Citation
Un clown blanc nommé Roger Pierre s’éteint…
Avec son ex-compagnon de route, Jean-Marc Thibault, avec qui il forma pendant des décennies un duo comique très populaire, il fit les beaux jours du cabaret des années 50-60 puis de la télévision des années 70. Loin de son ultime rôle de comique troupier des “Grosses têtes”, on l’avait découvert sous un jour plus complexe, plus mélancolique, grâce à Alain Resnais (“Mon Oncle d’Amérique”, “Les Herbes folles”). Il est mort samedi à l’âge de 86 ans.
Roger Pierre est mort samedi, à l’âge de 86 ans et il ne faudrait pas uniquement garder de lui l’image de ses participations récentes aux Grosses têtes de RTL. Du temps où ses cheveux étaient noir comme le jais, le comédien-humoriste avait formé, avec Jean-Marc Thibault, l'un des duos les plus populaires du music-hall français. Ils étaient, pour la France des années 50, aussi patrimoniaux que Roux et Combaluzier, Potel et Chabot, Grosso et Modo…
Leur aventure commence en 1947, lorsqu’il rencontre Jean–Marc, speaker publicitaire à Radio-Luxembourg. Ils débutent au Caveau de la République puis Chez ma cousine. Pendant des décennies, ils feront les beaux soirs des cabarets parisiens comme L’Amiral ou Le Tabou : en tout, ils coécriront plus de trois mille sketches, parlés, mimés et chantés, où l’on peut sentir un lien de parenté à la fois avec les Frères Jacques et Raymond Devos (« La guerre de Sécession a céssé, c’est sûr… »).
Dans les années 70, la télévision leur offre d’énormes succès avec les séries historico-comiques Les Maudits Rois fainéants et Les z'Heureux Rois z'Henri. Ils se séparent en 1976.
Comme son compère, Roger Pierre avait déjà une carrière solo, au cinéma, dans Belle Mentalité, en 1952, La Française et l'amour en 1960 et, surtout, La Belle Américaine, de Robert Dhéry, en 1961 : c’est vrai que le comique des Branquignols ne pouvait pas déplaire à ce clown blanc, ce rieur flegmatique. Chaque comédien a son moment à part, sa parenthèse enchantée : pour Roger Pierre, qui n’avait jamais vraiment cherché de contre-emploi, ce fut grâce à Alain Resnais (qui lui offrit sa dernière apparition dans Les Herbes folles, tout récemment) dans Mon Oncle d'Amérique, en 1980. Un film où il ne riait pas, souriait à peine et exprimait une superbe gravité mélancolique, en amoureux transi de Nicole Garcia. Un rôle proche de lui ? Mystère.
Citation
Décès de Maxime Leroux
Le comédien Maxime Leroux, véritable gueule du cinéma français et interprète d'une quarantaine de rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 58 ans.
Le cinéma français à nouveau endeuillé. Après le décès de Roger Pierre apprend-t-on celui du comédien Maxime Leroux, survenu dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de 58 ans, des suites d'une maladie. Véritable gueule du cinéma, éternel second couteau, Maxime Leroux a interprété de très nombreux rôles au théâtre, à la télévision et au cinéma avec une quarantaine de films, dont La Passion Béatrice, Camille Claudel, Le Colonel Chabert ou encore Dien Bien Phu.
Professeur Leroux
Professeur durant une dizaine d'année, Maxime Leroux avait entrepris sur le tard une formation d'acteur au Théâtre des Deux-Rives à Rouen, centre dramatique régional de Haute Normandie dont il était originaire. Maxime Leroux fut un visage familier de la télévision, figurant aux génériques de plusieurs séries à succès comme Greco et Le Refuge, où il incarnait un vétérinaire de campagne installé dans l'Ardèche. Au théâtre, il fit parti de la distribution d'une quinzaine de pièces, notamment montées au Théâtre de la Colline ("La Charrue et les étoiles" de Sean O'Casey), au Tristan-Bernard ("Baron" de Jean-Marie Besset) ou encore au Théâtre 13 ("Les Forains" de Stephan Wojtowicz).
La passion cinéma
Révélé au cinéma en 1982 par un rôle de gangster dans Effraction de Daniel Duval, Maxime Leroux devint rapidement une valeur sûre en imposant sa carrure, son air rugueux et ténébreux au sein du paysage cinématographique français. Très eclectique dans ses choix de rôles, il tourna sous la direction de Bertrand Tavernier dans La Passion Béatrice; incarna un prêtre réfractaire dans le très beau Chouans ! de Philippe de Broca. Grimé en Claude Debussy dans Camille Claudel, c'est lui qui prête sa voix au chien pensant Baxter, dans le dérangeant film de Jérôme Boivin. Député sensible à la détresse humaine dans Hiver 54, l'abbé Pierre, lieutenant d'artillerie dans Dien Bien Phu de Pierre Schoendoerffer, concierge chez Jacques Deray (Un Crime)...Maxime Leroux fut un acteur prolifique ayant mené une carrière malgré tout discrète. Son ultime rôle au cinéma lui fut donné par Jean-Paul Rouve dans Sans arme, ni haine, ni violence, en 2008.
Citation
Johnny Depp : un mort bien vivant
Bonne nouvelle : Johnny Depp n'est pas mort ! Toutefois, l'acteur a été victime d'une fausse annonce de décès : des internautes ont reproduit une page web de la chaîne américaine CNN dans laquelle ils déclaraient que Johnny Depp avait été victime d'un accident de voiture à Bordeaux. Bien évidemment, l'info a fait le tour du web et a notamment été reprise sur Twitter par les fans, très inquiets.
Johnny Depp a rapidement démenti l'information, en envoyant des sms à ses amis disant : « Je ne suis pas mort. Je suis en France ».