[Vashu-San]

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Jérôme Kerviel : "je me suis laissé emballer par tout un système"

Le trader Jérôme Kerviel, mis en examen pour des falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, a expliqué vendredi dans un entretien à RTL s'être "laissé emballer par tout un système".

"Avec du recul, je me dis que je me suis laissé emballer par tout un système, je me suis laissé entraîner", explique le jeune homme de 32 ans accusé par la justice d'avoir dissimulé à la banque des prises de position gigantesques qui ont atteint 50 milliards d'euros sur les marchés.

"Je reconnais avoir été trop loin, avoir pris des positions importantes. Il y a une certaine déconnexion de la réalité à un moment donné. Les chiffres ne veulent plus réellement dire grand chose (...) Je me suis laissé entraîner dans une spirale autoalimentée, sur laquelle mes supérieurs mettaient de l'huile pour que ça tourne à plein régime", plaide le trader.

S'il reconnaît avoir "fait des bêtises", il explique n'avoir agi de la sorte "que parce que la banque (l') a laissé faire et (l') a encouragé": "A aucun moment on m'a dit "stop". J'aurais bien aimé qu'on me dise "arrête tes conneries, ça va mal se passer", affirme-t-il.

"Mes positions je les prenais devant tout le monde, devant mes managers. (...) Toutes mes opérations ont été vues, monitorées et contrôlées (...) je ne me cachais pas. J'étais au milieu du desk et tout le monde me voyait faire", affirme le trader sans toutefois expliquer pourquoi il a dissimulé ces opérations en produisant des faux.

Sur ses motivations, il réaffirme avoir "voulu faire gagner de l'argent" à la banque. "Mon objectif n'était absolument pas de briller vis-à-vis des autres traders", dit-il, contestant toute idée de revanche sociale sur des collègues plus diplômés que lui, évoquée dans le passé.

Evoquant l'annonce publique du scandale par la Société générale le 24 janvier 2008, il explique: "cela m'est tombé dessus du jour au lendemain".

"Et même encore aujourd'hui, cela me dépasse complètement. Tant sur le plan médiatique que sur le plan émotionnel", ajoute-t-il.

Concernant son avenir, il dit ne pas avoir envie de redevenir trader ou de retourner dans une salle des marchés.

"C'est un milieu que je ne veux plus connaître. Ce n'est plus du tout un endroit que j'ai envie de fréquenter, ce n'est plus du tout des gens que j'ai envie de fréquenter. Tout est faux dans ce milieu, tout est irréel, tout est basé sur le paraître", dit-il en expliquant avoir "ouvert les yeux".

Sur le plan judiciaire, il avoue redouter le moment de sa comparution devant le tribunal: "Qui ne redouterait pas ce moment ? Surtout s'il y a la prison à la clef? tout le monde a peur de la prison, personne ne souhaite aller en prison", dit-il en évoquant ses 35 jours de détention provisoire.

"L'image que je garde, c'est le regard de ma mère dans un couloir de deux mètres carrés à la prison de la Santé au moment du parloir", ajoute-t-il, en expliquant avoir eu la chance d'avoir bénéficié de son soutien pendant cette période.

Les juges chargés du dossier ont clos leur instruction le 26 janvier. Le procès ne devrait pas avoir lieu avant 2010.

Et pour avoir entendus son interview ce matin sur RTL ... le seul truc qui me viens en tête c'est :

[Behachev]

Vashu-San, le 06/02/2009 à 08:58, dit :

Et pour avoir entendus son interview ce matin sur RTL ... le seul truc qui me viens en tête c'est :

C'est totalement ça... le tout dans un système tenant plus à cela X(

[Vashu-San]

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Isabelle Adjani conduite à l'hôpital avant son départ pour Berlin

Isabelle Adjani a vu son projet de départ au festival de Berlin contrarié par un imprévu dont elle se serait bien passée...

Dure période pour l'actrice aux yeux bleus piscine. Après avoir fait jaser dans les chaumières en apparaissant le visage décoré de tulle en dentelle lors des Globes de Cristal 2009 auxquels elle a participé au Lido ce lundi, Isabelle Adjani fait reparler d'elle pour une autre raison. En effet, alors qu'elle devait se rendre au Festival de Berlin hier pour présenter son film la Journée de la Jupe dans lequel elle campe un professeur de français dans un collège de banlieue, Isabelle Adjani a été victime d'un accident. En courant dans les couloirs de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, l'inoubliable interprète de la Reine Margot a glissé et s'est cassé le bras ! Accident banal, mais qui l'a contrainte à annuler son déplacement.

