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Le fait du jour ! qu'est ce qui vous a marqué dans l'actualité du moment ?
Posté samedi 23 août 2008 à 18:41 (#2371)
J'ai vu la vidéo, puissant le coup de tatane quand même.


Merci à Azta pour la signature et l'avatar !
Posté dimanche 24 août 2008 à 18:30 (#2372)
Citation
PEKIN (Reuters) - "La fête est complète", a dit Claude Onesta à Pékin après la victoire 28-23 sur l'Islande qui a donné au handball français son premier titre olympique.
Personne n'oserait le contredire car ses joueurs, qui avaient eu l'audace de se baptiser "Les Experts", ont tenu leur rang, du 10 au 24 août, comme jamais aucune équipe de France de sport collectif ne l'avait fait auparavant.
Invaincus après les matches de poule, ils n'ont laissé aucune chance à l'Islande après avoir maîtrisé la Croatie en demi-finale, leur adversaire juré, et en quart de finale la Russie qui les avait fait chuter au même stade de la compétition, il y a quatre ans, aux Jeux d'Athènes.
Pour le gardien Thierry Omeyer, éblouissant de classe contre l'Islande, "tout est parti d'Athènes" dans l'aventure triomphale de Pékin.
"Depuis quatre ans, on pense à ces Jeux. On les a toujours dans un petit coin de notre mémoire et on s'est servi de cette frustration pour aller chercher l'or", dit-il.
"La différence avec Athènes, c'est le quart de finale, où on avait craqué dans le dernier quart d'heure du match parce que personne n'a pris ses responsabilités", ajoute-t-il.
"Aujourd'hui, on a plein de mecs qui sont capables de prendre leurs responsabilités, Daniel Narcisse, Nikola Karabatic, Luc Abalo, Michaël Guigou, Bertrand Gille. C'est ce qui a fait la différence parce que les grands matches se jouent sur des détails."
Karabatic, redevenu le temps de la finale le joueur star qu'il n'avait été que par intermittence depuis le début du tournoi, voit une autre explication au triomphe de Pékin.
"C'est l'expérience qui a fait la différence", dit-il. "Le groupe d'aujourd'hui est un groupe qui a vécu beaucoup de choses, des victoires et des défaites, des joies et des désillusions. (extraits)
Personne n'oserait le contredire car ses joueurs, qui avaient eu l'audace de se baptiser "Les Experts", ont tenu leur rang, du 10 au 24 août, comme jamais aucune équipe de France de sport collectif ne l'avait fait auparavant.
Invaincus après les matches de poule, ils n'ont laissé aucune chance à l'Islande après avoir maîtrisé la Croatie en demi-finale, leur adversaire juré, et en quart de finale la Russie qui les avait fait chuter au même stade de la compétition, il y a quatre ans, aux Jeux d'Athènes.
Pour le gardien Thierry Omeyer, éblouissant de classe contre l'Islande, "tout est parti d'Athènes" dans l'aventure triomphale de Pékin.
"Depuis quatre ans, on pense à ces Jeux. On les a toujours dans un petit coin de notre mémoire et on s'est servi de cette frustration pour aller chercher l'or", dit-il.
"La différence avec Athènes, c'est le quart de finale, où on avait craqué dans le dernier quart d'heure du match parce que personne n'a pris ses responsabilités", ajoute-t-il.
"Aujourd'hui, on a plein de mecs qui sont capables de prendre leurs responsabilités, Daniel Narcisse, Nikola Karabatic, Luc Abalo, Michaël Guigou, Bertrand Gille. C'est ce qui a fait la différence parce que les grands matches se jouent sur des détails."
Karabatic, redevenu le temps de la finale le joueur star qu'il n'avait été que par intermittence depuis le début du tournoi, voit une autre explication au triomphe de Pékin.
"C'est l'expérience qui a fait la différence", dit-il. "Le groupe d'aujourd'hui est un groupe qui a vécu beaucoup de choses, des victoires et des défaites, des joies et des désillusions. (extraits)
Et bah ouais, c'est peut-être que du sport, on a peut-être fait moins de médailles d'or que la Chine, les Etats-Unis et tout les pays devant nous, mais on gagne la dernière médaille à être distribuée, et surtout on a montré que la France était pas si naze que ça en 2008 à Beijing. C'est certainement très chauvin ce que je dis, mais ça fait du bien au moral et à l'égo...

Les Jolis Coeurs, Graffiti Activism and many more...
