Sharemanga: Le gouvernement veut contrôler internet - Sharemanga

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Le gouvernement veut contrôler internet

Posté mercredi 22 juillet 2009 à 14:21 (#173) L'utilisateur est hors-ligne   Chris Cool 

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A ce propos, pour ceux qui veulent suivre les débats, sur Pc inpact, il y a des comptes rendus :
Compte Rendu débat Hadopi 2

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Posté mercredi 22 juillet 2009 à 17:36 (#174) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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QUand on pense avoir tout vu et que le gouvernement est au plus bas et bien ils rajoutent une couche de stupidité :

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Hadopi : mails maintenus en cas de suspension

Réunis en séance publique, les députés ont adopté mercredi matin deux amendements visant à préserver l'accès aux messageries électroniques lorsque l'abonnement à Internet est suspendu. Déposés, entre autres, par les députés Tardy, Suguenot ou Dionis du Séjour, ces amendements ont été approuvés par le gouvernement.

« Si la suspension de l'accès au services de communication au public en ligne peut se concevoir, la suspension de l'accès à la messagerie électronique apparait excessif et doit être préservé. », est-il exposé dans l'argumentation liée à l'amendement n° 4.

« Les contrefaçons que réprimera spécifiquement le présent projet de loi sont des actes de téléchargements illégaux commis par internet et non ceux commis sur une messagerie électronique. Ces deux amendements complètent donc utilement la position que j'avais prise devant la commission. », a déclaré Michèle Alliot-Marie, avant d'accepter, « dans un souci de cohérence et de logique », la proposition.

Rapide, cette adoption témoigne d'une certaine confusion : l'objet de la suspension de l'abonnement à Internet n'est-il pas d'interdire l'accès aux services de communication en ligne ? On se demande en outre comment envisager, sur le plan technique, de maintenir l'accès aux services de messagerie en ligne tout en interdisant à l'internaute de surfer sur le Web.

Cette contradiction, qui ne manquera pas d'amuser les détracteurs du projet de loi, ne devrait toutefois pas subsister bien longtemps. En admettant qu'un second vote ne soit pas demandé, la commission mixte paritaire se chargera sans doute de l'évincer du texte lorsqu'elle sera saisie du projet pour harmoniser les conclusions du Sénat et celles de l'Assemblée nationale.


:w00t:

Posté jeudi 23 juillet 2009 à 11:15 (#175) L'utilisateur est hors-ligne   caspion 

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+1 Morpheus14 lool

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Téléchargement illégal: l'Assemblée vote l'article central du recours au juge

L'Assemblée a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi l'article central du texte Hadopi II, qui institue le recours au juge et à une procédure simplifiée pour sanctionner le téléchargement illégal, qualifié de "délit de contrefaçon" et passible de la suspension de l'accès internet.

"Le téléchargement illégal est une contrefaçon", c'est une "atteinte à la propriété, intellectuelle, littéraire et artistique" car "l'original perd de sa valeur marchande", a déclaré la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie.

La garde des Sceaux faisait face à l'opposition PS, qui va de nouveau saisir le Conseil constitutionnel contre le projet de loi "protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet".

Ce texte -dit Hadopi II- tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel en date du 10 juin, selon laquelle seul un juge peut "restreindre ou empêcher l'accès à internet". Hadopi I confiait précédemment ce pouvoir à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi). Le nouveau texte prévoit la possibilité du recours à un juge unique (au lieu du tribunal correctionnel siégeant collégialement) et à la procédure de l'ordonnance pénale, qui permet de traiter rapidement des contentieux simples selon la majorité.

Les députés PS ont dénoncé "une justice expéditive avec un minimum de moyens", en demandant en vain la suppression de cette disposition. Ils estiment en outre que "la lourdeur des peines encourues est incompatible avec cette procédure". "Il faut arrêter de phantasmer sur tout cela", a répondu Mme Alliot-Marie. "Nous voulons simplifier les procédures".

