Nageurs de combat: la DGSE fait de la réclame pour ce "métier exceptionnel"...
Vous avez toujours rêvé d'aller couler le Rainbow Warrior ? Le service Action de la DGSE recrute. Il fait même de la réclame, tant il rame pour trouver assez des candidats. Dans son numéro de novembre, le mensuel de l'armée de terre, "Terre Information Magazine" publie une annonce inhabituelle : "Vous aurez accès à un métier exceptionnel, à des missions passionnantes, à une carrière durable dans un environnement TAP" promettent les recruteurs. "L'environnement TAP" (Troupes aéroportées) signifie que les nageurs de combat bénéficent de la solde à l'air, un sérieux complément de revenus.
Le problème est que le cours nageur passe pour d'être terriblement difficile et que les candidats ne s'y précipitent pas. "Ce stage a une réputation de difficulté surdimensionnée. Il est très progressif et bénéficie d'un encadrement de qualité" assurent les recruteurs.
Les candidats doivent déjà être militaires et avoir moins de 28 à 32 ans, selon leur grade. Il est possible de déposer sa candidature avant avril à l'adresse suivante
drh@cirp.terre.defense.gouv.fr. Le cours nageur, 85 ème du nom, se déroulera à l'Ecole de plongée de la Marine de Saint-Mandrier (Var) de décembre 2008 à juillet 2009. Même si le stage est "progressif", l'eau de la rade de Toulon en décembre est assez froide...
Il existe deux unités de nageurs de combat en France : le commando Hubert de la marine nationale et le centre parachutiste d'entrainement aux opérations maritimes (CPEOM), l'une des branches du service Action de la DGSE. Issus de l'armée de terre, les nageurs du CPEOM sont basés à Quelern (Finistère), après l'avoir été à Aspretto (Corse);
En 2007, onze candidats sont parvenus à obtenir le brevet de nageur de combat: six marins et cinq terriens.
Le précédent cours s'était soldé par l'échec ou l'abandon de tous les élèves.