[[neko]]

CHAMBARA

Concernant, le chambara, les duels de sabres japonais :

[Voir le message caché (spoiler)]

On peut les subdiviser en deux grandes familles les films de ce type : jidai-geki (« film d'époque » : retraçant des fresques historiques, les grandes batailles des clans, etc), ken-geki (« film de sabre » : des films souvent axés sur des scènes de de la vie de tous les jours et où tout est prétexte à sortir son sabre).
Bien entendu, les ken-geki peuvent s'appuyer sur des éléments historiques, ne serait-ce que pour indiquer l'époque à laquelle se déroule l'histoire.

Quand au mot chambara, il signifie plus ou mois « couper la chair » et regroupe les films comportant des scènes de duel au sabre. On peu donc parler de chambara comme un genre, pour un film, ou même une séquence de duel. (Je crois que ce type de film a vu le jour après l'engouement des japonais pour nos films de cape et d'épée.)
C'est en tout cas le chambara qui a introduit les premiers giclements d'hémoglobine au cinéma, où chaque attaque risque de trancher une artère, un membre, d'inonder le sol - et de salir l'objectif de la caméra.

Après la pluie (Ame agaru) 1998, par Koizumi Takashi
Japon, époque Kyôhô (1716-1735). Une pluie torrentielle fait s'enfler un fleuve dont la crue interdit tout passage à gué. Dans une modeste auberge, des voyageurs prennent leur mal en patience en attendant de pouvoir traverser. Parmi eux se trouve, Misawa Ihei, un rônin, samouraï sans maître, fin bretteur, accompagné de sa femme, Tayo.
Alors qu'il s'interpose dans un duel entre deux jeunes samouraï, il est remarqué par le seigneur du fief voisin qui cherche un nouveau maître d'arme.

Beauté, simplicité harmonie. Dernier scénario de Kurosawa qui n'eut pas le temps de filmer, c'est Koizumi (qui a travaillé avec lui comme assistant) qui nous livre un film humaniste et bouleversant, véritable hommage au maître. La pluie a toujours été un élément récurrent des films de Kurosawa, ici, elle occupe une place prépondérante. Bien que l'histoire, les scènes de combats et les musiques soient superbes, c'est bien la beauté et l'esthétique des images qui nous captive le plus.


Je reviendrai sur d'autres films de chambara :
La série des Baby Cart - Le loup à l'enfant : une série culte en 6 épisodes à ne pas rater (Wild Side a sorti un magnifique coffret : 6 DVD pour les épisodes + 1 de bonus + 1 livre - le tout dans une superbe boîte !!)

Miyamoto Musashi (1, 2 & 3), Le sabre du mal, Le garde du corps, Les septs samouraïs, Rashômon, Kagemusha, Zatoichi (celui de Kitano, mais aussi les précédents épisodes), Azumi (1 & 2)...
Il y a aussi la trilogie du Sabreur manchot : des films HK faisant le lien entre le wu-xia-pian et le chambara...

[Hisoka972]

Sur Canal + j'ai vu la bande annonce de "Les filles du botaniste" qui parle du sort réservé en Chine à 2 demoiselles qui s'aiment. La BA m'a fait une belle impression, donc je vais attendre tranquillement que ce film sorte (j'ai oublié la date de sortie)

[magetoolien]

Arahan

Réalisateur : Seung-wan Ryoo
Durée : 1h53
Date : 2004




Il s'agit d'un blockbuster coréen. Dans la lignée d'un volcano high ou d'un returner, ce film n'a pour but que de distraire. Le scénario, sans pour autant casser des briques (vu 1000 fois) n'est pas mauvais. Certains passages sont assez drôles et ne se prennent pas au sérieux (le maitre de la lévitation qui se sert de son pouvoir pour changer des ampoules)

C'est plutôt bien fait dans l'ensemble, même si parfois c'est un peu trop "craneur". Je suis pas un fan des reprises des scènes de matrix (ici, le saut entre deux immeubles), pour dire vrai, je deteste ce pompage systématique.
Il y a par ci par là des erreurs de réalisations :
- Le réal ne respecte pas toujours la règle des 180° -qui s'applique quand deux personnages se parlent-
- Quand deux images sont placées cote à cote dans le film, elles sont déformées (ratio de l'image). Si on ne veut pas les déformer, elles n'occupent plus tout l'écran. C'est un choix. Perso, je trouve ça vraiment amateur de déformer son image comme ça.
Passé ces détails, c'est une réalisation assez clippée qui s'installe. C'est heureusement plus digeste qu'un Tony Scott et son imbuvable spy game (bouh bouh le mauvais réal).