"Toutes les garanties en matière de libertés sont mentionnées dans le code de procédure pénale" concernant les ordonnances pénales, a ajouté le rapporteur Franck Riester (UMP). En commission, M. Riester avait aussi rappelé "que cette procédure est facultative: il appartiendra au parquet de décider au cas par cas de sa mise en oeuvre".

L'enjeu pour l'exécutif et sa majorité est de ne pas engorger les tribunaux avec un afflux de dossiers concernant le téléchargement illégal quand la loi sera appliquée. Dans l'après-midi, les députés avaient voté l'article prévoyant que les membres de la Haute autorité, Hadopi, "peuvent constater" le téléchargement illégal.

L'opposition, par la voix de Jean-Pierre Brard (app.PCF), a diffusé une information -non démentie en séance par le gouvernement- qui tournait sur des sites spécialisés: Hadopi va sous-traiter à une filiale de la Poste, Extelia, l'envoi des courriels d'avertissement aux internautes pris la main dans le sac.

Par ailleurs, les internautes convoqués devant la Haute autorité pourront se faire représenter par un "conseil" et non pas un "avocat" comme le prévoyait le texte de la commission, selon l'un des rares amendements de l'opposition adopté.

Avec l'accord du gouvernement, l'Assemblée nationale a aussi décidé qu'un internaute coupable ne pourrait pas subir une coupure d'accès à sa messagerie électronique. Les députés ont adopté d'autres dispositions: information des abonnés sur les sanctions encourues, effacement des données personnelles "dès le terme de" la période de suspension...

Les débats reprendront jeudi matin à 09h30 et peuvent durer jusqu'à vendredi, dernier jour de session extraordinaire avant les vacances parlementaires. Le texte ne sera pas voté avant mi-septembre.




Posté mercredi 12 août 2009 à 16:29 (#176) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Et si le piratage de musique avait du bon?

Une chanson de Barcelona, utilisée sans autorisation sur une vidéo diffusée sur le Web, a boosté les ventes du groupe...

Le groupe de musique Barcelona, dont le titre «Please don’t go» a été utilisé sans autorisation dans une vidéo diffusée sur YouTube est... ravi! En effet, le film, qui montre un aquarium japonais, a été visionné plus de 900.000 fois, note Numerama, boostant les ventes du groupe.



Les ventes d'albums et de titres sur l'iTunes Store du groupe de pop/rock indie ont tellement explosé que le groupe a décidé de réaliser une petite vidéo pour expliquer le phénomène et remercier l'auteur du premier clip.

«Nous sommes sommes vraiment flattés d'apprendre que la vidéo comporte l'une de nos musiques appelées "Please don't Go"», commence Brian Fennell. «Nous voulons vous dire qu'il y a effectivement une corrélation avec les ventes de notre album "Absolutes" sur l'iTunes Store depuis la semaine dernière, qui ont augmenté avec l'utilisation de la musique placée dans la vidéo», précise, dans la foulée, le batteur Rhett Stonelake.



Certains nouveaux fans, présents aux concerts du groupe, sont également venus après le visionnage de la vidéo. Une histoire qui semble aller en contresens total avec la loi Hadopi...


Source !
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Posté mercredi 12 août 2009 à 16:56 (#177) L'utilisateur est hors-ligne   cedô l'immortel 

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Belle histoire beau clip :pervers:
Le grand meneur de Minus et Cortex RPG, l'infame directeur de lycéenne RPG et l'adaptateur hors la loi de Perry Rhodan en JDR

Oui je fais du jeu de rôle et alors?

Posté lundi 24 août 2009 à 19:07 (#178) L'utilisateur est hors-ligne   eikichi onizuka 

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Magnifique l'aquarium géant avec le son .C'est sublissime .

