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Le fait du jour ! qu'est ce qui vous a marqué dans l'actualité du moment ?
Posté mardi 13 mai 2008 à 15:04 (#2086)
Un terrible tremblement de terre en Chine avec plus de 150000 morts et une puissance de 8 sur l'échelle de Richter....Et là rien on en parle et on ne nous montre quasiment rien comme quoi "la Chine c'est l'autre pays de la Liberté d'expression et de la presse"....


Merqui à Doudy pour la sign : "ça c'est du DOUDY STYLE !!" et pour l'avatar aussi...
Posté mardi 13 mai 2008 à 16:52 (#2088)
non non non environ 150000 morts rien que dans un collége qui c'est éffondré on dénombre 950 morts ou disparus...En Birmanie ou il n'y a pas de dictature(
) ils parlent de 20000 morts et autant de disparus!!


Merqui à Doudy pour la sign : "ça c'est du DOUDY STYLE !!" et pour l'avatar aussi...
Posté mardi 13 mai 2008 à 17:37 (#2089)
manitas, le 13/05/2008 à 17:52, dit :
non non non environ 150000 morts rien que dans un collége qui c'est éffondré on dénombre 950 morts ou disparus...
désolé de te le dire, mais ce n'est pas ça du tout

Je ne sais pas où tu as pu entendre de telle bêtise....
Citation
Séisme dans le sud-ouest de la Chine: le point à 16h27
Selon un dernier bilan officiel, le séisme qui a frappé le sud-ouest de la Chine a fait plus de 12.000 morts. 20minutes.fr fait le point sur la situation heure par heure. (...)
Selon un dernier bilan officiel, le séisme qui a frappé le sud-ouest de la Chine a fait plus de 12.000 morts. 20minutes.fr fait le point sur la situation heure par heure. (...)
je te laisse lire la suite du suivis.
manitas, le 13/05/2008 à 17:52, dit :
En Birmanie ou il n'y a pas de dictature(
) ils parlent de 20000 morts et autant de disparus!!

Là encore, t'es très loin du compte...
Citation
Birmanie: plus de 34.000 morts et près de 28.000 disparus
RANGOUN - Le bilan des victimes du cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie le 3 mai a atteint 34.273 morts et 27.836 personnes sont portées disparues, a annoncé mardi la radio d'Etat.
Le précédent bilan officiel provisoire s'établissait lundi à 31.938 morts et 29.770 personnes disparues. Des diplomates occidentaux et des Nations unies parlent de plus de 100.000 tués.
Depuis quelques jours, les médias d'Etat birmans annoncent tous les soirs dans leur bilan officiel une augmentation du nombre de décès confirmés et une baisse du nombre de disparus.
Au total, quelque 62.000 personnes sont donc mortes ou disparues. 1.403 personnes ont aussi été blessées dans l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente, a précisé la radio publique birmane.
(©AFP / 13 mai 2008 16h21)
RANGOUN - Le bilan des victimes du cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie le 3 mai a atteint 34.273 morts et 27.836 personnes sont portées disparues, a annoncé mardi la radio d'Etat.
Le précédent bilan officiel provisoire s'établissait lundi à 31.938 morts et 29.770 personnes disparues. Des diplomates occidentaux et des Nations unies parlent de plus de 100.000 tués.
Depuis quelques jours, les médias d'Etat birmans annoncent tous les soirs dans leur bilan officiel une augmentation du nombre de décès confirmés et une baisse du nombre de disparus.
Au total, quelque 62.000 personnes sont donc mortes ou disparues. 1.403 personnes ont aussi été blessées dans l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente, a précisé la radio publique birmane.
(©AFP / 13 mai 2008 16h21)

Posté mardi 13 mai 2008 à 18:04 (#2090)
Tu as sans doute raison , enfin en Chine ou en Birmanie cela reste un désastre humain de toutes les maniéres....(entendu à la radio estimation du chiffre par un journaliste européen sur place et non par le gouvernement Chinois!!)


