[MrLolo]

Liens série : http://www.sharemangas.com/index.php?showtopic=36
Liens OST : http://www.sharemangas.com/index.php?showtopic=7354


Je viens d'acheter et de regarder ls DVD 1 de GeneShaft.
J'ai suivi bettement toutes les critiques que j'ai pu voir sur le net. Tout le monde presente cet anime comme une tres bonne serie de SF.

Et bin, je suis pas de cet avis.

Certe :
- Les graphismes son beau. Aussi bien sur les vaisseaux en 3D que les persos.
- Bonne musique assez Hard.
- Scenario pourrai etre pas mal. L'univer decri est bien : Bricolage d'adn pour rendre les gens plus "adapte", decouverte d'une intelligence extra terrestre, attaque de celle-ci, construction d'un mecha hyper-super-mega puissant qui va tout peter, malheuresement il est boure de bugs ( j'apreci l'humour je suis informaticien )

Mais c'est completement decousu. Il se passe des choses mais on comprend pas tellement pourquoi. La terre se fait zigouiller quelques millions de personnes mais tout le monde s'en balance.
Donc je ne suis jamais arrive a rentrer dans le trip.

Si quelqu'un a un autre avis, je suis preneur. Je voudrais surtout savoir si la suite est mieux.


Merci.

Ce message a été modifié par Junta - dimanche 14 janvier 2007 à 12:05.

[Meuh6879]

oui, le scénario est bidon et y'a des copier-coller dans tous les coins...mais le dessin/graphisme/cinématique/3D est bien.

[doobik]

idem j'aime bien parce que techniquement c'est bien réalisé...

[kuroi neko]

Allez, je monte au créneau pour défendre cette série, en me contentant de copier-coller une critique que j'en avais faite il y a un certain temps :

D'un point de vue formel, les images sont un mélange assez réussi de CGI et de dessin à la main, assez comparable à Megami Kouhosei. La musique est à base de hard FM classique, avec quand même un ou deux thèmes sympas (celui du générique de fin par exemple).

Mais ce qui fait la qualité de cette série, c'est la richesse des personnages et la cohérence du cadre. Bien sûr, on est comme d'habitude dans le schéma du harem (il paraît que les ordinateurs planétaires ont trouvé que 1 garçon pour 9 filles c'était la proportion idéale dans une société équilibrée... J'imagine qu'ils ont été programmés par des mecs...). Le vaisseau expérimental qui va sauver l'humanité à lui tout seul, ce n'est pas spécialement original non plus.

Mais si on passe par-dessus ces clichés, il n'en reste pas moins que la société décrite reste simple mais très cohérente, et que chaque membre de l'équipage a droit à un développement qui n'a rien à envier à des séries SF "de référence" style Babylon 5 ou Star Trek Next generation. Tout ça dans un laps de temps très court, avec quelques flashbacks bien amenés qui n'alourdissent pas l'action pour autant.

Le principal ressort de la série, c'est de voir tous ces personnages redécouvrir des sentiments personnels dont on découvre qu'ils ont été bannis par leur éducation. Ainsi cette programmeuse de génie au visage de marbre qui se sert d'une poupée à son effigie pour exprimer ses sentiments, ou cette officier scientifique dans le style Monsieur Spock, qui doit prendre une pilule de temps en temps sous peine de disjoncter sous la pression de ses émotions réprimées en permanence. Sans parler de cette pilote qui, embrassée par un astronaute du 21ème siècle (ben oui, les anneaux transforment le continuum spatio-temporel en gruyère), lui dit "Vous avez un drôle de sens de l'humour - qu'est-ce qui vous prend de me faire du bouche à bouche ? En plus, si vous ne me pincez pas le nez, l'air va ressortir. Vous ne saviez vraiment pas grand chose au 21ème siècle !". Tous ces gens vont réapprendre à être humains avec une maladresse très touchante. En tous cas pour moi ça a très bien marché, je dois dire que la disparition de quelques-uns des héros au détour d'un épisode ou l'autre ne m'a pas laissé indifférent.

Un autre très bon point, c'est d'avoir évité de tomber dans le classique "une baston à la fin de chaque épisode". Les héros passent en fait plus de temps à régler leurs conflits personnels, s'interroger sur le véritable but de leur mission, déjouer des intrigues, négocier, ou réécrire au vol ces foutus programmes de contrôle ! Les rares scènes de combat sont très jolies et pas du tout répétitives, et restent au service de l'histoire. Les seules longueurs éventuelles peuvent se rencontrer dans certains passages style "passerelle de commandement" à la Evangelion ou RahXephon (Capitaine ! Le grille-pain atomique est en surchauffe ! - Passez en position "baguette de campagne" - confirmé - etc...).

Malgré une trame très sombre, le scénario évite de tomber dans le mélo ou le pataquès métaphysique qui gâchent affreusement des séries qui avaient tout pour plaire - oserais-je avancer le nom sacré d'Evangelion ? Au contraire, il réussit à faire souvent sourire, en se concentrant sur les interactions entre ces personnages étranges plutôt qu'en ayant recours aux gros gags. Toutes proportions gardées, les personnages restent nuancés (même les très méchants), et on a le plaisir de les voir évoluer - assez radicalement parfois. En fait je dirais que peu importe l'aspect tiré par les cheveux de certains élément, d'un point de vue émotionnel ça marche.