Hora Fugit, Stat Jus
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Posté dimanche 24 août 2008 à 18:43 (#2373)
Si on compte en nombre de médailles, la France est beaucoup mieux classée.
Mais ce que je retiens, c'est que la dernière fois, il y avait beaucoup de titres, mais fondées sur des stars, avec un grand vide derrière.
Cette fois-ci, les stars se sont fait sérieusement dégonfler les chevilles, et la France se retrouve avec un record de nombre de médailles, fondées assez souvent sur un collectif (escrime, handball, voire natation), et un bon niveau des français dans les disciplines.
Les remplaçants appelés au dernier moment se sont montrés particulièrement performants.
Bref, la retraite de certains champions ne signifiera plus un énorme passage à vide dans la discipline.
Le point noir est l'athlétisme, mais ça n'est pas nouveau.
En sports co, il y a des trucs à faire dans l'avenir (l'exemple du hand devrait être profitable au volley et au basket, qui ont des niveaux honorables).
Mais ce que je retiens, c'est que la dernière fois, il y avait beaucoup de titres, mais fondées sur des stars, avec un grand vide derrière.
Cette fois-ci, les stars se sont fait sérieusement dégonfler les chevilles, et la France se retrouve avec un record de nombre de médailles, fondées assez souvent sur un collectif (escrime, handball, voire natation), et un bon niveau des français dans les disciplines.
Les remplaçants appelés au dernier moment se sont montrés particulièrement performants.
Bref, la retraite de certains champions ne signifiera plus un énorme passage à vide dans la discipline.
Le point noir est l'athlétisme, mais ça n'est pas nouveau.
En sports co, il y a des trucs à faire dans l'avenir (l'exemple du hand devrait être profitable au volley et au basket, qui ont des niveaux honorables).
Posté dimanche 24 août 2008 à 19:05 (#2374)
Iznogoud, le 24/08/2008 à 19:43, dit :
et la France se retrouve avec un record de nombre de médailles,
je te cite, mais je sais que ça vient des médias, ce qui suit ne t'es donc pas destiné ^^
A chaque fois que j'entends ou lis ça ça me dresse les cheveux sur la tête car il n'y a pas de record. On en est même très loin puisque le record est à 101 médailles ( 26 d'or, 41 d'argent et 34 de bronze) lors des jeux de paris. <_<
Les médias aiment bien oublier ce record vu qu'on ne le refera jamais, donc ils ont pris le deuxième chiffre ( encore à paris ) 24 ans plus tard où la france n'a fait "que" 38 médailles.
Je trouve ça minable par rapport à l'équipe de france à l'époque qui a récolté les 101 médailles....
ptit coup de gueule du jours \o/
Posté dimanche 24 août 2008 à 19:33 (#2375)
Tu parle des jeux avec le tir à la corde, le rugby, le tir aux pigeons vivants, et le saut sans élan ?

Posté dimanche 24 août 2008 à 19:53 (#2376)
Je suis pas tout le temps d'accord avec Morpheus, mais pour le coup il n'a pas tort. Un record est un record, tir à la corde ou pas.
A part ça :

A part ça :
Citation
Un village serbe dévoile une statue à l'effigie de Bob Marley
Le village serbe de Banatski Sokolac a rendu hommage à l'icône du reggae jamaïcain Bob Marley en présentant une statue à son effigie.
Deux musiciens, un Croate et un Serbe, ont dévoilé le monument, qui doit promouvoir la tolérance dans une région encore profondément marquée par les divisions ethniques.
"Bob Marley prônait la paix et la tolérance dans ses chansons", a déclaré Mirko Miljus, l'un des organisateurs de la cérémonie.
Plusieurs statues de figures populaires internationales ont été érigées dans les Balkans, où il est difficile d'atteindre un consensus sur les héros historiques locaux.
La ville de Mostar, en Bosnie, possède une statue de Bruce Lee. Dans le nord de la Serbie, c'est le boxeur de fiction Rocky Balboa qui est ainsi représenté.
Source : Reuters
Le village serbe de Banatski Sokolac a rendu hommage à l'icône du reggae jamaïcain Bob Marley en présentant une statue à son effigie.
Deux musiciens, un Croate et un Serbe, ont dévoilé le monument, qui doit promouvoir la tolérance dans une région encore profondément marquée par les divisions ethniques.
"Bob Marley prônait la paix et la tolérance dans ses chansons", a déclaré Mirko Miljus, l'un des organisateurs de la cérémonie.
Plusieurs statues de figures populaires internationales ont été érigées dans les Balkans, où il est difficile d'atteindre un consensus sur les héros historiques locaux.
