bouche-à-oreille il n'y en a que pour Le concert...

Ca depend des pays, car au Japon, meme si Avatar est 1er, comme partout, il ne vampirise cependant pas les autres films. C'est qu'a la sortie d'Avatar, y avait pas que celui-la pour monopoliser le marche, et les autres concurrents s'en sortent tres bien. Que ce soit niveau public que niveau medias.
Ca depend donc de l'offre, du choix, et en France, c'etait apparemment pauvre, non ?
Et puis comme dit plus haut, Agora ca a pas l'air d'etre un film visant le cercle familial au complet, ce qui y fait aussi. Tu remplaces Avatar par Oncle Karl (ou je sais pas quoi en fr), face a Agora, t'auras le meme resultat....Quelque chose que l'on peut voir tout en famille fera 1000 fois plus de succes qu'un film regardable seul, logique.

[inico]

Nature-za, le 17/01/2010 à 14:34, dit :

Ca depend donc de l'offre, du choix, et en France, c'etait apparemment pauvre, non ?

Ces dernières semaines, on a quand même eu le droit des choses qui méritent le déplacement...
Tetro de Francis Ford Coppola, avec notemment Vincent Gallo. Coppola, même s'il n'est plus un gamin, c'est quand même un nom qui titille l'oreille. D'autant plus que contrairement à son film précédent, celui-ci à été bien accueilli par la critique (je ne l'ai malheureusement pas encore vu, mais la messe n'est pas encore dite ).
Les chats Persans de Bahman Ghobadi, Film entre reportage et fiction, tourné à la sauvette. Un film vivifiant qui donne des envies de liberté .
Invictus, sorti cette semaine, de Clint Eastwood. Pas tout jeune non plus, et qui malgré un stakhanovisme récent, pourrait être une bonne cuvée.
Bliss de Drew Barrymore, une comédie entre filles qui donne le sourire et des couleurs (avec l'héroine de Juno, pour ceux qui avait aimé ce film sorti il y 3 ou 4 ans).

Bon, pas de quoi rameuter les familles, il est vrai .

[Nature-za]

inico, le 17/01/2010 à 15:37, dit :

Ces dernières semaines, on a quand même eu le droit des choses qui méritent le déplacement...
Tetro de Francis Ford Coppola, avec notemment Vincent Gallo. Coppola, même s'il n'est plus un gamin, c'est quand même un nom qui titille l'oreille. D'autant plus que contrairement à son film précédent, celui-ci à été bien accueilli par la critique (je ne l'ai malheureusement pas encore vu, mais la messe n'est pas encore dite ).
Les chats Persans de Bahman Ghobadi, Film entre reportage et fiction, tourné à la sauvette. Un film vivifiant qui donne des envies de liberté .
Invictus, sorti cette semaine, de Clint Eastwood. Pas tout jeune non plus, et qui malgré un stakhanovisme récent, pourrait être une bonne cuvée.
Bliss de Drew Barrymore, une comédie entre filles qui donne le sourire et des couleurs (avec l'héroine de Juno, pour ceux qui avait aimé ce film sorti il y 3 ou 4 ans).

Bon, pas de quoi rameuter les familles, il est vrai .

Voila, rien qui tienne la route face a Avatar, niveau familial en tout cas.
Au Japon, l'offre est incroyable cette annee.
T'as Nodame pile au meme moment, le dernier Kamen Rider (attention, le public de Kamen Rider, c'est : enfants de 2 a 10ans + papa qui les emmene), le dernier film animalier (c'est a la mode en ce moment au Japon), Oncle Karl (qui fait lui aussi un grand succes ici), Sherlock holmes (pitet pas familial celui-la, mais blockbuster) etc....
A noter que plus de la moitie est du produit national.
D'ailleurs chose marrante, le top 6 hebdomadaire est le meme 2 semaines consecutives. Preuve du succes et d'Avatar, et des autres films sortis en meme temps.

[Nature-za]

Je viens d'aller voir "Oceans" ce soir (sortie hier en salles).

Un grand film, non, documentaire, euh, les 2 ^^.
Je deteste pratiquement les docus, sauf qu'ici c'est d'une part uniquement aquatique, ce qui attire plus, et c'est tourne facon cine (amener ca par les interrogations d'un enfant allant sur la plage etc....).
M'enfin ce sont surtout les magnifiques prises de vue montrees dans la BA qui m'ont donne envie de le voir, et sur grand ecran, c'est encore plus magique.
Un vrai bonheur visuel dont on voit pas le temps passer.

En plus c'est marrant pafois, actionneux parfois, fascinant tout le temps.

On regrette juste un manque de commentaires, notamment lors de ces scenes ou apparaissent pendant 10 secondes, venant de et retournant vers nulle part, des etres bizarres....(par exemple, le poisson avec 2 trous a l'arriere, par lesquels sortent et rentrent 2 especes de jambes....)
Aussi certains plans rapides necessiteraient des ralentis, je pense.