Merqui à Doudy pour la sign : "ça c'est du DOUDY STYLE !!" et pour l'avatar aussi...
Posté mardi 13 mai 2008 à 18:13 (#2091)
Ce serait sympa manitas de poster tes infos lorsque tu es sur de ce que tu dis... En gros, poste un lien avec ta source lorsque tu postes; Merci bien! ;)
Sinon au passage , je plussoie Iz pour sa déclaration quelque pages avant, juste ce que j'aurais pu écrire si j'étais pas tombé sur l'article de Morphy dans un de ces moments ou l'on à besoin du tuto pour un forum zen...
PS: J'ai du mal à saisir l'effet de la nouvelle de Thirq, peut-être bien que je devrais me remettre à suivre l'actualité moi; des fois suis completement largué. >_<
Sinon au passage , je plussoie Iz pour sa déclaration quelque pages avant, juste ce que j'aurais pu écrire si j'étais pas tombé sur l'article de Morphy dans un de ces moments ou l'on à besoin du tuto pour un forum zen...

PS: J'ai du mal à saisir l'effet de la nouvelle de Thirq, peut-être bien que je devrais me remettre à suivre l'actualité moi; des fois suis completement largué. >_<

Centrer sa bannière :< center >ici ton image< /center > ou < div align="center" >ici ton image< /div > ( sans les espaces )
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Posté mardi 13 mai 2008 à 18:55 (#2092)
Qu'est-ce que c'est bon de citer le Figaro et de remercier les députés UMP...
Source.
Comme quoi, les communistes servent encore à quelque chose...