Son service de presse en a informé le public par un communiqué : "Suite à une chute survenue en courant dans le parking de l'aéroport de Roissy, pour ne pas rater son avion pour Berlin, Isabelle Adjani s'est fait une fracture non déplacée du bras gauche qui a nécessité la pose d'un plâtre" a-t-il annoncé.

On lui souhaite un prompt rétablissement...

[Doudy]

Marrant ça, je connaissais pas.

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Clim’City, le p’tit jeu écolo qui monte qui monte

C’est ludique, c’est intelligent, et en plus ça marche : Clim' City, la simulation éco-citoyenne gratuite mis en ligne par Cap Sciences, qui lance aux internautes le défi de diviser par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre en 50 ans, rencontre un succès grandissant sur la toile. Et ça devrait continuer, puisqu’à partir d’aujourd’hui l’interface évolue. Le projet dispose d’une nouvelle page d’accueil, qui permettra de se créer un compte, de sauvegarder ses parties, et de mettre ses résultats en ligne pour les comparer à ceux des autres joueurs.

Lancé mi-novembre, le jeu s’est installé «tranquillement» dans le paysage, avant de décoller en début d’année, au moment de son implantation sur un site dédié. Sur le seul mois de janvier, Clim’City a donc attiré environ 100.000 visiteurs, avec des pointes à 8000 connexions jour. Il a créé son petit buzz sur le net, et dispose désormais de 500 000 référencements google. De quoi ravir son concepteur Eric Gorman, qui avoue être «le premier surpris», et ne pas avoir imaginé que son joujou puisse être «aussi bien reçu».

Le principe est simple, mais en même temps totalement inédit : devenir l’acteur éclairé d’une simulation pour lutter contre le réchauffement climatique, et sauver la planète en développant un Plan Climat basé sur le protocole de Kyoto. Clim City est une ville de 115 000 habitants, avec les paramètres de consommation en énergie et de rejets de CO2 équivalents à une agglomération française. Elle dispose d’une centrale nucléaire, d’industries, de bureaux, d’un port de pêche, d’une station de ski. Chaque année, le joueur dispose d’un certain nombre de points à dépenser pour protéger l’environnement. Et chaque année la situation s’aggrave au fur et à mesure que le temps passe.

Partant des objectifs qui sont ceux fixés par la communauté internationale, le jeu permet de jongler avec des contraintes qui sont aussi celles de la réalité. Il est couplé avec une exposition virtuelle qui présente les différents enjeux climatiques et rappelle les problématiques scientifiques. C’est ce qui en fait un outil de sensibilisation original et sans équivalent. Suite à l’intérêt croissant suscité et aux demandes répétées de l’étranger, une version anglophone est d’ailleurs en préparation.

Source : Libération.fr

[Saejimax]

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Irak : Sarkozy propose une collaboration «sans limites»
Le chef de l'Etat français est en visite aujourd'hui à Bagdad. Pour des raisons de sécurité, ce voyage n'avait pas été annoncé.

Nicolas Sarkozy : "Nous souhaitons collaborer sur le plan économique, en matière d'énergie, de reconstruction."

En langage courant : Nous voulons notre part du gâteau en ce qui concerne le pétrole !

[Junta]

Israël: Netanyahu mieux placé pour mobiliser une coalition et devenir Premier ministre

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Le faucon Benjamin Netanyahu était mercredi le mieux placé pour mobiliser une majorité et devenir Premier ministre, bien que le parti de sa rivale centriste Tzipi Livni eut décroché de justesse la première place aux législatives en Israël.

Ce résultat d'une ambiguïté sans précédent dans l'histoire politique d'Israël a créé une confusion que va tenter de lever le chef de l'Etat, Shimon Peres, à qui il revient de désigner celui ou celle capable de constituer un gouvernement.

"Livni a gagné la bataille, mais va perdre la guerre", titrait mercredi le quotidien Maariv (centre-droit).

