Clair que ce topic est une bonne idée!! Moi qui suis philosophe (de comptoir) dans l'âme justement, je vais pouvoir expliquer le fond de ma pensée, sans toutefois m'exprimer aussi longuement que Vashu San. Enfin, nous verrons.
Tout d'abord, je désirerais commencer par une petite remarque de bon sens : à tous ceux qui expliquent que l'homme a peur de la mort "de tous temps" ou "depuis la nuit des temps", n'oubliez pas que l'homme n'existe pas depuis si longtemps justement, et "la nuit des temps" ne fait pas référence à "l'aube de l'humanité", mais à la création du monde, de quelque façon qu'elle pût avoir lieu.
Ensuite, concernant nos amis Sharemanguiens qui se revendiquent Cartésien, je voulais simplement leur rappeler que leur maître à penser croyait en Dieu, et a même tenté de prouver l'existence de Dieu, à travers l'idée de parfait (après c'est un peu galère à expliquer. PM pour ceux que ça intéresserait, ou revoyez vos cours de Terminale

)
Concernant la remarque de Uchuujin San, sur la différence entre "faire l'amour" et "baiser", tu peux tout à fait voir ceci comme un acte bestial qui ne sert qu'à assouvir nos pulsions (ne serais-tu pas un ami de ce cher Sigmund Freud?), mais je te rappèlle tout de même que ce qui fait qu'un homme est "humain" ,au plein sens du terme, c'est justement cette capacité à transformer nos pulsions basiques en sentiments, ainsi de les maîtriser et justement éviter que chacun de nos congénères males en rut ne sautent sur la première représentante de la gente féminine qu'ils croisent dans la rue. Un homme qui ne ressent pas de sentiments est un animal. Même les personnes qui ont du mal à s'exprimer ou à exterioriser leurs sentiments ressentent des émotions qu'ils conservent en leur for intérieur, et c'est ce qui fait la différence entre eux et un ours. Même si je ne retire rien aux qualités inhérentes à tous les animaux dans leur singularité, desquels je dirais d'ailleurs qu'ils ont certainement de la chance de ne pas connaître la pédophilie ou le crime contre l'humanité...(Désolé pour la déviation mais ce post philosophique peut bien contenir d'autres références, non?)
Maintenant, quant aux évocations de punitions éternelles qui dissuaderaient le croyant de commettre une faute quelconque, je pense qu'ils ne faut pas écarter le fait que, tout du moins dans la conception chrétienne de base et l'interprétation de l'église Catholique, Dieu est amour, et pardonne toujours les fautes. Cela fait peut être un peu cliché de dire ça, mais c'est tout à fait vrai. Mes connaissances étant toutefois limité dans ce domaine, je ne saurais que vous recommander la lecture de la Bible. Vous pourrez-vous faire une interprétation propre de cette pensée.
Enfin, je voudrais signaler à Junta, sans aucune aggressivité ;) que le conflit Israëlo-Palestinien n'est pas une question de religion mais une lutte pour un territoire à l'origine. Une lutte entre deux peuples, le peuple palestinien et le peuple d'origine Hébraïque pour le contrôle du territoire administré à l'origine par le Royaume Uni des suites de la seconde guerre mondiale.Je m'abstiendrais de prendre parti, les deux positions étant largement défendables, même si une me semble plus juste, là n'est pas le débat. Les mouvements d'inspiration religieuse ont récupéré ce conflit afin de prendre le contrôle d'un maximum de personnes et de s'assurer des sources de financement et de la "chair à canon". Cela dit, je ne pourrais te retirer le fait que les guerres de Religion des XVI-XVIIème siècles et aujourd'hui encore de nombreux conflits ont une origine religieuse avant tout (Irlande du Nord par exemple, même si une fois de plus les peuples Britanniques et Irlandais n'ont rien en commun si ce n'est le fait d'habiter sur une île, de baragouiner la même langue et encore...Et de boire de la bière.)
Voila, j'ai totalement dévié de l'idée de base du topic mais en même temps je voulais faire mes petites remarques d'intello bas de gamme preneur de tête! Je suis tout à fait ouvert aux remarques des autres alors n'hésitez pas.
Quand à mon idée de la mort, elle se résume à la pensée Epicurienne : "La mort n'est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons pas...
Reste à savoir si on existe quand on est un foetus mais je crois que j'ai assez dévié pour ajourd'hui!