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Hadopi et collecte IP : la CNIL donne son feu vert
La CNIL a tenu une séance plénière hier. Au cours de cette dernière, elle s'est prononcée sur les éventuelle autorisations pour les ayants droit à collecter des adresses IP dans le cadre de la loi dite Hadopi. Quatre organisations avaient fait une demande en ce sens : la société Civile des Producteurs Phonographiques ( SCPP ), la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France ( SPPF ), la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique ( SACEM ) et la Société pour l’administration du Droit de Reproduction Mécanique ( SDRM ).
Contactée, la CNIL nous a indiqué avoir donné son aval à ces quatre requêtes mais n'a pas souhaité en dire plus sur le sujet. Quoi qu'il en soit, c'est un nouvel obstacle de franchi pour le début de la riposte graduée avec les premiers e-mails d'avertissement prévus pour parvenir dans les boîtes aux lettres électroniques à la mi-juillet, selon la Hautre Autorité Hadopi.
À la demande de ces représentants des ayants droit dans le domaine de la musique et de l'audiovisuel, la société Trident Media Guard va pouvoir " flasher " les abonnés Internet afin de les prendre en flagrant délit de téléchargement illégal. Comme tous les éléments semblent le suggérer, il s'agira d'une surveillance des réseaux P2P. Une collecte d'adresses IP puis un recours devant la Hadopi pour obtenir l'identification des abonnés auprès des FAI et faire partir les premières missives d'avertissement.
On s'achemine donc encore un peu plus vers la mise en action effective de la riposte graduée. Deux avertissements puis la sanction pour une troisième récidive : amende et/ou coupure de l'accès à Internet.
La CNIL a tenu une séance plénière hier. Au cours de cette dernière, elle s'est prononcée sur les éventuelle autorisations pour les ayants droit à collecter des adresses IP dans le cadre de la loi dite Hadopi. Quatre organisations avaient fait une demande en ce sens : la société Civile des Producteurs Phonographiques ( SCPP ), la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France ( SPPF ), la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique ( SACEM ) et la Société pour l’administration du Droit de Reproduction Mécanique ( SDRM ).
Contactée, la CNIL nous a indiqué avoir donné son aval à ces quatre requêtes mais n'a pas souhaité en dire plus sur le sujet. Quoi qu'il en soit, c'est un nouvel obstacle de franchi pour le début de la riposte graduée avec les premiers e-mails d'avertissement prévus pour parvenir dans les boîtes aux lettres électroniques à la mi-juillet, selon la Hautre Autorité Hadopi.
À la demande de ces représentants des ayants droit dans le domaine de la musique et de l'audiovisuel, la société Trident Media Guard va pouvoir " flasher " les abonnés Internet afin de les prendre en flagrant délit de téléchargement illégal. Comme tous les éléments semblent le suggérer, il s'agira d'une surveillance des réseaux P2P. Une collecte d'adresses IP puis un recours devant la Hadopi pour obtenir l'identification des abonnés auprès des FAI et faire partir les premières missives d'avertissement.
On s'achemine donc encore un peu plus vers la mise en action effective de la riposte graduée. Deux avertissements puis la sanction pour une troisième récidive : amende et/ou coupure de l'accès à Internet.

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Hadopi : la sanction toujours en attente
Le décret portant sur le chapitre sanction de la loi dite Hadopi doit encore recevoir le feu vert de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés.
En début de mois, la CNIL a autorisé quatre organisations d'ayants droit à procéder via des agents assermentés à la collecte d'adresses IP relatives à du téléchargement illégal sur les réseaux P2P. Ces adresses pourront ainsi être transmises à la Haute Autorité qui fera la démarche auprès des FAI pour lever le voile sur l'abonné Internet qui se cache derrière cette série de chiffres.
Auparavant, la CNIL avait été saisie du premier décret permettant à la Haute Autorité " d'envoyer ses messages pédagogiques ". C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de la CNIL lors d'un chat organisé avec les internautes par 20minutes.fr. Yann Padova a également précisé que : " d'autres étapes sont encore à venir, notamment l'examen du projet de décret concernant la mise en œuvre du pouvoir de sanction de l'HADOPI ".
On peut donc en déduire que le régime de sanction sous l'ère Hadopi mettra encore bien du temps avant d'être mis en œuvre. Des sanctions, qui après deux avertissements sans frais, peuvent aller sous le contrôle d'un juge de l'amende et/ou la coupure de l'accès Internet.
Lors de ce même chat, Yann Padova a une nouvelle fois laissé transpirer la connotation très P2P des lois création et Internet :
" Le mécanisme de l'HADOPI ne constitue pas une surveillance systématique de l'ensemble des contenus produits ou reçus par tous les internautes. Il s'appuie sur une collecte de données techniques échangées sur les réseaux peer-to-peer. Les autres utilisations d'Internet ( Web, envoi de mails, réseaux sociaux, etc. ) ne sont pas concernées. "
Le décret portant sur le chapitre sanction de la loi dite Hadopi doit encore recevoir le feu vert de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés.
En début de mois, la CNIL a autorisé quatre organisations d'ayants droit à procéder via des agents assermentés à la collecte d'adresses IP relatives à du téléchargement illégal sur les réseaux P2P. Ces adresses pourront ainsi être transmises à la Haute Autorité qui fera la démarche auprès des FAI pour lever le voile sur l'abonné Internet qui se cache derrière cette série de chiffres.
Auparavant, la CNIL avait été saisie du premier décret permettant à la Haute Autorité " d'envoyer ses messages pédagogiques ". C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de la CNIL lors d'un chat organisé avec les internautes par 20minutes.fr. Yann Padova a également précisé que : " d'autres étapes sont encore à venir, notamment l'examen du projet de décret concernant la mise en œuvre du pouvoir de sanction de l'HADOPI ".
On peut donc en déduire que le régime de sanction sous l'ère Hadopi mettra encore bien du temps avant d'être mis en œuvre. Des sanctions, qui après deux avertissements sans frais, peuvent aller sous le contrôle d'un juge de l'amende et/ou la coupure de l'accès Internet.
Lors de ce même chat, Yann Padova a une nouvelle fois laissé transpirer la connotation très P2P des lois création et Internet :
" Le mécanisme de l'HADOPI ne constitue pas une surveillance systématique de l'ensemble des contenus produits ou reçus par tous les internautes. Il s'appuie sur une collecte de données techniques échangées sur les réseaux peer-to-peer. Les autres utilisations d'Internet ( Web, envoi de mails, réseaux sociaux, etc. ) ne sont pas concernées. "