Sinon NKM VS LEMOINE

"on n'est fiché de chez fiché "



Posté mercredi 02 septembre 2009 à 15:27 (#179) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Frédéric Mitterrand oublie ce qu'Hadopi veut dire

La vidéo dans laquelle le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand n'a pas su définir l'acronyme d'Hadopi fait réagir les internautes. Ce n'est "pas le nom d'une tribu indienne", assure-t-il.

Invité du Grand Journal de Canal+ lundi 31 août, le ministre de la Culture n'a pas su donner la signification du sigle Hadopi. Filmé, le trou de mémoire de Frédéric Mitterrand se diffuse sur la toile, véritable buzz de la rentrée.
Interrogé sur l'acronyme par Ariane Massenet, Frédéric Mitterrand masque son oubli en jouant la carte de l'humour : "Ce n'est pas le nom d'une tribu indienne". Le ministre qui a présenté le projet de loi Hadopi en deuxième lecture à l'assemblée nationale fait ensuite son numéro de charme : "Quand un terme devient générique, on oublie ce que ça veut dire. Par exemple, quand on dit 'Ariane Massenet', on oublie qui est Ariane Massenet, c'est toute une image d'insolence et de charme..."
Cette dernière développe finalement l'Hadopi : Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet. Frédéric Mitterrand s'exclame alors : "C'est comme le ticket de métro de Giscard. Je le savais en plus !".
(Nouvelobs.com)


>_<
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Posté dimanche 13 septembre 2009 à 12:24 (#180) L'utilisateur est hors-ligne   zabos!! 

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Moi je ne comprends absolument pas comment une loi telle qu'hadopi 2 puisse être voté en France.

Je veux dire par là que cette loi va à l'encontre des libertés fondamentales.

En effet, Internet devient LA source permettant l'accès à la culture, au savoir, mais permet également de nous informer.
De plus, Internet est LE moyen qui permet de nous exprimer, de communiquer, etc.....

Par tous ces choses fondamentales, le conseil constitutionnel a déclaré que la liberté de pourvoir accéder à Internet faisait dorénavant parti comme étant une des libertés fondamentales.
Or, on est tous bien d'accord, qu'Hadopi 2, par son application, nous priverait de cette liberté fondamentale qui est de pouvoir nous informer, apprendre et ou encore de nous exprimer.

Posté dimanche 13 septembre 2009 à 12:54 (#181) L'utilisateur est hors-ligne   Iznogoud 

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Je ne peux que conseiller le court et excellent billet de Maître Eolas sur les caméras de surveillance :


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Merci à Az` pour la signature.

Posté lundi 14 septembre 2009 à 20:09 (#182) L'utilisateur est hors-ligne   Behachev 

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J'ai hésité à le mettre en fait du jour, mais c'est plus la tendance qu'un fait.

http://www.lemonde.fr/technologies/article...#ens_id=1238747

'LEMONDE.FR | 14.09.09 | 19h00 • Mis à jour le 14.09.09 | 19h43 dit :

Après la diffusion par Le Monde.fr des images de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP, plusieurs membres du gouvernement et de l'UMP ont émis de vives critiques sur le rôle que joue aujourd'hui Internet dans la diffusion d'images et d'informations. Ces images, qui montrent un dérapage de M. Hortefeux sur les origines maghrébines d'un militant de l'UMP, ont été visionnées plus d'un million de fois par le biais des sites d'information et des réseaux sociaux.

Pour plusieurs ténors de la majorité, cette diffusion en ligne pose problème. Interrogé lundi matin sur France 2, Jean-François Copé a estimé qu'Internet était "un danger pour la démocratie". Sur France info, Henri Guaino dénonçait vendredi "une transparence absolue qui est le début du totalitarisme". Patrick Devedjian et Eric Besson ont, eux aussi, estimé qu'il s'agissait d'un "piège", "d'un buzz extraordinaire (...) à partir de pas grand-chose".

Ces déclarations ne sont pas uniquement une marque de soutien au ministre de l'intérieur, après les demandes de démission de la gauche et la polémique déclenchée par ces images. Elles s'inscrivent dans un cadre plus global, celui d'une vision politique de la Toile.

