La lose c'est la vie d'étudiant galérien.
Réveil matin 7h je me réveille comme une fleur. En enfilant mon slip je me rends compte que c'est le dernier peuh-sli propre qu'il me reste.
Ma cervelle remue et se dit qu'il serait bienvenu d'aller à la laverie, étant donné qu'il ne te reste que deux paires de chaussettes (dont une paire qui a des gros conduits d'aération) et un polo (celui que tu n'aimes pas, et que tu mets jamais, sauf quand t'as plus rien).
La question qui me vient naturellement à l'esprit c'est : quand vais-je y aller ? Pas ce matin, tu travailles, pas cet aprème, tu as cours. Et puis pourquoi tu l'as pas fait ce WE, comme d'hab ? Ton goût demesuré pour la sieste te perdra mon petit ! J'irai ce soir après les cours.
Je poussa la porte de chez moi et entra, la montre indique 19h(1), je n'aurai jamais le temps d'aller à ma laverie fétiche mais il me faut un plan de secours (ou un slip de rechange et du febreeze) je cherche la laverie la plus proche de chez moi.
Je trouve un truc à 2 stations de tro-mé de chez moi (Ligne 12, station Rennes), ça le fait grave, ma laverie fétiche se trouve à 8 stations (valeur approximative donné à titre indicatif). Je prends le sac que j'avais rempli au préalable le matin avec 2 semaines de fringues et je décolle.
Je poussâtes la porte de la laverie et entrâmes, l'horloge indique 19h20, j'oblige la machine à avaler une dizaine de caleçons et de chaussettes (a)variées ainsi qu'un assortissement de chemises et des futaux (hoho).
Je poussèrent le hublot de la machine et la ferm(i)èrent.
Je m'apprête à payer, j'insère une pièce de deux euros, elle passe pas, je répète le processus avec toutes les pièces que j'ai (toutes de deux euros) ça marche toujours pas, pourtant y a marqué que ça les prends mes bordeldepièces de deux euros et même que ça rend la monnaie, tu parles d'une publicité mensongère ouais.
Je regarde le "centre de paiement" d'un oeil très con mais à l'air bravement intelligent, ça me donne envie de me fouiller les poches : je trouve une pièce d'un euro, je l'insère, ça passe.
Je galère ma rass pour trouver une épicerie ou un keu-tru susceptible de me faire de la monnaie. Je trouve un ADC, il me dit non je veux pas. Je lui dis que vas-y, fais pataput', alors il dit non, alors je lui achète un truc à un euro avec un billet de 5 euros, il me rend deux pièces de deux euros (logique) je lui fais mes yeux de mérou doux, il cède, joie.
19h30, à moi le lavage ! Tout se passe bien, ça mouille, ça commencer à remuer, bonheur.
Je feuillete tranquillement un numéro spécial d'Elle qui date d'avant-guerre, je lève les yeux, je balise, ça ferme à 20h30, il est vingt heures moins le quart (ou huit heures quarante-cinq), le rinçage commence à peine.
J'aurais jamais le temps de faire sécher la chose. 20h15 le cycle de lavage finit.
Je tâte les vêtements, c'est très mouillé, tu parles d'un essorage de payday ! Je cours au séchoir, je lance le séchage.
Re-tâtage de fringues 10 minutes après, c'est toujours aussi mouillé... J'ai plus de pièces d'un euro, je re-épicier, il re-veux pas, je lui achète une canette, pas le temps de me prendre la tête.
Je reviens en catastrophe je relance la roue de la fortune ! 20h30 le proprio se ramène, on ferme !
Je lui dis que steuplé laisse-moi finir, il me dit ok, mais que je t'y reprenne pas.
Dernier cycle de séchation(2) fini, c'est toujours mouillé... séchoir à la con... j'aurai mieux fait de sécher ça au soleil de Normandie... on ferme...
Je commence à fourrer mes sapes dans le sac et là, bim ! J'aperçois un calbut et une paire de chaussettes qui étaient restés au fond... qu'il va falloir que je lave à la main...
J'arrive chez moi j'éparpille mon linge un peu tout-part il me reste plus qu'à espérer que j'aurai un truc de sec pour demain...
Chacun ses petites poisses à défaut du malheur...
Moralité : Squatter chez ta mère c'est une putain de bonne affaire.
(1) Je tiens à signaler à mes chers lecteurs que je vis le temps au feeling, je ne porte pas de montre mais je suis tout le temps à l'heure, sauf quand je vais à la Japan Expo

(2) Le mot existe, je viens de l'inventer.