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Le gouvernement veut contrôler internet
Posté lundi 05 juillet 2010 à 12:25 (#278)
Ca marchera pas avant 2012 faut espérer histoire qu'on change de gouvernement et peut être d'idioties...
Quand on voit ce genre de trucs n'empêche ca donne envie de faire comme en suède de monter son parti politique "Pirates" pour défendre les jeunes et leurs idées.
Quand on voit ce genre de trucs n'empêche ca donne envie de faire comme en suède de monter son parti politique "Pirates" pour défendre les jeunes et leurs idées.
Le grand meneur de Minus et Cortex RPG, l'infame directeur de lycéenne RPG et l'adaptateur hors la loi de Perry Rhodan en JDR
Oui je fais du jeu de rôle et alors?
Oui je fais du jeu de rôle et alors?
Posté lundi 05 juillet 2010 à 12:33 (#279)
cedô l, le 05/07/2010 à 13:25, dit :
Quand on voit ce genre de trucs n'empêche ca donne envie de faire comme en suède de monter son parti politique "Pirates" pour défendre les jeunes et leurs idées.
ça existe déjà.
Il y avait un candidat à une législative partielle ce week-end.
Il a du faire moins de 1% avec 25% de participation.
ça donne une idée du niveau de soutien

Posté lundi 05 juillet 2010 à 13:57 (#280)
cedô l, le 05/07/2010 à 13:25, dit :
Ca marchera pas avant 2012 faut espérer histoire qu'on change de gouvernement et peut être d'idioties...
malheureusement j'en doute :
Citation
L'Hadopi recrute ses chargés de riposte graduée pour septembre
Les premiers courriers d'avertissement aux abonnés suspectés de négligence caractérisée dans la protection de leur accès à Internet devraient être envoyés en septembre. L'Hadopi s'y prépare, et recrute pour la rentrée les agents qui seront chargés d'envoyer les courriers et de répondre aux abonnés avertis.
Hadopi, Riposte graduée
Tout se met progressivement en place pour la Haute Autorité de diffusion des oeuvres et de protection des droits sur Internet (Hadopi). Malgré un champ de bataille qui ressemble de plus en plus à une ligne Maginot au coût aussi faramineux qu'inutile, l'Hadopi a déposé à la Bourse interministérielle de l'emploi public plusieurs offres d'emploi directement liées à l'envoi des e-mails et courriers en recommandés que recevront les abonnés suspectés de ne pas avoir suffisamment efficacement protégé leur accès à Internet pour éviter qu'il soit utilisé à des fins de piratage.
Tous les postes sont à pourvoir au 1er septembre 2010, ce qui confirme une mise en route de la riposte graduée à la rentrée. Ils sont tous par ailleurs en CDD de trois ans renouvelable avec possibilité d'extension en CDI. L'Hadopi devrait donc poursuivre ses travaux au minimum jusqu'en septembre 2013.
Ainsi, l'Hadopi recherche des "Agents chargés des courriers de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25287). Hommes clés de la riposte graduée, ils doivent disposer d'un profil juridique avec au minimum une licence de Droit et trois ans d'expérience, et jouir d'une "connaissance des normes, standards, méthodes et aspects juridiques liés à la protection des droits (partie législative et réglementaire du code de la propriété intellectuelle)". Ils seront chargés :
* De donner des instructions de rédaction puis de valider et de veiller à la réponse dans les délais fixés par la CPD aux courriers postaux et électroniques des personnes ayant reçu une recommandation ;
* D’exploiter les courriers postaux et les courriers électroniques et de renseigner le système d’information sur ces demandes ;
* De veiller à l’envoi dans les délais fixés par la CPD des lettres remises contre signature ;
* De répondre à des demandes de renseignements.
C'est donc eux qui communiqueront avec les abonnés avertis, notamment lorsqu'ils souhaiteront s'expliquer devant les magistrats de la CPD pour démontrer qu'ils n'ont pas fait preuve de négligence caractérisée dans leur foyer. C'est aussi eux qui communiqueront sur demande la liste des oeuvres téléchargées illégalement à partir de l'accès à Internet. L'agent devra à cet égard "veille® particulièrement à la protection des données personnelles utilisées et au respect des droits des personnes avec qui il est en relation", ce qui est le cas de tous les agents de l'Hadopi.
Pour l'épauler, la Haute Autorité recherche des "agents administratifs et techniques de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25285), de niveau Bac et 3 ans d'expérience professionnelle. Ils sont en quelque sorte les "petites mains" des chargés des courriers, puisqu'ils auront pour charge :
* D’exécuter les réponses aux courriers postaux et aux courriers électroniques des personnes ayant reçu une recommandation de la Commission de Protection des Droits (CPD), sur instructions des agents chargés des courriers de la CPD ;
* D’envoyer les lettres remises contre signature dans les délais fixés par la CPD ;
* Des missions d’archivage des données personnelles de la CPD ;
* De constituer si besoin les dossiers des audiences de la CPD.
Enfin, l'Hadopi cherche ses "Agents chargés du Centre d’appels téléphoniques de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25289). L'agent "répond aux appels téléphoniques des personnes ayant reçus une recommandation de la CPD, après que ces dernières se soient identifiées auprès du numéro d’appel de l’Hadopi". Il est chargé "de réaliser les compte-rendu d’appels téléphoniques et de renseigner le système d’information dédié à la CPD", mais ne prend lui-même aucune initiative.
Les premiers courriers d'avertissement aux abonnés suspectés de négligence caractérisée dans la protection de leur accès à Internet devraient être envoyés en septembre. L'Hadopi s'y prépare, et recrute pour la rentrée les agents qui seront chargés d'envoyer les courriers et de répondre aux abonnés avertis.
Hadopi, Riposte graduée
Tout se met progressivement en place pour la Haute Autorité de diffusion des oeuvres et de protection des droits sur Internet (Hadopi). Malgré un champ de bataille qui ressemble de plus en plus à une ligne Maginot au coût aussi faramineux qu'inutile, l'Hadopi a déposé à la Bourse interministérielle de l'emploi public plusieurs offres d'emploi directement liées à l'envoi des e-mails et courriers en recommandés que recevront les abonnés suspectés de ne pas avoir suffisamment efficacement protégé leur accès à Internet pour éviter qu'il soit utilisé à des fins de piratage.
Tous les postes sont à pourvoir au 1er septembre 2010, ce qui confirme une mise en route de la riposte graduée à la rentrée. Ils sont tous par ailleurs en CDD de trois ans renouvelable avec possibilité d'extension en CDI. L'Hadopi devrait donc poursuivre ses travaux au minimum jusqu'en septembre 2013.
