Sharemanga: Le fait du jour ! - Sharemanga

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Le fait du jour ! qu'est ce qui vous a marqué dans l'actualité du moment ?

Posté vendredi 12 août 2011 à 09:07 (#4756) L'utilisateur est hors-ligne   Ashtaka 

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Le but c'est aussi que ça ne soit pas consommé. Pour ma part j'évite tout ce qui est produit en Espagne où c'est sur-traité.
Les 3 dernières critiques de mon blog :
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Posté jeudi 18 août 2011 à 08:44 (#4757) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Je sais que ça n'est pas une news mais comme ça colle plutôt pas mal avec l'actualité (et que les autres topics sont un peu "saturés" de mes messages :P):

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Posté vendredi 19 août 2011 à 13:35 (#4758) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Une vidéo pornographique sème le trouble dans une entreprise de transport.

Railleries, sarcasmes, blagues salaces : un couple de conducteurs de bus de l’agglomération toulousaine (Haute-Garonne) se plaint d’être harcelé depuis trois mois par des collègues de travail après la diffusion au sein de l’entreprise d’une vidéo porno amateur à laquelle il a participé il y a dix ans.

« Mes clients vivent un cauchemar. Humainement, c’est terrible pour eux. Ils sont en arrêt maladie. Ils veulent que ça s’arrête! », a déclaré hier leur avocat, qui s’apprête à déposer plainte pour « atteinte à la vie privée avec intention de nuire ».
Installés à Toulouse depuis trois ans, cet homme d’une cinquantaine d’années et sa compagne de 36 ans, tous deux anciens salariés de la RATP, conduisaient jusqu’en juin dernier les autobus de Tisséo, l’exploitant des transports urbains toulousains, qui emploie 2400 salariés.

La vie professionnelle de ce ménage, décrit comme un « couple soudé », qui a un enfant de 8 ans, a soudain basculé lorsqu’il a appris que circulait dans l’entreprise la vidéo d’un film X à destination de vidéoclubs dans lequel il avait tourné il y a dix ans à Paris. A l’époque, le couple avait signé un contrat avec le réalisateur Pascal Galbrun, qui travaille depuis pour Marc Dorcel Productions, dont une partie des films est diffusée sur Internet. Un conducteur de bus serait à l’origine de la diffusion des extraits du film en question par l’intermédiaire d’une clé USB sur des ordinateurs de l’entreprise et sur des téléphones portables de ses collègues. La vidéo aurait fait le tour des dépôts et suscité des réactions glauques de la part de certains salariés, allant jusqu’à proposer à la jeune femme de participer à des partouzes.
« Mes clients ne s’attendaient pas à ce que ce film resurgisse dans leur vie. Aujourd’hui ils sont en dépression, car ils sont traînés dans la boue au sein de l’entreprise, explique Me Alexandre Martin. Ils assument leur passé, mais ils refusent qu’on le leur ressorte dans des conditions lamentables et ils revendiquent le droit à l’oubli. »
« Ce sont des conducteurs qui n’ont rien à se reprocher et qui méritent le respect, quoi qu’ils aient pu faire avant », renchérit Franck Delpérié, délégué syndical de SUD. Le conducteur à l’origine de la diffusion du film dans l’entreprise fait l’objet d’une procédure disciplinaire qui pourrait aller jusqu’au licenciement. Interrogée, la direction de Tisséo n’a pas souhaité s’exprimer.
En déposant plainte, l’avocat espère que le parquet ouvrira une enquête sur les conditions de diffusion de la vidéo. « La difficulté dans ce dossier, ajoute-t-il, c’est qu’il repose sur un vide juridique. Il faut trouver un biais pour démontrer que l’utilisation qui est faite du film et sa diffusion l’ont été avec une volonté malveillante. »


C'est sur que quand on tourne un film porno, amateur ou non, on s'(attend à ce que jamais personne ne le vois XD
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Posté vendredi 19 août 2011 à 18:58 (#4759) L'utilisateur est hors-ligne   MessMouss 

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Voir le messageVashu-San, le vendredi 19 août 2011 à 13:35, dit :


Citation

Une vidéo pornographique sème le trouble dans une entreprise de transport.

Railleries, sarcasmes, blagues salaces : un couple de conducteurs de bus de l’agglomération toulousaine (Haute-Garonne) se plaint d’être harcelé depuis trois mois par des collègues de travail après la diffusion au sein de l’entreprise d’une vidéo porno amateur à laquelle il a participé il y a dix ans.


C'est sur que quand on tourne un film porno, amateur ou non, on s'(attend à ce que jamais personne ne le vois XD


Ouais...ça nous montre bien le petit esprit bourgeois de certaines personnes. De bons petits hypocrites n'ayant rien à se reprocher. Les gens sont vraiment bêtes parfois...
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Posté vendredi 19 août 2011 à 19:15 (#4760) L'utilisateur est hors-ligne   Doudy 

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Voir le messageMessMouss, le vendredi 19 août 2011 à 18:58, dit :


Ouais...ça nous montre bien le petit esprit bourgeois de certaines personnes. De bons petits hypocrites n'ayant rien à se reprocher. Les gens sont vraiment bêtes parfois...

Petit esprit Bourgeois? Dans une entreprise de transports?
A mon avis c'est surtout une grosse bande de péquenauds.
M'enfin quant on fait ce genre de vidéos, faut pas s'étonner non plus que ça vous pète à la gueule un de ces quatre matins. Je ne dis pas que c'est bien de leur bousiller la vie hein, mais bon faut assumer après quoi.
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Posté lundi 22 août 2011 à 05:37 (#4761) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Un abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn semble imminent

Les services du procureur ont demandé à revoir Nafissatou Diallo, 32 ans, lundi après-midi. Pour son avocat Kenneth Thompson, cette convocation de dernière minute est également le signe que les poursuites vont être abandonnées.

Après trois mois d'un incroyable feuilleton judiciaire, un un abandon des poursuites semble imminent dans l'affaire DSK, alors que le procureur new-yorkais a demandé à revoir lundi l'accusatrice de l'ancien patron du FMI.

