Je vais essayer de faire court, je dis bien, essayer, car j'y arrive rarement, comme certains ont pu le voir.
Chiyoko Millennium Actress, m'a fait lâché une larme, non pas par le scénario en lui-même, et seul, mais parce que l'anime touche à la beauté. Il laisse un sentiment de suprémacie, d'ultime beauté. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mais tout ce qui touche à ce beau, me met dans un état, proche du désespoir.
Cowboy bebop, les deux derniers épisodes dont la mise en scène est sublime. Même chose que pour le précédent, la beauté qui s'émane de l'anime y est pour beaucoup, autant que les personnages, je pense.
Noir, pour le destin de ces vierges et pour la fin. J'ai passé deux semaines à ne pouvoir rien faire sauf y penser, tant la virtuosité de l'anime, musique comprise, touche au sublime.
Rahxephon lui-aussi, mais en plusieurs endroits, les personnages étant traités très humainement, ça a été fatal pour moi, et le destin de chacun, si dur à accepter.
Les derniers épisodes de Lain Serial Experiments, aussi, par la sincérité non caricaturale des sentiments qu'il s'en émane.
Hoshi no Koe, pour son caractère universellement humain, et sa touche originale qui tient de l'"amateurisme", qui au-delà d'un scénario tragique, rend une ambiance unique, très communicative.
Samurai Champloo, hé oui, les deux derniers épisodes de la saison 1. Cette série est une telle oeuvre d'art que les moments émotifs y sont sublimés très habilement par l'auteur, et une mise en scène incroyablement maîtrisée.
Kurau Phantom Memory, récemment, pour la touche très émotive et la musique de l'anime, qui s'approche de cette beauté, que je ne saurai définir mais que je ressens devant certains animes.
Le tombeau des Lucioles, autant devant l'anime, magnifiquement réalisé par Isao Takahata, que le livre de Akiyuki Nosaka, qui sont tout deux, des merveilles.
Oseam, par son côté de conte tragique, et la condition des personnages, très humains, qui rajoutent au scénario, une ambiance incroyablement tragique.
Koi Kaze, pour la position des personnages. Il faut avouer que cet anime n'est pas particulièrement triste, mais ce qui se dégage de paradoxal, et d'impossible, touchaient à cette beauté. Mention spéciale aussi, à la petiote, qui est plus humaine qu'une humaine.
Comme je l'ai déjà dit, ce qui me fait pleurer, au-delà d'une tragédie et d'un scénario plus ou moins triste, est cette appartenance à une beauté suprême, peut-être idiote, mais qui est là dans certains animes, et pas dans d'autres.
C'est elle, par son caractère ultime, par sa contemplation abasourdie, qui me fait verser une larme.
J'ai pas fait court, gomen...

Mais quand on est passionné
Edit : J'allais oublier, honte à moi, même si j'en ai oublié des tas, la fin de Wonderful Days, et la première partie du tryptique Memories.
Et très récemment, les épisodes 10 à 13 d'Otogizoushi, qui sont terribles.