La ville de Mostar, en Bosnie, possède une statue de Bruce Lee. Dans le nord de la Serbie, c'est le boxeur de fiction Rocky Balboa qui est ainsi représenté.
Source : Reuters


Tentai Senshi Sunred : Complet [Shinrei], Higepiyo : Complet [FLA], Saki : Complet [T-F],
Oruchuban Ebichu : Complet [Zeu$-Team], Pani Poni Dash : 1 à 11 [Rey-T], Giant Killing : 1 à 26 [MJF]
Posté dimanche 24 août 2008 à 19:55 (#2377)
Iznogoud, le 24/08/2008 à 20:33, dit :
Tu parle des jeux avec le tir à la corde, le rugby, le tir aux pigeons vivants, et le saut sans élan ? 

Sauf que ces épreuves, hormis le rugby et le saut, n'était pas récompensé par le CIO ( dommage fallait lire jusqu'au bout

Surtout que certaines disciplines, comme le tir au pigeon (mais d'argile cette fois), sont revenu dans les JO

Bref les jeux évoluent, les sportifs aussi et je ne vois pas pourquoi ils faudrait ridiculiser les anciens JO au profit des plus récents. Faut le replacer dans son époque.....
Posté dimanche 24 août 2008 à 20:40 (#2378)
Citation
Bref les jeux évoluent, les sportifs aussi et je ne vois pas pourquoi ils faudrait ridiculiser les anciens JO au profit des plus récents. Faut le replacer dans son époque.....
Il ne faut pas ridiculiser les anciens JO, mais il faut comparer ce qui est comparable. Si on les replace dans leur époque, force est de constater que le nombre de nations était nettement moins important, notamment à cause des colonies. Et l'esprit des Jeux était certainement moins axé sur le commerce et le "paraître" des Nations, que sur la compétition entre sportifs de toutes les nations unis sous la même bannière et la même devise : "L'important c'est de participer".

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Hora Fugit, Stat Jus
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Posté mardi 26 août 2008 à 10:07 (#2379)
Selon Coubertin, l'initiateur des JO modernes, c'est un tournois où seul les exploits de l'homme individuel figurent. Autrement dit : pas de femmes et pas de sports d'équipes
Evidemment ça n'a plus rien à voir avec le mythe Athénien qu'il souhaitait retranscrire.
Evidemment ça n'a plus rien à voir avec le mythe Athénien qu'il souhaitait retranscrire.
Posté mardi 26 août 2008 à 13:13 (#2380)
Attention pas tous les journalistes, certains journalistes ont dit : c'est un record de médaille depuis la 2ème guerre mondiale, ce qui veut dire qu'on a mieux fait avant !! Et qui ce veut dire aussi, quasi impossible de faire mieux car il y a beaucoup plus d'athlètes et de pays.
Et cela va être très dur de faire mieux à Londres 2012 car certains sportifs arrêtent et ils ont dit qu'ils n'avaient pas de relève !!
Moi ce qui m'a fait sourire, ce sont les chinois qui, à peine les JO terminés, ils sont fiers d'être premier au classement des médailles et que ces JO sont les mieux organisés !!!
Certes l'organisation était excellente mais en même temps tout été surveillé, nott les journalistes, toute manifestation interdite (alors qu'ils avaient promis le contraire), circulation ralentie et même interdite, usines fermées, etc... désolé mais si tous les pays qui avaient organisé les JO avaient fait cela, c'est sûr qu'ils auraient été aussi bien organisés !!
Et moi rien que pour vexer les chinois, je leur dirais, oui vous êtes premier au classement des médailles, mais vous n'êtes pas premier au nombre des médailles !!
Et cela va être très dur de faire mieux à Londres 2012 car certains sportifs arrêtent et ils ont dit qu'ils n'avaient pas de relève !!
Moi ce qui m'a fait sourire, ce sont les chinois qui, à peine les JO terminés, ils sont fiers d'être premier au classement des médailles et que ces JO sont les mieux organisés !!!
Certes l'organisation était excellente mais en même temps tout été surveillé, nott les journalistes, toute manifestation interdite (alors qu'ils avaient promis le contraire), circulation ralentie et même interdite, usines fermées, etc... désolé mais si tous les pays qui avaient organisé les JO avaient fait cela, c'est sûr qu'ils auraient été aussi bien organisés !!
Et moi rien que pour vexer les chinois, je leur dirais, oui vous êtes premier au classement des médailles, mais vous n'êtes pas premier au nombre des médailles !!