Ainsi, l'Hadopi recherche des "Agents chargés des courriers de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25287). Hommes clés de la riposte graduée, ils doivent disposer d'un profil juridique avec au minimum une licence de Droit et trois ans d'expérience, et jouir d'une "connaissance des normes, standards, méthodes et aspects juridiques liés à la protection des droits (partie législative et réglementaire du code de la propriété intellectuelle)". Ils seront chargés :
* De donner des instructions de rédaction puis de valider et de veiller à la réponse dans les délais fixés par la CPD aux courriers postaux et électroniques des personnes ayant reçu une recommandation ;
* D’exploiter les courriers postaux et les courriers électroniques et de renseigner le système d’information sur ces demandes ;
* De veiller à l’envoi dans les délais fixés par la CPD des lettres remises contre signature ;
* De répondre à des demandes de renseignements.
C'est donc eux qui communiqueront avec les abonnés avertis, notamment lorsqu'ils souhaiteront s'expliquer devant les magistrats de la CPD pour démontrer qu'ils n'ont pas fait preuve de négligence caractérisée dans leur foyer. C'est aussi eux qui communiqueront sur demande la liste des oeuvres téléchargées illégalement à partir de l'accès à Internet. L'agent devra à cet égard "veille® particulièrement à la protection des données personnelles utilisées et au respect des droits des personnes avec qui il est en relation", ce qui est le cas de tous les agents de l'Hadopi.
Pour l'épauler, la Haute Autorité recherche des "agents administratifs et techniques de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25285), de niveau Bac et 3 ans d'expérience professionnelle. Ils sont en quelque sorte les "petites mains" des chargés des courriers, puisqu'ils auront pour charge :
* D’exécuter les réponses aux courriers postaux et aux courriers électroniques des personnes ayant reçu une recommandation de la Commission de Protection des Droits (CPD), sur instructions des agents chargés des courriers de la CPD ;
* D’envoyer les lettres remises contre signature dans les délais fixés par la CPD ;
* Des missions d’archivage des données personnelles de la CPD ;
* De constituer si besoin les dossiers des audiences de la CPD.
Enfin, l'Hadopi cherche ses "Agents chargés du Centre d’appels téléphoniques de la Commission de la Protection des Droits de l’Hadopi" (annonce 25289). L'agent "répond aux appels téléphoniques des personnes ayant reçus une recommandation de la CPD, après que ces dernières se soient identifiées auprès du numéro d’appel de l’Hadopi". Il est chargé "de réaliser les compte-rendu d’appels téléphoniques et de renseigner le système d’information dédié à la CPD", mais ne prend lui-même aucune initiative.

Posté jeudi 29 juillet 2010 à 10:06 (#281)
Citation
HADOPI cherche solution de sécurisation
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet lance une consultation publique sur les spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation.
Avec la publication du dernier décret qui lui manquait encore, tout semble prêt afin que la Haute Autorité HADOPI puisse entrer en ordre de marche. Les saisines des ayants droit vont pouvoir être transmises et l'on attend a priori les premiers e-mails d'avertissement à la rentrée de septembre.
Pour les internautes dont l'accès aura été utilisé pour du téléchargement illégal, la HADOPI leur demandera dans ses missives de mettre en œuvre un moyen de sécurisation de leur accès. La mise en place d'un moyen qui pourra également faire office de preuve de bonne foi pour l'abonné Internet suspecté.
On a un petit peu l'impression que la charrue a été mise avant les bœufs - et ce ne sera pas la première fois en la matière - mais les spécifications de ces fameux moyens de sécurisation restent à déterminer. C'est en ce sens qu'une consultation publique a été lancée et s'adresse aux concepteurs de moyens de sécurisation. À l'issue, un document de travail sera remis début septembre et les spécifications seront formulées à la fin de ce même mois.
NouvelObs.com publie le communiqué relatif de la HADOPI. Il est indiqué que la mise en place d'un logiciel labellisé Hadopi se fait " à la diligence du titulaire de l'abonnement ". Pas de caractère obligatoire donc. Ce logiciel " protège le patrimoine numérique de l'abonné. Ainsi celui-ci maîtrisera mieux le comportement des machines qui sont, sous sa responsabilité, connectées à Internet. Comme un logiciel de contrôle parental permet aux parents de protéger leur enfant, le moyen de sécurisation permet au titulaire de l’abonnement de protéger les utilisateurs ".
Dans ce même communiqué, il est aussi précisé que pour l'heure les moyens de sécurisation existants sont de deux ordres :
* Les liaisons sécurisées entre les différents appareils ( boîtier ADSL, modems, routeurs et terminaux ). Ces liaisons sécurisées nécessitent un mot de passe ( clé WEP ou clé WPA ).
* Les logiciels de protection des ordinateurs : contrôle parental, anti-virus, anti-spam ou pare-feu.
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet lance une consultation publique sur les spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation.
Avec la publication du dernier décret qui lui manquait encore, tout semble prêt afin que la Haute Autorité HADOPI puisse entrer en ordre de marche. Les saisines des ayants droit vont pouvoir être transmises et l'on attend a priori les premiers e-mails d'avertissement à la rentrée de septembre.
Pour les internautes dont l'accès aura été utilisé pour du téléchargement illégal, la HADOPI leur demandera dans ses missives de mettre en œuvre un moyen de sécurisation de leur accès. La mise en place d'un moyen qui pourra également faire office de preuve de bonne foi pour l'abonné Internet suspecté.
On a un petit peu l'impression que la charrue a été mise avant les bœufs - et ce ne sera pas la première fois en la matière - mais les spécifications de ces fameux moyens de sécurisation restent à déterminer. C'est en ce sens qu'une consultation publique a été lancée et s'adresse aux concepteurs de moyens de sécurisation. À l'issue, un document de travail sera remis début septembre et les spécifications seront formulées à la fin de ce même mois.
NouvelObs.com publie le communiqué relatif de la HADOPI. Il est indiqué que la mise en place d'un logiciel labellisé Hadopi se fait " à la diligence du titulaire de l'abonnement ". Pas de caractère obligatoire donc. Ce logiciel " protège le patrimoine numérique de l'abonné. Ainsi celui-ci maîtrisera mieux le comportement des machines qui sont, sous sa responsabilité, connectées à Internet. Comme un logiciel de contrôle parental permet aux parents de protéger leur enfant, le moyen de sécurisation permet au titulaire de l’abonnement de protéger les utilisateurs ".
Dans ce même communiqué, il est aussi précisé que pour l'heure les moyens de sécurisation existants sont de deux ordres :
* Les liaisons sécurisées entre les différents appareils ( boîtier ADSL, modems, routeurs et terminaux ). Ces liaisons sécurisées nécessitent un mot de passe ( clé WEP ou clé WPA ).
* Les logiciels de protection des ordinateurs : contrôle parental, anti-virus, anti-spam ou pare-feu.
Citation
HADOPI en état de commencer son action
Lors du Conseil des ministres, le ministre de la Culture et de la Communication a indiqué que la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet est en état de commencer son action.
L'Elysée vient de publier sous forme de communiqué le compte-rendu du Conseil des ministres de ce matin. Comme prévu, le ministre de la Culture et de la Communication a présenté une communication sur l'action de la HADOPI, la Haute Autorité notamment chargée de la mise en œuvre la réponse dite graduée afin de lutter contre le téléchargement illégal.