Dans tous les cas de figure, l'issue de l'élection de mardi a suscité l'inquiétude des Palestiniens, déjà échaudés par la guerre menée par Israël à Gaza jusqu'au 18 janvier.

Les responsables palestiniens craignent au mieux une "paralysie" d'un processus de paix bancal et, au pire, un regain des violences.

Un gouvernement à forte coloration de droite risquerait en outre, selon les commentateurs, de se heurter à la nouvelle administration du président américain Barack Obama qui s'est engagé à faire progresser la paix dans la région.

Se faisant l'écho des cris de victoire poussés par Mme Livni et M. Netanyahu, les responsables de leurs partis ont affiché une confiance sans faille.

"Je suppose que le président va choisir Benjamin Netanyahu car nous disposons d'une majorité claire", a affirmé le chef du groupe parlementaire Likoud, Gideon Saar.

"Le président va désigner Tzipi qui s'adressera ensuite au Likoud, à Lieberman et aux travaillistes pour constituer un gouvernement d'union nationale", a répliqué Haïm Ramon, vice Premier ministre sortant du Kadima.

Avigdor Lieberman, chef du parti d'extrême droite Israël Beiteinou, crédité de 15 sièges, et sans qui aucune coalition ne peut être constituée, a d'ores et déjà manifesté sa préférence.

"Nous avons toujours voulu un gouvernement national, un gouvernement de droite, et j'espère que nous y parviendrons", a-t-il dit à l'issue du scutin, exigeant du futur gouvernement qu'il "mette à bas le Hamas" qui contrôle Gaza.

Les résultats -- qui seront officiellement connus jeudi -- donnent 28 sièges au Kadima (29 dans le Parlement sortant) et 27 au Likoud (12).

Le parti travailliste du ministre de la Défense sortant Ehud Barak n'obtient que 13 sièges (19) et le parti ultra-orthodoxe Shass 11 (12).

Le décompte ne comprend pas le vote de quelque 175.000 soldats -- entre 5 et 6 mandats -- dont le dépouillement ne devrait s'achever que jeudi.

Avec le soutien de l'extrême droite et des formations religieuses, Benjamin Netanyahu apparaît en meilleure position pour former une coalition gouvernementale, sur la base d'une majorité de 65 députés sur 120, contre 55 députés qui soutiennent en théorie Tzipi Livni.

Ce total comprend en effet les 11 élus des partis arabes avec lesquels Mme Livni se refuse à nouer une alliance.

Le président Peres, selon la radio militaire, devrait commencer ses consultations avec les têtes de listes au milieu de la semaine prochaine, sitôt la validation officielle des résultats.

"Il décidera qui sera chargé de la formation du gouvernement en fonction du nombre des mandats et des capacités du candidat à constituer une coalition", a affirmé sa porte-parole, Ayelet Frish.

Selon la radio publique, M. Netanyahu doit rencontrer notamment mercredi les ultra orthodoxes du Shass et du Judaïsme unifié de la Torah, crédité de 5 sièges.

Il pourrait aussi avoir des entretiens avec M. Lieberman qui doit constituer dans la journée son équipe de négociateurs.

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C'est beau la proportionnelle.

[Iznogoud]

Junta, le 11/02/2009 à 12:20, dit :

C'est beau la proportionnelle.

Oui.
Le système permet à toutes les composantes de la société israëlienne d'être représentées, y compris les arabes israëliens.

On peut discuter de l'intérêt d'un parti des retraités, mais le glissement à droite est tel, qu'avec un système majoritaire, les bombardiers israëliens seraient déjà en route pour atomiser Téhéran.

Alors que là, il faudra d'abord négocier une majorité.

[jpschuck]

Saejimax, le 11/02/2009 à 10:45, dit :

En langage courant : Nous voulons notre part du gâteau en ce qui concerne le pétrole !

Interprétation à mon avis erronée. C'est pas très réaliste directement, à moins de s'imaginer que la France soit assez puissante pour s'arroger des puits de pétrole. Alors, vautour, certes, mais l'objectif est plus probablement de se placer sur la marché de la reconstruction de l'Irak, un pays en ruine et aux infrastructure sinistrées : là, il y a de gros contrats potentiels sur lesquels il ne faut pas cracher, vu la situation économique de notre pays, et ça ne coûte rien par rapport à une politique d'investissement publique.