Au final, ça mange pas de pain, c'est un film jettable. On le regarde une fois et c'est tout. De toute façon, à la prochaine fringale de fun, il y aura une nouvelle sortie. Comparée à Returner, je dirais que c'est mieux (returner cumulait certains cotés nianiants assez relou). Ca lorgne pas mal vers le ciné ricains, mais ça garde son cachet corréen (relation heros/fille assez similaire aux films windstruck -mauvais- et my sassy girl -bon- , etc ...) et ça évite donc d'être mauvais (2009 lost mémories, qui se la jouait ricain mal inspiré).

Note pour ceux que ça intéresse : je me bats comme ça dans la vraie vie, mais je le montre pas.
Note ² : Merci à sadraven qui avait déjà mentionné le film et qui donc m'a donne l'idée de le voir.


Le héros (le bon looser de base, super gentil) et l'héroine (froide et plûtot canon)


Je suis Dartagnan.


La nouvelle danse de l'été.

[poulpoul95]

je conseille Arahan à tout le monde

ce n'est que du bonheur ce film ...

[magetoolien]

Crying Fist (Jumeogi unda)

Réalisateur : Seung-wan Ryoo
Durée : 2h14
Date : 2005




Introduction :
Réalisé par le réalisateur de Arahan (voir message au dessus), ce film est totalement différent du blockbuster d'action dont j'ai déjà fait la critique.
Le scènario est de toute beauté, j'ai vraiment été agréablement surpris de voir ce quasi sans fautes. C'est un film sur la boxe, sur le courage de se relever après avoir été au plus bas et sur l'Homme. Le réalisateur ne tombe dans aucun poncifs du genre et pourtant il ne fait pas un film inaccessible et ennuyeux. On a tout ce que l'on cherche dans un film de boxe, sans que ça nous soit servi de manière putassière. Durant 2h14, je n'ai pas une seule fois regardé l'heure. Un régal du début à la fin.

Le pitch ; C'est l'histoire d'un ancien médaillé d'argent (de boxe !) qui pendant 10 ans se laisse aller et se retrouve plus bas que terre (c'est le tout début). En parrallèle de ça, on suit la vit d'un jeune homme nerveux et violent qui, en prison, trouve dans son club de boxe un moyen de se défouler, pour commencer et pleins d'autres choses par la suite... (J'en raconte très très peu pour laisser un maximum de surprise).

On suit la vie du gars en prison sans devoir se farcir les éternelles scènes avec les matons super méchants qui en veulent au héros; sans devoir revoir pour la 1000ème fois des vilains prisonniers qui ne pensent qu'à toucher le cul du héros. Nan, ici, rien de tout ça, pourtant, ca reste fun, bien foutu et bougrement accrocheur.
En 2h14, Seung-wan Ryoo a de quoi raconter. La prison, par exemple, ne constitue pas tout le film, mais une partie.

Niveau technique, oula, ça n'a rien à voir avec le tape à l'oeil "Arahan". Ici, l'image est travaillée (léger effets de saturation). Les combats sont superbement filmés. On ne se coltine pas des plans sérrés et très courts dans lesquels on ne voit rien. On a droit a du plan assez large et des plans séquences.
Sur toute la durée du film, il n'y a pas d'erreur notable. Exit les splits screen ridicules d'Arahan, ici, c'est beaucoup plus travaillé, ça passe nickel, comme sur du velour.

Un film de boxe qui ravira les amateurs du genre, mais pas seulement. En effet, les combats arrivent au bon moment, mais n'occupent pas toute la place, laissant au reste du film le temps de respirer et de s'installer.
Niveau personnages, on suit l'assension des deux protagonistes en s'attachant à eux. Ils ont leur qualités, mais aussi leur défaut, ce qui les rend terriblement humains. A coté de ça, tout les personnages secondaires arrivent à nous séduire. C'est un truc que j'ai trouvé vraiment balèze. Personne n'est 100% gentil ou méchant et il n'y a pas de fausse pudeur.

Conclusion :
En mattant le film, je ne savais pas encore qu'il était le fruit de celui qui a fait arahan. Après coup, en le sachant, j'ai été soufflé, d'un blockbuster, le réalisateur est passé à un film de qualité, prenant, intelligent, poignant et très fun.
Dans l'intro, j'ai dit que le film était presque parfait. En effet, la fin est un peu rapide (c'est vraiment light comme défaut, c'est pas si rapide que ça).
En y réfléchissant (la tout de suite en écrivant), cette fin un peu rapide est toute à fait en adéquation avec le début qui est, lui aussi rapide (vite entré dans l'histoire). On suit deux destins, on les prend en cours de route et on les laisse en cours de route aussi. On assiste à des moments clés de plusieurs existances.
J'ai détesté ce film..... euh, l'inverse, j'ai adoré !



Les clochards coréens font des mathématiques dans la rue.

