Highschool of the Dead [série] Summer of the Dead :)
Posté lundi 20 septembre 2010 à 16:38 (#61)
Posté lundi 20 septembre 2010 à 19:10 (#62)
Az`, le 20/09/2010 à 17:24, dit :
Commence par l'animé parce que si tu dois un jour lire le manga, au moins tu ne serra pas déçu

En passant je me permet de parler du manga ici en comparaison avec l'animé justement:
[Voir le message caché (spoiler)]
+1
C'est le jour et la nuit. L'anime, comme pressentit, déborde tellement de fan service que c'en est limite nauséeux.
[Voir le message caché (spoiler)]
Alors que le manga sait s'arrêter quand il le faut et limite la déconne à la case "détente" entre deux sacs de zombies.

Posté lundi 20 septembre 2010 à 19:26 (#63)
Behachev, le 20/09/2010 à 20:10, dit :
C'est un peu comme l'anime Rosario+Vampire, quoi.
Trop de fan-service tue le fan-service

J'vais aller chez mon libraire feuilleter le manga alors


Posté lundi 20 septembre 2010 à 21:10 (#64)
Posté jeudi 23 septembre 2010 à 09:24 (#66)
Posté jeudi 23 septembre 2010 à 11:09 (#67)
GoobY13, le 23/09/2010 à 10:24, dit :
censure tv tout simplement. On ne peut pas tout passer à la tv et ce n'est pas nouveau. Il y a des dizaines d'animes avec une censure équivalente ^^
Lors de la sortie dvd, tu as la version complète avec les scènes violentes ou/et ecchi ( à la limite du porn

Posté jeudi 23 septembre 2010 à 15:04 (#68)
Citation
Posté jeudi 23 septembre 2010 à 15:07 (#69)


Posté jeudi 23 septembre 2010 à 22:48 (#70)

Faut dire que les gros seins c'est pas un argument de vente pour moi mais y en a partouuuuuuuuuuuuuuut là dedans donc je me dis que le manga c'est un peu moins de ca et un peu plus du reste... Vous confirmez?
Oui je fais du jeu de rôle et alors?
Posté vendredi 24 septembre 2010 à 09:20 (#71)
Les gros seins sont tellement la règle dans l'anime que c'en est caricatural; je ne crois pas avoir vu une seule fille/femme qui n'en n'aie pas. Ils bougent comme s'ils pesaient 40 kilos et n'étaient constitués que d'eau. Les fantasmes ridicules masculins sont tournés en dérision. Et à voir la façon de présenter l'otakutisme, j'ai quand même l'impression que la volonté de faire une grosse farce est là...
Bref, sexe, sang, consumérisme, je trouve (et c'est assez rare) que ces scènes de gros nichons ont un sens. Tout film de zombie qui se respecte parle du consumérisme, des fantasmes et des frustrations liées au besoin de posséder. Mettre en scène des femmes qui ne sont plus que des objets de consommation, ressemblant aux bimbos de n'importe quel film porno, quoi de plus naturel ? Dans un film porno, on consomme de la femme comme du dentifrice. La scène finale
[Voir le message caché (spoiler)]
me semble accréditer cette thèse. Et maintenant, va-t-on vraiment changer quelque chose ?
Je ne suis pas sûr que l'anime soit vraiment à la hauteur d'un tel type de discours, car il manque un peu de profondeur. Mais montrer d'énormes seins et un festival de petites culottes ne m'a pas plus choqué que cela, en raison des codes inhérents aux zombies-like. Au moins, ce n'est pas gratuit...
Posté vendredi 24 septembre 2010 à 12:04 (#72)
Psykotik, le 24/09/2010 à 10:20, dit :
Les gros seins sont tellement la règle dans l'anime que c'en est caricatural; je ne crois pas avoir vu une seule fille/femme qui n'en n'aie pas. Ils bougent comme s'ils pesaient 40 kilos et n'étaient constitués que d'eau. Les fantasmes ridicules masculins sont tournés en dérision. Et à voir la façon de présenter l'otakutisme, j'ai quand même l'impression que la volonté de faire une grosse farce est là...
Bref, sexe, sang, consumérisme, je trouve (et c'est assez rare) que ces scènes de gros nichons ont un sens. Tout film de zombie qui se respecte parle du consumérisme, des fantasmes et des frustrations liées au besoin de posséder. Mettre en scène des femmes qui ne sont plus que des objets de consommation, ressemblant aux bimbos de n'importe quel film porno, quoi de plus naturel ? Dans un film porno, on consomme de la femme comme du dentifrice. La scène finale
[Voir le message caché (spoiler)]
me semble accréditer cette thèse. Et maintenant, va-t-on vraiment changer quelque chose ?
Je ne suis pas sûr que l'anime soit vraiment à la hauteur d'un tel type de discours, car il manque un peu de profondeur. Mais montrer d'énormes seins et un festival de petites culottes ne m'a pas plus choqué que cela, en raison des codes inhérents aux zombies-like. Au moins, ce n'est pas gratuit...
+1
Le succès du monstre "zombie" est effectivement du à la volonté de critique du consommateur invétéré et décérébré. Au même titre que le vampire gothik est celui de l'Amérique puritaine et le monstre de Frankenstein celui du scientisme.
Le sexe de par sa place dans la société de consommation, est effectivement un élément récurent.
Mais là, comme tu le dis, il manque la profondeur. Les filles seraient des puffiasses qui passerait toute l'histoire à hurler et se cacher derrière des héros virils, ça passerait. Mais comme les personnages féminins sont forts, le coté "porno" devient à coté de la plaques. Et sans signification, il devient "gratuit" et doncv de mauvais gout, car cette série n'est pas un hentai.
Ce qui est vraiment dommage, car dans la BD, même si elle présente des formes plus qu'aguichantes, l'effet reste beaucoup plus proche de "l'érotique" : les filles passent outre les carcans sociaux, prennent les armes et affirment une personnalité/féminité propre et non plus celui que la société veux d'elle.
Bref, toute la différence entre une poupée Barbie et une valkyrie/amazone. <_<

