J'ai longtemps eu cette série sur le disque après l'avoir téléchargée et puis même si elle m'attirait elle trainait encore jusqu'à il y quelques jours. Quand même, j'aime bien voir les distro avant de les lancer, et puis depuis tout ce temps que je l'avais il fallait quand même je la vois !
Les 1ères secondes et puis l'opening donnent tout de suite le temps de cette courte série, un coup rapide, un coup paisible. Chose que j'ai aussi vite appréciée, c'est le sous-titrage de Mezurashii : une police simpel et blanche, finalement ce qu'il y a de mieux ! Pour revenir sur l'opening, il est superbe, aussi bien graphiquement que musicalement. Chiri Himai, qui signe aussi l'ending, a bien réussi son coup ! Le Kara jap de Mezu est nickel, dommage que la trad FR soit dans une taille de police un peu petite pour la lecture (toujours penser au mateurs sur TV ^^).
Le début de cette épisode est une très belle entrée en matière. La scène de la piscine
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l'échange de regard, puis la chute, le tout sur une sorte de ralenti,
forme une scène de présentation des persos perso principaux de bien belle facture, et le frois jeté après place de suite l'intrigue. Bon c'est sûr, en 6 épisodes il faut la placer vite l'intrigue. Tout le 1er épisode ainsi que le 2 se passe sur ce mélange de rythme, vie paisble d'étudiant, et mystère qui se développe.
L'épisode trois est un choc.
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Une véritable rupture, le passage au noir alors que l'on était sur des tons très vifs, châtoyants, ça change complètement l'aspect de la série. J'ai pas mal apprécié ce retournement qui est à la fois surprenant et attendu (logique pourrait-on dire). Franchement, il y a un bon travail sur ce coup là ! Et la scène de fin, la danse entre Iriya et Asaba, à la fois si proches et si éloignés l'un de l'autre, est une belle réussite, bien dans le temps de la série.
L'épisode quatre est une pause délirante. Après le trois ça fait un peu bizarre, mais ça résume bien la vie que doit avoir Iriya, et là encore le côté "un coup rapide, un coup paisible". A mon avis sur ce coup là le staff a voulu ce faire plaisir. ^^ La fin de cette épisode montre toute la beauté du personnage d'Asaba et toute la détresse d'Iriya... Mais ce sont dans les derniers instants de cet épisode qu'une de mes impressions sur cette série c'est confirmée. Il y a un fort goût de L'arme Ultime dans tout celà. Ce n'est pas dans les mêmes tons et les perso ne sont pas les mêmes, mais il y a de grosses similitudes dans les deux histoires.
L'épisode 5 est sûrement le plus réussi à mon goût. Peut-être le plus dur aussi...
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La fuite tous les deux pour se retrouver seuls, au calme et sans ennuis, a beau être une sorte de classique (présent aussi dans les même termes dans l'Arme Ultime ^^), elle est là encore bien menée. Et puis la rupture mentale d'Iriya, le fait qu'elle mélange dates et personnages, la question incéssante d'Asaba "Qui suis-je" avec une réponse toute le temps différentes et surtout la scène au téléphone à l'arrêt de bus, j'ai trouvé ça assez poignant. Iriya retrouve sa tendance autiste, elle se renferme suite au rejet d'Asaba. D'ailleurs à ce sujet, je trouve sa réaction un peu étrange... Il part chercher le chat et il revient dans la peau d'un autre, comme si quelque chose s'était passée, mais on n'en sait rien...
L'épisode 6 (et dernier) est une belle dernière page. Il en dit long sur pas mal de personnages et beaucoup sur le "pourquoi du comment" de l'histoire.
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Finalement là encore de grande similitude avec l'Arme Ultime : Iriya qui agonise, le destin de la terre joué dans un combat final... La lecture de la lettre à la fin, c'est un bon truc qui clôt bien l'ensemble.
Dommage qu'il n'y ai eu que 6 épisodes, ça aurait pu en faire 12-13 assez facilement à mon avis, mais bon ça reste une courte mais très bonne petite série, bien travaillée et bien menée. Une bonne distro ! Un beau mix de clair et de sombre.