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Après la faillite de Lehman, l'assureur AIG fait peur aux marchés
L'assureur américain, qui doit débourser des milliards de dollars pour honorer ses engagements, est engagé dans une course contre la montre pour lever des fonds. Les marchés boursiers restent fébriles, tandis que Lehman cherche à limiter la casse en cédant des actifs à Barclays.
La finance américaine n'a pas fini de parer les conséquences de la chute du banquier Lehman, qu'elle doit déjà se préparer à encaisser un nouveau choc potentiel, venu cette fois du monde de l'assurance avec l'américain AIG. ces deux coups durs, à quoi s'ajoute le sauvetage acrobatique de Merrill Lynch, contribue à déstabiliser les marchés, qui restent fébriles mardi matin, et à accroître les craintes d'une récession économique.
L'assureur américain AIG étranglé
AIG, qui doit débourser des milliards de dollars pour honorer ses engagements, est engagé dans une course contre la montre pour lever des fonds. Les trois principales agences -Standard & Poor's (S&P), Moody's et Fitch- ont rendu réduit les notes de la dette du groupe. Précisément le scénario catastrophe que AIG, qui fut longtemps le premier groupe mondial d'assurance, voulait éviter. Un enjeu de taille : AIG compte 74 millions de clients dans le monde, en majeure partie américains, qui se retrouveraient sans assurance en cas de faillite de la société. Elle emploie 116.000 personnes dans 130 pays. Or, comme pour Lehman, le Trésor américain a exclu d'investir le moindre cent d'argent public dans l'assureur. Selon la chaîne d'information financière CNBC, les autorités feraient pression sur les banques Goldman Sachs et JPMorgan Chase pour qu'elles syndiquent un prêt de 70 à 75 milliards de dollars en faveur du groupe.
Lehman va-t-il réussir à sauver les meubles ?
Mardi matin, Barclays a admis étudier un rachat d'actifs de Lehman. La banque américaine espère valoriser ce qui peut encore l'être, et limiter la casse sociale. Tandis que Bank of America a expliqué que le rachat à bas prix de la banque d'investissement Merrill Lynch lui permettrait de gagner dix ans. Mais l'accord entre Barclays et Lehman n'est pas encore conclu, et certains analystes redoutent que d'autres établissements nécessitent de l'argent frais, voire se déclarent à leur tour en difficultés.
Les banques françaises dans la tourmente.
De leur côté, les banques françaises, qui ont cherché à rassurer dans la journée de lundi, ont commencé à préciser leurs engagements sur Lehman. La banque française Natixis a précisé mardi matin ne pas avoir d'exposition sous forme de dépôts ou de prêts interbancaires. Le groupe a ainsi indiqué un risque net sur la signature Lehman de 21 millions d'euros et une exposition en "mark to market" liée aux transactions effectuées sur des instruments hors bilan protégées par des CSA (Credit Support Annex) de 34 millions d'euros. Le groupe a également a également indiqué avoir une contre-garantie sur un swap de performance dont le coût de remplacement est estimé à 40 millions d'euro. Par ailleurs, Natixis a fait état d'opérations de prêts-emprunts de titres pour un montant nominal de 267 millions d'euros.
Les marchés toujours fébriles.
Les marchés boursiers, pas encore remis de la faillite de Lehman, restent donc fébriles mardi. Les places asiatiques avaient à leur tour encaissé le choc de ce lundi noir, en clôturant toutes dans la nuit ou mardi matin en forte baisse. Les places européennes ont à nouveau ouvert en baisse mardi matin, dans des niveaux toutefois plus modestes. Paris perdait par exemple 1,33% après trois quart-d'heure de cotation.
La crainte d'une récession.
C'est que, au-delà de la crise qui se déploie dans l'univers de la finance, analystes et économistes craignent que ces nouvelles secousses n'accroissent les chances d'installation d'une récession aux États-Unis. Laquelle aurait des conséquences sur les économies européennes et sur celles des pays émergents. Les prix des matières premières et de l'énergie reculent donc à nouveau mardi. Le pétrole a ainsi poursuivi sa glissade mardi matin, le cours du light sweet crude perdant 3,12% à New-York, à 10H, à 92,72 dollars.
Source :
Les Échos.fr
Comme disait Didier Super, "
On va tous crever, on va tous crever, y'a la fin du monde qui nous guette et nous on fait la fêêêêêteuh".
Enfin, au moins, on sait clairement où nous mènent les excès de la mondialisation et surtout de cette s....... de spéculation financière à tout va. Et encore, j'entendais ce matin sur Europe n°1 qu'il y a encore des financiers qui arrivent à gagner de l'argent dans un tel contexte. BANDE DE REQUINS!!!

Çà m'écœure...
Edit : RIP Richard Wright...C'est une grosse partie d'un des meilleurs groupes de tous les temps qui disparaît...
Ce message a été modifié par Zone - mardi 16 septembre 2008 à 09:35.