[Vashu-San]

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Dérapage - Lilly Allen frappe un photographe

Le métier de paparazzi est loin, on le sait, d'être de tout repos. Particulièrement si vous êtes un photographe poursuivant Lilly Allen de vos assiduités professionnelles. Dans ce cas, vous risquez bien de vous prendre des beignes dans la figure, avant même d'avoir eu le temps de dire "cheese". C'est ce qui est arrivé, jeudi, à un paparazzi qui, suivant la chanteuse britannique dans ses déplacements en voiture, a eu le malheur de heurter l'arrière de son véhicule.

L'incident fait les choux gras de la presse britannique, par exemple du Telegraph qui publie, vendredi, une photo de Lilly Allen frappant un homme, dans les rues de Londres, tandis que ses gardes du corps tentent de la retenir. D'autres photos publiées sur le web, notamment sur le site internet du Metro britannique, montraient, le jour même de l'altercation, la chanteuse en train de donner un coup de pied à cet homme et jeter une bouteille d'eau vers les photographes.

Lilly Allen est actuellement en tournée en Grande-Bretagne avec son album It's Not Me, It's You. La chanteuse entamera bientôt une tournée aux Etats-unis. Reste à savoir si une plainte sera déposée contre elle, une procédure judiciaire en cours pouvant s'avérer néfaste pour l'obtention d'un visa d'entrée sur le continent américain. La chanteuse Amy Winehouse vient d'en faire la triste expérience, puisqu'elle a dû annuler sa participation au Festival Coachella, en Californie, en avril, en raison de son inculpation pour agression, la semaine dernière.

[Thirqual]

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Le Likoud conclut un accord avec Israël Beitenou pour gouverner

Troisième force politique du pays, le parti d'extrême-droite Israël Beiteinou d'Avigdor Lieberman est courtisé par les centristes emmenés par Tzipi Livni et le Likoud de Benjamin Netanyahou.

Le premier ministre israélien désigné, Benyamin Nétanyahou, a trouvé un premier partenaire pour constituer un gouvernement d'union. Son parti, le Likoud, vient de signer un accord, dimanche 15 mars, avec la formation d'extrême droite Israël Beitenou. Pour M. Nétanyahou, il s'agit de la première étape vers la constitution d'un gouvernement d'union après les élections générales du 10 février.


Selon la presse locale, le parti d'extrême droite pourrait récupérer jusqu'à cinq portefeuilles ministériels. Avigdor Lieberman, connu pour ses déclarations hostiles aux Arabes pourrait récupérer celui de ministre des affaires étrangères. Israël Beitenou pourrait aussi récupérer les portefeuilles de la sécurité intérieure, du tourisme, des infrastructures et de l''immigration.


Les exigences d'Israël Beitenou

* Le parti d'Avigdor Lieberman qui dispose de quinze sièges à la Knesset, a mis comme préalable à tout accord la reconnaissance des colonies juives en Cisjordanie en échange des terres sur lesquelles vivent les Arabes israéliens.
* De plus, M. Lieberman exige que tous les Israéliens prêtent un serment de loyauté à l'égard d'Israël comme condition de leur citoyenneté.

Avec, respectivement 27 et 15 sièges, le Likoud et Israël Beitenou ne disposent pas ensemble d'une majorité au sein de la Knesset qui compte 120 députés et ils vont devoir s'associer avec d'autres formations politiques.

Les représentant de Benyamin Nétanyahou devraient rencontrer le parti Shass (ultra-Orthodoxe, 11 sièges), Union nationale (nationaliste qui milite en faveur du grand Israël, 4 sièges), La Maison juive (parti religieux, 3 sièges) et Judaïsme unifié de la Torah (parti religieux, 5 sièges), pour espérer bâtir une majorité. Mais l'accord de ces partis n'est pas automatique, tant leurs objectifs divergent.

Une majorité trop étroite et un rôle important accordé à M. Lieberman pourraient placer Nétanyahou dans une situation délicate à l'égard de l'administration américaine qui a promis de travailler à la conclusion d'un accord de paix avec les Palestiniens. Face à ce casse-tête politique, Benyamin Nétanyahou pourrait également tenter de trouver un terrain d'entente avec la ministre des affaires étrangères sortante, Tzipi Livni, dont le parti centriste Kadima bénéficie d'un siège de plus (28 sièges) que le Likoud au Parlement.