Le procureur Cyrus Vance va demander, lors d'une audience prévue mardi, l'abandon de toutes les charges contre Dominique Strauss-Kahn, poursuivi pour agression sexuelle et tentative de viol, affirmait dimanche le New York Post citant des sources proches du procureur.

Contacté par l'AFP, celui-ci s'est refusé à tout commentaire.

M. Vance s'apprête à déposer une motion de recommandation de rejet, a précisé le tabloïde. Cette motion fera valoir que les charges retenues contre l'ancien ministre français, accusé par une femme de chambre guinéenne de l'avoir agressée et contrainte à une fellation le 14 mai au Sofitel de New York, ne peuvent être prouvées "au delà du doute raisonnable", en raison des interrogations sur la crédibilité de l'accusatrice, ajoute le quotidien.

Les services du procureur ont demandé à revoir Nafissatou Diallo, 32 ans, lundi après-midi. Pour son avocat Kenneth Thompson, cette convocation de dernière minute est également le signe que les poursuites vont être abandonnées.

L'avocat a toutefois dit espérer que le procureur serait "du côté" de sa cliente. Indiquant qwu'il n'était "pas sûr de ce qui va se passer" lundi, il a dit "espérer que le procureur sera du côté de Mme Diallo".

La convocation se résume à deux paragraphes lapidaires: "Je voudrais inviter votre cliente à assister à une rencontre dans les bureaux du procureur (...) le 22 août à 15H00 (19H00 GMT), afin de lui expliquer ce qui je pense va se passer au tribunal le jour suivant". Elle précise que ni la date ni l'heure ne peuvent être modifiées.

Dimanche, les avocats de Dominique Strauss-Kahn sont restés muets. Mais un proche de l'ancien patron du FMI a expliqué, après l'avoir rencontré samedi soir à New York, que DSK ne voulait "pas se réjouir trop vite".

"Il refuse de se projeter tant que la justice n'aura pas tranché", a déclaré à France-Soir Michel Taubmann, auteur d'une biographie de l'ancien ministre.

Les motions de recommandation de rejet sont généralement immédiatement acceptées par les juges, selon les experts, et si c'est le cas, l'ex-directeur général du Fonds monétaire international, 62 ans, pourrait être libre de retourner en France.

Il reste pour l'instant sous le coup de sept chefs d'accusation, dont agression sexuelle, tentative de viol et séquestration. Son passeport a été conservé par la justice américaine.

Il a plaidé non coupable le 6 juin.

L'audience de mardi pourrait ainsi mettre fin à la procédure pénale d'une formidable saga judiciaire qui oppose depuis trois mois une modeste femme de chambre du Bronx, mère célibataire, à l'ex-patron du FMI, ancien favori pour l'élection présidentielle française de 2012.

Les avocats de la femme de chambre ont également engagé une action civile le 8 août, pour obtenir de DSK des dommages et intérêts.

Dimanche, Kenneth Thompson a déclaré sur RTL que sa cliente "blessée", "déprimée", se sentait "abandonnée par le procureur".

Celui-ci, pourtant à l'origine de la spectaculaire arrestation de DSK le 14 mai, avait dès fin juin mis en doute la crédibilité de Mme Diallo, expliquant qu'elle avait menti à plusieurs reprises sous serment : mensonges lors de sa demande d'asile, mensonges au fisc, mensonges sur ses relations, et sur ce qu'elle avait fait tout de suite après l'agression présumée.

Une condamnation ne peut être obtenue que par un jury unanime, convaincu "au delà du doute raisonnable". Dans ce contexte, un procès semble difficile à gagner, en dépit des efforts des avocats de Mme Diallo pour restaurer son image.

Elle a notamment donné une longue interview télévisée, racontant les larmes aux yeux, avec force détails et mimiques, la brutalité de ce qui se serait passé dans la suite 2806 du Sofitel. Elle a tenu une conférence de presse. Admis des erreurs.

A ce jour probablement en vain.


C'est quand même génial de pouvoir échapper à n'importe quelle poursuite à partir du moment qu'on dépense des millions en avocat et en privé :lol:

Posté lundi 22 août 2011 à 10:38 (#4762) L'utilisateur est hors-ligne   caspion 

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Voir le messageMorpheus14, le lundi 22 août 2011 à 05:37, dit :



C'est quand même génial de pouvoir échapper à n'importe quelle poursuite à partir du moment qu'on dépense des millions en avocat et en privé :lol:


Je suis d'accord avec toi !! Et après on oseront dire que nous somme tous libre et égaux devant la justice !! Et bien non !!

Mais bon le plus fort actuellement c'est Berlusconi !!

Posté lundi 22 août 2011 à 15:29 (#4763) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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En même temps au vus de la parodie de justice et d'enquête que ça a été ... je ne pense pas que ça soit un mal que DSK s'en sorte de la sorte. Car entre drague très lourde avec relation non forcée et viol avec séquestration il y a quand même un monde.

Sinon :


Citation

Un siècle après son larcin, le voleur de La Joconde a été honoré par les habitants de sa commune natale en Italie.

Hommage à l'Arsène Lupin italien. Le 21 août 1911, un ouvrier italien d'une trentaine d'années s'est introduit dans le musée du Louvre pour y dérober La Joconde. Connaissant les lieux pour y avoir travaillé par le passé, Vincenzo Peruggia a pénétré le bâtiment par une porte cochère côté Seine avant de se diriger vers le fameux tableau. Peruggia savait « parfaitement » comment il était fixé, a expliqué Jérôme Coignard, auteur du livre Une femme disparaît (éd. Le passage). Il n'aura en effet fallu que quelques secondes au voleur pour s'emparer de l'œuvre d'art réalisée en 1502 et 1506 par le peintre toscan, Léonard de Vinci. Sitôt La Joconde entre ses mains, Peruggia s'est réfugié dans un escalier. Là, il a défait le cadre et a caché la fragile peinture sous sa blouse d'ouvrier. Il est ensuite ressorti du musée et à regagné son domicile parisien du Xe arrondissement sans éveiller aucun soupçon chez les passants.

