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La suite...
Une fois les escalier gravis la station de métro débouchait sur un grand boulevard, ce même boulevard où défilaient les hordes de voitures et de camions. Sorti de cette station l’homme revenait à la vie, et tout en redécouvrant les plaisirs urbains il repensait aux tracas quotidien d’un travailleur moyen. Les voitures hurlaient, les routes libérait une odeur de goudron, l’homme lui avançait toujours. En ce matin de juin, ce boulevard embrasé par les carburants et les rayons du soleil fraîchement posés sur le sol, un homme avançait seul dans la rue, d’un manière si banal qu’il devenait sans le vouloir un de ces héros typique que l’on voit s’avancer sur les champs de bataille. Le monde autour de lui l’ignorai, il ignorait le monde. Sa vie était la sienne et la vie des autres ne l’intéressait pas, il ne devait pas s’en mêler. Lorsqu’il s’arrêta à un feu il en profita pour allumer une cigarette et la poser lentement entre ces lèvres gercées, comme si ce moment était pour lui le rituel de tous les matins. La ville une fois traversée, l’homme s’arrêta entre les deux ombres d’énormes peupliers. On pouvait alors l’apercevoir sous son chapeau noir. Il était pale, aussi pale que le jour. On ne distinguait pas bien la couleur de ses yeux, sans doutes étaient-ils noir, le noir lui aurait été en tout cas. Son visage été très efféminé, on aurait pu le prendre pour une femme s’il n’avait pas eu cette imposante masse musculaire. C’était un colosse au visage pale, portant du noir, ne se souciant pas de ce qui l’entourait. Il regardât autour de lui, comme s’il il cherchait quelque chose, mais mêler a cette curiosité il y avait de la méfiance, sans doute ne voulait-il pas qu’on le voit. Il repris son chemin, traversant les rues et les parcs comme si il n’avait pas eu de but en marchant dans cette ville. Mais c’est en s’arrêtant devant une grande porte de bois que son but était trouvé. Il devait sans doute avoir rendez-vous. L’immeuble dans le quel il était rentré semblait appartenir à une seule et même personne. Les vitres et rebords de fenêtres étaient décoré de la même manière, un style révolutionnaire datant des débuts de la république. La porte donnait cette effet de n’avoir jamais vieilli et pourtant elle était si vieille. Je me décidait enfin à entrer, l’homme en noir m’intriguait beaucoup. Je le suivait depuis une demie heure et pourtant il n’avait pas fait un seul arrête, pas un seul regard à une quelconque boutique. La vieille porte donnait sur un escalier du même age sans doute, mais moins bien conservé. Il n’y avait dans cette grande maison un seul étage. L’homme en noir avait sûrement du monter ces escaliers, on entendait des pas venant de l’unique étages d’au dessus. Les pas m’inquiétaient, ils étaient lourds mais agiles, ils accélérèrent d’un seul coups pour qu’enfin le vacarme s’acheva par un bruit sourd. Quelqu'un descendait. Mon instinct me poussa à me réfugié pour ne pas me faire voir. La vieille porte s’ouvra, puis se referma. Une fois sorti de mon abris je découvris des traces de sang sur le sol, puis sur les escaliers, aussi sur la rambarde. La peur m’envahissait petit à petit comme un serpent qui resserrait ses anneaux sur moi. Mes jambes tremblaient, je ne pouvait même plus contrôler mes mains. Le silence pesant qui venait d’en haut attisait ma peur et en même temps il réveillait en moi une curiosité malsaine. J’avançait en direction de la première marche, je posait ma première marche lorsqu’un liquide touchait mon front. C’était visqueux et chaud, c’était du sang. La curiosité pris le pas sur la peur, je dévalai les marches à une vitesse que je n’aurait jamais cru atteindre. L ‘étage du dessus était découpé en trois petites pièces. La première ne m’appris pas grand chose. C’est en ouvrant la porte de la deuxième pièce que je découvrait le cadavre de l’homme habitant la maisons, enfin je croyais. L’homme était encore en peignoir. Je lisait dans ces yeux une peur mille fois supérieur à la mienne, ses pupilles était si dilatées qu’elles ne formaient maintenant plus que deux points fixés vers le plafond. On devinait qu’il ne vivait plus, tellement de sang coulait que le sol n’avait pu contenir tout ce liquide. Son torse était ouvert, sans doute par une longue lame, et c’est la seule marque décelable sur son corps. Ce fut le seul coup qu’il reçu mais ça avait suffit à le tué et à verser tout le liquide qui parcourait ses veines. La vue de tant de sang me rendait malade. L’homme de la vieille maison était mort et l’homme que je devait suivre l’avait tué. Une affaire banale m’avait conduit à un meurtre. J’avait peur, peur, tellement peur de cette homme en noir qui avait traversé toute la ville pour tuer cet homme allongé devant moi et il avait disparu de la même manière, de cette façon naturelle qu’a un homme normal de se rendre à son travail.