Junta, le 11/02/2009 à 11:20, dit :

Israël: Netanyahu mieux placé pour mobiliser une coalition et devenir Premier ministre
sourceC'est beau la proportionnelle.

Ha ! la proportionnelle intégrale en Israël, c'est sans aucun doute l'un des facteurs majeurs causant le blocage du pays depuis des décennies.

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Le système permet à toutes les composantes de la société israëlienne d'être représentées, y compris les arabes israëliens. On peut discuter de l'intérêt d'un parti des retraités, mais le glissement à droite est tel, qu'avec un système majoritaire, les bombardiers israëliens seraient déjà en route pour atomiser Téhéran.

Je pense que c'est une erreur de croire ça. Deux députés israëlo-arabes, c'est tout juste symbolique. Le problème c'est justement que le système électoral en place oblige systématiquement les alliances avec les partis de la droite religieuse, ou de la droite dure. Il devient justement pratiquement impossible de conduire une politique de droite modérée.

[Junta]

Iznogoud, le 11/02/2009 à 13:06, dit :

On peut discuter de l'intérêt d'un parti des retraités, mais le glissement à droite est tel, qu'avec un système majoritaire, les bombardiers israëliens seraient déjà en route pour atomiser Téhéran.

Roh ! Fais pas ton Colin Powell agitant des fioles de lait.
jpschuck a bien réécrit le fond de ma pensée.

[Vashu-San]

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Bienvenue chez les Ch'tis de la polémique

Faut-il créer un César de la comédie comme le demande Dany Boon ? Non, répond Eric Libiot, rédacteur en chef du service Arts et Spectacles à L'Express.

Résumé des épisodes précédents:

1.Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon, champion du monde du cinéma français en salles, n'obtient qu'une seule nomination aux César, celle du meilleur scénario original. Ça grince.

2. Dany Boon déclare sur RTL, le 10 février, qu'il ne se rendra pas à la cérémonie des César pour protester contre le peu de cas que la profession fait du succès de son film et demande la création d'un César de la comédie. Ça râle.

3. Alain Terzian, président de l'Académie des Césars, trouvant « belle » l'idée de Dany Boon annonce qu'il la soumettra à son conseil d'administration. Ça dit n'importe quoi.

Bigre. Cette agitation vire à l'affaire d'Etat. Quelques réflexions s'imposent:

1. Les César, dont on peut toujours discuter l'intérêt autant que l'opportunité, récompensent le « meilleur » film après un vote des professionnels de la profession. En aucun cas, ou alors il faut le dire, ils ne sont là pour récompenser les films les plus vus de l'année.

2. Que les comédies soient quasi systématiquement absentes de la listes des nommés est un fait avéré. Et cette absence n'est pas normale, c'est vrai. Perso, j'aurai bien donné un beau César à Astérix : Mission Cléopatre ou à OSS 117. Cette année, par exemple, on trouve, dans la catégorie meilleur film, Paris, de Cédric Klapisch, qui est loin d'être meilleure que les Ch'tis. Tellement loin d'ailleurs qu'il est même beaucoup moins bon.

3. Demander un César de la meilleure comédie n'est pas la réponse à apporter - si tant est qu'il faille apporter une réponse. Quels films mettre dans cette catégorie ? Cette année, L'impossibilité d'une île, de Michel Houellebecq m'a fait rire - comme Le jour et la nuit, de BHL en son temps. Sont-ce pour autant des comédies ? Entre nous, ces films auraient été plus à l'aise dans la catégorie meilleur film nul (tiens, voilà une bonne catégorie à créer !)

Et pour quoi pas le meilleur polar ou le meilleur film avec une bouée jaune en forme de canard ?

4. Alain Terzian rouspète tous les ans contre ces films trop intellectuels qui sont récompensés. Je suis heureux de savoir qu'Il y a longtemps que je t'aime, Séraphine ou Paris sont des films intellos. Tout à coup, ça me repose l'esprit. Merci, Alain.

5. Pourquoi tout ce foin ?

6. Cela dit, pousser un coup de gueule ne fait jamais de mal. Et si cette agitation de bocal pouvait faire un peu avancer le smilblick, ce serait la meilleure récompense gagnée par Dany Boon et son film.

