caspion, le 07/03/2011 à 20:48, dit :
Bof moi non.......... et puis sa peu être rappeler des bons souvenirs !!!!

haha oui comme :
XD
et pour continuer la précédente news :
Citation
Marine Le Pen resterait en tête devant DSK ou Hollande aussi
Le nouveau sondage de l'institut Harris Interactive, censé calmer la polémique sur le poids électoral du FN, enfonce le clou.
Décidément, le sondage Harris Interactive pour « Le Parisien Dimanche » donnant Marine Le Pen en tête au premier tour de l'élection présidentielle n'en finit pas de faire des vagues. Et ce n'est pas la nouvelle enquête lancée par l'institut pour tester les candidatures de François Hollande et de Dominique Strauss-Kahn qui risque d'apaiser le tumulte politique et médiatique. Ses résultats, connus hier soir, indiquent que la présidente du Front national devancerait tous ses rivaux, quel que soit le candidat socialiste (lire ci-dessous).
« Les résultats seront publiés mardi [aujourd'hui] dans "Le Parisien" et ils seront toujours réalisés sur Internet », a déclaré Jean-Daniel Lévy. Le responsable de l'institut de sondages a tenu à répondre aux critiques qui se sont abattues tout le long du week-end. « Lorsqu'on sort une donnée, notamment une donnée comme celle-là, nous avons pleinement conscience de nos responsabilités et, s'il s'agit seulement de faire un coup, ce serait nous prêter une réflexion extrêmement court-termiste », a-t-il affirmé.
« Course de petits chevaux »
Jean-Yves Dormagen, professeur de science politique à l'université de Montpellier 1, n'y croit pas. Entre la publication des deux sondages, il s'affirme, lui, persuadé qu'il s'agissait bien de faire « un coup médiatique ». « On sait d'expérience qu'il est très difficile de mesurer le niveau de vote du FN, probablement encore plus difficile de mesurer celui de Marine Le Pen. Son père avait toujours deux fois moins d'intentions de vote dans les sondages que dans la réalité des urnes. Dans le cas de sa fille, si les sondés ont moins de mal à déclarer leur vote, on peut se placer dans l'hypothèse contraire, où elle serait plus haute dans les sondages et moins dans les urnes. Difficile en tous les cas pour les sondeurs de redresser ces intentions de vote. »
À dire vrai, Dormagen n'accorde pas grand crédit aux sondages réalisés à plus d'un an d'une échéance élective. Il cite en exemple le cas de Raymond Barre en 1988, pour lequel les intentions de vote ont chuté tout au long de la campagne. Idem pour Édouard Balladur en 1995, qui était donné élu quasiment dès le premier tour, en particulier si Jacques Chirac ne se présentait pas. Ce dernier était au plus bas dans les sondages, et c'est lui qui a été élu. En 2002, c'est Lionel Jospin qui était donné présent au second tour, et on sait ce qu'il est advenu. Enfin, en 2002, Ségolène Royal était plutôt en avance sur Nicolas Sarkozy. « Le sondage est devenu un élément majeur de la construction des campagnes électorales, de la scénarisation de la vie politique par les journalistes et les acteurs politiques. On se croirait dans une course de petits chevaux. Le seul enjeu serait la prise de pouvoir. Cela déçoit les électeurs et ce serait une des causes de l'abstention », signale Jean-Yves Dormagen.
Proposition de loi en attente
Parmi les déçus de cette politique-spectacle, on compte le sénateur PS du Loiret, Jean-Pierre Sueur. Il est, avec son collègue Hugues Portelli (UMP), le rapporteur d'une proposition de loi adoptée en première lecture au Sénat le 14 février dernier. Elle est intitulée : « Proposition sur les sondages visant à mieux garantir la sincérité du débat politique et électoral ». « Le seul opposant au Sénat était le représentant du gouvernement. Quand passera-t-elle à l'Assemblée ? Nul ne le sait. Au rythme où cela va, elle ne sera pas appliquée pour la présidentielle de 2012. C'est inacceptable pour la démocratie », s'insurge le sénateur Sueur.
Il s'élève contre la multiplication des sondages faits à l'emporte-pièce, sans aucune rigueur. « Avec cette loi l'institut Harris Interactive aurait dû publier le "financeur", la marge d'erreur (entre 2 et 3 points), déposer les résultats bruts à la commission des sondages, dévoiler son calcul du redressement et sur quelles bases. Autant de choses qui n'ont pas été faites. Si le sondage est une science, il va falloir s'en donner les moyens », assure, un brin dépité, le rapporteur du Loiret.