Posté mardi 26 août 2008 à 13:30 (#2381)
Caspion je t'en prie, prends des cours d'orthographe.
C'est dommage, car cela ne donne pas envie de lire jusqu'à la fin.
C'est dommage, car cela ne donne pas envie de lire jusqu'à la fin.

Citation
Capteurs de mouvement, sensation en devenir du secteur des puces
Les fabricants de microprocesseurs sont convaincus du potentiel à venir des puces à capteurs de mouvements dans les appareils électroniques portables, au regard du succès de la console de jeux Wii de Nintendo et du téléphone d'Apple, l'iPhone.
Le marché des appareils à systèmes micro-électromécaniques, dits MEMS ("micro-electro-mechanical systems") pourrait atteindre les 7,3 milliards de dollars cette année et 11 milliards de dollars d'ici 2011, selon le fondeur Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), d'après les propos rapportés par un cabinet d'étude indépendant.
Les puces intègrent des petits gyroscopes et accéléromètres qui détectent l'amplitude et la direction d'un mouvement et sa vitesse. C'est ce qui permet de faire pivoter l'écran sur les combinés Apple, de simuler des actions avec la manette de la console Wii ou de régler le son du lecteur multimédia en forme d'oeuf, de Sony, le Rolly, en faisant tourner l'appareil dans la main.
Les MEMS, actuellement fabriqués entre autres par STMicroelectronics, fournisseur notamment d'Apple et Nintendo, sont arrivés sur le marché de la grande consommation notamment dans les airbags automobiles.
En dollars, le marché des MEMS reste relativement petit pour des sociétés qui génèrent des milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Mais le potentiel de croissance est estimé au triple des maigres 4% d'un marché total de 280 milliards de dollars, selon les projections de TSMC pour cette année.
Mais pour les fondeurs, exposés à une baisse de la demande en puces mémoires et en puces logiques, une croissance de l'utilisation des appareils équipés de capteurs de mouvements dans le grand public, à l'image des téléphones et des lecteurs multimédia, offre une chance de dynamiser les ventes, estime Richard Dixon, analyste chez iSuppli.
"Dans le sillage du succès de l'iPhone, qui place la capture de mouvement au coeur de l'étonnant appareil, nous nous attendons à voir les téléphones portables (MEMS) se développer rapidement au fur et à mesure que les fabricants brouilleront les cartes pour jouer la différentiation des fonctions".
NOUVEAUX APPAREILS
TSMC, qui a commencé à fabriquer des puces MEMS pour Analog Devices, pourrait représenter jusqu'à 10% de ses ventes totales cette année, cette proportion pouvant atteindre les 20% dans les deux à trois prochaines années, selon le cabinet taïwanais Topology Research.
Son concurrent United Microelectronics Corp (UMC) se préparerait à proposer des puces similaires dans l'année ou l'année prochaine, bien que la société se refuse à commenter.
Les fournisseurs de puces MEMS qui réalisent traditionnellement le gros de leur chiffre d'affaires grâce au secteur automobile ont atteint les limites de leurs capacités, et nombre d'entre eux ont choisi soit de faire évoluer leurs technologies de fabrication, à l'image de STMicro ou de Freescale, ou de sous-traiter la production, explique Dixon d'iSuppli.
Les ventes mondiales de capteurs MEMS destinés aux systèmes de électroniques de contrôle de stabilité dans l'automobile (electronic stability control, ESC), qui aident à garder le contrôle du volant dans les virages secs, devraient pour ainsi dire doubler sur la période 2006-2012, à la faveur notamment de l'obligation légale aux Etats-Unis d'installer cette technologie dans tous les véhicules pesant moins de 4.895 kilogrammes d'ici 2012, estime iSuppli.
Ce qui représente une motivation supplémentaire pour des spécialistes du secteur tels que VTI Technologies, Robert Bosch
et le fabricant de pièces automobiles Omron.
"Les technologies de capteur et de contrôle sont l'épine dorsale de notre métier", a déclaré la porte-parole d'Omron. "Nous nous attendons à ce que les MEMS renforcent encore nos points forts."
De nouvelles applications aux MEMS sont sur les planches à dessiner.
Lorsqu'on laisse tomber un ordinateur portable ou un appareil électronique équipé d'un disque dur, une puce MEMS pourrait, par exemple, déclencher une sauvegarde avant qu'il ne touche le sol.