Deux ans d'enquête

Ce n'est que le lendemain que l'alerte a été donnée. Deux artistes venus copier la Joconde se sont en effet inquiétés de ne pas voir Mona Lisa à sa place. Après plusieurs heures de recherches, c'est finalement la découverte de l'encadrement de l'œuvre dans des escaliers qui a soulevé l'évidence : La Joconde a été volée. Dès lors, la presse s'est emparée du sujet et les défaillances dans la surveillance du musée ont été pointées. Le directeur de ce dernier a d'ailleurs été limogé et les visiteurs fouillés. Face à l'importance de cette affaire, le fondateur de premier laboratoire de police d'identification criminelle, Alphonse Bertillon, a été chargé du relevé de la scène du crime. S'il est parvenu à détecter l'empreinte d'un doigt du voleur, celle-ci n'a pas été comparé avec celles contenues dans les fichiers criminels. Les empreintes de Peruggia avaient pourtant déjà été relevées par la police...Une erreur qui a fait perdre deux ans aux enquêteurs.

Apollinaire emprisonné

Persuadée que plusieurs personnes avaient agi ensemble pour voler La Joconde, la police a orienté ses recherches vers des trafiquants internationaux. Tandis que Guillaume Apollinaire hébergeait alors un escroc belge, les enquêteurs ont soupçonné le poète d'être impliqué dans ce vol. Ce dernier a ainsi été arrêté et emprisonné pendant une huitaine de jours avant d'être finalement relâché et mis hors de cause. De son côté, Vincenzo Perrugia a commencé à contacter des antiquaires italiens. L'un d'entre eux, venu examiner le tableau, a réussi à l'identifier et à le récupérer. Peruggia a ensuite été arrêté et condamné, en Italie, à un an et quinze jours de prison. L'ouvrier a toujours soutenu qu'il avait agi par patriotisme. Il voulait rendre à l'Italie, l'œuvre de l'un de ces citoyens. Dimanche, à l'occasion des cent ans de ce vol hors du commun, les habitants de la ville natal de Peruggia lui ont rendu hommage. Il y est en effet considéré comme une sorte de héros, un patriote modèle. Mais si le maire de la commune a voulu lui dédier une rue, la préfecture a toutefois refusé.

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Posté mardi 23 août 2011 à 13:20 (#4764) L'utilisateur est hors-ligne   Yéteekma 

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Le Figaro dit :


L'Internet pourrait ne plus être illimité dans les foyers

Selon le site d'information Owni, la Fédération Française des Télécoms et les opérateurs seraient en train de réfléchir à limiter les offres dans le but d'améliorer la gestion du trafic. L'UFC Que Choisir proteste.

Surfer sur Internet à la maison tout en surveillant sa consommation. Les 64% de Français connectés à l'Internet haut débit, via une box, n'y sont pas habitués. Ils devraient pourtant envisager cette option. D'après une information du site Owni, les opérateurs envisagent en effet de limiter l'accès à l'Internet fixe pour faire face à une saturation des réseaux.

La réflexion aurait déjà été entamée par les opérateurs, avec la Fédération Française des Télécoms et des associations de consommateurs. L'idée d'une limitation des offres est suggérée dans un document de travail daté du 21 juillet, qui résume les moyens à mettre en œuvre pour assurer une meilleure information des consommateurs. En annexe de ce document figure un exemple de tableau censé mieux récapituler les offres. On y voit, selon le type d'équipement ADLS du foyer (zone groupée, dégroupée ou très haut débit), des cases où l'opérateur doit notifier le «débit IP maximum de l'offre», «le plafond de consommation», ainsi que les conséquences d'un dépassement du plafond et une limitation des téléchargements par session.

Comme sur les mobiles

Les opérateurs pourraient ainsi appliquer à l'Internet fixe les limitations de connexion déjà en vigueur sur les smartphones, qui valent d'ailleurs au secteur d'être régulièrement épinglé par les associations de consommateur. Sur les mobiles équipés de l'Internet, la connexion dite illimitée se voit en fait ralentie, ou bloquée selon les offres, au-delà de 500 méga octets (Mo) ou 2 giga (Go). L'opérateur propose ensuite aux gros consommateurs d'acheter une nouvelle tranche d'octets.

La raison avancée pour justifier l'application de ces méthodes au fixe est d'ailleurs la même que pour les mobiles : la saturation du réseau. Dans le document du 21 juillet, un paragraphe qui mentionne la nécessité d'assurer «la continuité de service pour l'ensemble des utilisateurs, sans pénaliser financièrement les grands consommateurs» y fait allusion.

Les opérateurs français veulent ainsi prendre exemple sur les fournisseurs d'accès à Internet britanniques ou américains qui ont déjà instauré ce système. Aux États-Unis, Time Warner, Comcast, Verizon et AT&T proposent une connexion souvent plafonnée à 250 Go par mois, leurs clients se voyant dans l'obligation de surveiller leur compteur de connexion pour éviter les mauvaises surprises.

«Inacceptable»


Si les opérateurs affirment que les associations de consommateurs adhèrent à leur réflexion, la plus virulente d'entre eux, l'UFC Que Choisir, dément. Edouard Barreiro, en charge des questions numériques au sein de l'association, cité par Owni, affirme déjà que «cette décision reste inacceptable». Selon lui, «limiter Internet sur le fixe n'a aucune justification économique, poursuit-il. Les coûts fixes ne varient pas selon la consommation des utilisateurs, ou très peu. Les opérateurs cherchent à rançonner des deux côtés: d'abord les fournisseurs de contenus comme Google, puis les consommateurs. Les opérateurs se croient tout puissants». L'Arcep, le régulateur des télécoms, aurait également qualifié ce revirement de «bizarre».

De son côté, un porte-parole d'Orange, Jean-Marie Culpin, campe sur ses positions. «Il y a certains forfaits sur lesquels on risque de mettre des seuils», confie-t-il à Owni. Il admet toutefois que cette stratégie est valable pour les «gens qui téléchargent des films toute la journée» mais qu'elle est en revanche «inacceptable si cela impacte davantage de clients». Preuve en est que la réflexion n'est pas encore arrêtée.