Citation
La loi sur les OGM rejetée à l'Assemblée
En l'absence de la plupart des députés de la majorité, une motion de procédure du PCF a permis à l'opposition de retarder l'adoption de la loi.
Coup de théâtre à l'Assemblée et camouflet pour le gouvernement et Jean-François Copé. Alors que les députés devaient examiner en seconde lecture le texte de loi sur les OGM, une motion de procédure proposée par le député communiste André Chassaigne, l'un des opposants les plus farouches aux OGM dans l'Hémicycle, a été adoptée. Ce qui signifie automatiquement la fin de l'examen du texte.
Sur 273 votants et 271 suffrages exprimés, la motion a obtenu 136 voix contre 135. L'opposition a réussi à faire voter une «question préalable», dont l'objet est de «faire décider qu'il n'y a pas lieu de délibérer». «Le texte est rejeté», a lancé la présidente de séance, la socialiste Catherine Génisson, dans un grand sourire et sous une ovation des parlementaires de l'opposition.
Quelques minutes plus tard, un communiqué de presse de Matignon annonçait la convocation d'une Commission mixte paritaire qui devra examiner le texte définitif soumis au vote des deux chambres. Composée de 7 députés et 7 sénateurs, cette commission, réunie à l'initiative du gouvernement, arbitre en cas de désaccord persistant entre les deux assemblées. Elle pourrait être réunie dès la semaine prochaine. L'opposition, quant à elle, annonce qu'elle demande une audience à Nicolas Sarkozy pour lui «demander de ne pas passer en force» sur ce texte.
«Peu d'enthousiasme» des députés UMP
Selon un parlementaire contacté par lefigaro.fr, les députés de droite ont souhaité «marquer leur peu d'enthousiasme» pour ce texte de loi en ne se rendant pas en séance, alors même que leur chef de file, Jean-François Copé «avait insisté tout l'après-midi pour qu'ils viennent voter». Les députés de gauche, en revanche, étaient massivement présents sur les bancs.
Les anti-OGM triomphent. Le député Vert François de Rugy a salué dans un communiqué la «victoire historique d'une majorité de députés contre le passage en force du gouvernement et de l'UMP en faveur des multinationales fabriquant des OGM». Pour l'élu de Loire-Atlantique, «ce vote est un vote de résistance aux pressions économiques et financières effectuées par les grands groupes de l'agrochimie».
Un cas qui ne s'est pas produit depuis 10 ans
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS, a jugé qu'il aurait fallu pour le gouvernement «écouter l'opposition, ses propositions, et les préoccupations des Français. La majorité qui a essayé de passer en force vient d'être sanctionnée, et durement». Le député Arnaud Montebourg a, quant à lui, parlé d'un «coup de tonnerre dans le ciel des semenciers».
Le dernier cas connu de rejet par l'Assemblée suite à une motion de procédure date du PACS. En 1998, la forte mobilisation des députés UMP et la faible présence des parlementaires PS, alors majoritaires, avait permis l'adoption d'une motion rejetant le projet de loi d'union civique. La majorité avait dû proposer un autre texte.
Les syndicats agricoles ont fustigé une «cacophonie lamentable», demandant, par la voix de Jean-Miche Lemétayer, président de la FNSEA : «est-ce que le gouvernement a encore une majorité ?». Ils ré»clament «le plus rapidement possible un nouveau projet de loi».
En l'absence de la plupart des députés de la majorité, une motion de procédure du PCF a permis à l'opposition de retarder l'adoption de la loi.
Coup de théâtre à l'Assemblée et camouflet pour le gouvernement et Jean-François Copé. Alors que les députés devaient examiner en seconde lecture le texte de loi sur les OGM, une motion de procédure proposée par le député communiste André Chassaigne, l'un des opposants les plus farouches aux OGM dans l'Hémicycle, a été adoptée. Ce qui signifie automatiquement la fin de l'examen du texte.
Sur 273 votants et 271 suffrages exprimés, la motion a obtenu 136 voix contre 135. L'opposition a réussi à faire voter une «question préalable», dont l'objet est de «faire décider qu'il n'y a pas lieu de délibérer». «Le texte est rejeté», a lancé la présidente de séance, la socialiste Catherine Génisson, dans un grand sourire et sous une ovation des parlementaires de l'opposition.
Quelques minutes plus tard, un communiqué de presse de Matignon annonçait la convocation d'une Commission mixte paritaire qui devra examiner le texte définitif soumis au vote des deux chambres. Composée de 7 députés et 7 sénateurs, cette commission, réunie à l'initiative du gouvernement, arbitre en cas de désaccord persistant entre les deux assemblées. Elle pourrait être réunie dès la semaine prochaine. L'opposition, quant à elle, annonce qu'elle demande une audience à Nicolas Sarkozy pour lui «demander de ne pas passer en force» sur ce texte.
«Peu d'enthousiasme» des députés UMP
Selon un parlementaire contacté par lefigaro.fr, les députés de droite ont souhaité «marquer leur peu d'enthousiasme» pour ce texte de loi en ne se rendant pas en séance, alors même que leur chef de file, Jean-François Copé «avait insisté tout l'après-midi pour qu'ils viennent voter». Les députés de gauche, en revanche, étaient massivement présents sur les bancs.
Les anti-OGM triomphent. Le député Vert François de Rugy a salué dans un communiqué la «victoire historique d'une majorité de députés contre le passage en force du gouvernement et de l'UMP en faveur des multinationales fabriquant des OGM». Pour l'élu de Loire-Atlantique, «ce vote est un vote de résistance aux pressions économiques et financières effectuées par les grands groupes de l'agrochimie».
Un cas qui ne s'est pas produit depuis 10 ans
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS, a jugé qu'il aurait fallu pour le gouvernement «écouter l'opposition, ses propositions, et les préoccupations des Français. La majorité qui a essayé de passer en force vient d'être sanctionnée, et durement». Le député Arnaud Montebourg a, quant à lui, parlé d'un «coup de tonnerre dans le ciel des semenciers».
Le dernier cas connu de rejet par l'Assemblée suite à une motion de procédure date du PACS. En 1998, la forte mobilisation des députés UMP et la faible présence des parlementaires PS, alors majoritaires, avait permis l'adoption d'une motion rejetant le projet de loi d'union civique. La majorité avait dû proposer un autre texte.
Les syndicats agricoles ont fustigé une «cacophonie lamentable», demandant, par la voix de Jean-Miche Lemétayer, président de la FNSEA : «est-ce que le gouvernement a encore une majorité ?». Ils ré»clament «le plus rapidement possible un nouveau projet de loi».
Source.
Comme quoi, les communistes servent encore à quelque chose...
Posté mardi 13 mai 2008 à 20:16 (#2093)
/Aparte On/
Bien content aussi en ce qui concerne les OGM, mais :
1 ) combien de cultures OGM ont déjà contaminées des cultures "naturelles"? (Bienque je ne sois pas un expert sur la question) Enfin mieux vaut tard que jamais.
2 ) Tant que c'est pas fini, je ne crierais pas victoire trop vite, même si ce premier pas est très encourageant.
/Aparte Off/
Bien content aussi en ce qui concerne les OGM, mais :
1 ) combien de cultures OGM ont déjà contaminées des cultures "naturelles"? (Bienque je ne sois pas un expert sur la question) Enfin mieux vaut tard que jamais.
2 ) Tant que c'est pas fini, je ne crierais pas victoire trop vite, même si ce premier pas est très encourageant.
/Aparte Off/