Malgré le potentiel, le marché des MEMS reste très fragmenté en matière de produits et d'intégration de capteurs et de contrôle électroniques en une seul et même puce. L'harmonisation des normes sera cruciale pour un futur succès du marché, selon les analystes.
"Il y a eu jusqu'ici une sorte de règle pour les MEMS : un produit une technique", raconte Amigo Liu analyste chez Topology.
"Il n'y a aucune plate-forme commune, mais les gros fondeurs tels que TSMC essaient de mettre sur pied cette plate-forme.
"Si les designers s'associent au développement, nous constaterons une croissance rapide."
Reuters
Les fabricants de microprocesseurs sont convaincus du potentiel à venir des puces à capteurs de mouvements dans les appareils électroniques portables, au regard du succès de la console de jeux Wii de Nintendo et du téléphone d'Apple, l'iPhone.
Le marché des appareils à systèmes micro-électromécaniques, dits MEMS ("micro-electro-mechanical systems") pourrait atteindre les 7,3 milliards de dollars cette année et 11 milliards de dollars d'ici 2011, selon le fondeur Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), d'après les propos rapportés par un cabinet d'étude indépendant.
Les puces intègrent des petits gyroscopes et accéléromètres qui détectent l'amplitude et la direction d'un mouvement et sa vitesse. C'est ce qui permet de faire pivoter l'écran sur les combinés Apple, de simuler des actions avec la manette de la console Wii ou de régler le son du lecteur multimédia en forme d'oeuf, de Sony, le Rolly, en faisant tourner l'appareil dans la main.
Les MEMS, actuellement fabriqués entre autres par STMicroelectronics, fournisseur notamment d'Apple et Nintendo, sont arrivés sur le marché de la grande consommation notamment dans les airbags automobiles.
En dollars, le marché des MEMS reste relativement petit pour des sociétés qui génèrent des milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel. Mais le potentiel de croissance est estimé au triple des maigres 4% d'un marché total de 280 milliards de dollars, selon les projections de TSMC pour cette année.
Mais pour les fondeurs, exposés à une baisse de la demande en puces mémoires et en puces logiques, une croissance de l'utilisation des appareils équipés de capteurs de mouvements dans le grand public, à l'image des téléphones et des lecteurs multimédia, offre une chance de dynamiser les ventes, estime Richard Dixon, analyste chez iSuppli.
"Dans le sillage du succès de l'iPhone, qui place la capture de mouvement au coeur de l'étonnant appareil, nous nous attendons à voir les téléphones portables (MEMS) se développer rapidement au fur et à mesure que les fabricants brouilleront les cartes pour jouer la différentiation des fonctions".
NOUVEAUX APPAREILS
TSMC, qui a commencé à fabriquer des puces MEMS pour Analog Devices, pourrait représenter jusqu'à 10% de ses ventes totales cette année, cette proportion pouvant atteindre les 20% dans les deux à trois prochaines années, selon le cabinet taïwanais Topology Research.
Son concurrent United Microelectronics Corp (UMC) se préparerait à proposer des puces similaires dans l'année ou l'année prochaine, bien que la société se refuse à commenter.
Les fournisseurs de puces MEMS qui réalisent traditionnellement le gros de leur chiffre d'affaires grâce au secteur automobile ont atteint les limites de leurs capacités, et nombre d'entre eux ont choisi soit de faire évoluer leurs technologies de fabrication, à l'image de STMicro ou de Freescale, ou de sous-traiter la production, explique Dixon d'iSuppli.
Les ventes mondiales de capteurs MEMS destinés aux systèmes de électroniques de contrôle de stabilité dans l'automobile (electronic stability control, ESC), qui aident à garder le contrôle du volant dans les virages secs, devraient pour ainsi dire doubler sur la période 2006-2012, à la faveur notamment de l'obligation légale aux Etats-Unis d'installer cette technologie dans tous les véhicules pesant moins de 4.895 kilogrammes d'ici 2012, estime iSuppli.
Ce qui représente une motivation supplémentaire pour des spécialistes du secteur tels que VTI Technologies, Robert Bosch
et le fabricant de pièces automobiles Omron.
"Les technologies de capteur et de contrôle sont l'épine dorsale de notre métier", a déclaré la porte-parole d'Omron. "Nous nous attendons à ce que les MEMS renforcent encore nos points forts."
De nouvelles applications aux MEMS sont sur les planches à dessiner.
Lorsqu'on laisse tomber un ordinateur portable ou un appareil électronique équipé d'un disque dur, une puce MEMS pourrait, par exemple, déclencher une sauvegarde avant qu'il ne touche le sol.
