[kuroi neko]

Démission

Votre travail, je n'en veux plus.
J'ai trop longtemps vendu
ce qu'il fallait garder
ou bien donner.

Votre courage, je n'en veux plus.
Assez de cruauté
transformée en vertu
si bien payée.

Votre arrogance, je n'en veux plus.
J'ai perdu mon chemin
a trop faire plier
de volontés.

Vos victoires, je n'en veux plus.
Les vaincus qui s'effacent
sans même un reproche
m'ont laissé vide.

Vos valeurs, je n'en veux plus.
Les souvenirs trop lourds
ne peuvent plus cacher
vos mensonges.

Votre bonheur, je n'en veux plus.
Il a fait trop de bruit
pour ma timide amie
la dignité.

[MVK]

La ceinture

Partant pour la croisade, un seigneur fort jaloux
De l’honneur de sa dame et de son droit d’époux
Fit faire une ceinture à solide fermoir,
Qu’il attacha lui-même à sa femme un beau soir.

Quand il eut son honneur solidement bouclé,
Notre seigneur partit en emportant la clé.
Depuis, la pauvre Iseult murmurait chaque jour :
"Quand donc t’ouvriras-tu, prison de mes amours ?"

Elle fit connaissance, un soir, au fond d’un bois,
D’un jeune troubadour, poète montmartrois,
Qui vint lui proposer justement d’essayer
Si d’un poète l’amour peut faire un serrurier.

Elle était séduisante et belle, tant et tant,
Que le fermoir cède et qu’elle en fit autant.
Depuis deux ans durait leur tendre amour,
Quand le seigneur revint avec cors et tambours.

La belle étant enceinte depuis près de neuf mois
S’écria : "Sur ma vie ! Quel malheur j’entrevois !
Mais mettant la ceinture et la serrant un peu,
Notre mari jaloux n’y verra que du feu."

Le sire s’en aperçut, et se mit en courroux.
"Seigneur", s’écria-t-elle, "cet enfant est de vous !
Depuis près de deux ans, fermé à double tour,
L’enfant respectueux attend votre retour."

"Miracle", s’écria-t-il, "femme au con vertueux,
Ouvrons vite la porte au fils respectueux !"
De joie la tendre Iseult aussitôt accouchait,
Et depuis la ceinture, c’est lui qui s’la mettait !

[Aexipia]

"Tu ne quaesieris - scire nefas - quem mihi, quem tibi
finem di dederint, Leuconoë, nec Babylonios
temptaris numeros. Ut melius, quicquid erit, pati!
Seu plures hiemes, seu tribuit Iuppiter ultimam,
quae nunc oppositis debilitat pumicibus mare
Tyrhenum. Sapias, vina liques, et spatio brevi
spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit invida
aetas: carpe diem, quam minimum credula postero."

Horace (658 av. JC) - Ode I-XI "Carpe Diem"


Dire que j'ai du l'apprendre par coeur... (et que ca me sert a rien finalement le latin...)
Sinon j'aime bien la derniere phrase ^^

edit: ben la traduction elle doit etre sur internet.... si je retrouve celle de mon prof jvous la met ^^

[kuroi neko]

et en français ça donne quoi ?

[E4Motion]

j'aime bien la poesie! Et presque tout les styles me plaisent... Continuez de nourrir mon piti cerveau ^^

[sadraven]

PARCEQUE


dans la lumieres du soir
ou ma charnelle, envie
de rejoindre le flou
adombrie par ceux monde
ou l'orbe ne miroitent
plus les reves etheré
d'un songe errant
du barde d'avant
ou l'humain enlisé
dans les méandres
de la tentaculaires
citées, ou les croisements
des passionées fletrissent
dans la froideur, du gris
le desespoir est devenu un mode de vie
derisoir, parceque
l'evolution tu l'incroyable

[Vashu-San]

Comme j'ai fait recement celui la (et pas pour moi en plus) et bha hop je le met la.