Cette intervention était attendue suite à la publication du dernier décret permettant à la Haute Autorité d'entamer son action en recevant les premières saisines des représentants des ayants droit qui sont pour le moment la Société Civile des Producteurs Phonographiques ( SCPP ), Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France ( SPPF ), Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique ( SACEM ), Société pour l'administration du Droit de Reproduction Mécanique ( SDRM ) et l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle ( ALPA ).
Dans le communiqué, il est indiqué que la Haute Autorité est bel et bien " en état de commencer son action ". Pour l'envoi des premiers e-mails d'avertissement, aucune date n'est toutefois avancée, la HADOPI " déterminera le moment opportun pour adresser par mail les premiers avertissements aux contrevenants ".
Aucune surprise, le gouvernement met comme à l'accoutumée l'accent sur les bienfaits supposés de la réponse graduée qui " inaugure une pédagogie de la responsabilité sur Internet ". Mis en opposition avec les peines sanctionnant les actes de contrefaçon sur Internet, la réponse graduée est louée pour offrir un " dispositif alternatif, moins lourdement sanctionné, qui laisse toute sa place à la pédagogie et à l'explication ".
Lors du Conseil des ministres, le ministre de la Culture et de la Communication a indiqué que la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet est en état de commencer son action.
L'Elysée vient de publier sous forme de communiqué le compte-rendu du Conseil des ministres de ce matin. Comme prévu, le ministre de la Culture et de la Communication a présenté une communication sur l'action de la HADOPI, la Haute Autorité notamment chargée de la mise en œuvre la réponse dite graduée afin de lutter contre le téléchargement illégal.
Cette intervention était attendue suite à la publication du dernier décret permettant à la Haute Autorité d'entamer son action en recevant les premières saisines des représentants des ayants droit qui sont pour le moment la Société Civile des Producteurs Phonographiques ( SCPP ), Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France ( SPPF ), Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique ( SACEM ), Société pour l'administration du Droit de Reproduction Mécanique ( SDRM ) et l'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle ( ALPA ).
Dans le communiqué, il est indiqué que la Haute Autorité est bel et bien " en état de commencer son action ". Pour l'envoi des premiers e-mails d'avertissement, aucune date n'est toutefois avancée, la HADOPI " déterminera le moment opportun pour adresser par mail les premiers avertissements aux contrevenants ".
Aucune surprise, le gouvernement met comme à l'accoutumée l'accent sur les bienfaits supposés de la réponse graduée qui " inaugure une pédagogie de la responsabilité sur Internet ". Mis en opposition avec les peines sanctionnant les actes de contrefaçon sur Internet, la réponse graduée est louée pour offrir un " dispositif alternatif, moins lourdement sanctionné, qui laisse toute sa place à la pédagogie et à l'explication ".
>_<
Posté jeudi 09 septembre 2010 à 12:04 (#282)
Citation
Les gagnants et perdants d'une hausse de la TVA sur le triple play
Les consommateurs pourraient voir leur facture augmenter...
Terminée la TVA réduite à 5,5% sur une partie du prix des abonnements triple play (Internet, téléphone, télévision). «Les demandes de Bruxelles nous conduisent à relever ce taux à 19,6%», a annoncé jeudi le ministre du Budget François Baroin dans un entretien au journal Les Echos.
Si cette mesure va permettre à Bercy d’augmenter ses recettes, elle devrait peser sur la facture des consommateurs et le secteur audiovisuel.
Les consommateurs: 2 euros de plus sur l’abonnement?
Les abonnés pourraient être les premières victimes. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde ne l’a d’ailleurs pas nié.
«Il y aura peut-être une petite augmentation [des abonnements] si nous devions prendre cette décision mais je pense qu'elle sera très minime», a-t-elle expliqué jeudi sur Radio Classique.
Selon la Fédération française des télécoms, une TVA homogène à 19,6% entraînerait un coût supplémentaire d'un à deux euros par abonné. Cette somme aura donc un impact «soit sur les investissements des opérateurs, soit sur le tarif final pour le client».
Les opérateurs téléphoniques ont déjà menacé d’une hausse des prix de leurs abonnements. Mais plusieurs analystes estiment que les tarifs n’augmenteront pas forcément. Car dans un contexte très concurrentiel, le verrou psychologique d'une offre triple play à 29,90 euros sera difficile à faire sauter.
La création audiovisuelle: une baisse des ressources?
La TVA réduite à 5,5% sur une partie de la facture a été accordée en contrepartie du paiement par les opérateurs d’une taxe au bénéfice du Compte de soutien à l’industrie de programmes (Cosip). En fonction de leur taille, le chiffre d'affaires des opérateurs, hors taxe, est ponctionné entre 0,5% et 4,5%.
Le secteur de la création audiovisuelle et cinématographique (film, fiction TV, documentaire, spectacle vivant) a ainsi perçu entre 60 et 100 millions d'euros en 2009 grâce à ce système.
Mais pour le directeur général de la Fédération française des télécoms, Yves Le Mouël, «si la TVA à taux réduit est remise en cause, cela veut dire que doit être également remis en cause le financement du Cosip», a-t-il expliqué mercredi à l’AFP.
La mesure serait donc «désastreuse pour le financement de la création et de la diversité culturelle» en France, selon un communiqué publié la semaine dernière par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD),
Bercy: une hausse des recettes fiscales
Bercy devrait en revanche être le grand gagnant financier de la fin de la TVA réduite sur une partie des abonnements triple play.
Pour le directeur général d’Iliad (Free/Alice), Maxime Lombardini, les exigences de Bruxelles ne sont d’ailleurs qu’un prétexte, a-t-il expliqué la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
Le gouvernement chercherait avant tout à faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’Etat en cette période de rigueur budgétaire. Car une telle mesure lui permettrait de récupérer plusieurs centaines de millions d’euros.
Les consommateurs pourraient voir leur facture augmenter...
Terminée la TVA réduite à 5,5% sur une partie du prix des abonnements triple play (Internet, téléphone, télévision). «Les demandes de Bruxelles nous conduisent à relever ce taux à 19,6%», a annoncé jeudi le ministre du Budget François Baroin dans un entretien au journal Les Echos.
Si cette mesure va permettre à Bercy d’augmenter ses recettes, elle devrait peser sur la facture des consommateurs et le secteur audiovisuel.
Les consommateurs: 2 euros de plus sur l’abonnement?
Les abonnés pourraient être les premières victimes. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde ne l’a d’ailleurs pas nié.
«Il y aura peut-être une petite augmentation [des abonnements] si nous devions prendre cette décision mais je pense qu'elle sera très minime», a-t-elle expliqué jeudi sur Radio Classique.
Selon la Fédération française des télécoms, une TVA homogène à 19,6% entraînerait un coût supplémentaire d'un à deux euros par abonné. Cette somme aura donc un impact «soit sur les investissements des opérateurs, soit sur le tarif final pour le client».