Internet, zone de non-droit ?

En novembre 2007, Nicolas Sarkozy se félicitait de la signature des accords de l'Elysée entre fournisseurs d'accès à Internet et ayants droit, s'enthousiasmant de "l'avènement d'un Internet civilisé. Internet, c'est une 'nouvelle frontière', un territoire à conquérir. Mais Internet ne doit pas être un 'Far West' high-tech, une zone de non-droit (...)". Cette image, le président de la République l'a employée à plusieurs reprises. En juin 2008, lors de la présentation du projet de loi Hadopi, Nicolas Sarkozy évoque à nouveau Internet en ces termes : "Comment pourrait-il y avoir dans notre société des zones de non-droit ? Comment peut-on réclamer en même temps que l’économie soit régulée et qu’Internet ne le soit pas ?"

Christine Albanel, alors ministre de la culture, et Franck Riester, le rapporteur UMP du projet de loi Hadopi, ont également employé l'expression "zone de non-droit" à de nombreuses reprises, tout comme Henri Guaino, monté au créneau pour la défense d'Hortefeux.

Cependant, si, sur plusieurs points, le droit français n'est pas totalement adapté aux évolutions du Web, Internet est loin d'être un espace de non-droit. Les textes régissant le droit d'auteur, le droit de la presse ou le commerce ont été adaptés à ce nouveau média. La diffamation ou l'incitation à la haine raciale sont, par exemple, punis tout aussi sévèrement en ligne que dans un journal ou dans la rue ; la contrefaçon est réprimée de la même manière sur le Web que dans un magasin, et le commerce en ligne est soumis aux mêmes obligations qu'un commerçant ayant pignon sur rue.

Internet, zone de l'amateurisme et du trucage ?

C'est l'argument qui est revenu le plus fréquemment dans les premières heures de la défense de Brice Hortefeux. La vidéo aurait été truquée, coupée ou sortie de son contexte. Internet est "un immense espace (...) dans lequel on peut finalement diffuser n'importe quelle image, la tronquer dans tous les sens", estime ainsi Jean-François Copé, pour qui les images de Seignosse ont été tournées "avec un téléphone portable". En réalité, les images ayant été tournées par des journalistes de Public Sénat avant d'être diffusée par le Monde.fr, et n'ont aucunement été coupées ou truquées, comme le prouve la version intégrale de la scène diffusée a posteriori par Public Sénat.

S'il y a eu par le passé des exemples de documents ayant été tronqués ou manipulés pour en masquer le sens – l'exemple le plus célèbre étant cet extrait d'entretien de Barack Obama volontairement coupé pour en altérer la signification – les cas de trucages massifs restent rares. Et surtout, ces modifications ont un impact relativement faible, car les démentis et les preuves de manipulation circulent tout aussi vite, sur les blogs et les réseaux sociaux, le plus souvent avec l'appui des médias dits "traditionnels".

Mais pour l'UMP, il semble exister un fossé entre "les médias" et "Internet" : aux premiers, la mission noble d'information, au second, la "poubelle de l'info", selon le mot d'Alain Finkelkraut. Interrogé vendredi sur France Inter, Jean-François Copé estimait que "le vrai sujet" est la manière dont "l'ensemble du monde médiatique s'est emballé sur cette histoire. Il y a derrière ça un débat de fond qui est celui du rôle que nous allons laisser à Internet en matière de diffusion de l'information." Une vision partagée également par le sociologue des médias Dominique Wolton, et qui fait bondir Pierre Haski, cofondateur du site d'information Rue89, qui avait diffusé la vidéo du "off" de Nicolas Sarkozy à France 3 : "Ah bon ? Journaliste disposant de la carte de presse numéro 35028 (ça me fait un certain nombre d'heures de vol…) et travaillant sur un média 100 % Internet dont tous les journalistes ont la carte de presse, j'ai du mal à comprendre". Plus ironique, le dessinateur Michaelski résume d'une case l'histoire des principales vidéos "à scandale" de ces dernières années... Pour montrer qu'elles ont toutes été diffusées par des médias "traditionnels".