Les exigences de Kadima

* Tzipi Livni a demandé à Nétanyahou de soutenir les discussions de paix sous l'égide des Etats-Unis, préalable pour elle à toute participation à un gouvernement d'union.
* Forte de la représentation de son parti à la Knesset, la ministre des affaires étrangères sortante exige également un accord sur le partage du pouvoir.

Le Monde

Et merde. Bon en même temps on s'y attendait un peu. J'adore la première exigence du parti tout de même.

[Chris Cool]

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Le Japon attend impatiemment les premières fleurs de cerisiers

le 12/3/2009 à 11h13 par Lily Eclimont

Voici bientôt arrivée la saison préférée des Japonais : celle de la floraison des cerisiers. Dès la fin mars, avec les boutons roses et blancs s'ouvre une période de réjouissances pour les habitants de l'archipel



Fin mars, les Japonais contempleront la floraison des cerisiers

Réunis sous de vastes bouquets d'arbres, les familles, les groupes d'amis et les staffs d'entreprise pique-niquent, chantent et festoient. A lui seul, le parc d'Ueno de Tokyo et ses 1100 cerisiers accueillent chaque jour plus de 200 000 personnes, venues s'adonner à la contemplation de cette beauté éphémère.

Pour les Nippons, cette tradition millénaire est aussi l'occasion de se dérober à l'étouffante pression sociale qui s'exerce au quotidien. La forte consommation de bière et de saké aidant, les employés peuvent alors se permettre, exceptionnellement, de s'adresser à leur supérieur hiérarchique sans utiliser les précautionneuses formules de politesse.

C'est à l'époque Heian (794 – 1185) qu'est apparue cette pratique d'abord religieuse qui marquait l'arrivée du printemps. Pour les paysans, l'aspect des fleurs laissait présager la qualité des récoltes de riz plantées à la même période. Pour les aristocrates, leur contemplation avait surtout une dimension esthétique et lyrique. Avec les siècles, l'O-Hanami (littéralement : « la vue des fleurs », en japonais) s'est peu à peu démocratisé. Au point de devenir à l'époque d'Edo ( à partir de 1600) l'une des rares occasions pour les gens du peuple de se rassembler et de parler librement sans suivre les règles rigides imposées par les shoguns.

Cette année encore, les Japonais vont donc s'allonger sous les « sakura » (« cerisier ») ; un plaisir que les habitants de l'île d'Okinawa ont déjà goûté puisque le sud de l'archipel ouvre chaque année le bal de la floraison en janvier. Les dernières éclosions sont celles d'Hokkaïdô, au nord.

Mais avec les aléas climatiques, les dates du début des festivités peuvent sensiblement varier. Cette année, en raison des températures de février et de mars plus élevées que les moyennes saisonnières, la floraison devrait commencer quelques jours plus tôt que d'habitude dans l'archipel.

Dans les semaines qui précèdent le printemps, les bulletins météorologiques sont donc scrupuleusement décortiqués par des millions de Japonais qui suivent quotidiennement l'avancée du « sakura zensen », le front de floraison des cerisiers. Et gare à l'imprécision! Il y a deux ans, le « monsieur météo » du Japon a ainsi dû, solennellement, présenter ses excuses lors d'une conférence de presse retransmise par les chaînes de télévision : il avait annoncé le début du Hanami avec trois jours d'avance...

[Junta]

'La reprise du CAC 40 est surtout un rebond technique'

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Pour Christian Parisot, responsable de l'analyse actions dans la société de Bourse Aurel Leven, les récents rebonds boursiers ne signifient pas que la crise est terminée.

Lundi 16 mars, le CAC 40 a clôturé en hausse de 3,18 %. La place parisienne enregistre en une semaine un rebond de 14 % tandis que les marchés européens ont regagné, en moyenne, près de 10 %. Est-ce que cela veut dire que le pire est passé ?

Pour l'instant, c'est surtout un rebond technique. Les indices réagissent de manière favorable aux déclarations du secteur bancaire. Ce n'est pas pour rien si ces rebonds se produisent après les déclarations de banques comme Citygroup ou JP Morgan, qui annoncent un retour à la profitabilité sur les deux premiers mois de l'année. Mais il faudra confirmer : on était dans une zone de survente, les indices avaient beaucoup baissé, ça laisse à penser qu'il s'agit plutôt d'un rebond technique que d'un véritable signe de reprise.