Les opérateurs téléphoniques ont déjà menacé d’une hausse des prix de leurs abonnements. Mais plusieurs analystes estiment que les tarifs n’augmenteront pas forcément. Car dans un contexte très concurrentiel, le verrou psychologique d'une offre triple play à 29,90 euros sera difficile à faire sauter.
La création audiovisuelle: une baisse des ressources?
La TVA réduite à 5,5% sur une partie de la facture a été accordée en contrepartie du paiement par les opérateurs d’une taxe au bénéfice du Compte de soutien à l’industrie de programmes (Cosip). En fonction de leur taille, le chiffre d'affaires des opérateurs, hors taxe, est ponctionné entre 0,5% et 4,5%.
Le secteur de la création audiovisuelle et cinématographique (film, fiction TV, documentaire, spectacle vivant) a ainsi perçu entre 60 et 100 millions d'euros en 2009 grâce à ce système.
Mais pour le directeur général de la Fédération française des télécoms, Yves Le Mouël, «si la TVA à taux réduit est remise en cause, cela veut dire que doit être également remis en cause le financement du Cosip», a-t-il expliqué mercredi à l’AFP.
La mesure serait donc «désastreuse pour le financement de la création et de la diversité culturelle» en France, selon un communiqué publié la semaine dernière par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD),
Bercy: une hausse des recettes fiscales
Bercy devrait en revanche être le grand gagnant financier de la fin de la TVA réduite sur une partie des abonnements triple play.
Pour le directeur général d’Iliad (Free/Alice), Maxime Lombardini, les exigences de Bruxelles ne sont d’ailleurs qu’un prétexte, a-t-il expliqué la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
Le gouvernement chercherait avant tout à faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’Etat en cette période de rigueur budgétaire. Car une telle mesure lui permettrait de récupérer plusieurs centaines de millions d’euros.
Je me pose toujours la question de savoir comment ils ont fait pour faire sauter la redevance tv, donc à mon avis, ce n'est que le début XD
Posté jeudi 23 septembre 2010 à 19:19 (#283)
et voilà c'est parti :
La chasse est ouverte XD
Citation
Hadopi : 800 e-mails demandés, tous les FAI répondront
Environ 800 abonnés devraient voir leur nom transmis à l'Hadopi dans les jours ou les heures qui viennent. Tous les FAI ont décidé de répondre sans combattre.
Selon nos informations, qui complètent celles révélées par PC Inpact dans l'après-midi, l'Hadopi aurait demandé la communication d'environ 800 identités d'abonnés à Internet auprès de l'ensemble des opérateurs, qui ont tous décidé d'obéir à la demande. "Tout le monde va répondre", nous confie ainsi l'un des opérateurs, qui préfère garder l'anonymat. Tout le monde, ça veut donc dire en principe y compris Free, qui avait pourtant assuré qu'il ne coopèrerait pas sans contrepartie financière.
Les FAI devront fournir les nom de famille, prénoms, adresse postale et de courrier électronique, coordonnées téléphoniques, et adresse de l'installation téléphonique de l'abonné suspecté dont l'accès a été utilisé pour pirater.
Juridiquement, l'Hadopi n'est pas liée par l'obligation de remboursement des frais engagés qu'impose le Conseil constitutionnel à l'Etat lorsqu'une entreprise est ainsi contrainte de concourir à une mission de service public. En principe, les FAI pourraient demander jusqu'à 8,50 euros par adresse IP, mais Frédéric Mitterrand a fait savoir depuis longtemps que l'Etat ne veut pas payer la note.
Le gouvernement est cependant en passe de réussir son bras de fer, en menaçant les FAI de mettre en oeuvre la contravention de 1500 euros par adresse IP non identifiée sous 8 jours. Comme pour tout acte administratif faisant grief, les opérateurs pourraient en théorie contester la demande et ainsi gagner du temps, mais ça n'est pas l'optique choisie.
Le ministre de la Culture a reconnu aujourd'hui dans les Echos que la stratégie du gouvernement était un marchandage avec les FAI. "Nous avons convaincu tous les FAI de l'utilité de collaborer avec la Hadopi", assurait-il, visiblement avec raison. "Nous souhaitons inclure ce débat dans un échange plus global avec les FAI", ajoutait Frédéric Mitterrand, dans une référence voilée au débat sur la neutralité du net. S'ils obtiennent satisfaction sur les entorses au principe de neutralité, les opérateurs seront moins pressés d'envoyer leur facture à Bercy pour obtenir le remboursement des frais engagés dans la mise en oeuvre de l'Hadopi.
Avec environ 20 millions d'accès à Internet en France, chaque abonné a 0,004 % de chances d'être concerné par l'un des premiers e-mails envoyés. Bonne chance.
Environ 800 abonnés devraient voir leur nom transmis à l'Hadopi dans les jours ou les heures qui viennent. Tous les FAI ont décidé de répondre sans combattre.
Selon nos informations, qui complètent celles révélées par PC Inpact dans l'après-midi, l'Hadopi aurait demandé la communication d'environ 800 identités d'abonnés à Internet auprès de l'ensemble des opérateurs, qui ont tous décidé d'obéir à la demande. "Tout le monde va répondre", nous confie ainsi l'un des opérateurs, qui préfère garder l'anonymat. Tout le monde, ça veut donc dire en principe y compris Free, qui avait pourtant assuré qu'il ne coopèrerait pas sans contrepartie financière.
Les FAI devront fournir les nom de famille, prénoms, adresse postale et de courrier électronique, coordonnées téléphoniques, et adresse de l'installation téléphonique de l'abonné suspecté dont l'accès a été utilisé pour pirater.
Juridiquement, l'Hadopi n'est pas liée par l'obligation de remboursement des frais engagés qu'impose le Conseil constitutionnel à l'Etat lorsqu'une entreprise est ainsi contrainte de concourir à une mission de service public. En principe, les FAI pourraient demander jusqu'à 8,50 euros par adresse IP, mais Frédéric Mitterrand a fait savoir depuis longtemps que l'Etat ne veut pas payer la note.
Le gouvernement est cependant en passe de réussir son bras de fer, en menaçant les FAI de mettre en oeuvre la contravention de 1500 euros par adresse IP non identifiée sous 8 jours. Comme pour tout acte administratif faisant grief, les opérateurs pourraient en théorie contester la demande et ainsi gagner du temps, mais ça n'est pas l'optique choisie.
Le ministre de la Culture a reconnu aujourd'hui dans les Echos que la stratégie du gouvernement était un marchandage avec les FAI. "Nous avons convaincu tous les FAI de l'utilité de collaborer avec la Hadopi", assurait-il, visiblement avec raison. "Nous souhaitons inclure ce débat dans un échange plus global avec les FAI", ajoutait Frédéric Mitterrand, dans une référence voilée au débat sur la neutralité du net. S'ils obtiennent satisfaction sur les entorses au principe de neutralité, les opérateurs seront moins pressés d'envoyer leur facture à Bercy pour obtenir le remboursement des frais engagés dans la mise en oeuvre de l'Hadopi.