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la majorité dénonce des "images volées diffusées sur Internet", alors qu'il s'agit d'une vidéo réalisée par des journalistes dans le cadre d'un reportage. En 2007, après la diffusion d'une séquence dans laquelle il traitait de "salope" l'ancienne députée centriste Anne-Marie Comparini, Patrick Devedjian avait tout d'abord affirmé qu'il s'agissait "d'images volées lors d'une conversation privée et diffusée sur Dailymotion", avant de reconnaître que les images avaient été tournées par la télé lyonnaise TLM et de présenter ses excuses.
Zone de non-droit et de trucage, le Net représenterait ainsi un risque majeur, puisqu'on peut y diffuser des informations fausses et y diffamer librement – Nadine Morano avait d'ailleurs porté plainte en début d'année contre des internautes qui avaient écrit des propos jugés insultants dans les commentaires d'une vidéo hébergée par Dailymotion. Cette vision de la Toile hérisse Renaud Revel, rédacteur en chef de L'Express : "Si le monde change (...) si certaines atteintes à la liberté d'expression sont aujourd'hui révélées, dénoncées, dans le monde entier et si les opinions publiques s'émancipent et peuvent aujourd'hui jouer les contre-pouvoirs, c'est parce qu'une fenêtre s'est ouverte. Et celle-ci s'appelle Internet", écrit-il.

Damien Leloup


Un danger pour la démocratie... On crois rêver... Par contre, un danger pour les politiques inconséquents, certainement !

A peur... :lunettes:
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Posté mardi 15 septembre 2009 à 20:46 (#183) L'utilisateur est hors-ligne   eikichi onizuka 

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:D un débat internet et liberté ? <_<



Posté mardi 15 septembre 2009 à 21:13 (#184) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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rien de bien surprenant, on prend les mêmes et on recommence comme il y a 4 mois :

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L'Assemblée adopte Hadopi 2 contre le téléchargement illégal


"Je suis très heureux de ce vote. Il valide un texte qui respecte l'équilibre entre les intérêts des uns et des autres", a déclaré Jean-François Copé, alors que la loi Hadopi II était adoptée par l'Assemblée nationale, par 285 voix contre 225. Une courte majorité, soulignée par le député socialiste Patrick Bloche, adversaire de longue date du projet : "Il semble que de nombreux députés de l'UMP ne soit pas venus".

Le PS et PCF ont répété leur opposition à ce texte qui prévoit la suspension de l'accès Internet des internautes reconnus coupables de téléchargement illégal. Pour Patrick Bloche, la loi Hadopi 2 met en place un système de "justice expéditive." Le député a d'ores et déjà annoncé que si le texte est maintenu dans sa version actuelle, il fera l'objet d'un nouveau recours devant le Conseil constitutionnel.

Principal reproche des anti-Hadopi, l'utilisation d'ordonnances pénales pour remplacer la sanction automatisée, censurée par le Conseil constitutionnel le 10 juin dernier. Cette procédure accélérée fait bien appel à un juge, comme l'exige le Conseil constitutionnel, qui statuera pour déterminer si l'accès au Web de l'internaute fautif doit être coupé. Cependant, il rendra sa décision sans débat contradictoire, et sans la mbotiver. En un mot, sans un procès complet. "Les ordonnances pénales ne sont absolument pas adaptées à la lutte contre le téléchargement illégal", s'insurge Patrick Bloche. "C'est un système qui réduit à une portion congrue les droits de la défense, et elles ne sont adaptées qu'aux cas où il n'y a que peu de contestation possible de l'infraction ; ce qui n'est absolument pas le cas du téléchargement illégal."