Posté mardi 13 mai 2008 à 21:06 (#2094)
Bah, ça passera, vu que la CMP (Commission mixte paritaire) est particulièrement à la botte du gouvernement.
Mais ça fait quand même plaisir...
De façon plus générale, ça ne fait qu'exposer quelque chose que tout le monde devrait comprendre : le problème, ce n'est pas les institutions, mais les hommes.
Le parlement a un vrai pouvoir, quoi qu'on en dise. Il refuse juste de s'en servir.
On peut changer les institutions, mais si les mentalités ne changent pas, le législatif continuera à être à la botte de l'exécutif.
Mais ça fait quand même plaisir...
De façon plus générale, ça ne fait qu'exposer quelque chose que tout le monde devrait comprendre : le problème, ce n'est pas les institutions, mais les hommes.
Le parlement a un vrai pouvoir, quoi qu'on en dise. Il refuse juste de s'en servir.
On peut changer les institutions, mais si les mentalités ne changent pas, le législatif continuera à être à la botte de l'exécutif.
Posté mardi 13 mai 2008 à 23:03 (#2095)
manitas, le 13/05/2008 à 16:04, dit :
Et là rien on en parle et on ne nous montre quasiment rien comme quoi "la Chine c'est l'autre pays de la Liberté d'expression et de la presse".... 

Ah et pendant qu'on est dans les apartés sur les OGM, je me demande bien combien de politiques ou de syndicalistes savent vraiment ce qu'est un OGM...
Sans enlever le problème du lobbying des multinationales et de tout ce qui tourne autour, avant d'y voir le mal il faudrait déjà arrêter de fantasmer.