Avec environ 20 millions d'accès à Internet en France, chaque abonné a 0,004 % de chances d'être concerné par l'un des premiers e-mails envoyés. Bonne chance.
La chasse est ouverte XD
Posté samedi 22 janvier 2011 à 14:32 (#284)
ça faisait un moment :
Citation
Hadopi : plus d'un millier de récidivistes repérés
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet aurait déjà identifié 1 500 abonnés en situation de récidive pour du téléchargement illégal.
Après les premiers e-mails d'avertissement à destination des abonnés repérés pour du téléchargement illégal, la deuxième étape de la réponse dite graduée va se mettre en marche de manière imminente. Pour les récidivistes ( dans les 6 mois ) déjà avertis une première fois, un deuxième e-mail sera adressé avec lettre recommandée.
Alors que la première recommandation aura pu passer inaperçue ( tous les abonnés ne consultent pas le compte e-mail de leur FAI ), ce ne sera donc pas le cas pour la deuxième. Une deuxième étape qui marque en plus le " début de la phase pénale ", a précisé la présidente de la Commission de protection des lois de la Hadopi. " C'est un élément constitutif de la contravention de négligence caractérisée. "
Selon une information du Figaro, la Hadopi aurait déjà identifié aux alentours de " 1 500 cas de réitérations ". Des récidivistes qui sont donc susceptibles de recevoir un deuxième avertissement. Ce ne sera pas le cas pour tous car " certains ont téléchargé plusieurs fois la même œuvre ", écrit le quotidien.
Si une troisième récidive est constatée dans un délai d'un an, la troisième et ultime étape de la riposte graduée pourra être enclenchée. Un dossier pourra être transmis au parquet et l'abonné pourra faire l'objet de sanctions pénales : amende de 1 500 € et/ou suspension de sa connexion à Internet ( un mois ). Une hypothèse à laquelle La Quadrature du Net ne croit pas vraiment.
Dans son point d'étape en réponse à celui de la Hadopi, le collectif estime qu'il y a de " fortes raisons de penser que les sanctions pénales ne s'appliqueront jamais ". Pour des raisons politiques d'une part ( du moins jusqu'à juin 2012 ), et pour des raisons juridiques d'autre part avec notamment la valeur pour la justice d'une adresse IP comme élément constitutif d'une infraction. " Les juges pourraient également contester le subterfuge consistant à punir non l'acte de contrefaçon mais la non-sécurisation de l'accès Internet par lequel cette dernière aurait été opérée. "
À la fin 2010, la Hadopi a indiqué que depuis début octobre, près de 70 000 e-mails d'avertissement ont été envoyés alors que les ayants droit transmettent 70 000 demandes d'identification par jour. D'ici la fin du premier semestre, un rythme de 10 000 e-mails par jour ( ouvré ) est visé. Une mission devra par ailleurs permettre d'évaluer une éventuelle migration du " téléchargement illégal " du P2P vers le streaming, le téléchargement direct. Pour La Quadrature du Net : " il est à craindre que le filtrage du Net soit étendu à la lutte contre le partage d'œuvres en ligne. "
À noter par ailleurs que la Hadopi a confirmé, sans le commenter, le dépôt d'un recours de Free contre le décret qui l'oblige à envoyer des e-mails d'avertissement à ses abonnés.
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet aurait déjà identifié 1 500 abonnés en situation de récidive pour du téléchargement illégal.
Après les premiers e-mails d'avertissement à destination des abonnés repérés pour du téléchargement illégal, la deuxième étape de la réponse dite graduée va se mettre en marche de manière imminente. Pour les récidivistes ( dans les 6 mois ) déjà avertis une première fois, un deuxième e-mail sera adressé avec lettre recommandée.
Alors que la première recommandation aura pu passer inaperçue ( tous les abonnés ne consultent pas le compte e-mail de leur FAI ), ce ne sera donc pas le cas pour la deuxième. Une deuxième étape qui marque en plus le " début de la phase pénale ", a précisé la présidente de la Commission de protection des lois de la Hadopi. " C'est un élément constitutif de la contravention de négligence caractérisée. "
Selon une information du Figaro, la Hadopi aurait déjà identifié aux alentours de " 1 500 cas de réitérations ". Des récidivistes qui sont donc susceptibles de recevoir un deuxième avertissement. Ce ne sera pas le cas pour tous car " certains ont téléchargé plusieurs fois la même œuvre ", écrit le quotidien.
Si une troisième récidive est constatée dans un délai d'un an, la troisième et ultime étape de la riposte graduée pourra être enclenchée. Un dossier pourra être transmis au parquet et l'abonné pourra faire l'objet de sanctions pénales : amende de 1 500 € et/ou suspension de sa connexion à Internet ( un mois ). Une hypothèse à laquelle La Quadrature du Net ne croit pas vraiment.
Dans son point d'étape en réponse à celui de la Hadopi, le collectif estime qu'il y a de " fortes raisons de penser que les sanctions pénales ne s'appliqueront jamais ". Pour des raisons politiques d'une part ( du moins jusqu'à juin 2012 ), et pour des raisons juridiques d'autre part avec notamment la valeur pour la justice d'une adresse IP comme élément constitutif d'une infraction. " Les juges pourraient également contester le subterfuge consistant à punir non l'acte de contrefaçon mais la non-sécurisation de l'accès Internet par lequel cette dernière aurait été opérée. "
À la fin 2010, la Hadopi a indiqué que depuis début octobre, près de 70 000 e-mails d'avertissement ont été envoyés alors que les ayants droit transmettent 70 000 demandes d'identification par jour. D'ici la fin du premier semestre, un rythme de 10 000 e-mails par jour ( ouvré ) est visé. Une mission devra par ailleurs permettre d'évaluer une éventuelle migration du " téléchargement illégal " du P2P vers le streaming, le téléchargement direct. Pour La Quadrature du Net : " il est à craindre que le filtrage du Net soit étendu à la lutte contre le partage d'œuvres en ligne. "
À noter par ailleurs que la Hadopi a confirmé, sans le commenter, le dépôt d'un recours de Free contre le décret qui l'oblige à envoyer des e-mails d'avertissement à ses abonnés.
Posté dimanche 23 janvier 2011 à 05:37 (#285)
Question pratique ça se passe comment. Combien de temps la HADOPI a le droit de conserver une adresse IP dans ses registres ? Il doit y avoir un délai certainement sinon c'est contraire aux principes généraux de droit. La CNIL va t elle réellement contrôler cela où alors faut il s'attendre à ce que les informations enregistrées restent inscrites indéfiniment comme par exemple dans les fichiers de la police où normalement les inscriptions de certains délits mineurs doivent être effacées après un certain temps mais en pratique ne le sont pas... Parce que si on connait ce délai maximal d'inscription au registre, après on peut toujours essayer de se démerder.