"LE COMBAT CONTINUE"

Le texte devrait être adopté définitivement par l'Assemblée et le Sénat après un passage par une commission mixte paritaire (CMP, sept sénateurs et sept députés pour élaborer une version commune), demain, comme le prévoit la procédure d'urgence décrétée sur ce texte. Cependant, pour plusieurs adversaires de la loi, comme le député apparenté communiste Jean Pierre Brard, il ne sera jamais appliqué : "C'est comme la loi DADVSI ; on le sait tous, y compris à l'UMP, mais les députés de la majorité suivent les ordres." Pour l'élu de Seine-Saint-Denis, qui avait terminé son explication de vote par un "appel aux jeunes" à "continuer le combat", la mobilisation contre Hadopi "a été l'occasion pour des internautes de se mobiliser, de s'organiser en une force politique. Ce qui a été vrai pour Hadopi peut l'être pour tous les autres sujets".

Intervenant dans l'Assemblée après le vote, le ministre de la culture Frédéric Mitterrand s'est félicité du résultat. Selon lui, cette loi permettra de "protéger le droit face à ceux qui veulent faire du Net le terrain de leurs utopies libertariennes". Le ministre de la culture se place déjà dans l'après Hadopi et promet de lancer bientôt l'étape suivante : "dégager de nouvellles ressources pour le scréateurs." La mission Zelnick, dirigée par le PDG du label indépendant Naïve, est chargée d'élaborer des propositions pour améliorer l'offre légale. Elle doit rendre ses conclusions d'ici la fin de l'année, propositions qui pourraient déboucher sur un nouveau projet de loi, déjà baptisé officieusement "Hadopi 3".


:D

Posté jeudi 17 septembre 2009 à 18:50 (#185) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Je ne savais pas trop où le poster mais comme cela concerne Internet et la liberté de téléchargement et tout ça je le post ici.
Espérons que bien d'autres artistes feront de même et dans ce même esprit.


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The Smashing Pumpkins : Un album 100% gratuit pour les fans

Le groupe de rock américain Smashing Pumpkins va mettre en téléchargement libre les 44 morceaux de son prochain opus.

Après le groupe Radiohead qui a laissé à ses fans la possibilité de fixer le prix de son dernier album, c’est au tour des Smashing Pumpkins de marquer le coup en annonçant que leur prochain opus sera téléchargeable gratuitement. Une première dans l’industrie de la musique, pour un groupe de cet acabit du moins.

D'Arcy Wretzky, Billy Corgan et James Iha vont offrir aux internautes les 44 morceaux de leur prochain album intitulé Teagarden by Kaleidyscope, au fur et à mesure de leur enregistrement.

Le chanteur, Bill Corgan, a fait cette annonce sur le site officiel du groupe alors que l’enregistrement du premier morceau vient seulement de débuter. Ce dernier pourra être téléchargé gratuitement vers la fin octobre. Pour Halloween, les « citrouilles rockeuses » vont faire plaisir à leurs fans avec autre chose que des bonbons qui donnent des caries.

« Gratuit veut dire gratuit, écrit Bill Corgan, ce qui signifie que vous n’aurez pas besoin de vous inscrire à quoi que ce soit, de donner votre email ou de sauter dans un cerceau. Vous serez autorisés à venir et à prendre la chanson ou les chansons que vous voulez, autant de fois que vous voulez. »

Les Smashing Pumpkins seraient-ils devenus rentiers ?


Le groupe profite en tout cas de ce coup de pub pour sortir en édition limitée une série de 11 EP, des mini-albums de quatre chansons, conçus comme des objets de collection.
Quant à la version finale de Teagarden by Kaleidyscope sortira également dans une version deluxe et en édition limitée. Quand on est vraiment fan, on ne compte pas…

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Posté mardi 22 septembre 2009 à 15:11 (#186) L'utilisateur est hors-ligne   alexbrute 

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Adoptée ce mardi, la loi ne répond pas à la question essentielle : qui touchera quoi ? Les artistes s'inquiètent.

