La loose, c'est d'aller faire ses courses de Noël le samedi juste avant Noël.
J'avais passé l'après-midi dans des magasins (avec énormément de queue à chaque fois), et j'ai voulu passer au supermarché juste avant de partir.
Et là, il faisait déjà nuit, j'étais pressé, et il m'a pris l'envie de courir.
Je suis relativement grand, et je n'ai pas pris garde à un plot métallique de 20 cm (le truc pour empêcher les voitures de passer.
Le choc a été rude.
Je me suis relevé immédiatement (il y a un type qui m'a demandé si ça allait, et j'ai répondu machinalemnt "oui").
J'ai acheté ce que j'avais à acheter, et j'ai pris l'autoroute.
Au premier péage, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas étendre le bras pour prendre le ticket.
Assez rapidement, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas le plier non plus.
Après arrêt sur une aire d'autoroute, je me suis rendu compte que ne ne pouvais pas changer l'angle que faisait mon coude.
Bon, il restait 350 km à faire...
Là, j'ai quand même décidé de m'arrêter aux urgences de l'hôtital de Toulouse, vu que j'y passais.
J'avais un peu peur d'y passer la nuit, mais finalement, ça n'a pris que 3h.
Après une radio qui n'a rien détecté, ils m'ont immobilisé le bras dans une attelle, et je suis reparti.
Les filles à l'accueil des urgences s'échangeaient des recettes de punch, et elles ont rigolé en disant qu'elles espéraient que je ne rentrais pas en moto.
[Voir le message caché (spoiler)]
L'une d'elles proposait en rigolant de me raccompagner, et j'ai bien regretté de ne pas être toulousain, parce que la proportion de jeunes filles dans le personnel hospitalier cette nuit là était impressionnante...
En moto, non, mais 250 km en voiture avec un bras immobilisé, c'est pas facile non plus
En fait, le plus gros problème, à part le péage, c'est le clignotant.
Heureusement, il n'y a pas de virages secs sur l'autoroute, donc ça n'était pas trop difficile...