Si les indices progressent, les volumes d'échanges restent assez faibles.

Même si la Bourse devait se redresser, même si les marchés commençaient à se projeter sur une reprise en 2010, le démarrage se fera sur de faibles volumes. Les flux sont toujours négatifs sur les sicav actions, en clair les gens ont tendance à retirer leur argent de la Bourse. On est donc dans un marché de professionnels, de traders, sur des faibles volumes d'échange. Pour que les gens réinvestissent, ils voudront d'abord avoir un signe fort de reprise boursière.

Les marchés devraient donc continuer à traverser des périodes de baisses et de rebonds techniques ?

Ça dépendra en partie des indicateurs que recevront les marchés. Le secteur bancaire va être au centre de l'attention. Comme aime à le rappeler Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine, il n'y aura pas de reprise sans assainissement du système financier. Les gens savent déjà que 2009 est une mauvaise année en terme de croissance. Pour sortir de la récession, un assainissement, notamment du secteur bancaire, est nécessaire. A ce niveau, le plan de soutien américain va avoir son importance. Mal jugée par les marchés au début, la création annoncée d'un fond de rachat des actifs douteux pourrait être un vrai signal positif, notamment s'il est en partie financé par des investisseurs privés. Après, il faudra regarder si les banques reprêtent de l'argent, et on s'intéressera particulièrement aux chiffres du crédit à la consommation aux Etats-Unis. Ces indicateurs auront beaucoup d'importance, notamment pour le secteur automobile.

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[Behachev]

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En route vers l'Afrique, Benoît XVI conteste l'efficacité du préservatif
LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.09 | 15h30 • Mis à jour le 17.03.09 | 15h37

Le pape Benoît XVI, qui entame, mardi 17 mars, au Cameroun, son premier voyage en Afrique, a d'emblée abordé le grave problème du sida qui frappe durement ce continent, en campant sur la position de l'Eglise catholique contre l'usage du préservatif.

Dans l'avion qui le conduisait à Yaoundé, capitale du pays, il a estimé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs". "Au contraire [leur] utilisation aggrave le problème", a-t-il ajouté. Le pape, qui laisse derrière lui un profond malaise au Vatican à la suite de l'énorme polémique suscitée par sa décision de lever l'excommunication d'un évêque négationniste, a également assuré qu'il ne se sentait "pas seul", mais "entouré d'amis".

Le Vatican est opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence (totale ou temporaire) et réprouve l'usage du préservatif, même pour des motifs prophylactiques (prévention de maladies). Le pape, qui va à la rencontre d'une Eglise particulièrement dynamique en Afrique, a dit avoir "une opinion positive" de l'Eglise locale, soulignant qu'elle était "proche de ceux qui souffrent et ont besoin d'aide". "Parfois, elle est même seule à fonctionner alors que d'autres structures ne fonctionnent plus", a-t-il ajouté.

A Yaoundé, où il est attendu en fin d'après-midi, le pape s'adressera à tous les Africains et rencontrera jeudi les représentants des épiscopats de cinquante-deux pays réunis pour préparer un synode sur l'Afrique prévu en octobre au Vatican. Il quittera le Cameroun vendredi à la mi-journée pour l'Angola, qui panse encore les plaies de vingt-sept ans de guerre civile.

Source

JPII était à coté de la plaque mais au moins il le faisait avec forme, Par conctre là B-croix-vé-baton les aligne...

[Vashu-San]

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La fille Uderzo gagne aux Prud'hommes contre son père

La fille unique du co-créateur d'Astérix estimait avoir été abusivement licenciée de son poste aux éditions

Depuis la vente des éditions Albert René au groupe Hachette-Livre, en décembre dernier, la zizanie règne au sein de la famille Uderzo. Deux procédures judiciaires sont en cours à l'encontre des éditions Albert René. L'une de la part de Sylvie Uderzo, et l'autre venant de son mari Bernard Boyer de Choisy.

Mardi, un premier jugement a été rendu aux Prud'hommes, qui condamne la maison d'éditions d'Albert Uderzo, 81 ans, à verser 270.000 euros d'indemnités de licenciement à Sylvie Uderzo.