Anticipant la colère des usagers, certains FAI préfèrent même déjà se détacher du débat. À l'image de Numericable qui explique ce samedi soir n'être «en rien» associé aux réflexions en cours. «La société n'est plus membre de la FFT depuis plusieurs mois», fait savoir un porte-parole.


Source : LeFigaro

Non mais ou on vas oO

Posté mercredi 24 août 2011 à 00:16 (#4765) L'utilisateur est hors-ligne   Nature-za 

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Hier soir, le N.1 des animateurs tele actuel, Shimada Shinsuke, vient de mettre un terme a ses 37ans de carriere....
Un veritable choc pour la tele japonaise....

Posté mercredi 24 août 2011 à 12:02 (#4766) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Nicolas Sarkozy se résout à faire payer les riches


La rigueur n'épargnera personne. Pas même, et surtout pas, les plus riches. A huit mois du scrutin présidentiel de 2012, c'est le message que le premier ministre, François Fillon, entendait faire passer aux Français en détaillant, mercredi 24 août en fin d'après-midi, le nouveau tour de vis budgétaire, évalué à 10 milliards d'euros pour 2012, qui doit permettre de conforter les engagements gouvernementaux de réduction du déficit public.

Le détail exact de cette contribution des plus riches n'était pas encore totalement arrêté mercredi matin. Nicolas Sarkozy et le premier ministre devaient avoir une ultime réunion d'arbitrage en début d'après-midi.

Est acquis toutefois le fait que cette taxation sera exceptionnelle – deux ans, le temps de ramener le déficit à 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2013 – et qu'elle visera directement les contribuables classés parmi les plus aisés, et non les sociétés pour lesquelles ils peuvent travailler, comme cela avait été un temps envisagé par le gouvernement. Le reste est encore en débat. Bercy a préparé plusieurs hypothèses parmi lesquelles une taxation des 300 000 euros de revenus.

UN NET CHANGEMENT DE CAP

Le fait que l'exécutif prenne aujourd'hui à son compte la nécessité de taxer plus les plus hauts revenus constitue un net changement de cap. Dans le discours tout du moins. Il y a un an encore, le sujet était écarté d'un revers de main.

Les quelques parlementaires de la majorité qui avaient posé sur la table cette question de la mise à contribution des plus aisés, au nom d'une certaine justice sociale, avaient été rapidement recadrés. Leur proposition, qui consistait à mettre un terme au bouclier fiscal, devenu politiquement trop lourd à porter, supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et créer, en compensation, une tranche supplémentaire d'impôt sur les très hauts revenus avait été rejetée.

Nicolas Sarkozy était notamment hostile à cette tranche d'impôt supplémentaire, considérant que cela serait traduit, dans l'opinion, par une augmentation générale des impôts. Quelques mois plus tôt, dans le cadre de la réforme des retraites, il avait pourtant porté de 40 % à 41 % le taux supérieur d'imposition.

Au printemps 2011, changement de tonalité. Alors qu'il défendait son projet de loi supprimant le bouclier fiscal et allégeant l'ISF, le gouvernement s'était retrouvé confronté aux critiques récurrentes de l'opposition sur le "cadeau fiscal" qu'il s'apprêtait à faire aux plus riches, alors que la majorité des Français souffrait de la crise (salaires et pouvoir d'achat contraints).

"LE PRÉSIDENT DES RICHES" CONTRE LES ATTAQUES

L'exécutif avait alors commencé à entrouvrir la porte sur l'imposition des très hauts revenus. Mi-avril, François Baroin, alors ministre du budget, avait évoqué la volonté du gouvernement de travailler sur "la problématique d'une taxation spécifique sur les très hauts salaires".

Nicolas Sarkozy venait de donner son feu vert à une réflexion sur ce sujet. Il s'agissait alors aussi pour le président de la République, régulièrement accusé d'être "le président des riches", de chercher à corriger l'effet des attaques de certains parlementaires de la majorité contre le Revenu de Solidarité active et l'assistanat. Ou encore de montrer que le gouvernement ne restait pas insensible aux réactions de l'opinion face à la poursuite des fortes augmentations de rémunérations des patrons du CAC 40 (+24 % en moyenne en 2010).

C'est ce qui a conduit, dans un premier temps, l'exécutif à adopter une approche dissuasive, voire moralisatrice sur ce sujet des très hauts revenus. Avant l'été, le gouvernement avait fait état de sa préférence pour une mesure visant à dissuader les entreprises de verser des revenus jugés "extravagants" à leurs dirigeants.

Cette option a été abandonnée durant l'été pour des raisons techniques mais surtout politiques : certains élus de la majorité ont fait valoir que la part des revenus du patrimoine étant prépondérante chez les plus aisés, beaucoup ne seraient pas touchés par une mesure qui ne porterait que sur les salaires.

"LÉGITIME"

Poussée par les députés (UMP) Gilles Carrez et Pierre Méhaignerie, l'idée à alors émergé d'instituer une taxe exceptionnelle applicable aux très hauts revenus, sur leurs revenus de référence, qui englobent revenus du travail et du capital.

Cette option s'est imposée en raison de la crise financière de l'été. A partir du moment où la France était obligée d'entrer dans une vraie cure de rigueur, pour tenir la trajectoire de réduction du déficit public (5,7 % du PIB cette année, 4,6 % en 2012 et 3 % en 2013) et sauver sa notation, il devenait inconcevable que les plus favorisés échappent à l'effort. D'autant que l'année 2012 est celle de la présidentielle et qu'outre la gauche, le centriste Jean- Louis Borloo fait une campagne active pour l'imposition des plus riches.

Au sein de l'exécutif, on indique qu'à l'heure où l'on va imposer aux Français de nouveaux efforts de rigueur, il ne saurait être question de ne pas faire payer plus les plus riches. "Il est légitime que, dans le contexte actuel, on demande un effort – exceptionnel – aux plus riches", relève Alain Minc, conseiller de M. Sarkozy, dans un entretien au Figaro, mercredi 24 août.

