Lu dans Science et Avenir d'Avril 2009:
Citation
Au go, la machine a mis l'homme en échec
Un logiciel est en train de remettre en cause la supériorité de l'homme sur les machines à jouer au go.
Avec ses pierres noires et blanches, ce jeu recèle 10 puissance 170 possibilités de jeu pour un plateau de 19x19cm contre 10 puissance 50 pour les échecs. C'est sans doute pour cela qu'il reste l'un des seuls jeux où l'homme était encore capable de vaincre la machine.
Mais le programme MoGo, développé par des checheurs Français (!), parmis lesquels des scientifiques de l'Inria et du CNRS, vient de vaincre un champion confirmé lors de la dernière compétition mondiale qui s'est déroulée à Taiwan en février.
Pour y parvenir, MoGo à usé d'une stratégie se décomposant en deux étapes. La première, dite évaluation de Monte Carlo, permet d'étudier une position en jouant un trés grand nombre de parties aléatoires. Ensuite, le programme établit un arbre de représentation des futurs possibilités qui lui permet d'explorer les coups en amont et d'atteindre ainsi une situation favorable. Facile à dire! Mais pour réaliser ces opérations, il a fallu mobiliser 9 téraflops (mille milliards d'opérations par seconde) sur le supercalculateur néerlandais Huygens!
Un logiciel est en train de remettre en cause la supériorité de l'homme sur les machines à jouer au go.
Avec ses pierres noires et blanches, ce jeu recèle 10 puissance 170 possibilités de jeu pour un plateau de 19x19cm contre 10 puissance 50 pour les échecs. C'est sans doute pour cela qu'il reste l'un des seuls jeux où l'homme était encore capable de vaincre la machine.
Mais le programme MoGo, développé par des checheurs Français (!), parmis lesquels des scientifiques de l'Inria et du CNRS, vient de vaincre un champion confirmé lors de la dernière compétition mondiale qui s'est déroulée à Taiwan en février.
Pour y parvenir, MoGo à usé d'une stratégie se décomposant en deux étapes. La première, dite évaluation de Monte Carlo, permet d'étudier une position en jouant un trés grand nombre de parties aléatoires. Ensuite, le programme établit un arbre de représentation des futurs possibilités qui lui permet d'explorer les coups en amont et d'atteindre ainsi une situation favorable. Facile à dire! Mais pour réaliser ces opérations, il a fallu mobiliser 9 téraflops (mille milliards d'opérations par seconde) sur le supercalculateur néerlandais Huygens!