La fille unique du co-créateur d'Astérix estimait qu'elle avait été abusivement licenciée de son poste de directrice générale de la société Albert René, éditrice des neuf derniers albums d'Astérix et Obélix. Elle avait donc entamé une procédure judiciaire auprès des Prud'hommes, réclamant 776.000 euros de dommages et intérêts. La justice du travail a condamné les éditions Albert René à lui verser l'intégralité des indemnités légales, à savoir 270.000 euros. Mais les éditions Albert René n'ont pas été condamnées à payer les dommages et intérêts complémentaires demandés par la plaignante.

«Mme Uderzo est satisfaite de la décision du tribunal», a déclaré l'avocate de Sylvie Uderzo, Me Pariente. De leur côté, les éditions Albert-René se disent elles aussi «satisfaites de cette décision qui met fin à une querelle stérile entretenue par Sylvie Uderzo», estime l'avocat d'Albert Uderzo, Me Olivier Baratelli.

[Chris Cool]

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Vends manoir Playboy



PEOPLE - Sans les playmates à l'intérieur...

Le fondateur de «Playboy», Hugh Hefner, a mis en vente sa maison familiale en Californie. Il en demande près de 28 millions de dollars, a rapporté le «Los Angeles Times».

Cette maison de près de 700 m2 habitables possède cinq chambres, sept salles de bain, ainsi qu'une bibliothèque et des dépendances pour les employés. Le terrain d'un hectare, en bordure de Beverly Hills, dans l'ouest de Los Angeles, accueille une piscine. La cuisine vient même d'être refaite, précise le «Los Angeles Times».

Mythe

La maison, connue sous le nom de «manoir Playboy», est mythique à Hollywood. Au point d’être quasiment un personnage dans le film «Super Blonde», l’histoire d’une playmate devenue trop vieille pour rester dans la demeure de Hugh Hefner. Un film inspiré de la réalité… Le fondateur de «Playboy», qui fêtera ses 83 ans le mois prochain, y a souvent donné des fêtes extravagantes avec défilé de filles habillées en bikini. Hefner s’est d’ailleurs marié en secondes noces à une de ses anciennes «playmates» qui lui a donné deux fils, mais dont il est séparé. Le couple possède la maison en commun.

Cette maison apparaît aussi dans les séries «Le Prince de Bel-Air» et «Sexe and the city». Et, cerise sur le toit, elle a été le décor d’une émission de téléréalité intitulée «Les filles du manoir Playboy». On voit les strings des habitantes sécher sur les lustres du salon. Classe.

D'ailleurs on en parle aussi dans The big bang theory ^^ !

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HRP-4C est un robot humanoïde qui fera des défilés de mode !!



HIGH-TECH – Elle mesure 1m58, pèse 43 kilos, peut défiler et reproduire plusieurs expressions humaines...

Quelque par entre «Blade Runner» et l’univers du manga, voici HRP–4C, un robot humanoïde présenté lundi au Japon. La démarche est certes encore un peu gauche, les bras un peu raides. Mais les progrès réalisés depuis le petit Asimo sont aussi épatants qu'un brin dérangeants.


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La créature du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology a accueilli les journalistes par un «Bonjour tout le monde, je suis l’humain cybernétique HRP–4C». Avec plus d’une trentaine de moteurs, elle est capable de se déplacer et de jouer aux apprenties top–modèles. Elle devrait faire ses grands débuts lors d’un fashion show à Tokyo le 23 mars.

Proche de l’humain mais pas trop

Ses créateurs ont conçu le HPR–4C sur le modèle d’une Japonaise moyenne. 43 kilos pour 1m58, on est loin des mensurations de Gisèle Bundchen. Si ces yeux sont un peu trop grands, c’est volontaire. «Nous ne l’avons pas fait ressembler complètement à une femme pour éviter» la fameuse «uncanny valley», a expliqué son créateur Shuji Kajita.

Il semble que plus on se rapproche de l’apparence d’un humain, plus on s’en éloigne. En clair, des différences infimes dans les expressions faciales font vite ressembler un humanoïde à un zombie. En animation, il suffit de voir la différence entre la boîte de conserve Wall–E, capable de communiquer des émotions sans difficulté, tandis que le photoréalisme de «Final Fantasy, Spirit within» laisse avec la désagréable impression que quelque chose cloche.


HRP–4C, dont le visage peut prendre plusieurs expressions (colère, joie etc) sur commande, a apparemment connu quelques soucis lundi. Elle n’en a fait qu’à sa tête, restant parfois bloquée sur un air un peu ahuri alors qu’on lui demandait de sourire. Elle a déjà tout d’une diva.

