Citation
25 ans d'abolition de la peine de mort
La peine de mort a été abolie en France il y a exactement 25 ans. La dernière exécution a eu lieu au petit matin du 10 septembre 1977. Hamida Djandoubi a été le dernier homme guillotiné. Il avait été condamné en février de la même année, par la cour d'assises d'Aix en Provence pour le meurtre d'une ancienne maitresse. Son avocat espérait pourtant des circonstances atténuantes : Hamida Djandoubi, décrit par tous comme un jeune homme charmant, avait été amputé d'une partie de la jambe droite. Après cette blessure, l'alcool, les calmants, avaient fait de lui une autre personne, selon son défenseur.
L'avocat d'Hamida Djandoubi, Jean Goudareau, a 92 ans aujourd'hui. Il vit toujours à Marseille, où il a accepté, au micro de Franck Cognard, de revenir sur trois moments importants : la condamnation, le rejet de la grâce, et l'exécution de son client.
Il y a 25 ans, les députés votaient pour l'abolition de la peine capitale. Robert Badinter était alors garde des sceaux.
Face à Robert Badinter dans l'hémicycle, un jeune député de droite, favorable au maintien de l'éxecution capitale. Son nom: Pascal Clément, l'actuel ministre de la justice. Un ministre, qui, chose rare, exprime publiquement des regrets aujourd'hui sur France Info. Un témoignage recueilli par Matthieu Aron.
En un quart de siècle, l'abolition de la peine de mort a-t-elle eu un impact sur l'évolution de la criminalité? C'est ce que Matthieu Aron a voulu savoir en se plongeant dans les archives de la justice.
Dans le monde, sur les 199 Etats représentés à l'ONU, 119 sont abolitionnistes. La peine capitale est en revanche toujours en vigueur au Japon, elle n'a pas été formellement abolie en Russie, et en Pologne, certains aimeraient bien la rétablir. Le point sur la situation dans ces trois pays.
La peine de mort a été abolie en France il y a exactement 25 ans. La dernière exécution a eu lieu au petit matin du 10 septembre 1977. Hamida Djandoubi a été le dernier homme guillotiné. Il avait été condamné en février de la même année, par la cour d'assises d'Aix en Provence pour le meurtre d'une ancienne maitresse. Son avocat espérait pourtant des circonstances atténuantes : Hamida Djandoubi, décrit par tous comme un jeune homme charmant, avait été amputé d'une partie de la jambe droite. Après cette blessure, l'alcool, les calmants, avaient fait de lui une autre personne, selon son défenseur.
L'avocat d'Hamida Djandoubi, Jean Goudareau, a 92 ans aujourd'hui. Il vit toujours à Marseille, où il a accepté, au micro de Franck Cognard, de revenir sur trois moments importants : la condamnation, le rejet de la grâce, et l'exécution de son client.
Il y a 25 ans, les députés votaient pour l'abolition de la peine capitale. Robert Badinter était alors garde des sceaux.
Face à Robert Badinter dans l'hémicycle, un jeune député de droite, favorable au maintien de l'éxecution capitale. Son nom: Pascal Clément, l'actuel ministre de la justice. Un ministre, qui, chose rare, exprime publiquement des regrets aujourd'hui sur France Info. Un témoignage recueilli par Matthieu Aron.
En un quart de siècle, l'abolition de la peine de mort a-t-elle eu un impact sur l'évolution de la criminalité? C'est ce que Matthieu Aron a voulu savoir en se plongeant dans les archives de la justice.
Dans le monde, sur les 199 Etats représentés à l'ONU, 119 sont abolitionnistes. La peine capitale est en revanche toujours en vigueur au Japon, elle n'a pas été formellement abolie en Russie, et en Pologne, certains aimeraient bien la rétablir. Le point sur la situation dans ces trois pays.
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