[Behachev]

Iznogoud, le 11/02/2009 à 13:06, dit :

Oui.
Le système permet à toutes les composantes de la société israëlienne d'être représentées, y compris les arabes israëliens.

On peut discuter de l'intérêt d'un parti des retraités, mais le glissement à droite est tel, qu'avec un système majoritaire, les bombardiers israëliens seraient déjà en route pour atomiser Téhéran.

Alors que là, il faudra d'abord négocier une majorité.

Sauf que les arabes israéliens ont plus que tendance à boycotter des élections qu'une part d'entre eux coïncidèrent comme illégitimes... d'où une sous représentation flagrante (qui devrait approcher les 20% soit... 20-25 sièges)

Et si je n'ai rien à redire à la proportionnelle "maitrisée", il faut pour avoir un siège pour la Knesset 1.5% des voix...

Avec un tel système, il est facile pour des partis ne représentant quasiment rien de faire du chantage à la défection pour obliger les grands partis à plier. Ce qui fait que les 20-30% des électeurs des "grands partis" ne pèsent plus grand chose à coté des 2-5% des parties minoritaires.
Ce qui fait que par exemple à cause des partis ultra-orthodoxes incontournables, des questions, pourtant fondamentales comme Jerusalem ou les colonies sont insolubles.

Imaginer la politique d'Israël avec un système majoritaire (ou partiellement), est aujourd'hui impossible, car ça signifie qu'il y aurait eu depuis 20 ans un gouvernement capable réellement de négocier une paix équitable. Autant faire de la science fiction.

Plus le temps passe, plus je me dis que le jour de l'assassinat d'Isaak Rabin, est une des pires "charnières" de l'histoire actuelle.

[Ashtaka]

Iznogoud, le 11/02/2009 à 13:06, dit :

Oui.
Le système permet à toutes les composantes de la société israëlienne d'être représentées, y compris les arabes israëliens.

On peut discuter de l'intérêt d'un parti des retraités, mais le glissement à droite est tel, qu'avec un système majoritaire, les bombardiers israëliens seraient déjà en route pour atomiser Téhéran.

Alors que là, il faudra d'abord négocier une majorité.

Je crois que tu ne comprends pas bien la situation. En Israel TOUS les partis sont sur la même ligne sécuritaire et militaire. Différence zéro.
Les anti-militaristes/antisionistes sont considérés comme des traitres et personne ne les écoutent, ni ne les représentent. Les arabes israéliens ont des droits plus semblables à ceux d'un noir sud-africain lors de l'apartheid, que d'un clandestin en France.

Par ailleurs, et dans tous les pays, ton système de proportionnel donne inlassablement le même résultat : intégration des partis populistes extrémistes dans le gouvernement, alors qu'ils restent minoritaires dans les votes. Hormis à vouloir saborder son gouvernement, quel intérêt ?

[gojy]

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Décès du père de "Colargol" et "Il était une fois"

Albert Barillé, auteur, réalisateur et producteur de la saga animée culte de la télévision pour la jeunesse "Il était une fois... l'homme, l'espace...", et père du personnage "Maestro", s'est éteint à l'âge de 88 ans, a annoncé mercredi son service de presse. Albert Barillé, qui était aussi le père de l'ours "Colargol", est décédé à Neuilly, a précisé son service de presse.

Pionnier de la série d'animation, il lança en 1979 la première série du genre ludo-éducatif, intitulée "Il était une fois l'Homme", qui retraçait l'histoire de l'humanité en plusieurs épisodes.

La série, diffusée sur FR3, connut un grand succès et fut déclinée en d'autres thèmes: "Il était une fois... l'Espace (1982), "La vie" (1986), "Les Amériques" (1991), "Les découvreurs" (1994), "Les explorateurs" (1997). Les "Il était une fois" arrivaient à rendre accessibles l'histoire et la science et furent exportés dans plus de 120 pays.

Sa dernière série "Il était une fois... notre terre", lancée en 2008 et actuellement diffusée sur France 3 et Gulli, sensibilise le jeune public à l'environnement.

