S'il semble déjà y avoir eu une discussion à un lointaine époque, celle-ci semble s'être perdue dans les méandre du forum.
Je redonne donc un petit coup de projecteur sur ce film plutôt oublié de 2001.
Dans la lignée des contes fantastiques pour enfants, Princess Arete met en scène les tourments intérieurs d'une petite princesse cloitrée dans la haute tour du palais royal. Insensible à la vie de cour, où son père lui cherche un preux chevalier, elle ne rêve que de découvrir le monde qu'elle aperçoit de sa fenêtre.
Si les dessins et le début de l'histoire donne l'impression d'un film pour enfants, sa longueur et son rythme lent l'adresse plutôt aux "grands" enfants. En effet le coté occidental du conte cède peu à peu la place à un vision plus orientale. Ici, point de beau prince charmant pour secourir la belle en détresse, c'est à elle même de se sauver, tant physiquement que psychologiquement.
Au bout du compte Princess Arete nous propose une belle fable sur l'incompréhension et la (non)communication. Si la maitrise artistique n'atteint pas le niveau d'un Miyasaki, elle n'en a pas besoin. Cette simplicité graphique/de réalisation correspondant parfaitement au calme et l'introspection de la princesse. Il y a même certaines scènes très réussies [comme les sages admirant les cadeaux, ou la procession des suivantes].
Finalement un conte pour grands enfant, pour ceux qui savent encore rêver "à l'ancienne"


(sans ninja