http://www.japonfacile.com/
Japon Facile - Site de photos, vidéos et infos sur le Japon & Blog sur l'actu japonaise
Posté mercredi 14 mai 2008 à 09:59 (#2096)
Opération écran de fumée en Colombie ?
Source Le Monde
Citation
Bogota a extradé vers les Etats-Unis quatorze anciens chefs paramilitaires
Menottes aux poings et enchaînés, quatorze anciens chefs des groupes paramilitaires colombiens ont pris l'avion, mardi 13 mai, vers les Etats-Unis. Quelques heures plus tôt, le président Alvaro Uribe avait signé leur ordre d'extradition. Responsables de centaines de massacres et de milliers d'assassinats commis en Colombie par leurs milices d'extrême droite, ils seront jugés à New York, Miami ou Washington pour trafic de cocaïne.
A Bogota, la surprise a rapidement fait place aux interrogations. "L'espoir de connaître toute la vérité sur les atrocités commises par les paramilitaires et les complicités dont ils ont pu bénéficier au sein de la classe politique s'est évanoui", estime Ivan Cepeda, fils d'un sénateur assassiné. Les chefs "paras" risquent toutefois de lourdes peines de prison aux Etats-Unis. Salvatore Mancuso, Rodrigo Tovar dit "Jorge 40", Diego Murillo alias "Don Berna", Ramiro "Cuco" Vanoy et Hernan Giraldo, avaient été emprisonnés après avoir accepté de démobiliser leurs milices en échange des peines légères prévues par la loi "justice et paix".
Les paramilitaires "n'ont pas tenu parole", a expliqué M. Uribe pour justifier la décision de les extrader. Les chefs des anciennes milices ont continué à diriger leurs activités mafieuses de leur cellule, ils ont refusé de coopérer avec la justice, d'avouer tous leurs crimes et de réparer leurs victimes. Ils ont donc perdu le bénéfice de la loi "justice et paix".
Cette loi de 2005, qui plafonne à huit ans les peines de prison applicables aux repentis, avait initialement soulevé un tollé parmi les organisations de défense des droits de l'homme. Mais le texte s'est révélé efficace pour contraindre les chefs paramilitaires à passer aux aveux. Partout en Colombie, les victimes ont commencé à faire entendre leur voix pour réclamer "leur droit à la vérité et à la réparation". Les défenseurs des droits de l'homme fustigent donc aujourd'hui le président Uribe qui extrade les chefs paramilitaires, au nom de la loi "justice et paix", hier si décriée.
SCANDALE DE LA "PARAPOLITIQUE"
Pourtant, l'extradition "lève les doutes qui ont pu exister sur l'existence de pactes secrets entre Alvaro Uribe et les chefs paramilitaires", souligne l'éditorial du quotidien El Tiempo. "Priorité a été donnée à la vérité sur le trafic de drogue, au détriment de la vérité sur la tragédie humaine de 130000 victimes", regrette l'ancien sénateur Rafael Pardo.
Le gouvernement a promis que les droits des victimes – autorisées à porter leurs réclamations devant la justice américaine – seraient préservés. L'ambassadeur des Etats-Unis à Bogota a pour sa part rappelé que les paramilitaires extradés seraient jugés pour "trafic de drogue, blanchiment d'argent et collaboration avec des organisations terroristes".
D'aucuns se demandent si M. Uribe n'a pas choisi d'extrader les paramilitaires pour les faire taire. "Le scandale dit de la parapolitique était en train de se resserrer sur l'entourage du président", rappelle l'analyste Mauricio Romero. Soupçonnés d'accointances avec les milices paramilitaires, plus de trente parlementaires de la majorité présidentielle sont en prison, dont Mario Uribe, un cousin du chef de l'Etat. "Les témoins dont la justice avait besoin pour condamner les politiciens coupables se sont envolés aux Etats-Unis", note l'analyste Claudia Lopez.
Marie Delcas
Menottes aux poings et enchaînés, quatorze anciens chefs des groupes paramilitaires colombiens ont pris l'avion, mardi 13 mai, vers les Etats-Unis. Quelques heures plus tôt, le président Alvaro Uribe avait signé leur ordre d'extradition. Responsables de centaines de massacres et de milliers d'assassinats commis en Colombie par leurs milices d'extrême droite, ils seront jugés à New York, Miami ou Washington pour trafic de cocaïne.
A Bogota, la surprise a rapidement fait place aux interrogations. "L'espoir de connaître toute la vérité sur les atrocités commises par les paramilitaires et les complicités dont ils ont pu bénéficier au sein de la classe politique s'est évanoui", estime Ivan Cepeda, fils d'un sénateur assassiné. Les chefs "paras" risquent toutefois de lourdes peines de prison aux Etats-Unis. Salvatore Mancuso, Rodrigo Tovar dit "Jorge 40", Diego Murillo alias "Don Berna", Ramiro "Cuco" Vanoy et Hernan Giraldo, avaient été emprisonnés après avoir accepté de démobiliser leurs milices en échange des peines légères prévues par la loi "justice et paix".
Les paramilitaires "n'ont pas tenu parole", a expliqué M. Uribe pour justifier la décision de les extrader. Les chefs des anciennes milices ont continué à diriger leurs activités mafieuses de leur cellule, ils ont refusé de coopérer avec la justice, d'avouer tous leurs crimes et de réparer leurs victimes. Ils ont donc perdu le bénéfice de la loi "justice et paix".
Cette loi de 2005, qui plafonne à huit ans les peines de prison applicables aux repentis, avait initialement soulevé un tollé parmi les organisations de défense des droits de l'homme. Mais le texte s'est révélé efficace pour contraindre les chefs paramilitaires à passer aux aveux. Partout en Colombie, les victimes ont commencé à faire entendre leur voix pour réclamer "leur droit à la vérité et à la réparation". Les défenseurs des droits de l'homme fustigent donc aujourd'hui le président Uribe qui extrade les chefs paramilitaires, au nom de la loi "justice et paix", hier si décriée.
SCANDALE DE LA "PARAPOLITIQUE"
Pourtant, l'extradition "lève les doutes qui ont pu exister sur l'existence de pactes secrets entre Alvaro Uribe et les chefs paramilitaires", souligne l'éditorial du quotidien El Tiempo. "Priorité a été donnée à la vérité sur le trafic de drogue, au détriment de la vérité sur la tragédie humaine de 130000 victimes", regrette l'ancien sénateur Rafael Pardo.
Le gouvernement a promis que les droits des victimes – autorisées à porter leurs réclamations devant la justice américaine – seraient préservés. L'ambassadeur des Etats-Unis à Bogota a pour sa part rappelé que les paramilitaires extradés seraient jugés pour "trafic de drogue, blanchiment d'argent et collaboration avec des organisations terroristes".
D'aucuns se demandent si M. Uribe n'a pas choisi d'extrader les paramilitaires pour les faire taire. "Le scandale dit de la parapolitique était en train de se resserrer sur l'entourage du président", rappelle l'analyste Mauricio Romero. Soupçonnés d'accointances avec les milices paramilitaires, plus de trente parlementaires de la majorité présidentielle sont en prison, dont Mario Uribe, un cousin du chef de l'Etat. "Les témoins dont la justice avait besoin pour condamner les politiciens coupables se sont envolés aux Etats-Unis", note l'analyste Claudia Lopez.
Marie Delcas
Source Le Monde