Malgré le potentiel, le marché des MEMS reste très fragmenté en matière de produits et d'intégration de capteurs et de contrôle électroniques en une seul et même puce. L'harmonisation des normes sera cruciale pour un futur succès du marché, selon les analystes.
"Il y a eu jusqu'ici une sorte de règle pour les MEMS : un produit une technique", raconte Amigo Liu analyste chez Topology.
"Il n'y a aucune plate-forme commune, mais les gros fondeurs tels que TSMC essaient de mettre sur pied cette plate-forme.
"Si les designers s'associent au développement, nous constaterons une croissance rapide."
Reuters

Tentai Senshi Sunred : Complet [Shinrei], Higepiyo : Complet [FLA], Saki : Complet [T-F],
Oruchuban Ebichu : Complet [Zeu$-Team], Pani Poni Dash : 1 à 11 [Rey-T], Giant Killing : 1 à 26 [MJF]
Posté mardi 26 août 2008 à 19:29 (#2382)
Citation
La Russie reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, l'Occident condamne
La reconnaissance mardi par la Russie de l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes d' Abkhazie et d'Ossétie du Sud s'est heurtée à un front des pays occidentaux qui, à l'instar de Tbilissi, ont condamné une violation "inacceptable" du droit international.
Les dirigeants des deux territoires séparatistes ont salué la décision du Kremlin.
"C'est un jour historique pour notre peuple", a déclaré le président abkhaze Sergueï Bagapch, d'ores et déjà prêt à signer avec la Russie des accords militaires.
"La Russie nous a sauvés d'un génocide", lui a fait écho le président ossète Edouard Kokoïty, disposé quant à lui à accueillir une base militaire russe.
Sans surprise, le ton était à l'opposé en Géorgie, dont le président Mikheïl Saakachvili a dénoncé une décision "totalement illégale", accusant Moscou de vouloir changer "les frontières de l'Europe par la force". S'engageant à lutter "pacifiquement" contre le "mal" pour rétablir l'intégrité territoriale de la Géorgie, il a appelé l'Union européenne (UE) et l'Otan à accélérer son intégration.
Malgré l'appel du président Dmitri Medvedev, qui a demandé aux "autres Etats" de "suivre son exemple", les dirigeants occidentaux ont rejeté d'une même voix l'attitude russe.
L'UE a "condamné fermement cette décision (...) contraire aux principes d'indépendance, de souveraineté et d'intégrité territoriale de la Géorgie". La présidence française de l'UE, qui consulte ses partenaires afin de parvenir à une position commune au sommet extraordinaire de lundi, "appelle de ses voeux une solution politique des conflits en Géorgie".
Paris a exprimé la même position. "Nous condamnons fermement cette attitude", a déclaré le chef de sa diplomatie Bernard Kouchner.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont aussi déploré une décision "inacceptable".
"La décision du président Medvedev de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud est pour nous inacceptable", a martelé un porte-parole du département d'Etat américain, Robert Wood.
Pour la chancelière allemande Angela Merkel, elle "contredit le principe d'intégrité territoriale, un principe fondamental du droit international des peuples".
Cet acte est "injustifiable et inacceptable" également pour le gouvernement britannique, dont le ministre des Affaires étrangères David Miliband, qui le dit "voué à l'échec", se rendra mercredi en Ukraine "pour former la coalition la plus large possible contre l'agression russe en Géorgie".
Plusieurs dirigeants internationaux se sont inquiétés des conséquences de cette reconnaissance.
"Les événements d'aujourd'hui pourraient avoir des implications plus larges pour la sécurité et la stabilité dans le Caucase", a ainsi affirmé le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Cette décision aura des conséquences sur les relations de la Russie avec le reste du monde", a aussi averti le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, appelant à un "retrait total des troupes russes" de Géorgie.
Evoquant une "balkanisation sur une base ethnique du Caucase", le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a lui mis en garde contre "un grave danger pour nous tous". "Inquiet", le Japon a de son côté demandé à la Russie "des actes responsables pour la sécurité de la région".
De nombreux pays européens de l'ancien bloc soviétique ont aussi exprimé leurs préoccupations sur cet "acte unilatéral regrettable et dépourvu de toute base légale", selon les termes de la Roumanie.
Même condamnation de la part des organisations internationales impliquées dans le dossier caucasien.
L'Otan a "rejeté" la décision russe, s'alarmant des "actions de la Russie au cours des dernières semaines" qui "sèment le doute sur l'engagement de la Russie pour assurer la paix et la sécurité dans le Caucase".