À PARTIR DE 300 000 EUROS DE REVENUS

Certains des intéressés réclament cette mise à contribution. Dans Le Nouvel Observateur, à paraître ce jeudi 25 août, seize patrons français ont signé une tribune demandant "l'instauration d'une “contribution exceptionnelle” qui toucherait les contribuables les plus favorisés". Ils précisent néanmoins qu'elle devra être "calculée dans des proportions raisonnables, dans le souci d'éviter les effets économiques indésirables tels que la fuite des capitaux ou l'accroissement de l'évasion fiscale".

Où se situe la "proportion raisonnable" ? M. Carrez plaide pour une taxe de 1 % ou 2 % sur la part des revenus dépassant 1 million d'euros, qui toucherait environ 30 000 personnes. A 1 %, elle rapporterait 150 millions, à 2 % 300 millions.

M. Méhaigneraie considère qu'il faut placer le curseur à 150 000 ou 200 000 euros : "Il faut dégager 1,5 milliard d'euros de recettes", avance-t-il. Pour M. Minc, "l'effort devrait prendre la voie d'une taxe de l'ordre de 0,5 % au-dessus de 150 000 euros et montant jusqu'à 4 % ou 5 % au-dessus de 1 million d'euros".

L e gouvernement pourrait finalement décider d'appliquer cette contribution exceptionnelle à partir de 300 000 euros de revenus. Dans l'entourage de M. Sarkozy, on relève cependant qu'il ne s'agit pas d'en faire une mesure de "rendement" fiscal. Cette disposition pourrait ne pas rapporter plus de 500 millions d'euros.


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Gouvernement : Un plan de rigueur pour la rentrée

Le gouvernement s'apprête à faire sa rentrée politique ce mercredi. A l'heure où la croissance est ralentie, les économies promettent d'être au cœur des discussions.

L'heure est à la rigueur. Déjà quelque peu écourtés par les inquiétudes autour de la crise boursière, les congés d'été des politiques sont désormais bel et bien terminés. Les membres du gouvernement vont en effet se réunir ce mercredi. A l'ordre du jour : l'annonce d'une série de mesures d'austérité. Pour tenir ses objectifs de réduction des déficits malgré le freinage de la croissance, le gouvernement espère réaliser jusqu'à 4 milliards d'euros d'économies et de recettes supplémentaires dès cette année. Et ce, en puisant notamment dans les niches fiscales. Chargé par Nicolas Sarkozy de plancher sur les moyens de réduire les déficits de la France, François Baroin, le ministre des Finances avait indiqué : « dans notre malheur, on a cet avantage de disposer d'une addition de dépenses incroyable, opulente dans certains cas ». Alors qu'au printemps le gouvervenement s'était engagé à taxer les très hauts revenus, les « ultra-riches » - dont les gains dépassent le million d'euros par an - pourraient prochainement être imposés à hauteur de 1 voire 2%. Cette mesure concernait 30.000 foyers et pourrait rapporter entre 150 et 300 millions d'euros à l'Etat.

La fin du "travailler plus pour gagner plus" ?

A huit mois de l'élection présidentielle, le gouvernement s'apprête à dévoiler un plan anti-déficit qui pourrait être repris dans la présentation du budget pour 2012. Alors que l'objectif est de ramener le déficit public à 5,7% du PIB dès cette année, à 4,6% l'an prochain et à 3% en 2013, François Fillon, le Premier ministre a d'ores et déjà évoqué la possibilité de s'attaquer aux heures supplémentaires. La loi Tepa (Travail, emploi et pouvoir d'achat) – mesure symbolique du quinquennat de Nicolas Sarkozy – pourrait alors être une nouvelle fois détricotée. Après s'en être pris à l'ISF et au bouclier fiscal, le gouvernement envisagerait en effet de plafonner le dispositif d'exonération de charges des heures supplémentaires. Un proche de François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, a assuré : « le Premier ministre nous a expliqué qu'il envisageait un rabotage du dispositif des heures sup' qui n'irait pas aussi loin que l'on demande. Les allégements accordés aux entreprises seraient dégressifs avec le nombre d'heures sup' effectuées ».


hum hum :rolleyes:

Posté mercredi 24 août 2011 à 17:50 (#4767) L'utilisateur est hors-ligne   caspion 

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La dette est un prétexte

Je suis intervenu jeudi matin sur RMC puis le soir sur ITV sur ce qu'il est convenu d'appeler « la crise de la dette ». Dans les deux cas je me suis dit : « Ce débat marche sur la tête. » Le point de départ est faussé. On nous harcèle en effet sur une dette supposée insoutenable pour justifier une gigantesque purge d'austérité. En fait c’est elle qui est dangereuse et conduit tout droit dans le mur. Il faut renverser ce débat. J'ai expliqué: ce n'est pas la dette qui est insoutenable mais la nouvelle saignée que le pays s'apprête à subir. Je reprends ici le détail de mes arguments par écrit. Puis j’évoque le retournement des socialistes que représente leur ralliement à l’objectif de 3% de déficit dès 2013. Ils ne veulent pas voter la règle d’or, mais ils veulent l’appliquer ! Et je propose, comme une allégorie de conclusion, une petite carte postale de mes vacances. Un passage en Arles.

Je suis affligé par le consensus qui s'installe entre le PS et l'UMP sur les mauvaises solutions d'austérité. Les deux sont désormais d'accord sur l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy de revenir à 3 % de déficit dés 2013. Une échéance prévue pour s'aligner sur la règle dogmatique des traités européens depuis Maastricht. Une règle dont personne n'a jamais pu démontrer la pertinence économique. Pourquoi 3 % ? Pourquoi pas 4 % ? Ou même 5 %, comme l'envisageait au départ l'Allemagne dans la négociation du traité de Maastricht ? Saviez vous que telle avait été la discussion à l’époque ? On en trouve la trace, je crois, dans le «Verbatim» de Jacques Attali. Le raisonnement était un peu mécanique. Il s’agissait d’indexer le niveau du déficit autorisé sur le taux de croissance prévisible. Car on croyait alors à un résultat bénéfique du traité en matière de croissance. Les Français étaient pessimistes, les Allemands optimistes. Voila d’où vient la règle que l’on cherche à ériger en loi de la nature ! Rien d’autre qu’un calcul, purement politique. Et un calcul qui, de surcroit, s’est avéré erroné. Il n’y a plus jamais eu ni 3 ni 5 % de croissance dans nos pays. Concrètement, l'application de cette règle datée est aujourd’hui absurde. Elle oblige à une purge sans précédent pour le pays.