Dominique ou beliale lequel dois'je prier
Pour pretendre ici meme gouter la liberté
Est la croix que l'on porte ... le cercle a 5 cotés?
Qui banniera a jamais ce gout d'inachevé

Je ne peu esperer ce que Morphée me donne
Je me peu exaucer ce que mon coeur demande
Je ne peu ressentir ce que la vie me donne
Et je ne peu nier qu'elle recheche une offrande

Je voulai de la joie mais sans toute cette tristesse
Je voulai de l'amour mais sans tout ces regrets
Je voulai etre fort mais sans toutes ces faiblaisses
Je voulai etre aimé mais sans tout ces rejets

Car des cieux je n'ai eu qu'une ardente lumiere
M'attirant m'aveuglant me fesant chavirer
M'entrainant en son sein et ainsi depuis j'ere
Dans des tenedre pesant d'une etrange clartée

Ni de eve ni d'Adam ce paysage n'inspire
Un eden immuable ou regne felicité
Mais plutot et osons le dire sans mentir
Une divine comedie n'ayant pas commencée

[angeldust]

(normalement c'est une chanson mais comme c'est joli, je le met quand même)


Le Prisonnier


L'etait une fois
Un pauvre prisonnier

Il ne voyait nul autre
Que la fille du géolier

Un jour il lui d'manda
La clef pour aller chier;

Quand il fut sur le trône
Il n'y avait pas de papier

En attendant qu'ça sèche
Il se mit à chanter:

J'emmerde les gendarmes
Et tous les policiers

Les gendarmes l'entendirent
Et le firent fusiller.

La morale de cette histoire
Vous tous qui m'écoutez,

C'est qu'il ne faut pas chier
Quand on n'a pas de papier.


(posté avec l'autorisation des faluchards de l'université Robert Shumann de strasbourg)

[Jojo]

Pas mal Angeldust, pas mal

Allez voici deux trois ptits truc commis cet aprem pendant un cours de math particulièrement long...

Le petit échauffement d'abord :

Même si on dirait une boule de poil
Indéfinissable, ni humaine ni animale,
A tous ceux qui l’attaquent et la diffament,
Ki trouvent qu’elle n’a ni cœur, ni beauté ni âme,
A ceux là je réponds qu’elle est bien mieux que bien des femmes !

Et puisque je suis pas trop mal parti

« Vodka » est bien rattaché à son nom,
A son visage et à ses yeux rouges…
Surprenant, car c’est surtout un homme bon !
Heureusement celle qui dans son lit se réveille et bouge :
Unique fut sa nuit, et elle n’est pas près de l’oublier !

Sensation persistante dans son corps, dans son esprit,
A jamais marquée dans sa mémoire, comme gravée…
Non, jamais, elle n’avait eu une telle cuite de sa vie !

Un peu de faillotage pour sauver ma peau...

Ki ose à sa volonté s’opposer ?!
A ses pouvoirs et à son courroux s’exposer ?!
Rares sont ceux qui survivent,
A la colère de cette intelligence si vive…
Superbe dans son costume de sentai,
Unique défenseur de l’ordre, on ne lui arrive même pas à la taille !

Mouais, ca correspond pas vraiment... Je préfère ça en fait :

Kelle est celle qui va l’épouser,
Alors que tant rêvent de lui passer la bague au doigt ?
Raillons la jalousie et adulons la future mariée,
A qui il a enfin montré qu’il n’était pas de bois.
Surtout prions, prions pour la réussite de cette opération
Utopique, dont le but est de mater ce démon !

[Jojo]

Juste pour battre le record de longueur de post ( surement détenu par Vashu-san )
Et pis il parait qu'il est pas mal...

Bonsoir, Lune.

Comment vas-tu ce soir ?
As-tu vu cette ville qui fume ?
La vois-tu dans le noir ?
J'imagine que tu vois tout,
De là-haut, de si haut...
Mais est-ce que tu comprends tout ?
Ou alors ne vois-tu que qu'un reflet dans de l'eau ?
Qu'importe, puisque je fais te raconter,
Tout te raconter de cette si longue journée...

Tu te souviens de Mathieu ?
Je t'en ai souvent parlé,
De ce garçon aux yeux si mystérieux,
Dont je suis une amie depuis trois années.
C'est du moins ce que je croyais,
Jusqu'à maintenant, jusqu'à cette journée...

C'était justement mon anniversaire aujourd'hui,
Le jour de mes 17ans.
Ainsi qu'il me l'a proposé, j'ai dit « oui »,
Sans même hésiter un instant.
On a séché les cours et sommes partis en ville.
On a fait du lèche-vitrine, acheté des vêtements,
Des trucs, des bidules et même des piles.
Puis un a fait un tour aux arcades, on passait devant.
Je l'ai battu au chamboule tout,
Pour ça il n'a jamais été doué.
Par contre au jeu de la course de voiture des fous,
J'ai fini loin derrière et lui bon premier :
Je n'ai jamais réussi à tourner à temps...

