Kara no kyoukai
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- Format : 7 films, 6 de sortis à ce jour (à ma connaissance)
- Année : décembre 2007 pour le premier, décembre 2008 pour le sixième
- Réalisateurs : Ei Aoki (ep 1), Takuya Nonaka (ep 2), Mitsuru Obunai (ep 3), Shinichi Takiguchi (ep 4), Takayuki Hirao (ep 5), Takahiro Miura (ep 6)
- Auteur : Kinoko Nasu
- Chara-Design : Tomonori Sudou, Mitsuru Obunai, Takuro Takahashi
- Musique : Yuki Kajiura, KALAFINA
- Studios : TYPE-MOON (création), Aniplex (distribution) , ufotable (production)
- Genres : Surnaturel, mystère, drame
- Durée: entre 45mn et 2h
- Site officiel: http://www.karanokyoukai.com/
On peut déjà remarquer que chaque film est fait par un réalisateur différent. D'où la différence de style entre chaque film, bien que l'ensemble reste homogène.
L'histoire ? Le premier commence par une série de suicides, le second par une série de meurtres, idem pour le troisième. On continue ?
La vision du premier film m'avait d'abord laissé une impression mitigée. Enormément de bavardages à peu près incompréhensibles, un mélange de différents styles: surnaturel, horreur Japonaise (le spectre d'une jeune fille en nuisette avec de longs cheveux noirs lui couvrant le visage, un immense immeuble désaffecté, il ne manque en fait qu'un dégat des eaux), SF (des pantins, des menbres artificiels).
Même la réelle beauté graphique ne m'avait pas fait grande impression, tant l'ensemble m'avait paru glaciale. Restait cependant les relations entre ce garçon si sage (Kokuto) et cette jeune fille (Shiki) aux yeux vitreux, portant une veste en cuir rouge par dessus son kimono (Mais QUE est vraiment une jeune fille ?).
Deux jours plus tard, une nuit sans trouver le sommeil, sans pouvoir l'expliquer, je regarde à nouveau ce premier film, à moitié dans un état second (à la limite de pouvoir être fasciné par une mouche sur un mur). L'ensemble me parait alors beaucoup plus cohérant

Le second film est bien plus abordable. On pourrait penser à du Shinkai Makoto, si l'on considère ce dernier comme synonyme d'amours passionels et désespérés (je t'aime, donc je vais croire en toi ) et de beauté visuelle. Sauf qu'içi, s'y ajoutent meurtres et menbres déchiquetés.
En effet, entre deux reflets dans des mares de sang, ce film s'attache plus aux personnages et est moins onirique que le premier. On a l'impression d'être pris dans une réelle intrigue, bien que le rythme soit toujours lent et le style contemplatif. Quelques passages sont réellement superbes (la scène d'ouverture avec la rencontre des personnages principaux sous la neige, la demeure où vit Shiki au coeur d'une forêt, et tant d'autres...) et me permettent de rappeler encore une fois la réussite graphique de ces films. Et cette fois-ci , pas besoin d'être dans un état second pour l'apprécier, mais la nuit ça passe quand même mieux.
Quand au troisième film, un pas est encore franchi, puisqu'il s'agit là carrément d'action. Il reste cependant très marqué de l'empreinte de mélancolie et de tristesse propre aux films précédents. Et pour le coup, on peut même carrément le regarder en pleine journée, mais franchement, la nuit c'est mieux.
Quand à la suite, à vous de la découvrir !