HIGASHI NO EDEN

Je ne peux résister plus longtemps au plaisir de créer un topic de discussion afin de mettre en valeur si besoin est cette formidable série, dont la diffusion s’est arrêtée récemment (pour 11 malheureux épisodes de 20 minutes), mais qui sera heureusement suivie de non pas de un mais deux films (sortie prévues en novembre 2009 et janvier 2010 au Japon

Et de quoi peut bien traiter un anime portant le même nom que le film d’Elia Kazan datant de 1955 (avec James Dean), lui-même tiré du livre de John Steinbeck ?
De la rencontre de deux jeunes gens, Saki Morimi et Akira Takizawa, devant la maison blanche à Washington, dans des circonstances assez étonnantes. Puis des liens qui vont se tisser entre eux et de leur amour naissant. Pour enrober cela, on a en prime droit à une intrigue plus que biscornue, ouvrant à tout un tas d’interprétations et de possibilités.
Par exemple :
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Tout aussi étrange :
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Et ce titre, Eden of the East, quelle peut bien en être la signification ?
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Et quelle est vraiment la signification de ce "Johnny", cité à répétitions ?
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Inutile de préciser donc qu’avec un peu d’imagination on peut se faire plaisir et établir des théories plus absurdes et insensées les unes que les autres.
Cependant, malgré ces histoires un peu tordues, la série est plus que plaisante à regarder, grâce à ce couple de personnages principaux, si insouciants et attachants. Pas vraiment des neets ("Not currently engaged in Employment, Education or Training", il faut le savoir), mais détachés de la société. J'ai encore toujours eu la sensation que c'était le côté humain et social qui prédominait.
De quoi contenter à la fois ceux qui aiment chercher midi à quatorze heures, comme les plus rêveurs et romantiques

Au niveau action, la série est plutôt posée, assez proche d’un film policier, phénomène accentué je trouve par l’atmosphère brumeuses et les couleurs saturés de l’animation (qu’on aimera ou pas, car elle dénote des standards habituels, bien qu’étant de grande qualité). Et on va donc d’épisode en épisode, de surprises en révélations, pour ne pas dire de délires en délires.
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A noter d’ailleurs que les références au cinéma sont récurrentes et nombreuses, pour mon plus grand plaisir.
Et pour ne rien gâcher l’OP comme l’ED sont excellents et orignaux. L’OP se déroulant sur une musique du groupe Anglais Oasis n’est peut être pas innocent, cela permettant à la série de se démarquer et lui donnant du coup un côté plus universel. Car les sentiments exprimés par ces personnages le sont bien, et pour ma part j’ai bien du mal à me détacher d’eux et de leurs sentiments.
Je n’ai encore vu que 6 épisodes, et avec 5 malheureux épisodes restants, je crains bien que vu la densité de l’histoire, le tout ne se termine par un cliffhanger pas possible, me laissant dans une attente interminable et insupportable durant les longs mois qui nous séparent encore de la sortie des films. Crainte confirmée par ce que j’ai pu entrevoir ici ou là…