Les socialistes ont-ils au moins mesuré l'ampleur des coupes que représente, en à peine deux ans, leur nouvelle doctrine budgétaire ? Passer des 5,7 % de déficit prévus en 2011 à 3 % en 2013 supposerait d'amputer le budget de plus de 50 milliards d'euros en deux ans. C'est quasiment l'équivalent du budget annuel de l'enseignement scolaire qu'il faudrait couper. Et encore, je pars ici de l'hypothèse qu’en 2011 le déficit ne sera pas plus élevé que prévu par l’équipe Sarkozy. Pourtant c’est de moins en moins probable puisque la croissance est à zéro et que donc les recettes fiscales vont stagner.

Mais il y a pire encore que cet objectif absurde de retour à 3 % de déficit en deux ans. Ce sont les semelles de plomb que Sarkozy veut faire chausser au pays avec sa "règle d'or" budgétaire. Cette règle contraindrait le pays à revenir à l'équilibre budgétaire. Les budgets annuels qui ne respecteraient pas cette trajectoire de retour à l'équilibre, c'est-à-dire zéro déficit, seraient automatiquement amputés pour s'y conformer. Pour revenir à l'équilibre à partir de la situation actuelle la purge nécessaire serait de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat ! Un pur délire !

Cette contraction des dépenses publiques garantit le désastre du fait de la réduction de la demande. C’est la panne assurée : la croissance française s’est déjà arrêtée au deuxième trimestre en raison du blocage de la consommation et de la chute des exportations. L’austérité aggravera la récession et augmentera au final la dette. C'est le paradoxe du moment : l'austérité réclamée à tort et à cris par les marchés est la plus mauvaise solution contre la dette. Et d’ailleurs les « marchés » sanctionnent les pays qui appliquent les mesures d’austérité pourtant prévues pour les rassurer. C’est très exactement ce qui est arrivé au Portugal ! Voyez aussi ce qui s’est passé en Grèce où la dette est passée de 125 à 160% du PIB au fil des sept plans d'austérité successifs ! En effet, l'austérité entraîne le recul de l'activité et la hausse du chômage et de la pauvreté. Les finances publiques en sont rapidement affectées par des moindres recettes et une hausse des dépenses sociales. Résultat, dans la quasi totalité des cas, l'austérité creuse les déficits. L’austérité c’est donc la ruine assurée.

Pour justifier l'austérité, on nous répète que la dette française est insoutenable. C'est faux ! Tout part d’un chiffre lui aussi présenté comme une vérité révélée, une loi de la nature. Il s’agit d’un ratio entre le montant de la dette et celui de la richesse produite telle qu’elle est mesurée par le très discutable « PIB ». Il faut tordre le coup à cet indicateur qui sert à affoler les esprits et à aveugler le débat public. Ce ratio est nettement supérieur dans plusieurs pays à celui de la France et pas de peu. Ainsi le Japon a-t-il une dette publique égale à 200% de sa production annuelle. Personne ne lui cherche noise. Il est à un niveau plafond pour les Etats-Unis et pour l’Islande (plus de 100% du PIB). Les Etats unis n’en font qu’à leur tête et les Islandais ont décidé de ne pas payer ! En fait tout dépend en réalité de qui détient la dette et du rapport de force du pays endetté avec ceux qui lui prêtent. Au Japon ce sont les Japonais qui prêtent à leur Etat. Ils ne lui font donc pas de chantage. Aux Etat unis, l’oncle Sam, ses six cent mille hommes de troupe et ses 50 % de dépenses militaires mondiales ont créé une garantie politique liée à leur puissance ! En Islande c’est la révolution citoyenne ! La dette et ses taux sont un rapport de force, un fait social et politique. Et seulement, après cela, un problème comptable.

Enfin cet indicateur, celui qui établit le ratio entre la dette publique totale et le PIB annuel est radicalement discutable. Pas cohérent. Il compare un stock de dettes qui courent sur plusieurs années avec un flux annuel de richesses produites (le PIB). C’est comme si on mesurait votre solvabilité personnelle en rapportant le total de vos dettes (voiture, appartement etc.) à vos revenus d’une seule année. Absurde. Le banquier vous prête en fonction de la charge de vos traites, chaque mois, rapportée à votre revenu mensuel. Avec l’Etat c’est l’inverse. On lui demande de comparer sa dette totale au revenu du pays par an ! Ainsi hurle-t-on de peur : le stock de dette publique de la France représente 1640 milliards d'euros ! Soit environ 85% du PIB d'une année. Et alors ? Un peu de sang froid, je vous prie. Mettons les chiffres à leur place ! Pour être honnête et comparer ce qui est comparable, il faudrait plutôt rapporter le stock de dette au PIB, en tenant compte de la durée de vie de la dette. Selon la statistique du Trésor Public, les titres de la dette française sont en moyenne de 7 années et 31 jours. Donc on doit rapporter les 1640 milliards de dette totale aux 14 000 milliards d'euros environ que produira le pays en sept ans ! Dans ces conditions, le stock de dette représente 12% du PIB cumulé pendant 7 ans ! C’est donc tout autre chose, non ? Ce stock de dette n'est donc pas un réel problème.

En fait ce qui compte, concrètement, chaque année c'est le service de la dette. C'est-à-dire ce que l’on paye aux banques pour rembourser le capital et les intérêts qu’on a été obligés de leur emprunter. C'est-à-dire aujourd’hui 50 milliards par an. La France n'est nullement exposée à ne plus pouvoir l'honorer puisque l'Etat engrange chaque année autour de 250 milliards de recettes fiscales, dont 50 milliards d'impôt sur le revenu et 130 milliards de TVA. De plus le problème est effacé si on augmente les recettes à proportion du besoin. Nous l’avons dit cent fois : en taxant les revenus de capital comme ceux du travail, selon l’évaluation d’Artus de Natixis c’est 100 milliards de plus dans les caisses de l’Etat. Cela représente deux fois le montant actuel de la traite annuelle à payer pour le service de la dette dans le budget de l’Etat ! La dette est donc soutenable ! Notre thèse est que c’est la purge qui se prépare qui n’est pas soutenable !