J'explique, admettons que le délai maximal d'inscription au registre de la HADOPI est de 6 mois, alors il suffit de ne plus rien télécharger pendant 6 mois puis ensuite de reprendre son business tranquillement. Et si après on reçoit un deuxième mail pour récidive c'est que la HADOPI n'aura pas respecté cette durée maximal d'inscription au registre donc techniquement on ne peut pas être condamné sur la base d'une procédure illégale. Vous me suivez ?
Je suis pas du tout spécialiste du droit donc si vous avez des éléments de réponses je suis preneur.
J'explique, admettons que le délai maximal d'inscription au registre de la HADOPI est de 6 mois, alors il suffit de ne plus rien télécharger pendant 6 mois puis ensuite de reprendre son business tranquillement. Et si après on reçoit un deuxième mail pour récidive c'est que la HADOPI n'aura pas respecté cette durée maximal d'inscription au registre donc techniquement on ne peut pas être condamné sur la base d'une procédure illégale. Vous me suivez ?
Je suis pas du tout spécialiste du droit donc si vous avez des éléments de réponses je suis preneur.


Reita -The GazettE- (ガゼット, gazetto)
Posté samedi 05 février 2011 à 08:41 (#286)
Citation
Hadopi : des prestataires privés pour ses missions
Dans la nuit de mardi à mercredi, un amendement surprise concernant Hadopi s'est invité dans le débat sur la simplification du droit.
C'est un amendement pour le moins inattendu qui a été adopté par l'Assemblée nationale dans le cadre de la simplification du droit. Déposé par le gouvernement, cet amendement doit permettre à la Hadopi d'engager des " actions de sensibilisation des consommateurs et des acteurs économiques " et d'apporter parallèlement un " soutien à des projets innovants de recherche et d'expérimentation ".
Pour le gouvernement, il s'agit d'une clarification des missions de la Hadopi qui ne sont pas citées de manière explicite dans l'article du code de la propriété intellectuelle. Déposé à la dernière minute, cette amendement a toutefois suscité une réaction de l'opposition qui a indiqué qu'elle allait saisir le Conseil constitutionnel, considérant qu'il n'avait rien à voir avec la simplification du droit.
Surtout, l'opposition a tiqué sur un point, soulignant que cet amendement ouvre à la Hadopi la possibilité d'utiliser " ses moyens financiers pour faire des actions de promotion, y compris en payant des acteurs privés ". Cela couvre notamment la mise en place de nouveaux services pour développer l'offre légale de téléchargement.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un amendement surprise concernant Hadopi s'est invité dans le débat sur la simplification du droit.
C'est un amendement pour le moins inattendu qui a été adopté par l'Assemblée nationale dans le cadre de la simplification du droit. Déposé par le gouvernement, cet amendement doit permettre à la Hadopi d'engager des " actions de sensibilisation des consommateurs et des acteurs économiques " et d'apporter parallèlement un " soutien à des projets innovants de recherche et d'expérimentation ".
Pour le gouvernement, il s'agit d'une clarification des missions de la Hadopi qui ne sont pas citées de manière explicite dans l'article du code de la propriété intellectuelle. Déposé à la dernière minute, cette amendement a toutefois suscité une réaction de l'opposition qui a indiqué qu'elle allait saisir le Conseil constitutionnel, considérant qu'il n'avait rien à voir avec la simplification du droit.
Surtout, l'opposition a tiqué sur un point, soulignant que cet amendement ouvre à la Hadopi la possibilité d'utiliser " ses moyens financiers pour faire des actions de promotion, y compris en payant des acteurs privés ". Cela couvre notamment la mise en place de nouveaux services pour développer l'offre légale de téléchargement.

Posté samedi 05 février 2011 à 10:56 (#287)
Ils en ont pas marre de claquer l'argent du contribuable dans le vent...
Posté lundi 16 mai 2011 à 21:42 (#288)
Citation
Affaire TMG / Hadopi : la CNIL va-t-elle enfin dire stop ?
La divulgation d'adresses IP sur un serveur de TMG non sécurisé va-t-elle convaincre la CNIL de sanctionner la société chargée de collecter les preuves envoyées à l'Hadopi, voire de lui retirer son autorisation ? La conclusion serait en tout cas logique, à la lecture du rapport préalable au feu vert qui avait été accordé à la société nantaise.
Mise à jour 17h45 : sans attendre l'avis de la CNIL, l'Hadopi a décidé de suspendre son interconnexion avec TMG, ce qui l'empêche de recevoir de nouvelles adresses IP.
La CNIL pourrait-elle retirer les autorisations qu'elle a délivrées à TMG pour la collecte des adresses IP ? Ce serait un coup de tonnerre dans la riposte graduée, puisque la société nantaise est la seule habilitée à procéder sur les réseaux P2P aux relevés des preuves envoyées à l'Hadopi. Mais ce scénario n'est pas à exclure après l'énorme bévue de TMG, qui a rendu public des milliers de documents parfois sensibles. Nous apportions ainsi la preuve hier que des adresses IP françaises apparaissent bien dans les fichiers dont nous avons pu prendre connaissance.
Lorsqu'elle a délivré son autorisation à TMG, dans des conditions très contestables, la CNIL avait assorti son feu vert d'un certain nombre de précautions visant à limiter les risques de la collecte d'adresses IP par cette société privée. Elles sont lisibles en pages 7 et 8 du rapport interne du commissaire Emmanuel de Givry, que la CNIL nous avait communiqué au mois d'octobre 2010.
Sur la durée de conservation des données
Comme nous le révélions hier, les documents divulgués remontent jusqu'à à avril 2008, y compris des fichiers dans lesquels apparaissent des adresses IP liés à des téléchargements sur BitTorrent. Or, le chapitre consacré aux "durées de conservation" des données par TMG dit explicitement que "les données collectées - notamment l'adresse IP horodatée - sont effacées au cours de la nuit suivant la confirmation de la réception des saisines par la Hadopi, soit généralement 24h après la collecte de ces informations", ou effacées dans le même délai si elles ne sont pas transmises. Et qu'en tout état de cause, "les adresses IP horodatées sont utilisées dans un délai maximum de 3 jours".
Certes, rien ne permet d'affirmer que les données divulguées par TMG sont celles collectées dans le cadre de cette autorisation et de l'Hadopi. Mais rien ne permet non plus d'affirmer le contraire. Et quand bien même, la loi CNIL de 1978 sur la vie privéee impose de toute façon que les données ne soient pas conservées au delà de "la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées".
Sur la protection des données
Par ailleurs, le document internet de l'Hadopi imposait à TMG des "mesures de sécurité" pour éviter ce type de fuites et d'atteinte à la vie privée des abonnés dont l'adresse IP est collectée. Voici ce que disait le rapport :
Votre rapporteur indique tout d'abord qu'une réunion sur les aspects techniques de ce dossier s'est tenue le 17 mai 2010 entre les agents de la CNIL, des représentants des SPRD et un représentant de TMG.