A midi on a mangé à la fontaine,
Et regardant les passants, en bavardant.
J'avais essayé de faire un repas comme il aime,
Et il a dit que c'était vraiment délicieux.
Ca m'a fait étrangement plaisir, même ça l'était pas tant que ça.
Toi, Lune, tu habites dans les cieux,
Mais sur Terre ma cuisine est célèbre : même le chien ne l'aime pas !
Pourtant Mathieu a tout mangé, l'air ravi.
Il a un tel appétit qu'il mangerait n'importe quoi...

Puis on a trouvé un parc pas loin d'ici,
Et on s'est allongé dans l'herbe, même si on n'a pas le droit.
On s'est mis à l'ombre et je me suis endormie,
Et quand je me suis réveillée j'étais dans ses bras.
Il m'a alors demandé ce dont j'avais envie,
Pour la suite, et j'ai répondu : « Un ciné, pourquoi pas ? »
Mais comme on avait plus de liquide, d'argent,
On a du aller dans cette banque, au distributeur.
Et on a fait la queue patiemment,
Car elle était loin d'être vide.

C'est alors qu'ils sont arrivés,
Ces quatre hommes armés et cagoulés,
Et ils se sont mis à tirer en l'air,
Demandant tout l'argent qui était caché derrière.
Ils nous ont forcés à nous allonger,
Et j'ai commencé à avoir peur, presque à paniquer
Mais Mathieu est resté à coté de moi, me tenant la main,
Articulant un « Ça va aller » silencieusement.
Ses yeux étaient calmes, presque sereins,
Je n'ai pas encore compris comment, Lune, même maintenant

Mais pendant qu'ils remplissaient leurs sacs,
Un policier qui passait dans la rue vit la scène et passa à l'acte :
Il sorti son revolver et tira, visant l'homme le plus proche de moi.
Et il le rata.
La balle fusa, mais au dessus de sa tête, dans le plafond.
Et immédiatement sa cible répliqua, tirant dans sa direction,
Et pris un otage comme bouclier qu'il plaça devant lui.
Tu me demandes si c'était moi, Lune, et je dois répondre « oui ».
C'est bien moi qu'il prit dans ses bras,
Bien moi qu'il menaça.

La situation pendant un moment s'enlisa,
Le policier ayant appelé des renforts,
Ce salaud me serrant de plus en fort.
Ses collègues appréciaient son choix,
Disaient que j'étais un canon
Et qu'ils pourraient s'amuser un peu avec moi,
Dès qu'ils auraient rejoint leur camion.

C'est à ces mots que les yeux de Mathieu s'allumèrent,
Et à ces mots que ses muscles se bandèrent.
J'ai compris, et fais « non » de la tête,
Mais il n'en a jamais fait qu'à la sienne, et ça allait être leur fête

Je te l'avais déjà dit, Lune, qu'il faisait du karaté ?
Il m'avait souvent impressionnée,
Mais jamais autant qu'aujourd'hui.
D'un coup il a assommé celui qui me tenait contre lui,
Et a sauté sur un autre, l'envoyant par terre.
Mais ils étaient quatre, et pas décidés à se laisser faire.
Les autres tirèrent, l'un dans le bras, l'autre dans le coeur.
Et c'est alors qu'en moi apparu l'horreur.

Ce que ces assassins n'avaient pas vu,
C'est que quand, mort, il s'affaissa
Quelque chose de sa poche tomba.
Un étui, un écrin qui dans la chute se brisa
Répandant sur le sol son contenu.
C'était ce pendentif que dans une vitrine on avait aperçu,
Ce pendentif en forme de coeur qui m'avait tant plu...

J'ai alors compris que j'étais plus qu'une amie pour lui,
Et qu'il était bien plus qu'un ami pour moi.
Sa vie pour moi n'avait pas de prix,
Mais ils allaient le payer quand même, une centaine de fois !

J'ai attrapé le revolver qui était tombé,
Et comme aux arcades, j'ai tiré sur les méchants.
Sans leur laisser la moindre chance je les tuais,
Deux balles pour chacun, les réduisant à néant.
Ce fut facile, j'ai toujours été bonne tireuse,
Et ma haine et ma peine faisaient de moi une bonne tueuse.
Mes yeux étaient pleins de larmes,
Mais sans faillir ma main maniait l'arme.

Excuse moi, Lune, j'entends que ma voix tremble,
Mais je vais finir mon histoire,
J'en ai le devoir il me semble.
Je ne veux pas que son image se perde dans le noir.