Pour s'affranchir de cette dette, il existe des solutions simples et efficaces. Je les ai déjà exposées sur ce blog. Je veux les récapituler. On doit revenir sur l'appauvrissement de l'Etat. Remplir les caisses à proportion des dépenses. Notamment en taxant les banques et les riches à qui on rembourse la dette. Les baisses d'impôts cumulées depuis 2002 représentent aujourd'hui un manque à gagner annuel de 60 milliards ! Rien qu'avec cette somme le service de la dette n'est plus un problème. Je ne dis rien là de la fraude fiscale qui s’élève tout de même à 40 milliards. Evidemment il y a aussi cette taxation des revenus du capital à égalité avec ceux du travail que je viens d’évoquer ! Tenez compte que le travail est taxé, en moyenne à 40%. Les revenus du capital le sont à seulement 18%. On peut aussi faire un emprunt forcé sur les banques à un taux raisonnable en les contraignant à souscrire de la dette publique à un taux fixé par le parlement. On peut enfin remettre en cause une partie de la dette comme l'ont fait l'Argentine et la Russie par le passé, pour leur plus grand bien. Enfin, je répète que pour faire cesser immédiatement la dépendance des Etats vis-à-vis des marchés financiers, il suffirait que la Banque Centrale Européenne achète directement des titres de dette publique aux Etats au taux auquel elle prête aux banques, c'est-à-dire à 1%. Certes, cette proposition est contraire au Traité de Lisbonne qui interdit à la BCE de prêter aux Etats (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Mais quelle importance ? Le Traité a été violé mille fois déjà pour faire face à la crise bancaire ! Et d’ailleurs la BCE elle-même viole le traité de la pire manière car elle rachète les titres de la dette aux banques trop contentes de s’en défaire et de réaliser ainsi leurs avoirs, pillage compris.

Dans ce contexte le ralliement surprise du PS au 3% de déficit est consternant. Il apporte de l’eau au moulin du catastrophisme dominant qui sert surtout à alimenter le consentement à la politique d’austérité dont Nicolas Sarkozy a besoin. Peu d’observateurs ont souligné l’ampleur du volte face socialiste. Et ce qu’il reste de la gauche du Parti Socialiste est restée muette. Ce brutal retournement de position est un dramatique signal de « papandréouisation » anticipée. Au premier choc, les socialistes français se muent en père et mère la rigueur, de peur de passer pour des dépensiers irresponsables aux yeux de la bonne société. Tout de même quelle brutale évolution ! Car voici ce que dit le projet du PS, adopté à l’unanimité a-t-on souligné maintes fois pour valoriser la cohésion intellectuelle de ce parti et l’autorité de ce texte. Il prévoit un retour à un déficit de 3% du PIB « durant le mandat 2012-2017 ». Sans crier gare François Hollande, en avril, dans l’Express du 5 avril 2011, annonce un nouveau délai, raccourci : 2014. « Chacun sait, déclare-t-il, que nos déficits seront supérieurs à 3 % en 2013. Donc mieux vaut dire aux Allemands que nous n'y serons qu'un an plus tard ». Le 16 juillet, le journal « Le monde » le questionne de nouveau sur le sujet en prenant d’ailleurs la nouvelle date donnée par Hollande comme vérité de tous les socialistes. Aussitôt Hollande en rajoute une couche. Lisez. « Question du Monde : Dans le projet socialiste, il est question de ramener les déficits à 3 % du PIB en 2014. N'est- ce pas trop tard ? Réponse : Il faut rééquilibrer nos comptes publics dès 2013. Le Monde : Dès 2013 ? Hollande : Oui. […]Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera. » Aussitôt Martine Aubry embraye pour ne pas se laisser distancer. Elle commence d’ailleurs par annoncer 2012, avant de se corriger et de fixer l’horizon 2013. Sur Europe 1, le 17 juillet, elle est catégorique: « Nous nous sommes engagés, dans le projet socialiste, à respecter les engagements de la France, 3% en 2013 puisque que c'est la règle aujourd'hui. Et nous avons construit le quinquennat et la première année sur laquelle nous travaillons actuellement sur ce principe-là »

Ce calendrier c’est exactement celui fixé par Sarkozy. Mesure-t-on bien de quoi il s’agit ? Le plan de route de Sarkozy, auquel se rallient les socialistes, est le suivant: passer le déficit de l’Etat de 7,7% en 2010 à 5,7% en 2011. C'est-à-dire 110 milliards d'euros de coupes claires, environ. Puis le déficit devrait tomber encore à 4,6% en 2012. Soit 92 milliards de coupes encore. Et enfin à 3% en 2013. Soit encore 60 milliards ! Adhérer à ce plan de route, c’est procéder en un an à une cure d’amaigrissement que le projet initial des socialistes promettait de faire graduellement en cinq ans, à partir de 2012, en comptant sur la reprise et les hausses d’impôts pour amortir le choc et diminuer l’ampleur de ces coupes claires ! C’est tellement vrai qu’ Harlem Désir, Premier Secrétaire par intérim, affirmait encore en juillet au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI: « Personne ne croit que la France pourra être à 3% en 2013. Nous négocierons avec la Commission européenne un retour crédible à l'équilibre, en tous cas à moins de 3%, dans des délais crédibles, c'est-à-dire dans une année de plus ». Au passage, lui aussi ramenait le curseur à 2014 ! Ainsi donc, en un mois, celui de juillet, au premier signal de crise financière, les socialistes se sont tous alignés sur la révision du projet décrétée par François Hollande en accord avec le calendrier de Nicolas Sarkozy. Le plus incroyable est que Martine Aubry justifie ce virage par le fait que son gouvernement s’engagerait à respecter les engagements pris par « La France » c’est à dire par Nicolas Sarkozy. Donc, cela veut dire que tout ce qu’il a promis au sommet du 21 juillet en matière de restrictions budgétaires et d’austérité serait appliqué. Incroyable ! Avec une telle ligne les socialistes vont encourager l’abstention comme jamais ! Pour être rigoureux, mon tour d’horizon exige que je cite la seule parole de résistance socialiste qui se soit exprimée sur ce thème, celle d’Arnaud Montebourg, par un communiqué le 22 juillet : "Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées".