Quant à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, elle a estimé, par la voix de sa présidence finlandaise, qu'il s'agissait d'une "violation des principes de l'OSCE".
Après avoir soulevé ce tollé, le président Medvedev a enfoncé le clou. "Nous n'avons peur de rien, y compris d'une guerre froide", a-t-il dit dans une interview. "Bien sûr, nous ne la voulons pas".
L'ex-numéro un soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a aussitôt mis en garde contre "une nouvelle division" du monde.
La reconnaissance mardi par la Russie de l'indépendance des républiques séparatistes géorgiennes d' Abkhazie et d'Ossétie du Sud s'est heurtée à un front des pays occidentaux qui, à l'instar de Tbilissi, ont condamné une violation "inacceptable" du droit international.
Les dirigeants des deux territoires séparatistes ont salué la décision du Kremlin.
"C'est un jour historique pour notre peuple", a déclaré le président abkhaze Sergueï Bagapch, d'ores et déjà prêt à signer avec la Russie des accords militaires.
"La Russie nous a sauvés d'un génocide", lui a fait écho le président ossète Edouard Kokoïty, disposé quant à lui à accueillir une base militaire russe.
Sans surprise, le ton était à l'opposé en Géorgie, dont le président Mikheïl Saakachvili a dénoncé une décision "totalement illégale", accusant Moscou de vouloir changer "les frontières de l'Europe par la force". S'engageant à lutter "pacifiquement" contre le "mal" pour rétablir l'intégrité territoriale de la Géorgie, il a appelé l'Union européenne (UE) et l'Otan à accélérer son intégration.
Malgré l'appel du président Dmitri Medvedev, qui a demandé aux "autres Etats" de "suivre son exemple", les dirigeants occidentaux ont rejeté d'une même voix l'attitude russe.
L'UE a "condamné fermement cette décision (...) contraire aux principes d'indépendance, de souveraineté et d'intégrité territoriale de la Géorgie". La présidence française de l'UE, qui consulte ses partenaires afin de parvenir à une position commune au sommet extraordinaire de lundi, "appelle de ses voeux une solution politique des conflits en Géorgie".
Paris a exprimé la même position. "Nous condamnons fermement cette attitude", a déclaré le chef de sa diplomatie Bernard Kouchner.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont aussi déploré une décision "inacceptable".
"La décision du président Medvedev de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud est pour nous inacceptable", a martelé un porte-parole du département d'Etat américain, Robert Wood.
Pour la chancelière allemande Angela Merkel, elle "contredit le principe d'intégrité territoriale, un principe fondamental du droit international des peuples".
Cet acte est "injustifiable et inacceptable" également pour le gouvernement britannique, dont le ministre des Affaires étrangères David Miliband, qui le dit "voué à l'échec", se rendra mercredi en Ukraine "pour former la coalition la plus large possible contre l'agression russe en Géorgie".
Plusieurs dirigeants internationaux se sont inquiétés des conséquences de cette reconnaissance.
"Les événements d'aujourd'hui pourraient avoir des implications plus larges pour la sécurité et la stabilité dans le Caucase", a ainsi affirmé le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Cette décision aura des conséquences sur les relations de la Russie avec le reste du monde", a aussi averti le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, appelant à un "retrait total des troupes russes" de Géorgie.
Evoquant une "balkanisation sur une base ethnique du Caucase", le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a lui mis en garde contre "un grave danger pour nous tous". "Inquiet", le Japon a de son côté demandé à la Russie "des actes responsables pour la sécurité de la région".
De nombreux pays européens de l'ancien bloc soviétique ont aussi exprimé leurs préoccupations sur cet "acte unilatéral regrettable et dépourvu de toute base légale", selon les termes de la Roumanie.
Même condamnation de la part des organisations internationales impliquées dans le dossier caucasien.
L'Otan a "rejeté" la décision russe, s'alarmant des "actions de la Russie au cours des dernières semaines" qui "sèment le doute sur l'engagement de la Russie pour assurer la paix et la sécurité dans le Caucase".
Quant à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, elle a estimé, par la voix de sa présidence finlandaise, qu'il s'agissait d'une "violation des principes de l'OSCE".
Après avoir soulevé ce tollé, le président Medvedev a enfoncé le clou. "Nous n'avons peur de rien, y compris d'une guerre froide", a-t-il dit dans une interview. "Bien sûr, nous ne la voulons pas".