Tasogare yori mo kuraki mono, Chi no nagare yori akaki mono Toki no nagare ni uzumore shi idai, Na nanji no na ni oite
Ware koko ni yami ni chikawan, Warera ga mae ni tachi fusagari shi Subete no oroka naru mono ni, Ware to nanji ga chikara mote
Hitoshiku horobi o ataen koto o ! DRAGON SLAYERS !!!
Posté mercredi 14 mai 2008 à 10:33 (#2097)
Les pactes entre Uribe et les paramilitaires, ainsi que le financement de la "contre révolution" (sic) par les États-Unis c'est quand même un secret de polichinelle en Colombie. Le seul truc c'est qu'à chaque que la justice veut s'en mêler les témoins manquent à l'appel pour cause de morts naturelle (mais la thèse du suicide n'est pas écartée) la plupart du temps.
Il a trouvé une parade bien habile avec le coup de l'extradition, il se protège bien tout en faisant preuve de courage politique... c'est une bête de politique ce mec !
Il a trouvé une parade bien habile avec le coup de l'extradition, il se protège bien tout en faisant preuve de courage politique... c'est une bête de politique ce mec !

Les stats du jeu du cinéma sur sharemanga : Le jeu du cinéma SM
Jouez à XM, jeu de rôle !
Posté mercredi 14 mai 2008 à 23:50 (#2098)
Les commissions ne s'occupent pas que des OGM...
Source AFP, citée dans Le Figaro
Bah oui, sans représentants du personnel, le dialogue social marche beaucoup mieux, c'est certain...
Citation
Des députés de la majorité veulent permettre aux entreprises de ne plus avoir à désigner des représentants du personnel si elles dépassent 11 ou 50 salariés ces trois prochaines années, selon un amendement adopté en commission à l'Assemblée nationale.
Dans le code du travail actuel, une entreprise doit procéder à l'élection de délégués du personnel au-delà de 11 salariés ou constituer un comité d'entreprise au-delà de 50.
La commission des Affaires économiques a décidé mercredi le "gel", "à titre expérimental", de ces "seuils sociaux", en adoptant un amendement UMP au projet de loi de modernisation de l'économie (LME).
Dans le code du travail actuel, une entreprise doit procéder à l'élection de délégués du personnel au-delà de 11 salariés ou constituer un comité d'entreprise au-delà de 50.
La commission des Affaires économiques a décidé mercredi le "gel", "à titre expérimental", de ces "seuils sociaux", en adoptant un amendement UMP au projet de loi de modernisation de l'économie (LME).
Source AFP, citée dans Le Figaro
Bah oui, sans représentants du personnel, le dialogue social marche beaucoup mieux, c'est certain...
Posté samedi 17 mai 2008 à 10:00 (#2099)
Citation
Des amendements liberticides au Parlement européen
Sous la pression des lobbys de l'industrie du disque et du cinéma, des députés européens ont déposé des amendements dans le cadre de la révision du Paquet Télécom qui visent à préparer le terrain de la riposte graduée et à légaliser l'implantation de spywares anti-piratage. Le député européen Guy Bono, auteur d'un rapport sur l'industrie culturelle, s'insurge contre ces amendements.
Le député européen socialiste Guy Bono, auteur du rapport consacré aux industries culturelles et amendé pour rejeter le principe de la riposte graduée, s'insurge contre les lobbys culturels qui poussent actuellement à des mesures qu'il juge liberticides. Il s'indigne ainsi d'amendements déposés dans le cadre de la révision du "Paquet Télécom" actuellement débattue par le Parlement européen.
A la une de Numerama
LimeWire veut faire le Google Adsense du P2P avec les majors
Des amendements liberticides au Parlement européen
Copie privée : l'industrie culturelle refuse une pause sur la taxe
"Depuis la résolution du Parlement européen du 10 avril dernier condamnant le principe de la riposte graduée, on assiste à des attaques tout azimut des grandes majors du disque qui essayent de faire passer en force leurs propositions liberticides, économiquement infondées et à contresens de l'histoire du numérique", regrette l'eurodéputé.
Un amendement est particulièrement en ligne de mire. Déposé pour avis par M. Mavrommatis, il vise selon Guy Bono à légaliser "les spywares des grandes majors". "Cet amendement propose de limiter la définition de spyware, proposée au considérant 34 de la directive cadre, aux logiciels qui enregistrent les actions « licites » de l’utilisateur de manière clandestine et/ou corrompent le fonctionnement de l’équipement terminal au profit d’un tiers (logiciels espions ou espiongiciels). Ce qui revient à dire qu'un logiciel qui enregistrerait des actions illicites ou corromprait le matériel d'un utilisateur ne constituent pas « une menace grave pour la vie privée »", explique Guy Bono.
