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Le gouvernement veut contrôler internet
Posté lundi 15 mars 2010 à 12:35 (#241)
J'avais toujours lus que les soucis qu'on peut avoir judiciairement avec le téléchargement, étaient dus non pas au téléchargement en lui même, mais à la diffusion, donc au partage (et ça semblait donc coller avec le fait que les autorités s'orientent plus vers les logiciels de P2P basés sur le partage).
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?


Posté lundi 15 mars 2010 à 18:32 (#242)
Vashu-San, le 15/03/2010 à 12:35, dit :
J'avais toujours lus que les soucis qu'on peut avoir judiciairement avec le téléchargement, étaient dus non pas au téléchargement en lui même, mais à la diffusion, donc au partage (et ça semblait donc coller avec le fait que les autorités s'orientent plus vers les logiciels de P2P basés sur le partage).
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?
Ils sont pas coupables vu qu on peut vite savoir les noms des fichiers source avant de downloader.
Et encore heureux que le DDL soit le moyen le plus sur. Dernièrement quand j ai besoin d une série je passe par un site DDL et hop je pompe tous les liens de la page avec un soft : JDownloader.
Ça tourne à 1.2Mo/s et ça prend environ 1H pour 12 épisodes.
C est pas un peu du luxe ça

Posté lundi 15 mars 2010 à 21:53 (#243)
Vashu-San, le 15/03/2010 à 12:35, dit :
J'avais toujours lus que les soucis qu'on peut avoir judiciairement avec le téléchargement, étaient dus non pas au téléchargement en lui même, mais à la diffusion, donc au partage (et ça semblait donc coller avec le fait que les autorités s'orientent plus vers les logiciels de P2P basés sur le partage).
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?
Si c'est encore le cas, le DDL reste le moyen le plus sur (pour l'utilisateur final) de ne pas se faire prendre.
Pour ce qui est du nom des fichiers pour emule.
Les personnes qui mettent en partage une vidéo sont bien obligées de la ripper et l'encoder au préalable.
Si ils appellent en tout début de chaine cette vidéo "Voyage dans les Landes 2007" au lieu de Avatar, c'est le seul et unique nom qu'elle portera. Je ne vois donc pas comment il sera possible aux autorités d'identifier cette vidéo comme étant pirates sans l'avoir préalablement téléchargée et regardée (donc en l'ayant par la même manière diffusée et donc en se rendant coupable des même crimes que ceux qu'ils traquent).
Non ?
Non. Pour commencer ils sont en droit de télécharger pour vérifier l'inégalité du continu, peu importe qu'ils y contribuent. C'est ça où ils ne peuvent pas faire leur boulot.
Ensuite le scénario du renommage initiale n'est pas crédible. Il va bien à un moment donné falloir préciser aux leechers que c'est le film de Avatar, partant de là, et même en supposant que personne ne le renomme sur emule, on retrouvera la source et on pourra confirmer que c'est bel et bien une copie d'avatar. Eh puis plus de 600 sources pour un voyage dans les landes, ça le fait pas

Posté lundi 15 mars 2010 à 22:18 (#244)
Ashtaka, le 15/03/2010 à 21:53, dit :
vérifier l'inégalité du continu

Plus sérieusement,pour le début,il faut changer des trucs,notamment le "C'est ça où ils ne peuvent pas faire leur boulot.",qui peut se comprendre "C'est là que ça coince pour qu'ils fassent leur boulot" ou "C'est ça ou ils ne peuvent pas faire leur boulot."
Les 2 phrases ont des pour et des contre,aussi bien par rapport au texte de ton post que par rapport à la discussion,donc si tu pouvais éclaircir pour ceux qui veulent argumenter derrière (s'il y en a).
Posté lundi 15 mars 2010 à 22:37 (#245)
Sinon le DPI ( vous connaissez ?
Maintenant, on imagine ça implanté chez chaque FAI et... oh magie, on surveille tout l'monde \o/

Maintenant, on imagine ça implanté chez chaque FAI et... oh magie, on surveille tout l'monde \o/
Pas de signature, j'ai rien à ajouter sur moi, je suis tout à fait complet comme ça :x
Posté lundi 15 mars 2010 à 23:44 (#246)
Anothefan, le 15/03/2010 à 22:18, dit :
Faut que je la note celle-là.En pleine discussion sur des paradoxes temporels,des voyages dimensionnels et des chevauchements de mondes parallèles,doit y avoir moyen de la ressortir.
Plus sérieusement,pour le début,il faut changer des trucs,notamment le "C'est ça où ils ne peuvent pas faire leur boulot.",qui peut se comprendre "C'est là que ça coince pour qu'ils fassent leur boulot" ou "C'est ça ou ils ne peuvent pas faire leur boulot."
Les 2 phrases ont des pour et des contre,aussi bien par rapport au texte de ton post que par rapport à la discussion,donc si tu pouvais éclaircir pour ceux qui veulent argumenter derrière (s'il y en a).

