Bon pas beaucoup de réactions mais je continue de poster mes poèmes glauque quand même

. Je viens d'ailleurs de me rendre compte que j'avais dépassé la cinquantaine dans mon répertoire . Voilà 2 p'tit tout chaud: Bonne lecture et bonne décente (mental) aux enfers surtout
"Pour en être"
Qu’il fait froid
Sous ce toit
Qui n’a pas renforcé mes maux
En dépassant mes mots ?
Je ne suis pas prêt à moi
Pourtant je ne m’étais pas préparé à toi
Pourquoi une fois obtenue la clé de ma cellule isolée
Suis-je obligé de m’enfuir comme si je l’avais volée
La mort du désespoir
Pour un espoir toujours de noir tacheté
Qui me persuadera que ce n’est pas de la lâcheté
La quête de mon propre grimoire
Voilà pourquoi
Toute lecture est difficile
Voilà pourquoi
Peu de pages se laissent tourné comme un simple cil
Ce rideau qui se déchire
Plus vite que l’on le lève
Je voudrais que quelqu’un me relève
Et désaccorde ma lyre
Le papier lui s’arrache
On s’empresse de le réparer
Pour que cela ne se voit une fois l’œil jeté
Mais les miens connaîtront toujours la soudure
C’est ainsi que mille soirs s’éteignent
Avec mes souhaits et ses mots
C’est ainsi que finit tout poème
Comme un accouchement de trop
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"Là où tout s’arrête"
Au coin de ces lèvres
Au front de nos peines
Au plus profond, sous les veines
La haine monte et ensuite la fièvre
Le grondement de deux frappes
Ente deux le chuchotement des convictions
Le bruit assourdissant fleurit en grappe
Sur le gel de leurs attentions, je dérape
Le combat ne fait que commencer
Plus rien ne pourra m’ébranler
Je ne me suis jamais senti aussi fort
Que quand la solitude m’a donné ce seul réconfort
C’est cela voir loin
C’est cela sentir le fruit du lendemain
C’est ne plus vous voir
C’est cessé de triller dans ce dépotoir
Je veux saturer ce monde de silence
Mettre fin à la prophétie d’un amour infligé
Attirer l’oublie aux portes de nos souvenirs affligeant
Amener les légions de morts aux pieds de ceux qui ont tués
Ceux qui ont cessé
N’ont cessé d’y gagner
Ceux qui ne sont plus
N’ont plus à perdre
J’ai faim de la fin
Je vomis l’envie dans ma déception
Vous étanchez la douleur dans la compassion
Moi je ne mords que dans le pain de la passion
L’homme peut devenir machine
Les guerres n’ont rien de plus complexes
Que les nerfs ne peuvent briser leur propre mécanisme
Que nous ne reproduisons que nos propres défaites
Il n’y aura jamais assez de vivants
Pour parler aux morts
Il n’y aura jamais assez de morts
Pour faire comprendre aux vivants
Là où commence la souffrance