Le dispositif prévoit une sécurisation de l'accès physique aux serveurs par l'utilisation de badges, vidéosurveillance, alarmes ainsi que la journalisation des accès. Les serveurs et bases de données sont de plus protégés par des pare-feux et un système de détection des intrusions. Pour les agents assermentés, les accès à l'application et aux données personnelles sont effectués par une interface sécurisée (https) et avec un dispositif d'authentification forte. Les agents doivent s'authentifier une deuxième fois pour signer les constats. Par ailleurs, les accès de ces agents sont journalisés : date/heure de connexion et de déconnexion, identifiant du poste de travail et de l'utilisateur.
Les accès logiques du prestataire aux serveurs et bases de données sont également journalisés et des profils d'habilitation sont définis. La maintenance des équipements est effectuée par le prestataire et non pas l'hébergeur des serveurs. Les données personnelles (adresses IP) sont chiffrées et ne sont pas accessibles par le personnel de maintenance du prestataire. Les clés de chiffrement sont partagées en deux parties et détenues par deux personnes différentes [... ]
Enfin, des actions de sensibilisation aux problématiques de sécurité sont menées auprès de
TMG et des agents assermentés.
Votre rapporteur considère que les mesures de sécurité prises par les SPRD et le prestataire
TMG sont satisfaisantes au regard de la loi Informatique et Libertés.
Contrairement à ce qu'imposait la CNIL dans son rapport, les adresses IP présentes dans les fichiers de TMG ne sont pas chiffrés. L'accès n'était pas non plus protégé par une interface sécurisé, puisque le serveur sur lequel les données ont été récupérées aurait été ouvert selon nos informations "pendant au moins 3 jours". Là encore, rien ne permet d'affirmer que les données sont celles destinées à l'Hadopi, en tout ou partie. TMG a d'autres activités.
Mais là encore, la loi impose un principe général de sécurisation. L'article 34 de la loi dispose en effet que le responsable du traitement des données "est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès".
La CNIL va-t-elle donc sanctionner TMG et enfin mettre un terme à la riposte graduée, ce qu'elle aurait dû faire dès l'établissement de son rapport lorsqu'elle avait constaté l'absence totale de contrôle des procédures de TMG ? La Commission n'était pas joignable cet après-midi pour répondre à nos questions.
De son côté, l'Hadopi a confirmé ce qu'elle nous confiait dès dimanche. Une réunion de la Commission de Protection des Droits (CPD) de l'Hadopi sera organisée mercredi pour adopter un "protocole d'expertise technique". A cette occasion sera entendu le blogueur Bluetouff, qui avait le premier révélé l'existence la fuite, et qui sera amené à détailler la gravité des découvertes.
La divulgation d'adresses IP sur un serveur de TMG non sécurisé va-t-elle convaincre la CNIL de sanctionner la société chargée de collecter les preuves envoyées à l'Hadopi, voire de lui retirer son autorisation ? La conclusion serait en tout cas logique, à la lecture du rapport préalable au feu vert qui avait été accordé à la société nantaise.
Mise à jour 17h45 : sans attendre l'avis de la CNIL, l'Hadopi a décidé de suspendre son interconnexion avec TMG, ce qui l'empêche de recevoir de nouvelles adresses IP.
La CNIL pourrait-elle retirer les autorisations qu'elle a délivrées à TMG pour la collecte des adresses IP ? Ce serait un coup de tonnerre dans la riposte graduée, puisque la société nantaise est la seule habilitée à procéder sur les réseaux P2P aux relevés des preuves envoyées à l'Hadopi. Mais ce scénario n'est pas à exclure après l'énorme bévue de TMG, qui a rendu public des milliers de documents parfois sensibles. Nous apportions ainsi la preuve hier que des adresses IP françaises apparaissent bien dans les fichiers dont nous avons pu prendre connaissance.
Lorsqu'elle a délivré son autorisation à TMG, dans des conditions très contestables, la CNIL avait assorti son feu vert d'un certain nombre de précautions visant à limiter les risques de la collecte d'adresses IP par cette société privée. Elles sont lisibles en pages 7 et 8 du rapport interne du commissaire Emmanuel de Givry, que la CNIL nous avait communiqué au mois d'octobre 2010.
Sur la durée de conservation des données
Comme nous le révélions hier, les documents divulgués remontent jusqu'à à avril 2008, y compris des fichiers dans lesquels apparaissent des adresses IP liés à des téléchargements sur BitTorrent. Or, le chapitre consacré aux "durées de conservation" des données par TMG dit explicitement que "les données collectées - notamment l'adresse IP horodatée - sont effacées au cours de la nuit suivant la confirmation de la réception des saisines par la Hadopi, soit généralement 24h après la collecte de ces informations", ou effacées dans le même délai si elles ne sont pas transmises. Et qu'en tout état de cause, "les adresses IP horodatées sont utilisées dans un délai maximum de 3 jours".
Certes, rien ne permet d'affirmer que les données divulguées par TMG sont celles collectées dans le cadre de cette autorisation et de l'Hadopi. Mais rien ne permet non plus d'affirmer le contraire. Et quand bien même, la loi CNIL de 1978 sur la vie privéee impose de toute façon que les données ne soient pas conservées au delà de "la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées".
Sur la protection des données
Par ailleurs, le document internet de l'Hadopi imposait à TMG des "mesures de sécurité" pour éviter ce type de fuites et d'atteinte à la vie privée des abonnés dont l'adresse IP est collectée. Voici ce que disait le rapport :
Votre rapporteur indique tout d'abord qu'une réunion sur les aspects techniques de ce dossier s'est tenue le 17 mai 2010 entre les agents de la CNIL, des représentants des SPRD et un représentant de TMG.
Le dispositif prévoit une sécurisation de l'accès physique aux serveurs par l'utilisation de badges, vidéosurveillance, alarmes ainsi que la journalisation des accès. Les serveurs et bases de données sont de plus protégés par des pare-feux et un système de détection des intrusions. Pour les agents assermentés, les accès à l'application et aux données personnelles sont effectués par une interface sécurisée (https) et avec un dispositif d'authentification forte. Les agents doivent s'authentifier une deuxième fois pour signer les constats. Par ailleurs, les accès de ces agents sont journalisés : date/heure de connexion et de déconnexion, identifiant du poste de travail et de l'utilisateur.
Les accès logiques du prestataire aux serveurs et bases de données sont également journalisés et des profils d'habilitation sont définis. La maintenance des équipements est effectuée par le prestataire et non pas l'hébergeur des serveurs. Les données personnelles (adresses IP) sont chiffrées et ne sont pas accessibles par le personnel de maintenance du prestataire. Les clés de chiffrement sont partagées en deux parties et détenues par deux personnes différentes [... ]
Enfin, des actions de sensibilisation aux problématiques de sécurité sont menées auprès de
TMG et des agents assermentés.
Votre rapporteur considère que les mesures de sécurité prises par les SPRD et le prestataire
TMG sont satisfaisantes au regard de la loi Informatique et Libertés.