[nakata]

Moi Aussi g trouve ca dececant

[bsh34]

Moi j'ai trouvé ça absolument genial
Pour une fois, on a pas droit à une série Kawaii où toutes l'histoires se cantone à savoir si lui ira avec elle avec des prises de tête à la Evangelion

Certes, il faut un peu réfléchir et voir que cette série traite sur un probmème qui va nous arriver droit dessus d'ici pas longtemps, le clonage et tout ce qui en découle, les bonnes choses comme les mauvaises ( et là, c'est plutot les mauvaises )
La qualité graphique est excellente et joue un rôle important dans l'apréciation que j'ai de cette série

C'est un peu le même style que Crest Of The Star, d'histoire qui mets sont temps à se poser et un style différent des autres animes

La musique donne bien avec l'esprit de la série, un bon hard comme je les aime
Mais il faut dire que dès qu'une série s'éloigne un peu du style, elle se fait casser en 8, il en va de même pour des séries Witch Hunter Robin et autres

kuroi neko a encore frappé ;)

Citation

Moi Aussi g trouve ca dececant

Génial, critique objective, rien à dire de plus

Ce message a été modifié par bsh34 - dimanche 05 septembre 2004 à 16:38.

[Lord_totorO]

bsh34, le dimanche 05 septembre 2004, 16:32, dit :

Citation

Moi Aussi g trouve ca dececant

Génial, critique objective, rien à dire de plus

1-0 pour BSH34

[myu]

..

[Iznogoud]

Il ne manque pas grand chose pour en faire une très bonne série.

Depuis que j'ai vu les 3 saisons de Crest of the stars, je désespère de trouver d'autres séries de SF spatiale de cette qualité...

[kuroi neko]

Pour ce qui est de la déception ressentie par pas mal de monde, je dirais qu'elle provient peut-être du décalage entre ce qu'on peut attendre a priori d'une série de ce genre et ce qu'on y trouve réellement.

Sous ses airs de space opera, Geneshaft est finalement plutôt une fable - sans aucune prétention, ce qui la rend justement sympathique - sur la nature humaine : les personnages sont en permanence confrontés à des choix moraux (l'esprit contre la matière, la raison contre les sentiments, l'intuition contre la rationalité, l'obéissance aveugle aux ordres contre la justice, etc).
Ce sont les ingrédients qu'on retrouve dans pas mal d'épisodes de séries télé genre Star Trek ou Babylon 5 (pour ne parler que de SF), et je trouve que Geneshaft s'y essaye avec un certain succès.

Pour moi aussi Crest of the stars reste LA série SF japonaise de référence. Mais elle est tirée d'une série de romans, ce qui lui donne un souffle et une ampleur qu'on ne retrouve effectivement pas dans Geneshaft. Sans parler des dialogues de Crest of the stars, qui sont parmi ce que j'ai vu de mieux toutes séries confondues.

Je dirais pourtant que ma préférence "émotionnelle" va malgré tout à Geneshaft. Les personnages ont quelque chose de plus touchant que ceux de Crest of the stars, surtout Mika Seido (l'héroïne avec sa spontanéité et sa générosité) et Beatrice (la "Mme Spock" quand elle se retrouve à devoir gérer divers problèmes parfaitement "illogiques" ).

[MrLolo]

Super, le sujet est remonte des abisces.

C'est sympa d'avoir des avis partages, Je vais jetter un oeil sur la suite. Je manque peut etre quelque chose.

De plus je lis que "Crest of the stars reste LA série SF japonaise de référence", j'y cour de se pas.

[Iznogoud]

Il n'y a pas grand chose à rajouter à l'avis du chat noir.

J'aime aussi beaucoup le personnage de Beatrice, qui redécouvre l'existence des sentiments.

Dans Crest of the stars, les personnages sont certes moins touchants, mais ne manquent pas d'intérêt (la brochette d'amiraux de l'empire )

[Angelus]

MrLolo, le lundi 06 septembre 2004, 20:12, dit :

Super, le sujet est remonte des abisces.
C'est sympa d'avoir des avis partages, Je vais jetter un oeil sur la suite. Je manque peut etre quelque chose.
De plus je lis que "Crest of the stars reste LA série SF japonaise de référence", j'y cour de se pas.

+1
Ca m'a donné envie de la voir cette série...
Merci au chat noir pour sa critique assez complète et engagente...

[myu]

..

[kuroi neko]

"stop taking cocaine" c'est juste la phrase qui est prononcée au milieu du générique d'intro. Comme le morceau revient aussi en fond sonore de temps en temps, ça peut effectivement prêter à confusion. Mais je ne pense pas que les réalisateurs de Geneshaft aient voulu spécialement lutter contre la drogue ou répandre d'autres messages subliminaux

Maintenant que je commence l'étide de la sociologie, je pense mieux comprendre ce qui m'avait attiré dans cette série : elle ne fait que parler de lien social en fait !
Toute l'évolution des personnages consiste à recréer des relations non seulement personnelles mais aussi de groupe en partant d'une culture qui les a sinon bannies en tous cas réprimées.
[Voir le message caché (spoiler)]

Par exemple, l'attitude de la chef programmeuse avec ses trois esclaves qui s'oppose à celle que Béatrice finira par adopter sur la passerelle de commandement.
Ou encore, la recherche de reconnaissance individuelle par le "travail" de la belle blonde ou la solidarité impersonnelle prônée par la société du 22ème siècle qui sont présentés comme des échecs alors que l'héroïne ou son amie qui se sacrifie pour la communauté incarnent des valeurs fondées sur l'empathie et le respect humain.