La police chargea en entendant les coups de feu,
Mais ce fut la morgue qui emmena les malfaiteurs.
On me félicita, en disant qu'on avait été très courageux.
On me consola, en disant qu'il était mort avec honneur.
Mais les mots ne m'atteignaient pas,
Les mots ne m'apaisaient pas.
Mes mains étaient couvertes de sang,
Et mon coeur était mort avec lui.
Ils sont venus me trouver au commissariat, mes parents,
Mais je les ai laissés pour partir dans la nuit.
Ils ne me retrouveront pas, assurément :
Il était le seul à savoir me trouver,
Quand je me cachais pour pleurer.
Le seul à pouvoir me consoler,
En fait, le seul qui pour moi importait.

Et voilà, Lune, la fin de ma journée.
Dans le ciel enfin tu t'es levée,
Pendant qu'à ce parc je retournais.
Je crois que j'espérais l'y trouver,
J'espérais qu'il serait pour m'enlacer...
Mais il n'est pas là,
Il ne sera plus jamais là.
Il ne me reste que ce cadeau qu'il n'a pas pu m'offrir,
Ce pendentif qui m'aurait fait si plaisir...
Ce que j'aurais aimé qu'il me le passe autour du cou,
Et qu'il m'embrasse par surprise, et pas que sur la joue.
Il m'a fallu sa mort pour que je voie combien je l'aimais,
Et combien il m'aimait.
Espérons alors que ma mort pourra nous rassembler.

Je te quitte ici, Lune, ta conversation me manquera.
J'espère que tu seras aussi de l'autre coté.
Si tu y es déjà, dis lui que j'arrive de ce pas.
Sinon tant pis, je sais maintenant qu'il m'y attendrai l'éternité.

Au revoir, Lune.





Edit pour Gigueur :

Argh je suis eu ! le mien 4 pages words. Vashu = 8 pages...
Mais le mien est en rimes !

[Boulayman]

Citation

Juste pour battre le record de longueur de post

A vue de nez, record battu ^^ Je lirai le poeme un de ces jours tiens

[GiGuEuR]

Non sa ne bat pas le post des réponses au question sans réponse

http://www.sharemangas.com/index.php?showtopic=4607&st=60

J'ai pas vérifié mais me semble que c'est plus long

[sadraven]

tite impro vite fait

je suis disperser, dans l'abyme
de la societé qui m'etreint
de son viol, repris en hyme
par l'imaculée desir ardent
de l'ejaculée desir d'avoir


je pleure seule d'avoir
perdu la solitude du reve
entenailler par le puissant
qui offre cette treve
amadouer par l'argent
qui econduit morphée

je recherche le non solicitée
celui qui se referme
dans l'architecture
des composantes ternes
de l'imaginaire brute
sans l'orbes de mecanique humanitée


dedicace inside

[raymi edogawa]

well pour ma premiere participation a ce post je pense que je vais faire court....

allez c est parti pour plusieurs textes courts ^^

Le sommeil est profond dans les sombres poisons,
Empli d étoiles et du visage blanc de la Mère,
Le pétrifié.
La mort a gout d amer,
Nourriture des maudits ;
Dans la brune ramure de l arbre,
Des visages de terre ont éclatés...
Ricanants .





un petit texte très court mais que j avais bien aimé....(Vashu ne lit pas ce texte.....c est contre l alcool donc....^^)


Il y a des matins ou l espoir reprend,
L espoir que tout ira mieux,
Mais tout n est qu illusion!!
Vois dans quel état tu es!
Tu t enfonces de jour en jour,
D année en année.
Comment te dire que ta vie,
Ma vie, serait plus belle,
Sans alcool.


ALICANTE

Une orange sur la table,
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit...
Doux présent du present
Fraicheur de la nuit
Chaleur de ma vie...



UN DROLE...

Le sang est comique.
La cervelle éclatée est comique.
Le ventre,plus il est ouvert,
Plus il est comique...
J éclate de rire devant la mort des autres...


Ben voila pour un premier jet je trouve que ce n est pas si mal.......

En attendant les suivantes.....ciao

Edit @ kuroi... tu imagines bien....je sais plus ou j ai entendu ça mais la construction m avait plu....ça venait d un drole d ou le titre,de toute manière tu prends ça comme tu veux kuroi...

[kuroi neko]

Citation

Le sang est comique.
La cervelle éclatée est comique.
Le ventre,plus il est ouvert,
Plus il est comique...
J éclate de rire devant la mort des autres...

C'est du 48ème degré, j'imagine...