de faite je suis d'accord avec la nullité du premier épisode

.... bien que...
Au générique d'ouverture, j'avais halluciné : même musique/esthétique/montage que NOIR.
Après le générique de fin, j'avais peur que MADLAX n'en soit qu'un remake !
J'ai continué car NOIR était une telle série que même rempiler promettait qq bons moments. Mais seulement voilà, Malax avance Noir se fait plus diffus et fini en apothéose au 26ème épisode.
Pendant ces qq mois entre les épisodes 1 et 26, ça cogitait dur. L'apparente ressemblance avec Noir était trop fort et entraînait une comparaison...
Aussi j'invite tous le monde à réfléchir sur Noir-MADLAX, surtout ceux qui ont vu les 26 épisodes.
la suite est en spoiler pour protéger les innocents
ELDA TALUTA SARKUS SARK ARK ARKUS , que la porte de la vérité s'ouvre.
[Voir le message caché (spoiler)]
Si chercher à comparer Noir et Madlax est évident, trouver les bonnes comparaisons l’est beaucoup moins, mais il y a de nombreuses pistes et indices.
Temps et lieux :
Noir : Paris, France, aujourd'hui
Madlax : capitale du Nafres et Ghatz-Sonika (G.S.), aujourd'hui
Compte tenu de l’esthétique (tour métallique - voiture de police blanche à bandes rouge – langue française utilisée dans les magasin) du Nafres, anagramme de France. La comparaison est toute faite.
En outre, l'action de la Multinationale au Ghatz-Sonika tend à me faire penser au accusations portant sur le pouvoir des grands groupes français en Birmanie (asie du SE comme le G.S.) ou en Afrique ( où la Cote d’Ivoire est coupé en deux par une guerre civile).
Je ne pense pas que qu'il y ai un quelconque message politique à faire passer, mais l'impression de réalisme est TRES présent.
Personnages (héros)
principaux :
N : Mireille, une tueuse pro. en quête de son passé (l'assassin de ses parent)
Kirika, une (jeune) assassin amnésique
M : Madlax, une mercenaire cherchant son père
Margarette, une banale ? lycéenne amnésique
Secondaires :
N : pas
M : Eléanore la gouvernante/garde du corps de Margarette , Vanessa la cadre dynamique
Au début on retrouve le même couple. Mais il y a deux différence importante : les deux héroïnes sont séparées, même dans les épisodes ! (1-3-5…pour Madlax, 2-4-6…pour Margarette). De plus Margarette n'est pas seule, elle (futur en attente) n'est qu'un sommet du trangle formé avec Vanessa (présent) et Eléanore (Passé - d'où son costume anachronique).
En effet Eleanore et vanessa meurent pour que Poupée et Madlax puissent s'incarner. Alors chacune deviennent un part de passé/présent/futur. Ouh là, je m'écarte de l'objectif : comparer Noir et Madlax
Rivale et Mentor:
N : Chloé et Althéna, disciple et maîtresse dans un couvent de type Chrétien
M : Nahal et Lady Kuanjitta, disciple et maîtresse dans une retraite de type bouddhiste
Méchants:
N : Soldats, organisation secrète dirigent le monde
M : Enfan, organisation secrète controlant l’information
Rq : … il ne manque qu'un T à Enfan pour en faire un mot français (cf Nafres)
…
On peut réfléchir aussi sur beaucoup d'autres de points.
En trouve ainsi des couples N-M pour tous les personnages de la série même si plusieurs correspondent à un unique personnage de l'autre série. Si on a, au début, une différence dans la forme/réalisation/montage le fond est similaire.
Mais aux fils des épisodes les couples deviennent bancals. Ainsi au niveau des épisodes 13-18 environ les relations s'inversent ! La forme rattrape celle de Noir alors que le fond en diverge et s’inverse et ce jusqu'au dénouement. L'exemple le plus frappant dans la forme est l'extrait où on apprend enfin les événements des 12 ans auparavant (ép 21-22 je croix):
Au début on sait que Madlax et Margarette sont deux personnes différentes (comme dans Noir), après une image souvenir commune au deux séries où la petite brune tue le père de la grande blonde, Madlax et Margarette se révèlent être la même personne !
A partir de se moment, Madlax devient l'opposé de Noir et on peut commencer à relever les Anti-symétries :
Méchants:
N : l'organisation est dirigé par un conseil dans le but des faire évoluer et progresser le monde (enfin normalement), son nom rapporte au monde brutal des adultes et de la violence et concorde ainsi à la fin de Noir Réaliste ou la raison perte la non confrontation avec les « Noir »
M : l'organisation n'est dirigé que par une unique personne pour assouvir sa propre soif de pouvoir, son nom fait penser au registre des petits : imagination, rêve. La fin balançant entre rêve fantastique et psychanalyse de l'inconscient y correspond.
Rivale et Mentor:
Les unes précipitent les évènement et en meurent
Les autres suivent le courant des évènements et restent en vie
…
On pourrait même presque dire que ce le couplage-opposition est annoncer dés le générique de début puisque là où Althena apparaissait clairement, Kuanjitta n'est qu'une ombre. Là où les hommes de Soldats était présents, ceux d'Enfan sont invisibles…
Finalement je considère Madlax comme un exercice de style, comme l’ANTI-NOIR.
Noir était une série excellente. Madlax en en récupérant les points forts (ambiance, musique, charac disign, « méchants »…), en palliant les points faibles (profondeur du scénario) et en en inversant tous les codes, l'équipe technique nous ont donné un chef d'oeuvre. Celui-ci n'est pas là où on croit. Prisent séparément Madlax écrase NOIR au sens informatique du terme , qui fait à coté oeuvre de jeunesse. Le chef d'oeuvre c'est le produit des 52 épisodes.
Un projet abandonné, appelé Soldats, aurait du être une seconde saison de Noir (rumeurs). Madlax a réalisé ce rêve en pulvérisant nos espérences les plus folles.
Maintenant restent à explorer les raisonnements sur l'Inconscient, le Moi, et le Surmoi (cf Freud) et sur la vérité…. Mais ceci est une autre histoire
Je comprends parfaitement le rebut de certain devant Noir et surtout Madlax, car elles sont fatiguantes à visionner, mauvais pour les nerfs ;) (une semaine d'attente entre 2 épisodes) ou mauvais pour le sommeil

(visionnage en continu).
De faite c'est pas Naruto, mais je propose à tous les déçus d'attendre qq années et de la revoir
Si vous voulez continuer à partir dans des délires métaphysico-phylosophique, je suis toujours là pour tester la limite des nérones ! (cherche aussi des cobayes pour expérimenter ces mêmes limites)
Désolé pour la migraine