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Hadopi ne préviendra pas de la date d'envoi des 1er mails
Emmanuel Torregano, du magazine Electron Libre, suit actuellement la conférence de presse d'Hadopi, et la retranscrit sur Twitter.
Au cours de cette conférence, Marie-Françoise Marais, présidente de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a confirmé ce que tout le monde avait anticipé : Hadopi devient bien opérationnelle "après un gros travail avec les ayant droits et les fournisseurs d'accès".
La Commission de protection des droits (CDP) a précisé ne pas fonctionner comme un radar automatique aveugle, au contraire même. Ils auront pour charge de déterminer de la suite, ou non, des opérations quand une infraction est détectée - comme nous l'abordons en effet dans l'article Hadopi : outil par outil, qui se fera attraper ? Encore que, ajoutent-ils, il leur revient toujours de déterminer des "critères de traitement". Comprenez sans doute : à partir de quel volume de fichiers piratés les procédures civiles et/ou pénales se déclencheront-elles ?
Le volume de 50 000 saisies par jour est confirmé, mais la date d'envoi des premiers mails n'a pas encore été arrêtée et ne sera pas communiquée.
Facebook nouvel outil d'Hadopi ?
Pourquoi procéder ainsi ? Pour ne pas donner une sorte de droit tacite de piraterie jusqu'à une date fixée et communiquée ? Ou pour commencer à créer un climat "de peur" ?
On peut hélas pencher pour la seconde option à la lecture d'un article de PC-INpact. Le savoureux Pascal Nègre (un des représentants des "ayant droits") mise sur une sorte de marketing viral basé sur la menace et la peur, grâce à Facebook. Les premiers internautes attrapés ne manqueront pas, selon lui, d'en faire part sur leur page Facebook. "Ses 1000 ou 1500 amis seront au courant, ils informeront à leur tour leurs 1500 amis. Ce sera dans le quotidien des Français". Mais d'où ça sort cette histoire de 1000 ou 1500 amis sur Facebook ? Combien en avez-vous ? En fait, Pascal Nègre a 1 762 amis à ce jour...
Emmanuel Torregano, du magazine Electron Libre, suit actuellement la conférence de presse d'Hadopi, et la retranscrit sur Twitter.
Au cours de cette conférence, Marie-Françoise Marais, présidente de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a confirmé ce que tout le monde avait anticipé : Hadopi devient bien opérationnelle "après un gros travail avec les ayant droits et les fournisseurs d'accès".
La Commission de protection des droits (CDP) a précisé ne pas fonctionner comme un radar automatique aveugle, au contraire même. Ils auront pour charge de déterminer de la suite, ou non, des opérations quand une infraction est détectée - comme nous l'abordons en effet dans l'article Hadopi : outil par outil, qui se fera attraper ? Encore que, ajoutent-ils, il leur revient toujours de déterminer des "critères de traitement". Comprenez sans doute : à partir de quel volume de fichiers piratés les procédures civiles et/ou pénales se déclencheront-elles ?
Le volume de 50 000 saisies par jour est confirmé, mais la date d'envoi des premiers mails n'a pas encore été arrêtée et ne sera pas communiquée.
Facebook nouvel outil d'Hadopi ?
Pourquoi procéder ainsi ? Pour ne pas donner une sorte de droit tacite de piraterie jusqu'à une date fixée et communiquée ? Ou pour commencer à créer un climat "de peur" ?
On peut hélas pencher pour la seconde option à la lecture d'un article de PC-INpact. Le savoureux Pascal Nègre (un des représentants des "ayant droits") mise sur une sorte de marketing viral basé sur la menace et la peur, grâce à Facebook. Les premiers internautes attrapés ne manqueront pas, selon lui, d'en faire part sur leur page Facebook. "Ses 1000 ou 1500 amis seront au courant, ils informeront à leur tour leurs 1500 amis. Ce sera dans le quotidien des Français". Mais d'où ça sort cette histoire de 1000 ou 1500 amis sur Facebook ? Combien en avez-vous ? En fait, Pascal Nègre a 1 762 amis à ce jour...