D'autres amendements, déposés notamment sous l'influence de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), visent à introduire le principe de la riposte graduée que le Parlement européen a pourtant déjà considéré contraire aux droits fondamentaux.
"Ce qu’Orwell avait prédit dans « 1984 » est en train de se mettre en place : on veut tout savoir de vous, vous traquer, vous espionner dans vos moindres gestes, et orienter vos comportements. Sauf que le dictateur, derrière tout ça, n’est pas politique : ce sont les grandes multinationales!", s'énerve Guy Bono. "Toute restriction aux droits et libertés des internautes, ne saurait être mise en place sans décision préalable de l'autorité judiciaire, qui je le rappelle est la gardienne naturelle des libertés".
Selon l'eurodéputé "les mesures répressives sont des mesures dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leurs modèles économiques face aux nécessités imposées par la société de l'information". Visiblement favorable à la licence globale, Guy Bono précise qu'il "ne faut pas se tromper de bouc-émissaire: la rémunération des artistes doit être assurée par les vrais bénéficiaires du téléchargement: les fournisseurs d'accès à internet!".
Sous la pression des lobbys de l'industrie du disque et du cinéma, des députés européens ont déposé des amendements dans le cadre de la révision du Paquet Télécom qui visent à préparer le terrain de la riposte graduée et à légaliser l'implantation de spywares anti-piratage. Le député européen Guy Bono, auteur d'un rapport sur l'industrie culturelle, s'insurge contre ces amendements.
Le député européen socialiste Guy Bono, auteur du rapport consacré aux industries culturelles et amendé pour rejeter le principe de la riposte graduée, s'insurge contre les lobbys culturels qui poussent actuellement à des mesures qu'il juge liberticides. Il s'indigne ainsi d'amendements déposés dans le cadre de la révision du "Paquet Télécom" actuellement débattue par le Parlement européen.
A la une de Numerama
LimeWire veut faire le Google Adsense du P2P avec les majors
Des amendements liberticides au Parlement européen
Copie privée : l'industrie culturelle refuse une pause sur la taxe
"Depuis la résolution du Parlement européen du 10 avril dernier condamnant le principe de la riposte graduée, on assiste à des attaques tout azimut des grandes majors du disque qui essayent de faire passer en force leurs propositions liberticides, économiquement infondées et à contresens de l'histoire du numérique", regrette l'eurodéputé.
Un amendement est particulièrement en ligne de mire. Déposé pour avis par M. Mavrommatis, il vise selon Guy Bono à légaliser "les spywares des grandes majors". "Cet amendement propose de limiter la définition de spyware, proposée au considérant 34 de la directive cadre, aux logiciels qui enregistrent les actions « licites » de l’utilisateur de manière clandestine et/ou corrompent le fonctionnement de l’équipement terminal au profit d’un tiers (logiciels espions ou espiongiciels). Ce qui revient à dire qu'un logiciel qui enregistrerait des actions illicites ou corromprait le matériel d'un utilisateur ne constituent pas « une menace grave pour la vie privée »", explique Guy Bono.
D'autres amendements, déposés notamment sous l'influence de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), visent à introduire le principe de la riposte graduée que le Parlement européen a pourtant déjà considéré contraire aux droits fondamentaux.
"Ce qu’Orwell avait prédit dans « 1984 » est en train de se mettre en place : on veut tout savoir de vous, vous traquer, vous espionner dans vos moindres gestes, et orienter vos comportements. Sauf que le dictateur, derrière tout ça, n’est pas politique : ce sont les grandes multinationales!", s'énerve Guy Bono. "Toute restriction aux droits et libertés des internautes, ne saurait être mise en place sans décision préalable de l'autorité judiciaire, qui je le rappelle est la gardienne naturelle des libertés".