Je finis cette note par un petit récit de mes vacances, en forme allégorique par rapport à ce que je viens d’écrire. En juillet, je suis allé faire un tour aux belles « rencontres photographie » d’Arles. J’ai fait un long passage là où se présentait « la valise mexicaine », une légendaire collection des photos de la guerre d’Espagne, considérée comme disparue en 1939 et récemment retrouvée à Mexico. Le travail de Robert Capa, David Seymour et surtout de l’ignorée Gerda Taro. Je ne dis rien de la qualité de la présentation de textes gris sur fond jaune, dans un éclairage glauque, de planches contact. Ni de la présentation des trois photographes sous l’unique angle de leur religion juive sans dire un mot de leur engagement révolutionnaire qui était pourtant la raison de leur présence et l’angle de leur regard. J’en reste à cette émotion terrible de voir les nôtres au combat, entourés des gestes simples de militantisme, des femmes et des hommes simples aux traits rudes. Et la rage de voir les images de notre défaite. La longue colonne de la « rétirada » qui me mit les larmes aux yeux, encadrée par ces gendarmes français qui obéirent aux ordres de les parquer dans des camps pour ne pas provoquer l’ire des vainqueurs. Quelle lâcheté impardonnable que cet abandon de la République espagnole ! Les glapissements et le prêchi prêcha de Léon Blum et de son gouvernement refusant de s’engager au moment où on pouvait vaincre les nazis et les fascistes, ses pitoyables arguties me soulevaient de chagrin. Elle aura coûté le maximum, non seulement aux républicains espagnols, mais à toute l’Europe et à la civilisation humaine engloutie dans le délire criminel des nazis, encouragés par leur victoire facilitée. Je ne doute pas que Léon Blum croyait bien faire. Ni qu’il ait cru à ce qu’il disait et à ce qu’il faisait. Il a même pensé que c’était du « courage ». Lui-même a payé très cher cette défaite. Mais le refus de l’affrontement et de l’usage de la force que confie notre puissance aboutit toujours à des désastres plus grands que ceux dont on prétend se prémunir par cette posture pédante.


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Parfois il dit des connerie mais là non !

Posté jeudi 01 septembre 2011 à 16:51 (#4768) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

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Alyssa Milano est maman !

L'actrice a donné naissance mercredi 31 août au petit Milo Thomas... et a déjà partagé sur Twitter sa joie d'être maman !

Alyssa Milano, 38 ans et David Bugliari, son mari (et agent) depuis 2009, sont parents pour la première fois ! Le couple a accueilli mercredi le petit Milo Thomas. Rose McGowan, ex de Charmed qui s'impatientait de l'arrivée du bébé via Twitter il y a quelques jours, peut donc être rassurée! L'actrice est bel et bien maman, et en tant qu'accro des réseaux sociaux, elle a déjà remercié sur Twitter ses fans (qui avaient pu suivre sa grossesse pas à pas) pour tous leurs gentils messages. Elle y confie même que "son coeur a triplé de volume!"

Après ses débuts dans Madame est servie, Alyssa Milano a interprété Phoebe Halliwell dans les 8 saisons de Charmed. Plus récemment, elle a renoué (brièvement) avec le petit écran grâce à son rôle dans Romantically Challenged.

Toutes nos félicitations aux parents !


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Posté lundi 05 septembre 2011 à 10:27 (#4769) L'utilisateur est hors-ligne   caspion 

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L'ONU s'alarme de nouvelles violences dans le sud-est du Soudan

Les Nations unies ont fait part, dimanche 4 septembre, de leur profonde inquiétude face à la nouvelle explosion de violences dans le sud-est du Soudan, dans l'Etat du Nil Bleu, alors que des informations font état de 16 000 personnes déplacées.

Les combats ont opposé l'armée soudanaise aux forces loyales au gouverneur élu Malik Agar, proche des ex-rebelles sudistes, selon un communiqué du bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Le ministre de la défense, Abdelrahim Mohammed Hussein, cité dimanche par les médias gouvernementaux, a indiqué que des combats très importants se déroulaient à Dindiro.

L'Etat soudanais "fera face à toute violation militaire ou de sécurité par le SPLM", l'ex-rébellion sudiste, a indiqué dimanche le président Omar Al-Bachir dans un communiqué publié par l'agence officielle Suna.

"METTRE FIN AUX COMBATS"

Georg Charpentier, coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Soudan, a appelé les deux camps "à mettre immédiatement fin aux combats et à chercher à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques, afin d'éviter d'autres pertes humaines et de permettre aux personnes déplacées de rentrer chez elles".

Les combats ont, en effet, poussé 16 000 habitants de Kourmouk, soit la population entière de cette ville de garnison déjà théâtre de violents combats pendant la guerre civile entre le Nord et le Sud (1983-2005, 2 millions de morts), à fuir en Ethiopie, selon l'OCHA.

Les violences ont débuté jeudi dans l'Etat du Nil Bleu alors que les deux camps fourbissaient leurs armes depuis plusieurs semaines et que des combats font rage depuis trois mois au Kordofan-Sud. Le Nil Bleu et le Kordofan Sud sont limitrophes du Soudan du Sud, indépendant depuis le 9 juillet après des décennies d'un conflit meurtrier avec Khartoum qui a parfois débordé dans ces deux Etats du Nord, une partie de leur population soutenant les Sudistes.

L'état d'urgence a été proclamé vendredi dans l'Etat du Nil Bleu et un gouverneur militaire a été nommé pour remplacer M. Agar.


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Ah l'ONU vient se réveiller une nouvelle fois !! Mais il faut agir maintenant au lieu rien faire !!

Posté lundi 05 septembre 2011 à 14:19 (#4770) L'utilisateur est hors-ligne   Ashtaka 

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