On retrouve dans ces séries des héros récurrents, dont le plus célèbre est Maestro, vieux sage à la longue barbe blanche. Albert Barillé fut également le créateur du petit ours Colargol "qui chante en fa et en sol", série de marionnettes animées qui connut aussi un grand succès dans les années 1970.

Un bout de enfance s'en est allé

[Iznogoud]

Junta, le 11/02/2009 à 13:40, dit :

Roh ! Fais pas ton Colin Powell agitant des fioles de lait.

Que veux-tu, gauche radicale ou centriste, j'ai un certain intérêt à la proportionnelle...

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Les Pyrénées privées de ski pour cause de neige


Les chutes de neige persistantes sur les Pyrénées ont provoqué ce mercredi la coupure de nombreux axes routiers au pied de la chaîne dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège et Andorre.

L’accès aux stations de Superbagnères, du Mourtis et des Agudes en Haute-Garonne est fermé jusqu’à jeudi matin 8h en raison des risques d'avalanche annoncés par Météo France. L'accès à Andorre est impossible sinon par Perpignan et l'Espagne.

Des avalanches ont déjà coupé plusieurs axes secondaires cette après-midi, notamment au col de Peyresourde et en Ariège, coupant l'accès à la station de Guzet.

Dans les Hautes-Pyrénées, la station de Luz-Ardiden est isolée par une coulée de neige. Les activités de toutes les stations du département sont fermées et celle de Nistos était privée d'électricité en fin d'après-midi.

Les chutes d’arbres sur les lignes en Haute-Garonne ont de même privé 5.000 foyers d’électricité.

La préfecture de l'Ariège a interdit depuis le milieu de l'après-midi toute circulation sur la RN20 dans les deux sens entre Ax-les Thermes et Andorre après avoir interdit la circulation dans le sens nord-sud.

La circulation sur l'autoroute A64 a été interrompue dès la mi-journées entre Pau et Saint-Gaudens en raison d'importantes chutes de neige. Elle a été rouverte peu après 20h00 sur une seule voie de circulation dans chaque sens.

En Haute-Garonne, le conseil général a en outre décidé de suspendre les lignes régulières d'autocars dans le sud du département demain jeudi 12 février.

Le trafic ferroviaire lui-même est perturbé. Deux trains assurant la liaison Toulouse-Pau ont dû renoncer à Montréjeau en fin d'après-midi avec environ 250 passagers à bord, la voie étant bloquée par des arbres renversés par la neige. Les trains devaient regagner Toulouse en fin de soirée, mais une trentaine de voyageurs préféraient rester à Montréjeau dans une salle municipale.

Un troisième train, en provenance de Tarbes, est resté bloqué plusieurs heures entre Lannemezan et Montréjeau. Le train, qui transportait 150 passagers, a finalement réussi à se frayer un chemin vers Toulouse.

[jpschuck]

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Décès du père de "Colargol" et "Il était une fois"

Albert Barillé, auteur, réalisateur et producteur de la saga animée culte de la télévision pour la jeunesse "Il était une fois... l'homme, l'espace...", et père du personnage "Maestro", s'est éteint à l'âge de 88 ans, a annoncé mercredi son service de presse.

Je pense que cet homme mériterait largement un hommage conjoint de la part du ministère de l'Education Nationale et du ministère de la Culture. Les séries animées qu'il a produites ont toujours été très intelligentes et remarquablement bien pensées, didactique sans être pontifiant. Je pense qu'on a été nombreux à appréhender beaucoup facilement la bio au collège et au lycée grâce à il était une fois la vie. Quant à "il était une fois l'homme", c'était une superproduction internationale pour la jeunesse comme il n'y en a sans doute plus jamais eu depuis.

Citation

Sa dernière série "Il était une fois... notre terre", lancée en 2008 et actuellement diffusée sur France 3 et Gulli, sensibilise le jeune public à l'environnement.

Je ne connaissais pas cette ultime série, mais je vois qu'une fois de plus, il avait choisi d'aborder un sujet essentiel pour la jeunesse et en phase avec son époque.

Albert Barillé dit :

Donner à nos enfants le désir de savoir, éveiller leur curiosité. Les traiter aussi en personnes à part entière, qui comprennent bien plus que ne le croient les adultes. Vous les fortifierez ainsi et ils vous en sauront gré.