Source
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[Ashtaka]

Behachev, le 18/03/2009 à 09:16, dit :

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JPII était à coté de la plaque mais au moins il le faisait avec forme, Par conctre là B-croix-vé-baton les aligne...

C'est moins grotesque qu'il y parait. Le Pape reste sur l'optique de fidélité et donc de l'abstinence avant mariage. Or mettre un préservatif cela signifie alors qu'on couche avec quelqu'un d'autre que son mari ou sa femme. Et de fait, en Afrique l'homme a généralement plusieurs femmes. Chose qui explique entre autre la forte épidémie du Sida.

[Doudy]

Ashtaka, le 18/03/2009 à 14:05, dit :

Et de fait, en Afrique l'homme a généralement plusieurs femmes. Chose qui explique entre autre la forte épidémie du Sida.

Faudrait quand même faire gaffe à ne pas généraliser non plus.
Expliquer l'épidémie du sida en Afrique en disant que c'est parce que les africains ont plusieurs femmes, chapeau! Surtout, ce n'est pas parce qu'il n'utilisent pas assez les préservatifs, mais non mais non.
Du grand n'importe quoi. <_<

@NeoOoeN : C'est peu de le dire.

[NeoOoeN]

Ashtaka, le 18/03/2009 à 15:05, dit :

Le Pape reste sur l'optique de fidélité et donc de l'abstinence avant mariage. Or mettre un préservatif cela signifie alors qu'on couche avec quelqu'un d'autre que son mari ou sa femme.

Le Pape reste dangereux, point.

[Ashtaka]

Doudy, le 18/03/2009 à 14:30, dit :

Faudrait quand même faire gaffe à ne pas généraliser non plus.
Expliquer l'épidémie du sida en Afrique en disant que c'est parce que les africains ont plusieurs femmes, chapeau! Surtout, ce n'est pas parce qu'il n'utilisent pas assez les préservatifs, mais non mais non.
Du grand n'importe quoi. <_<

Que la polygamie favorise l'épidémie des maladies vénériennes, c'est l'évidence même. C'est une des explication de la forte épidémie du SIDA en Afrique (noire, surtout). D'ailleurs il te suffit de monter plus au nord, dans les pays maghreb, pour voir les statistiques chuter. La polygamie est moins fréquente mais surtout l'abstinence avant mariage plus respectée. Ce n'est pas un hasard. Réfléchis-y calmement et tu verras que ça n'a rien d'absurde.

En outre c'est un peu malhonnête d'expliquer que le pape est responsable de l'expansion du sida en Afrique. Si on ne l'écoute pas lorsqu'il parle d'abstinence, pourquoi par miracle l'écouterait-on sur l'usage du préservatif ?

La réalité est plus complexe que cela. Je me souviens très bien d'un ethnologue à l'époque sur la 5 qui expliquait la dichotomie entre la vision occidentale du SIDA avec celle de l'Africain. Pour ce dernier, c'est une maladie mortelle comme tant d'autres autour d'eux. Difficile donc de leur faire prendre conscience de la dangerosité du VIH, surtout que sa transmission s'évite assez facilement en comparaison (nb: On peut vivre avec un séropositif sans jamais être contaminé. Même le nouveau-né d'une séropositive peut ne pas l'être) et s'opère sur une longue durée.

Enfin, et avec tout ça, il ne faudrait pas oublier que le préservatif représente un coût non négligeable pour l'Africain ordinaire. L'épidémie du SIDA stoppée grâce à l'usage du préservatif, c'est tout aussi irréaliste qu'un discours sur l'abstinence, si c'est pas plus. Mais pour ça il faut sortir du point de vue occidental.

NeoOoeN, le 18/03/2009 à 14:44, dit :

Le Pape reste dangereux, point.

Nop. Il suffit de pas être catholique. J'ai plus peur d'un politicien que d'un pape.
Par ailleurs le pape ne dit pas qu'il faut contaminer son/sa partenaire si on est séropositif.

[Junta]

Ashtaka, le 18/03/2009 à 16:54, dit :

Réfléchis-y calmement et tu verras que ça n'a rien d'absurde.

Désolé mais en y réfléchissant ça l'est, totalement absurde.
Si tu ne couches qu'avec elles et elles avec toi ce n'est pas comme ça que l'épidémie va se propager.
Si c'était si simple...

Citation

Et de fait, en Afrique l'homme a généralement plusieurs femmes.