L'ex-numéro un soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a aussitôt mis en garde contre "une nouvelle division" du monde.
On est vraiment, mais vraiment pas sorti de cette sale histoire....
Après les américains qui veulent "forcer" le blocus maritime des russes avec une grosse flotte de l'otan en renfort si les russes tentent quoi que ce soit..
/me va creuver un abrit au cas ou >_<
Posté mardi 26 août 2008 à 19:58 (#2383)
Doudy, le 26/08/2008 à 14:30, dit :
Caspion je t'en prie, prends des cours d'orthographe.
C'est dommage, car cela ne donne pas envie de lire jusqu'à la fin.
C'est dommage, car cela ne donne pas envie de lire jusqu'à la fin.

Il te faut pas grand chose pour te démotiver !!!
Sinon oui l'affaire entre la Russie et la Géorgie prend une sale affaire mais de là, avoir un conflit je pense pas !! Enfin j'espère !!
Posté mercredi 27 août 2008 à 08:04 (#2384)
Ils sont tous beaux les dirigeants européens à donner des leçons de morale alors qu'ils ont fait la même chose avec le Kosovo...Je ne prend pas la défense de la Russie, mais les états de l'UE font tous des grandes déclarations, parlent de "Guerre froide" et de "génocide en préparation", alors qu'ils n'oseront jamais intervenir parce que trop dépendant du gaz russe.
En outre, ce matin même sur LCI, un député UMP, Axel Poniatowski, déclarait qu'il fallait nuancer cette reconnaissance avec "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", autant dire qu'ils se cherchent déjà des excuses, ou des justifications à leur probable inaction...
Bien sur, je ne prône pas une intervention militaire, que l'OTAN reste tranquille, ça lui fera les pieds, mais un arrêt des relations commerciales avec la Russie, ça les calmerait un peu. Cependant personne n'est prêt à amputer le commerce international au nom d'un état perdu au fin fond du Caucase.
En outre, ce matin même sur LCI, un député UMP, Axel Poniatowski, déclarait qu'il fallait nuancer cette reconnaissance avec "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", autant dire qu'ils se cherchent déjà des excuses, ou des justifications à leur probable inaction...
Bien sur, je ne prône pas une intervention militaire, que l'OTAN reste tranquille, ça lui fera les pieds, mais un arrêt des relations commerciales avec la Russie, ça les calmerait un peu. Cependant personne n'est prêt à amputer le commerce international au nom d'un état perdu au fin fond du Caucase.

Les Jolis Coeurs, Graffiti Activism and many more...
Hora Fugit, Stat Jus
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Posté mercredi 27 août 2008 à 09:14 (#2385)
Zone, le 27/08/2008 à 09:04, dit :
Ils sont tous beaux les dirigeants européens à donner des leçons de morale alors qu'ils ont fait la même chose avec le Kosovo...Je ne prend pas la défense de la Russie, mais les états de l'UE font tous des grandes déclarations, parlent de "Guerre froide" et de "génocide en préparation", alors qu'ils n'oseront jamais intervenir parce que trop dépendant du gaz russe.
En outre, ce matin même sur LCI, un député UMP, Axel Poniatowski, déclarait qu'il fallait nuancer cette reconnaissance avec "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", autant dire qu'ils se cherchent déjà des excuses, ou des justifications à leur probable inaction...
Bien sur, je ne prône pas une intervention militaire, que l'OTAN reste tranquille, ça lui fera les pieds, mais un arrêt des relations commerciales avec la Russie, ça les calmerait un peu. Cependant personne n'est prêt à amputer le commerce international au nom d'un état perdu au fin fond du Caucase.
En outre, ce matin même sur LCI, un député UMP, Axel Poniatowski, déclarait qu'il fallait nuancer cette reconnaissance avec "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", autant dire qu'ils se cherchent déjà des excuses, ou des justifications à leur probable inaction...
Bien sur, je ne prône pas une intervention militaire, que l'OTAN reste tranquille, ça lui fera les pieds, mais un arrêt des relations commerciales avec la Russie, ça les calmerait un peu. Cependant personne n'est prêt à amputer le commerce international au nom d'un état perdu au fin fond du Caucase.

+1 mais n'oublie pas aussi que la Russie est aussi dépendant de l'Europe en ce qui concerne le pétrole et le gaz car on leur achète assez chère et la Russie a besoin beaucoup d'argent pour ce reconstruire !! La reconstruction va prendre encore quelques années !!
Comme tu le dit, un arrêt des relations commerciales les calmeraient un peu !!
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