Une série démente ?
Une intrigue à en baver et à tomber par terre à la fin de chaque épisode (out Death Note et Code Geass) ?
Un truc tellement drôle à s'en étouffer toutes les deux minutes (DMC, triste à en pleurer) ?
Des persos féminins plus sexy que Roberta (pour ceux qui fantasment sur les nonnes) ?
Voila à peu près tout ce que n'est pas
Saraiya Goyou 
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Plutôt une série faussement paisible. Le genre où même s'il semble ne pas se passer grand chose, on ne s'ennuie pas un instant.
L'animation en est un premier point remarquable. J'avais fortement apprécié Ristorante Paradiso, et on retrouve là le même trait de dessin de
Natsume Ono (bien qu'elle ne se soit pas impliquée dans l'adaptation anime). Un dessin encore plus typé ici d'ailleurs.
Pareil pour les couleurs, toujours les même tons, jamais agressifs.
Cette animation décalée colle assez bien à l'ambiance de la série: en dehors des marges.
Tout comme les personnages.
Cela commence donc avec Masa, un rônin (samurai sans maître) un peu lâche et timide. Pas mauvais au sabre, non, juste le gars qui préfère rester en retrait, un brave type quoi.
Mais qui, du coup, à un peu de mal à gagner de quoi se remplir le ventre. Ventre qui gargouille d'ailleurs bien souvent.
Et il va tomber par hasard sur Ichi, le chef d'une petite bande de quatre yakouzas, spécialisés dans les enlèvements avec rançon et qui signe ses demandes de rançons d'une feuille d'érable à cinq branches.
Une bien curieuse bande, elle aussi.
Et Ichi va vouloir enrôler Masa. Mais Masa, c'est un gentil, il veut pas se mêler à des histoires louches. Mais il n'est pas très doué non plus, alors son ventre crie souvent famine.
Alors Ichi, qui est quand même sympa, lui paie à manger, sans rien lui demander en retour. Ah si: un petit service, au passage.
Et ça commence ainsi...
Mais que peut bien vouloir faire Masa d'un empoté comme Ichi dans sa bande ? Et Ichi, qui se trouve des amis parmi ces presque-brigands et leur entourage, va-t-il se joindre, volontairement ou non, à eux ? Ichi sera-t-il la "cinquième" feuille ? Comment sa présence va-t-elle influer sur le groupe ?
C'est un peu pour tout ça que je regarde (aussi peut-être un peu pour le chat), et pour l'instant, j'adore

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A noter qu'outre Goyô et Ristorante Paradiso,Natsume Ono est également l'auteur de Gente. Tous disponibles.