[FinalFan]

Me suis regardé mon DVD de Hero, et même si quasiment tout le monde a dû voir ce film, il est franchement magnifique, une belle histoire, des combats super beau et un peu moins "lourd" que dans Tigre et Dragon.
Et je suis pas spécialement fan de Jet Li en plus, mais je n'ai rien contre lui non plus, mais y'avait des têtes familières dans la distribution, c'est certain !

[Eikichi`]

Pour les films de Jet Lee je préfère les classiques comme "Thai Chi Master", "Fist of Legend", "Il était une fois en Chine" ou encore "Dr. Wai"
Sinon je viens juste de voir le dernier Tony Jaa: Tom Yum Goong
Même si c'est vrai que l'histoire laisse à désirez, les combats, eux, sont magnifiques
On a donc un nombre impressionnant de combats tous plus époustouflants les uns que les autres grâce à des chorégraphies et des cascades réglés minutieusement.
Bref, Tony Jaa vient d'imposer définitivement un nouveau style dans le cinéma d'action.





(Pour Finalfan celle-là )

[jeff]

Bonsoir à tous, je post cette petite annonce ici, car il me semble que c'est le meilleur endroit du forum pour ça.

Du 3 au 13 fevrier se tiendra à Annonay (07) le 23ieme festival du premier film. (festival du preier film)

Ce festival présente une section competition ou sont présentés des premier films (mais ce n'est pas ce point qui nous intérressent) ainsi qu'un section thématique.

Le theme de cette année et le cinema des trois chine, les films qui seront projettés : Plaisirs Inconnus, Nos Années Sauvages, The Mission, Blind Shaft, Les Démons à ma Porte, Printemps dans une Petite Ville, Center Stage, Yi Yi, Salé Sucré et Seven Swords.

si vous etes interressé allez voir sur le lien qui est au dessus ou vous pouvez me MP.


P.S. aux modo, je ne sait pas si une annonce comme celle la est toléré, vu que ce n'est pas un présentation d'un film ou autre .... je verrai bien

[magetoolien]

magetoolien, le 23/12/2005 à 04:00, dit :

Si je ne me trompe pas, graveyard of honor fait partie d'une trilogie de takashi miike, dont le thème est "les yakuzas". Deadly outlaw devait être l'un des deux autres. Bref, trois film sans liens, si ce n'est le thème (reste à vérifier si ils sont bien dans cette trilogie, j'arrive plus à retrouver ma source)

Après recherches, ces deux films ne font pas partie de la trilogie en question. Les films concernés sont ley lines, rainy dogs et les affranchis de shinjuku. J'étais donc à coté de la plaque.
Mais ce détail ne change rien sur les parallèles que j'ai fait entre les deux longs métrages.

[Psykro]

un film thaîlandais "citizen dog" sorte de Amélie Poulain en plus surréaliste, j'ai beaucoup aimé, l'histoire d'un type qui est amoureux et qui ne sait pas trop comment s'y prendre pour avouer son amour.

[MJ23]

Pas encore tout lu mais par avance MERCI pour les avis, j'adore ce type de cinema, mais pour le moment sorti de Jet Li, Bruce Lee, qqes Kitano, Old Boy et les Zhang Yimou.... je connais pas tout loin de la

[Mulder]

FinalFan, le 28/01/2006 à 23:45, dit :

Me suis regardé mon DVD de Hero, et même si quasiment tout le monde a dû voir ce film, il est franchement magnifique, une belle histoire, des combats super beau et un peu moins "lourd" que dans Tigre et Dragon.
Et je suis pas spécialement fan de Jet Li en plus, mais je n'ai rien contre lui non plus, mais y'avait des têtes familières dans la distribution, c'est certain !

Tout à fait d'accord avec toi !
C'est un film absolument magnifique et rempli de symboles . Les scènes de combat sont remarquable niveau chorégraphie. J'ai beaucoup aimé les costumes et l'emploi des couleurs sprécifique pour chacune des scènes quand il racontes les différents évènement à l'empereur.
Un film sublime à voir, qui est très loin de ce que fait Jet Li habituellement. Il faut aussi ajouter que tout le casting est généreux.

[Psykro]

je me suis maté "My Sassy Girl" de Kwak Jae-Yong, une comédie romantique, mais alors c'est du bonheur d'un bout à l'autre, je ne peux que vous le conseiller fortement.

[Radical-Spike]

Ce que j'aime dans le cinema asiatique c'est le ridicule completement assumé

[Psykro]

Radical-Spike, le 22/11/2006 à 19:41, dit :

Ce que j'aime dans le cinema asiatique c'est le ridicule completement assumé

oui et d'ailleurs comme très bon exemple il faut voir Tadanobu Asano (un grand acteur quand même) à la fin de "Party 7" de ISHII Katsuhito, je ne dirai que ça!