Et puis rien que de lire ça...

[Ashtaka]

Junta, le 18/03/2009 à 17:44, dit :

Désolé mais en y réfléchissant ça l'est, totalement absurde.
Si tu ne couches qu'avec elles et elles avec toi ce n'est pas comme ça que l'épidémie va se propager.
Si c'était si simple...

Si l'une des femmes (par exemple) possède le VIH, le nombre de personnes contaminées sera bien plus importants, du fait de la structure familiale polygame. Sans compter que dans chaque famille le risque d'exposition y est forcément plus important. C'est tout ce qu'il y a de plus logique. Empirique, même.

Junta, le 18/03/2009 à 17:44, dit :

Et puis rien que de lire ça...

La polygamie est pratiquée en Afrique. Scoop ?

[Doudy]

Pour info quand même :

[Voir le message caché (spoiler)]

La dissémination du VIH en Afrique sub-saharienne ne peut pas être expliquée par la transmission sexuelle ou verticale

De plus en plus d’études viennent contredire la conviction largement répandue que la transmission sexuelle est responsable de plus de 90% des contaminations chez les adultes en Afrique. En effet, les taux variables de séropositivité dans les pays africains ne sont pas corrélés à des comportements sexuels différents. Des études récentes menées conjointement dans diverses villes d’Afrique ayant des prévalences différentes de VIH n’ont pas constaté de comportement sexuel plus risqué dans les villes où la prévalence du VIH était la plus élevée.

L’hypothèse selon laquelle la contamination sexuelle est le principal mode de transmission chez les adultes en Afrique nécessite un taux de transmission sexuelle beaucoup plus élevé dans la population africaine que ce qui a été constaté dans les pays occidentaux. Toutefois, une étude récente effectuée en Ouganda a constaté un taux de transmission hétérosexuelle dans des couples divergents qui était de 0,0011 en moyenne, ce qui est comparable aux taux retrouvés en Amérique du Nord et en Europe. Quatre autres études sur la transmission du VIH dans des couples hétérosexuels discordants qui avaient des rapports non protégés avaient des résultats similaires. De plus, une étude zambienne qui a séquencé le VIH chez les personnes contaminées a constaté que dans au moins 13% des cas, le virus n’était pas le même chez la personne récemment contaminée et chez son partenaire sexuel. Aux USA, le risque moyen d’être contaminé pendant toute sa vie en ayant des rapports hétérosexuels ou bisexuels réguliers avec un partenaire contaminé était estimé à 0,19-0,40 pour la contamination de la femme par l’homme, et de 0,09-0,18 pour la contamination de l’homme par la femme. Pour expliquer l’actuelle épidémie en Afrique, il serait nécessaire que toute personne hétérosexuelle contamine 4,7 personnes.

Les épidémiologistes qui effectuent les calculs en faveur du rôle de la contamination sexuelle du VIH choisissent les données et les paramètres afin de soutenir leur hypothèse. Les données utilisées sont souvent très différentes de ce qui est constaté par les études sur le terrain. Concevoir des modèles montrant qu’il est théoriquement possible que le VIH soit transmis par voie hétérosexuelle, ce qui explique l’épidémie, est une chose, la réalité en est une autre. Par exemple, une étude de Anderson et al estimait que cela impliquait un nombre de 3,4 nouveaux partenaires sexuels tous les ans ; par contre, une étude menée dans 12 pays africains constatait que 74% des hommes et 91% des femmes âgés de 15 à 49 ans n’avaient qu’un seul partenaire sexuel pendant l’année précédente, et que seulement 3,7% des hommes et 0,7% des femmes avaient eu plus de 4 partenaires sexuels. En comparaison, une étude similaire menée à peu près en même temps au Danemark montrait que 19% des adultes de 18 à 59 ans avaient eu plusieurs partenaires sexuels l’année précédente. D’autres études menées en France et en Angleterre avaient des résultats similaires.

Des études ont rapporté des cas de contamination non sexuelle. Au Rwanda, 15 des 25 femmes séropositives dont le partenaire était séronégatif n’avaient jamais eu de relations sexuelles avec un autre homme que ce partenaire. Une étude menée en Tanzanie a retrouvé une prévalence du VIH de 5,6% chez des garçons et de 3,6% chez des filles qui n’avaient jamais eu de rapports sexuels (contre respectivement 4,8% et 12% chez les garçons et les filles qui avaient eu des rapports sexuels).