Plus sérieusement,pour le début,il faut changer des trucs,notamment le "C'est ça où ils ne peuvent pas faire leur boulot.",qui peut se comprendre "C'est là que ça coince pour qu'ils fassent leur boulot" ou "C'est ça ou ils ne peuvent pas faire leur boulot."
Les 2 phrases ont des pour et des contre,aussi bien par rapport au texte de ton post que par rapport à la discussion,donc si tu pouvais éclaircir pour ceux qui veulent argumenter derrière (s'il y en a).
"C'est ça ou ils ne peuvent pas faire leur boulot." Quant à l'inégalité du continu, je le laisse pour le forme

Posté samedi 20 mars 2010 à 11:44 (#247)
Je suis un peu déconnecté .Est ce que la loi est passé et est ce qu'on peut toujours passer par la mule parce que j'ai des trucs à prendre qui ne sont pas en ddl
.

Posté samedi 20 mars 2010 à 11:53 (#248)
eikichi onizuka, le 20/03/2010 à 12:44, dit :
Je suis un peu déconnecté .Est ce que la loi est passé et est ce qu'on peut toujours passer par la mule parce que j'ai des trucs à prendre qui ne sont pas en ddl
.

Tu peux sans problème je pense. De ce que je sais, les décrets d'applications n'ont toujours pas été mis en place, donc...