Les professionnels du cinéma et de la musique devaient sortir le champagne, ce sera plutôt les couteaux. Ce mardi, le dernier volet de la loi Hadopi doit être définitivement adopté par les députés. Mais voilà : maintenant, il va falloir parler d'argent. Et les artistes réalisent que la réorganisation du marché ne se fera peut-être pas à leur avantage.

Premiers à briser l'union sacrée : les managers de musiciens. La loi Hadopi promet, en contrepartie des sanctions, un développement de la musique en ligne. Sans répondre à la question essentielle : qui touchera quoi ?
Malaise perceptible

Le Forum des managers d'artistes s'en inquiète dans le dernier numéro du magazine professionnel Musique Info. Le texte n'est pas disponible en ligne, mais le blog Digital Jukebox en livre des extraits dans une analyse détaillée du problème :

« Les revenus des artistes issus de ces nouveaux modes d'exploitation restent totalement marginaux (…). Les états de vente et l'assiette de rémunération des artistes, en ce qui
concerne les revenus numériques, sont d'une opacité telle qu'il est quasiment impossible de procéder à des vérifications ou à des audits. »

Le malaise était en fait perceptible tout au long du feuilleton Hadopi. Interviewés sur Eco89, des artistes comme Bénabar et Bertrand Burgalat semblaient soutenir le texte par défaut : il fallait une loi, pourquoi pas celle-là ? Un des dirigeants d'une organisation professionnelle m'avait, lui, expliqué : « On n'y croit pas, mais on attendra que ce soit voté pour le dire. »
Accord sur la chronologie des médias

Dans le cinéma, l'unanimité de façade ne résiste pas non plus à la réalité. Les négociations menées par le Centre national du cinéma (CNC) ont bien débouché sur un projet d'accord sur la « chronologie des médias », le calendrier qui fixe les différentes étapes de la vie d'un film.

Objectifs : accélérer la sortie des films en DVD sans ruiner les salles de cinéma ; développer la vidéo à la demande sur Internet sans léser les éditeurs de DVD ; préserver les intérêts des chaînes qui financent le secteur, Canal+ en tête. Mais là encore, les questions qui dérangent le plus restent en suspens.

Par exemple, comment répartir les recettes de la vidéo à la demande, entre les sites qui vendent les films, les producteurs qui les financent et les cinéastes qui les tournent ? Pour l'instant, on se contente de reconnaître qu'il devient urgent de trouver la réponse :

« Les signataires s'accordent sur la nécessité de convenir de règles générales relatives à la rémunération minimale garantie des ayants droit pour l'exploitation des oeuvres en vidéo à la demande, par catégories de services, et d'un système de déclaration au CNC permettant d'assurer la transparence et le suivi de chaque téléchargement ou visionnage de chaque oeuvre. »

Frédéric Mitterrand, lui, a trouvé la solution miracle : une commission présidée par Patrick Zelnik, le patron du label Naïve, sera chargée de mettre d'accord tous les professionnels de la musique et du ciné. C'était déjà la mission, en 2007, de la commission présidée par Denis Olivennes, celle-là même qui avait abouti à la loi Hadopi. Tout ça pour ça ?



"Écris donc ce que tu as vu : le présent et ce qui doit arriver plus tard." (1,19).

Posté mardi 22 septembre 2009 à 19:07 (#187) L'utilisateur est hors-ligne   umibozu 

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Salut à tous,

bon, maintenant HADOPI 2 est adopté, ça, il falait s'y attendre.
Inutile de polémiqué là dessus.

Au détour du net, j'ai découvert un sujet concernant tous ceci qui m'a interpellé; enfin surtout la vidéo qui l'accompagne.
Observé bien la vidéo autour de 2'59.
Quand l'UMP se prend ... plus dans l'HADOPI


[Voir le message caché (spoiler)]
Franchement, pour un site UMP.
:wub: Sont vraiment masos. Faire une vidéo avec une pétition anti-HADOPI


Je vous laisse méditer sur le sujet.
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