Contrairement à ce qu'imposait la CNIL dans son rapport, les adresses IP présentes dans les fichiers de TMG ne sont pas chiffrés. L'accès n'était pas non plus protégé par une interface sécurisé, puisque le serveur sur lequel les données ont été récupérées aurait été ouvert selon nos informations "pendant au moins 3 jours". Là encore, rien ne permet d'affirmer que les données sont celles destinées à l'Hadopi, en tout ou partie. TMG a d'autres activités.
Mais là encore, la loi impose un principe général de sécurisation. L'article 34 de la loi dispose en effet que le responsable du traitement des données "est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès".
La CNIL va-t-elle donc sanctionner TMG et enfin mettre un terme à la riposte graduée, ce qu'elle aurait dû faire dès l'établissement de son rapport lorsqu'elle avait constaté l'absence totale de contrôle des procédures de TMG ? La Commission n'était pas joignable cet après-midi pour répondre à nos questions.
De son côté, l'Hadopi a confirmé ce qu'elle nous confiait dès dimanche. Une réunion de la Commission de Protection des Droits (CPD) de l'Hadopi sera organisée mercredi pour adopter un "protocole d'expertise technique". A cette occasion sera entendu le blogueur Bluetouff, qui avait le premier révélé l'existence la fuite, et qui sera amené à détailler la gravité des découvertes.



Posté jeudi 09 juin 2011 à 15:41 (#289)
La nouvelle campagne de l'Hadopi
Ca a de l'impact non ? Ca donne envie de... Heu... pirater pour sauver la création musicale de ce genre de soupe
Lisez l'article, vous avec des infos sur cette nouvelle campagne qui va être lancée par l'Hadopi : http://ecrans.fr/Had...agne,12901.html
Ca a de l'impact non ? Ca donne envie de... Heu... pirater pour sauver la création musicale de ce genre de soupe

Lisez l'article, vous avec des infos sur cette nouvelle campagne qui va être lancée par l'Hadopi : http://ecrans.fr/Had...agne,12901.html
Posté jeudi 09 juin 2011 à 16:32 (#290)
Où est-ce qu'ils ont chercher le franco-slovène ? Sérieux, on dirait déjà une parodie ce truc.
Le net va leur en mettre plein la gueule
Le net va leur en mettre plein la gueule

Posté jeudi 09 juin 2011 à 19:15 (#291)
Ashtaka, le jeudi 09 juin 2011 à 16:32, dit :
Où est-ce qu'ils ont chercher le franco-slovène ?
Dans un droit reculé du net où les ptites franco-slovènes... jouent aussi/déjà du micro...


http://www.japonfacile.com/
Japon Facile - Site de photos, vidéos et infos sur le Japon & Blog sur l'actu japonaise
Posté vendredi 10 juin 2011 à 23:42 (#292)
Ashtaka, le jeudi 09 juin 2011 à 16:32, dit :
Où est-ce qu'ils ont chercher le franco-slovène ? Sérieux, on dirait déjà une parodie ce truc.
Le net va leur en mettre plein la gueule

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- Florilège de commentaires youtube:
* Non mais arrêtez ça peut pas être une vrai pub, lol.
* Désormais je piraterais des œuvres culturelles en masse sur le net pour sauver l'avenir de la musique.
* et oui, il manque le slogan : NON AU PROXÉNÉTISME !
* je vais faire chauffer la bande passante parce que je veux SURTOUT PAS voir Emma Leprince et sa musique de merde en 2022
* En 2022, feeling fresh c'est des paroles engagées.
* Hadopi transforme vos petites filles en prostituée franco-slovène. Adoptez le label pute.
* Je parie qu'ils n'ont pas les droits pour la musique derrière

* C'est incompréhensibe. Ils ne peuvent pas être aussi cons ce n'est pas possible.
* Eeeeuuuuuuuuhhh... Euuuuuuuhhh...
* On feel beaucoup l'influence de Zola sur sa song
* Le piratage tue les artistes. Alors là, pour l'occasion, faudra le pirater sévère celui-là...
* Salut, vous n'auriez pas un lien pour télécharger le dernier album de DJ Fritasse ?
Et j'ai pas mis les pires...

- Pour déclencher des réactions comme ça (avec une régularité et une constance dignes d'un coucou slovène), je me dis que les mecs d'Hadopi sont soit des génies avec 10 ans d'avance sur mon pauvre petit cerveau soit des masos en puissance qui prennent leur pied à se faire du mal en vidéo. Je vois pas d'autre explication.
- Et honnêtement, le Label "PUR" je trouve ça un peu craignos comme nom/concept... Et les galettes IMPUR il va leur arriver quoi ? Cramées en place publique à la lueur des flambeaux ? Un frontalier slovène côté Autriche avait déjà fait le coup dans les années trente, avec le jazz je crois, mais j'arrive plus à me rappeler du nom...

- En tous cas si c'est comme ça que les "huiles" voient les rêves de la future génération concernant les "cartons" culturels, je crois qu'il y a comme un énorme fossé entre les générations... Les mecs parlent de 10 ans dans le futur avec des concepts de 20 ans dans le passé...
- Reste le possible fake (partiel ou intégral):
* OU ALORS: Le scénariste engagé est purement anti-hadopi et les crétins de bureaucrates qui ont validé le projet ne se sont même pas rendu compte du sous-message. Dans ce cas ce serait davantage un EPIC WIN de la part du créateur du spot !
Là j'avoue pour le coup que ce serait du vrai génie.
+
- Releases permanentes:
* Legend of Galactic Heroes (Ginga Eiyu Densetsu)
Saison 1 vostfr: 01 - 26 [T_25] / Saison 2 vostfr: 27 - 38 [T_25] / Films 1 - 3 vostfr: [T_25]
* Crest of the Stars (Banner of the Stars II / Seikai no Senki II)
Saison 3 vostfr: 05 - 07 - 08v2 - 09 - 10 [Ashtaka]
* Otoboku (Otome wa boku ni koishiteru)
Saison 1 vostfr: 01 - 12 [FFS] + OAV
* Kaiji (Gyakkyou Burai Kaiji)
Saison 1 vostfr: 01 - 26 [FFS]
* Hakucho no Mizumi (Le Lac des Cygnes)
Film vostfr: [OF]
* Gokusen (drama)
Saison 2 vostfr: 01 - 10 [T_25] / Saison 3 vostfr: 01 - 06 [T_25]
* Legend of Galactic Heroes (Ginga Eiyu Densetsu)
Saison 1 vostfr: 01 - 26 [T_25] / Saison 2 vostfr: 27 - 38 [T_25] / Films 1 - 3 vostfr: [T_25]
* Crest of the Stars (Banner of the Stars II / Seikai no Senki II)
Saison 3 vostfr: 05 - 07 - 08v2 - 09 - 10 [Ashtaka]
* Otoboku (Otome wa boku ni koishiteru)
Saison 1 vostfr: 01 - 12 [FFS] + OAV
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* Gokusen (drama)
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