M'enfin c'est grandiose.
Voudrait bien voir un peu plus de ces 470h de tournage

[dark schneider]

Invictus par l'excellent réalisateur qu'est Clint Eastwood !

Ce film est forcément à mettre dans le topic "du bon cinéma", il ne peut en être autrement selon moi. Mais il y a pas mal de choses qui peuvent être relativisé.

- Tout d'abord je me suis posé la question : Est-ce le meilleur film réalisé par Eastwood ? La réponse est non. J'ai préféré Gran Torino et Million Dollar Baby. (je trouve que quand il joue lui même un role important dans ses films, ils prennent une tout autre dimmension)

- Ensuite, je pense qu'il peut ne pas convenir si on aime pas le Rugby ou le sport en général. Même si le film propose du bon sentiment, des convictions et de l'engagement comme sait le faire Eastwood, il n'en reste pas moins qu'une grande partie du film se concentre sur ce qui se passe sur le terrain. On y apprend aussi un peu la vie de Mandella mais rien de plus que ce que l'on connait déjà. C'est moins centré sur sa lutte, et ça se consacre à sa relation avec le Rugby qui servira de tremplin populaire contre la discrimination raciale.

- Et dans le même temps, si on aime trop le Rugby, on aura vite fait de souligner tous les petis défaut de matchs de Rugby censé être de niveau internationaux. La difficulté de ce genre de films, portés sur le sport, est souvent là. Et ce film est très bon, pas ridicule du tout même si imparfait.

Bref un très bon film pour ceux qui apprécie le style de ce réalisateur, qui supporte le Rugby et qui veulent découvrir Mandella, pour peu que des gens ne connaissent vraiment rien de lui.

[Iznogoud]

Monsieur, film de 1964 avec Jean Gabin et Mireille Darc

à noter aussi Philippe Noiret dans un de ses premiers rôles au cinéma.

René (Jean Gabin), banquier de son état, en a assez de la vie.
Suite à sa rencontre avec Suzanne (Mireille Darc), une de ses anciennes femmes de chambre devenue prostituée, il y renonce mais se fait passer pour mort.
Par un concours de circonstances, il devient valet de chambre dans la famille d'un grand industriel (Philippe Noiret) où il ne tarde pas à découvrir tous les secrets de la famille...


Au départ, on m'a conseillé le film parce qu'on y voit Mireille Darc en soubrette
(il faut dire qu'elle est abonnée aux rôles de cruche à cette époque)
Mais le film est tout de même bien sympathique, même si Jean Gabin écrase tout par sa présence (il faut que je revoie le président, d'ailleurs)

[inico]

In the air de Jason Reitman

Pas aussi cocasse que Thank you for smoking (les pérégrinations d'un représentant de l'industrie du tabac), ni aussi charmant que Juno (la grossesse assumée d'une adolescente), du même réalisateur,
mais qui vaut quand même largement le coup d'être vu.
Comment un DRH intérimaire et globe trotter ("objectif 10 millions de miles" ), spécialisé exclusivement dans les tâches de licenciement de personnel ("l'industrie de l'automobile va encore licencier 10000 personnes ? Quelle aubaine ! <_< ) va voir ses certitudes et son train-train remis en cause au travers de ses relations avec deux femmes.
Quel étrange parti-pris, pourrait-on penser, que celui du réalisateur de choisir comme personnage principal quelqu'un dont le travail est si horrifiant. On n'a forcément qu'une seule envie: détester et mépriser cet homme. Ce qui est d'ailleurs facile dans la première partie du film, où George Clooney cabotine à outrance (la scène de comparaison des cartes de fidélité pourrait être tirée du livre "American Psycho"), jouant sur son image. J'ai presque attendu le moment où il allait dire "What else?".
Et quelle horreur par la suite de presque l'oublier. Le style est en effet celui d'une comédie bien rythmée, qui fait quasiment oublier cela pour se centrer sur le trio de personnages principaux. Ce qui rend d'autant plus dérangeant les incursions dans la vie réelle des autres, ces employés renvoyés quasiment à la rue.
Mais Jason Reitman s'en sort finalement bien (je trouve), confirme son parti pris et sa désormais spécialisation dans ce style déjà amorcé avec ses deux films précédents, et arrive à divertir sans faire perdre la tête.

[Dazo]

Salut ^^,

- Pour ceux qui aiment le genre: Ninja Assassin. Scénar et dialogues aussi épais qu'une cloison en papier de riz, jeu d'acteur minimaliste mais ça poutre juste ce qu'il faut pour en faire un divertissement d'action pur sucre. Ca gicle et ça ampute dans tous les coins, la bande son est pas mal du tout (générique de fin sympathique avec Shazam! de Spiderbait sur la partie animée par des effets vidéos).
- Bref, du bon cinéma de genre (pour public averti quand même, quoique de nos jours, je me demande à quel âge il faut descendre pour traumatiser les gamins... Je crois surtout qu'il faut éviter qu'ils jouent aux ninjas à la McTeigue dans les cours de récré -_-').

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