Selon l'eurodéputé "les mesures répressives sont des mesures dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leurs modèles économiques face aux nécessités imposées par la société de l'information". Visiblement favorable à la licence globale, Guy Bono précise qu'il "ne faut pas se tromper de bouc-émissaire: la rémunération des artistes doit être assurée par les vrais bénéficiaires du téléchargement: les fournisseurs d'accès à internet!".
Source Numerama
Posté samedi 17 mai 2008 à 19:35 (#2100)
Citation
Nouveau Centre: ne m'appelez pas encore «Solide»
Cela devait être -promis!- un nom «audacieux et décoiffant» pour remplacer le très tarte Nouveau Centre: réunie en Congrès constitutif ce week-end, la formation centriste a finalement décidé d'attendre un peu avant d'utiliser le nom Solide (solidaire, libérale et démocrate).
Fini le Nouveau Centre, bienvenu au « Solide ». Au bout de deux jours de congrès, les héritiers de l'ex UDF ont levé le voile - à mots voilés- sur leur prochaine dénomination. Ce devrait être « Solide » pour solidaire, libérale et démocrate.
« Nous voulons un nom qui rappelle tout ce que nous sommes », avait livré du bout des lèvres, vendredi le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, lors de l'ouverture de leur congrès constitutif. « Un nom audacieux et décoiffant », assurait de son côté, Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher, et élu, samedi, porte parole de la formation centriste. Pour s'assurer un coup médiatique, le nom devait même être révélé au cours de ce congrès de renaissance. Mais terrifiés par leur propre audace sémantique, les ex-UDF pur jus ont décidé de s'accorder un temps supplémentaire de réflexion pour tester leur trouvaille marketing auprès des adhérents et des électeurs.
Chimiquement, le nom traduit déjà l'ambition des 22 députés du Nouveau Centre de passer de l'état liquide à l'état Solide. S'il devait être retenu, cette nouvelle appellation d'origine contrôlée par « une agence de communication politique très connue sur la place de Paris », selon Hervé Morin, devrait être révélée à la rentrée. Afin de s'assurer que les fondations du Solide soient vraiment bâties sur du dur. La marque Solido avait imposé ses modèles réduits de voiture. « Solide » aspire peut-être à jouer la réplique au 1/18ème de l'UMP de Nicolas Sarkozy.
Cela devait être -promis!- un nom «audacieux et décoiffant» pour remplacer le très tarte Nouveau Centre: réunie en Congrès constitutif ce week-end, la formation centriste a finalement décidé d'attendre un peu avant d'utiliser le nom Solide (solidaire, libérale et démocrate).
Fini le Nouveau Centre, bienvenu au « Solide ». Au bout de deux jours de congrès, les héritiers de l'ex UDF ont levé le voile - à mots voilés- sur leur prochaine dénomination. Ce devrait être « Solide » pour solidaire, libérale et démocrate.
« Nous voulons un nom qui rappelle tout ce que nous sommes », avait livré du bout des lèvres, vendredi le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, lors de l'ouverture de leur congrès constitutif. « Un nom audacieux et décoiffant », assurait de son côté, Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher, et élu, samedi, porte parole de la formation centriste. Pour s'assurer un coup médiatique, le nom devait même être révélé au cours de ce congrès de renaissance. Mais terrifiés par leur propre audace sémantique, les ex-UDF pur jus ont décidé de s'accorder un temps supplémentaire de réflexion pour tester leur trouvaille marketing auprès des adhérents et des électeurs.
Chimiquement, le nom traduit déjà l'ambition des 22 députés du Nouveau Centre de passer de l'état liquide à l'état Solide. S'il devait être retenu, cette nouvelle appellation d'origine contrôlée par « une agence de communication politique très connue sur la place de Paris », selon Hervé Morin, devrait être révélée à la rentrée. Afin de s'assurer que les fondations du Solide soient vraiment bâties sur du dur. La marque Solido avait imposé ses modèles réduits de voiture. « Solide » aspire peut-être à jouer la réplique au 1/18ème de l'UMP de Nicolas Sarkozy.
Source.
Moi je le trouve bien, ce nom.
De quoi se foutre de leur gueule pour les 4 prochaines années

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