Tentai Senshi Sunred : Complet [Shinrei], Higepiyo : Complet [FLA], Saki : Complet [T-F],
Oruchuban Ebichu : Complet [Zeu$-Team], Pani Poni Dash : 1 à 11 [Rey-T], Giant Killing : 1 à 26 [MJF]
Posté mardi 30 mars 2010 à 08:58 (#251)
Citation
Hadopi : pourquoi les premiers mails ne pourront pas partir en juin
L'essentiel c'est de s'en convaincre. A l'occasion d'un déjeuner avec des journalistes médias, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand aurait assuré que les premiers mails d'avertissements de l'Hadopi partiraient en juin. C'est Xavier Ternisien qui le rapporte sur Twitter, comme l'a remarqué PC Inpact. L'essentiel c'est de s'en convaincre disions-nous, mais jusqu'à présent la méthode Coué n'a pas très bien fonctionné.
Alors ministre de la Culture, Christine Albanel avait juré craché que l'envoi des premiers messages d'avertissement contre les pirates serait réalisé au début de l'année 2009, il y a un an. Raté. Puis le cahier des charges que nous avions révélé montrait que l'Hadopi devait commencer à envoyer une centaine de mails par jour en juin 2009, avant d'atteindre un rythme de croisière de 10.000 messages quotidiens neuf mois plus tard, en mars 2010. Nous y sommes, et c'est encore raté. La phase de lancement n'a même pas encore démarré. A son arrivée, Frédéric Mitterrand avait finalement parlé de premiers avertissements lancés avant le début de l'année 2010, et voilà qu'il parle du mois de juin.
On notera cependant enfin une certaine constance, puisque Frédéric Mitterrand avait déjà évoqué la date du mois de juillet en assurant en janvier dernier que "les mails d'avertissement partiront entre avril et juillet". Il reste donc environ trois mois au gouvernement pour tenir la promesse.
Il reste cependant trois mois pour que l'impossible se réalise : la publication de l'improbable décret sur la procédure de définition des caractéristiques techniques essentielles que devront avoir les logiciels de sécurisation, dont l'installation sera la seule possibilité légale pour l'internaute de plaider son innocence devant l'Hadopi. Quand bien même le décret serait-il publié malgré les obstacles immenses qui se posent à sa rédaction, les députés de l'opposition ont déjà promis qu'ils saisiraient le Conseil d'Etat pour le contester, ce qui retarderait encore sa mise en oeuvre.
Or sans ce décret, pas de mail. Rappelons en effet que ça n'est pas la contrefaçon qui est condamnée par l'Hadopi, mais le manquement à l'obligation de sécurisation de son accès à Internet. La contrefaçon constatée avec l'adresse IP de l'abonné n'est qu'un élément de preuve de ce manquement. Or l'article L331-25 du code de la propriété intellectuelle dispose qu'en cas de manquement à l'obligation de sécurisation, l'Hadopi envoie à l'abonné une recommandation "lui enjoignant de respecter l'obligation (de sécurisation)". Mais puisqu'à l'impossible nul n'est tenu, le même message doit informer l'abonné sur "l'existence de moyens de sécurisation permettant de prévenir les manquements à l'obligation (de sécurisation)", dont les "spécifications fonctionnelles pertinentes" doivent être dressées par l'Hadopi, conformément à l'article L331-26.
Même à supposer que le décret soit publié demain, ça n'est qu'une première étape. Il faudra qu'après publication l'Hadopi consulte les FAI, les ayants droits et les "concepteurs de moyens de sécurisation destinés à prévenir l'utilisation illicite de l'accès à un service de communication au public en ligne" avant de définir la liste des spécifications fonctionnelles pertinentes. A notre connaissance, ces consultations n'ont pas commencé. Pour la simple et bonne raison qu'elles sont dépendantes du décret.
Et restera une étape supplémentaire, et non des moindres. Une fois la liste des spécifications établie et validée par la Haute Autorité, il faudra labelliser les logiciels de sécurisation. Madame Michu ne veut pas savoir qu'il faut bloquer tel ou tel protocole, ou tel ou tel port (et l'on voit bien rien qu'avec cette phrase les conséquences attaquables du décret), mais veut savoir quel logiciel installer. C'est la procédure de labellisation des logiciels de sécurisation, qui suppose que les logiciels aient été développés, examinés, et sans doute testés. Les éditeurs de logiciels ne pourront soumettre leurs dossiers de labellisation qu'après avoir reçu la liste des fonctionnalités essentielles et créé un logiciel adapté. Ce qui demandera au minimum quelques semaines, au pire de nombreux mois. Puis viendra enfin ladite labellisation, qui prendra elle-même plusieurs semaines.
On ne voit donc pas comment l'impossible pourrait se produire d'ici trois mois.
Par ailleurs et par définition, aucun mail ne pourra être envoyé sans qu'aient été collectées au préalable les adresses IP des internautes à avertir. Or pour le moment, la collecte est suspendue à une autorisation de la CNIL, qui avait déjà refusé de telles autorisations en 2005 avant que le Conseil d'Etat ne la désavoue en 2007. Peut-être sera t-elle tenté par un nouveau coup de force, puisqu'elle a déjà largement montré son opposition à la riposte graduée. Elle a en tout cas prévenu qu'elle serait très attentive à ne pas autoriser n'importe quoi, et elle a déjà commencé à traîner les pieds.
Enfin, last but not least. Pour envoyer un mail, encore faut-il savoir à quelle adresse l'envoyer. Pour cela, il faut trouver la correspondance entre l'adresse IP et le courrier électronique de l'abonné. Or Free, le deuxième fournisseur d'accès à Internet, a été très clair sur le fait qu'il ne donnerait pas la moindre information sur ses abonnés sans une indemnisation financière, exigée par le Conseil constitutionnel, mais que le gouvernement ne semble pas prêt à lui donner.
L'essentiel c'est de s'en convaincre. A l'occasion d'un déjeuner avec des journalistes médias, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand aurait assuré que les premiers mails d'avertissements de l'Hadopi partiraient en juin. C'est Xavier Ternisien qui le rapporte sur Twitter, comme l'a remarqué PC Inpact. L'essentiel c'est de s'en convaincre disions-nous, mais jusqu'à présent la méthode Coué n'a pas très bien fonctionné.
Alors ministre de la Culture, Christine Albanel avait juré craché que l'envoi des premiers messages d'avertissement contre les pirates serait réalisé au début de l'année 2009, il y a un an. Raté. Puis le cahier des charges que nous avions révélé montrait que l'Hadopi devait commencer à envoyer une centaine de mails par jour en juin 2009, avant d'atteindre un rythme de croisière de 10.000 messages quotidiens neuf mois plus tard, en mars 2010. Nous y sommes, et c'est encore raté. La phase de lancement n'a même pas encore démarré. A son arrivée, Frédéric Mitterrand avait finalement parlé de premiers avertissements lancés avant le début de l'année 2010, et voilà qu'il parle du mois de juin.
On notera cependant enfin une certaine constance, puisque Frédéric Mitterrand avait déjà évoqué la date du mois de juillet en assurant en janvier dernier que "les mails d'avertissement partiront entre avril et juillet". Il reste donc environ trois mois au gouvernement pour tenir la promesse.
Il reste cependant trois mois pour que l'impossible se réalise : la publication de l'improbable décret sur la procédure de définition des caractéristiques techniques essentielles que devront avoir les logiciels de sécurisation, dont l'installation sera la seule possibilité légale pour l'internaute de plaider son innocence devant l'Hadopi. Quand bien même le décret serait-il publié malgré les obstacles immenses qui se posent à sa rédaction, les députés de l'opposition ont déjà promis qu'ils saisiraient le Conseil d'Etat pour le contester, ce qui retarderait encore sa mise en oeuvre.
Or sans ce décret, pas de mail. Rappelons en effet que ça n'est pas la contrefaçon qui est condamnée par l'Hadopi, mais le manquement à l'obligation de sécurisation de son accès à Internet. La contrefaçon constatée avec l'adresse IP de l'abonné n'est qu'un élément de preuve de ce manquement. Or l'article L331-25 du code de la propriété intellectuelle dispose qu'en cas de manquement à l'obligation de sécurisation, l'Hadopi envoie à l'abonné une recommandation "lui enjoignant de respecter l'obligation (de sécurisation)". Mais puisqu'à l'impossible nul n'est tenu, le même message doit informer l'abonné sur "l'existence de moyens de sécurisation permettant de prévenir les manquements à l'obligation (de sécurisation)", dont les "spécifications fonctionnelles pertinentes" doivent être dressées par l'Hadopi, conformément à l'article L331-26.
Même à supposer que le décret soit publié demain, ça n'est qu'une première étape. Il faudra qu'après publication l'Hadopi consulte les FAI, les ayants droits et les "concepteurs de moyens de sécurisation destinés à prévenir l'utilisation illicite de l'accès à un service de communication au public en ligne" avant de définir la liste des spécifications fonctionnelles pertinentes. A notre connaissance, ces consultations n'ont pas commencé. Pour la simple et bonne raison qu'elles sont dépendantes du décret.
Et restera une étape supplémentaire, et non des moindres. Une fois la liste des spécifications établie et validée par la Haute Autorité, il faudra labelliser les logiciels de sécurisation. Madame Michu ne veut pas savoir qu'il faut bloquer tel ou tel protocole, ou tel ou tel port (et l'on voit bien rien qu'avec cette phrase les conséquences attaquables du décret), mais veut savoir quel logiciel installer. C'est la procédure de labellisation des logiciels de sécurisation, qui suppose que les logiciels aient été développés, examinés, et sans doute testés. Les éditeurs de logiciels ne pourront soumettre leurs dossiers de labellisation qu'après avoir reçu la liste des fonctionnalités essentielles et créé un logiciel adapté. Ce qui demandera au minimum quelques semaines, au pire de nombreux mois. Puis viendra enfin ladite labellisation, qui prendra elle-même plusieurs semaines.
On ne voit donc pas comment l'impossible pourrait se produire d'ici trois mois.
Par ailleurs et par définition, aucun mail ne pourra être envoyé sans qu'aient été collectées au préalable les adresses IP des internautes à avertir. Or pour le moment, la collecte est suspendue à une autorisation de la CNIL, qui avait déjà refusé de telles autorisations en 2005 avant que le Conseil d'Etat ne la désavoue en 2007. Peut-être sera t-elle tenté par un nouveau coup de force, puisqu'elle a déjà largement montré son opposition à la riposte graduée. Elle a en tout cas prévenu qu'elle serait très attentive à ne pas autoriser n'importe quoi, et elle a déjà commencé à traîner les pieds.
Enfin, last but not least. Pour envoyer un mail, encore faut-il savoir à quelle adresse l'envoyer. Pour cela, il faut trouver la correspondance entre l'adresse IP et le courrier électronique de l'abonné. Or Free, le deuxième fournisseur d'accès à Internet, a été très clair sur le fait qu'il ne donnerait pas la moindre information sur ses abonnés sans une indemnisation financière, exigée par le Conseil constitutionnel, mais que le gouvernement ne semble pas prêt à lui donner.

