jpschuck, le 02/07/2010 à 02:34, dit :
Franchement, je ne me fais pas trop d'illusions quand je vois qu'Hortefeux se porte comme un charme dans son ministère malgré sa condamnation. De toutes façons, je pense qu'il était prévu de "cramer" le ministre chargé de mener la réforme des retraites. Je crois que cette affaire ne va absolument rien changer sur le planning.
+1, si la corruption, l'incompétence et le népotisme était des motifs de démission au gouvernement, il ne resterait plus grand monde à la tête de notre pays, de Bachelot à Woerth en passant Hortefeux, Blanc, Besson...
Le tout est de garder les faveurs du Roi, puisque le peuple n'a strictement aucun poids.
Citation
Reste juste cette saleté de Copé à bousiller et ce sera bon.
Copé a les dents qui poussent depuis un moment, mais je crois qu'il a compris que 2012, c'est pour Sarkozy, et qu'il ferait mieux d'arrêter de le chatouiller si il veut pas être descendu en flamme et foutu pour 2017.
edit :
Cela dit, les banquiers suisses rajoutent une couche :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010...#ens_id=1373579
Citation
"Eric Woerth, qui avait fait de l'évasion fiscale sa priorité, nous a longtemps fustigés comme les ennemis numéro un. C'est lui aussi qui (...) nous a conduits sur la liste grise de l'OCDE, celle des paradis fiscaux non coopératifs. Mais savez-vous qu'au même moment, sa femme Florence, l'une des gérantes de fortune de Liliane Bettencourt, était vue très souvent dans le "family office" de la milliardaire française, qui se situe à deux pas de l'Hôtel d'Angleterre ?" "Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n'était certainement pas pour voir son Jet d'eau !"
[...]
La Tribune de Genève renvoie vers Matin Dimanche, qui affirmait le 19 septembre 2009, qu'en tant que trésorier de l'UMP, Eric Woerth s'est rendu au printemps 2007 en Suisse chez "Pierre Condamin Gerbier, responsable de l'UMP à Genève et gérant de fortune ardent défenseur des "family offices"" qui a été "chargé, notamment, d'organiser le dîner de gala au Crowne Plaza, puis au Caviar House, avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, lorsque Woerth était venu collecter des fonds pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy". Le quotidien reprenait alors les propos d'un autre banquier genevois, lui aussi extrêmement courroucé : "Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu'on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français." La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7 millions d'euros.