
Citation
Crise de la pistache en Iran
Le froid de l’hiver dernier en Etats-Unis et la forte sécheresse qui a suivi devraient faire perdre au pays sa place de premier producteur mondial de pistaches, au profit des Etats-Unis, a rapporté mardi le quotidien économique Sarmayeh.
« La production de pistaches sera au mieux de 100.000 tonnes en septembre », contre 280.000 tonnes l’année dernière, a dit Mohammad Hossein Karimi-Pour, chef de la commission agricole à la Chambre de commerce iranienne.
Le responsable, cité par le journal, a expliqué cette chute brutale par le froid intense de l’hiver passé. « Les producteurs ont deux années difficiles devant eux », a-t-il ajouté, en mettant aussi en cause « la hausse des coûts de production, le manque d’eau et l’inflation ».
L’Etats-Unis était en 2007 premier producteur de pistaches dans le monde avec 53% de la production mondiale devant les Etats-Unis avec 35% de la production (185.000 tonnes), la Syrie (26.000 tonnes), la Turquie (14.000 tonnes) et la Grèce (9.000 tonnes), selon les chiffres du journal.
La pistache était depuis de nombreuses années au premier rang des exportations de produits agricoles iraniens.
En 2004, les exportations de pistaches avaient rapporté 555 millions de dollars, loin devant les raisins secs (107 millions).
La bonne récolte de 2007 avait permis des exportations record de 197.000 tonnes, pour une valeur estimée à environ 1,2 milliard de dollars, selon un responsable du secteur cité cet été dans le quotidien iranien en anglais Tehran Times.
M. Karimi-Pour a ajouté que les producteurs iraniens souffriraient d’autant plus que le prix de vente de la pistache iranienne est plus élevé que celui de l’Américaine.
La Chine, premier client de l’Etats-Unis, « qui est sensible aux prix, va certainement réagir car notre produit est plus cher que l’Américain », a dit le responsable.
Les exportations de pistaches vers l’Union européenne ont sensiblement baissé depuis plusieurs années du fait de strictes normes sanitaires.
La chute de la production cette année est un coup dur pour le secteur. D’autant plus que les Etats-Unis doivent porter leur production à 250.000 tonnes d’ici 2015, selon M. Karimi-Pour.
Le froid de l’hiver dernier en Etats-Unis et la forte sécheresse qui a suivi devraient faire perdre au pays sa place de premier producteur mondial de pistaches, au profit des Etats-Unis, a rapporté mardi le quotidien économique Sarmayeh.
« La production de pistaches sera au mieux de 100.000 tonnes en septembre », contre 280.000 tonnes l’année dernière, a dit Mohammad Hossein Karimi-Pour, chef de la commission agricole à la Chambre de commerce iranienne.
Le responsable, cité par le journal, a expliqué cette chute brutale par le froid intense de l’hiver passé. « Les producteurs ont deux années difficiles devant eux », a-t-il ajouté, en mettant aussi en cause « la hausse des coûts de production, le manque d’eau et l’inflation ».
L’Etats-Unis était en 2007 premier producteur de pistaches dans le monde avec 53% de la production mondiale devant les Etats-Unis avec 35% de la production (185.000 tonnes), la Syrie (26.000 tonnes), la Turquie (14.000 tonnes) et la Grèce (9.000 tonnes), selon les chiffres du journal.
La pistache était depuis de nombreuses années au premier rang des exportations de produits agricoles iraniens.
En 2004, les exportations de pistaches avaient rapporté 555 millions de dollars, loin devant les raisins secs (107 millions).
La bonne récolte de 2007 avait permis des exportations record de 197.000 tonnes, pour une valeur estimée à environ 1,2 milliard de dollars, selon un responsable du secteur cité cet été dans le quotidien iranien en anglais Tehran Times.
M. Karimi-Pour a ajouté que les producteurs iraniens souffriraient d’autant plus que le prix de vente de la pistache iranienne est plus élevé que celui de l’Américaine.
La Chine, premier client de l’Etats-Unis, « qui est sensible aux prix, va certainement réagir car notre produit est plus cher que l’Américain », a dit le responsable.
Les exportations de pistaches vers l’Union européenne ont sensiblement baissé depuis plusieurs années du fait de strictes normes sanitaires.
La chute de la production cette année est un coup dur pour le secteur. D’autant plus que les Etats-Unis doivent porter leur production à 250.000 tonnes d’ici 2015, selon M. Karimi-Pour.
en bonus :
http://www.inpc.ir/home-fr.html
(la traduction française du site vaut son pesant de