Posté mardi 30 mars 2010 à 09:42 (#252)
Morpheus14, le 30/03/2010 à 09:58, dit :

On dirait la maison qui rend fou dans les douzes travaux d'Asterix ce truc!!


Tentai Senshi Sunred : Complet [Shinrei], Higepiyo : Complet [FLA], Saki : Complet [T-F],
Oruchuban Ebichu : Complet [Zeu$-Team], Pani Poni Dash : 1 à 11 [Rey-T], Giant Killing : 1 à 26 [MJF]
Posté mardi 30 mars 2010 à 09:44 (#253)
Citation
Enfin, last but not least. Pour envoyer un mail, encore faut-il savoir à quelle adresse l'envoyer. Pour cela, il faut trouver la correspondance entre l'adresse IP et le courrier électronique de l'abonné. Or Free, le deuxième fournisseur d'accès à Internet, a été très clair sur le fait qu'il ne donnerait pas la moindre information sur ses abonnés sans une indemnisation financière, exigée par le Conseil constitutionnel, mais que le gouvernement ne semble pas prêt à lui donner.
En gros ceux qui sont chez Free ont tout compris ?


Posté mercredi 31 mars 2010 à 03:34 (#255)
Jojo, le 30/03/2010 à 11:50, dit :
D'un autre coté, cette maison est la caricature (terriblement proche de la réalité) de la bureaucratie, et là on a droit à un magnifique exemple. 

C'est tellement drôle pourtant

Le grand meneur de Minus et Cortex RPG, l'infame directeur de lycéenne RPG et l'adaptateur hors la loi de Perry Rhodan en JDR
Oui je fais du jeu de rôle et alors?
Oui je fais du jeu de rôle et alors?
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