Posté vendredi 24 septembre 2010 à 12:32 (#73)
Posté vendredi 24 septembre 2010 à 14:39 (#74)
Behachev, le 24/09/2010 à 13:04, dit :
Ce qui est vraiment dommage, car dans la BD, même si elle présente des formes plus qu'aguichantes, l'effet reste beaucoup plus proche de "l'érotique" : les filles passent outre les carcans sociaux, prennent les armes et affirment une personnalité/féminité propre et non plus celui que la société veux d'elle.
Bref, toute la différence entre une poupée Barbie et une valkyrie/amazone. <_<
Je pense la même chose que toi, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir par moment les jetons, d'être pris par l'histoire, du moins dans les 6-7 premiers épisodes. J'ai réellement pris du plaisir, malgré le manque de consistance de la série.
Cela dit, tu me forces à me farcir le manga. J'ai une culture bdphile misérable, et je sais que je vais ne pas comprendre des choses certainement intéressantes (trop codifiées pour moi), mais tant pis, tout le monde et toi y compris avez l'air de placer le manga à un niveau au-dessus.
Byakko, le 24/09/2010 à 13:32, dit :
Alors il faut que tu m'expliques cette vision ou cet autre objectif, je viens de reparcourir les 5 pages, je n'ai rien vu de sérieux sur le sujet.
Peut-être as-tu un avis à partager ?
Byakko, le 24/09/2010 à 13:32, dit :
Pas vu Zombieland, mais je suis (en partie) d'accord avec toi sur le fait que des films comme 28 jours/28 semaines plus tard expriment des angoisses supplémentaires. Mais elles viennent à peine se superposer sur l'édifice, rigoureusement le même, des films de Roméro : la reconstruction de micro-sociétés avec la destructions des hiérarchies jusque-là acquises, la création de nouveaux repères, le besoin de morale, etc. Et tout cela, on le retrouve, bien que superficiellement traité, dans HoftD. C'est le personnage caricatural du jeune professeur, notamment, qui amène la question du leadership. Malheureusement, comme tous les sujets dans cette série, ce n'est abordé que superficiellement.
Maintenant, je suis vraiment curieux que tu expliques en quoi les films de Zombie on autant changé dans leurs discours : les caméras utilisées sont numériques ?
Posté vendredi 24 septembre 2010 à 14:54 (#75)
Citation
Citation
Juste avant, vous parliez de justifier les scènes "osées" par le fait que les films de zombies ont toujours joué sur ces nanas qui hurlent en se faisant attaquer. La façon dont je comprends ce dont vous parliez juste avant n'a pas grand-chose à voir avec ce que je vois quand la série fait l'apologie des "gars armés jusqu'aux dents, point barre". Ce n'est pas seulement une affaire de "le vilain du groupe il veut tout pour lui, il veut survivre même si il laisse tomber les autres, il est hyper égoïste" qui est la critique classique faite par les films du genre, mais bien de "la nécessité d'un pays fort et nationaliste", quand on passe de l'individu au pays entier.
La critique "classique", elle montre justement que ces petits groupes qui oublient le besoin de morale, ils tombent, parce qu'il n'ont pas de morale. Là, si le groupe principal respecte les classiques avec la question du leadership et de la reconstruction du groupe fonctionnel (questions que Zombieland ignore carrément, c'est chacun pour son cul), la série dans son ensemble montre pas mal l'inverse aussi. Les mieux armés s'en tirent mieux, c'est précisément la loi du plus fort et non pas du plus juste, c'est franchement pas la même chose que les classiques du genre. Ce qui était secondaire est passé au premier plan, et inversement. C'est bien du cassage de zombies, donc une question de force, et non pas de la survie (esquive de zombies) et de la reconstruction, question sociale.