Une étude menée au Kinshasa en 1985 a constaté que 39% des enfants âgés de 1 à 24 mois et nés de mères séronégatives pour le VIH étaient séropositifs. C’était aussi le cas de 20% des enfants dans une étude rwandaise portant sur des enfants de 1 à 48 mois, de 19% des enfants de moins de 15 ans hospitalisés pour sarcome de Kaposi dans un hôpital ougandais, de 23% des enfants dans une étude au Burkina Faso, de 21% dans une étude en Côte d’Ivoire. Il semble donc que jusqu’à 1/5ème, voire plus, des enfants séropositifs ne le soient pas devenus à cause de la transmission verticale du VIH.

De plus, un certain nombre d’études montrent une prévalence beaucoup plus élevée de séroconversion chez les femmes dans les 2 années qui entourent la naissance d’un enfant. Ce " pic " de séroconversion rappelle le taux de fièvre puerpérale de 6 à 16% constaté par Semmelweis dans les années 1840, avant la mise en œuvre d’une meilleure hygiène. Ce type de contamination semble largement responsable d’un taux élevé de VIH chez les femmes africaines par ailleurs à bas risque de contamination, tout au moins dans certaines régions, et permet de supposer que le suivi médical de la grossesse et de l’accouchement augmente le risque de contamination. Une étude congolaise estimait, en 1987-88, à 5% le risque de contamination par le VIH lié à une interruption de grossesse. Une étude rwandaise en 1989-91 retrouvait un taux de contamination 2,7 fois plus élevé chez les femmes qui avaient accouché en milieu médical par rapport aux femmes ayant accouché seules ou avec une sage-femme traditionnelle locale ; dans cette étude, on pouvait estimer à 34% le risque de contamination lié au milieu médical.

Au moins 15 grandes études africaines ont évalué le risque de contamination lié au fait d’avoir subi au moins une injection, avec une augmentation moyenne du risque de 29%. Six études rapportaient une relation dose-dépendante entre le nombre des injections et le risque de séroconversion. La plupart des contaminations étaient liées à un nombre élevé d’injections. Une étude de 1985 sur des ouvriers rwandais qui avaient eu une maladie sexuellement transmissible (MST) a retrouvé un taux de contamination de 9,7% chez ceux non soignée par injections, et de 27% chez ceux qui avaient été soignés par injections. La même étude a enrôlé des professionnels de santé, et le taux de contamination par le VIH était de 47% chez ceux qui avaient été traités par injections pour une MST et de 24% chez ceux qui n’avaient pas été traités par injections.

De plus en plus d’études permettent de penser que la transmission iatrogène est en bonne partie responsable de l’épidémie actuelle de VIH en Afrique, particulièrement chez les femmes en âge de procréer, de la même façon que les injections dans des conditions déplorables d’hygiène ont été responsable de la dissémination de nombreuses maladies infectieuses. Il est donc déplorable que la plupart des études menées depuis une dizaine d’années ne s’intéressent plus du tout à cet aspect de la question. Heureusement, il semble que, depuis peu, la possibilité d’une transmission iatrogène soit à nouveau prise en compte. De nouvelles interventions sont nécessaires pour lutter contre ce mode de transmission.

En occident aussi les hommes/femmes trompent leur conjoint. Mais que font-ils dans dans la majorité des cas? Ils mettent des préservatifs. Encore une fois pour moi la polygamie n'a rien a voir là-dedans, mais c'est bien le non-port du préservatif qui est responsable.

[Ashtaka]

Ca ne contredit rien, en occident aussi ce n'est pas (plus?) le premier facteur de contamination. D'ailleurs l'article souligne bien le principal problème de ces pays : le manque d'hygiène. Et ça ne se traite pas plus avec un préservatif qu'avec l'abstinence.

Ainsi en europe :

Estimated infections per 10,000 exposures to an infected source

Blood Transfusion 9,000
Childbirth 2,500
Needle-sharing injection drug use 67
Percutaneous needle stick 30
Receptive anal intercourse* 50
Insertive anal intercourse* 6.5
Receptive penile-vaginal intercourse* 10
Insertive penile-vaginal intercourse* 5
Receptive oral intercourse*§ 1
Insertive oral intercourse*§ 0.5

* assuming no condom use
§ source refers to oral intercourse performed on a man

http://en.wikipedia....iv#Transmission)