Doudy, le 15/10/2007 à 12:48, dit :
Nan désolé, taper sur un mec à la rigueur je veux bien. Frapper une femme, c'est immonde.
[...]
Euh y'a des techniques pour les p'tits nerveux comme moi pour qu'on arrive à faire des phrases sans s'énerver?
Au risque de vouloir en rajouter une couche (on reste civilisés, comme ça lesrode nous tape pas, d'accord doudy ?)
1) vilain sexiste d'abord. Et là je suis vraiment, mais alors vraiment pas d'accord avec toi. L'égalité en droit et en égards est indissociable.
2) nope, je suis dans le même cas
Il avait été établi pendant le procès que ces deux charmantes personnes (que je ne pouvais déjà avant piffer ni l'une ni l'autre) se castagnaient sur une base régulière. C'est l'histoire de deux idiots. Le but de l'incarcération n'étant pas d'annoncer au monde "bouh le vilain il est parti en prison" mais "bon, plus aucune femme ne sera tourmentée par ce sale type" et dans un second temps "ah, il a l'air d'avoir grandi dans sa tête, c'est bon on le laisse sortir". Après on en pense ce qu'on veut, mais le fonctionnement inverse (un crime = une peine incompressible) mène a des aberrations aussi. La peine de sûreté est toujours utilisée dans le but de protéger le reste de la société (le plus souvent pour les assassins, et là on change radicalement de domaine).
Ah, si l'argumentation avait été sur les lignes d'actes de barbarie ou de torture domestique ayant entraîné la mort, il aurait pris bien plus longtemps. Et la plupart des cas de femmes ou d'hommes battu(e)s, c'est à ça que ça devrait s'apparenter (dans le cas présent, et SELON LE JUGEMENT RENDU, non).
Ah, sinon
Citation
La pression monte sur Blackwater. Les autorités américaines et irakiennes seraient en négociations pour expulser d'Irak la société de sécurité, accusée d'avoir causé la mort de nombreux Irakiens au cours de fusillades. Blackwater devrait quitter le pays dans les six mois, le temps pour le département d'Etat de trouver une solution pour assurer la sécurité des personnels diplomatiques. "Le gouvernement irakien devrait demander aux Etats-Unis de cesser d'utiliser les services de Blackwater dans les six mois et la remplacer par une nouvelle organisation, plus disciplinée, et soumise aux lois irakiennes", a indiqué à l'agence AP Sami Al-Askari, un assistant du premier ministre Nouri Al-Maliki. Il a précisé que la demande irakienne est non négociable.
Pour la plupart des observateurs présents à Bagdad, si Blackwater n'assure plus la sécurité des diplomates américains en Irak, ses gardes resteront sur place et seront embauchés par d'autres entreprises de sécurité. Deux d'entres elles, Dyn Corp. et Triple Canopy, assurent déjà des missions pour le département d'Etat hors de Bagdad et pourraient prendre la relève de Blackwater.
"POLITIQUEMENT MOTIVÉES"
Dans une série d'entretiens avec la télévision américaine, Erik Prince, le fondateur de Blackwater, a déclaré, dimanche 14 octobre, que les actions judiciaires engagées contre sa compagnie étaient "politiquement motivées". Dans un entretien accordé à CNN, Erik Prince a défendu ses employés, malgré les rapports de l'armée américaine sur la fusillade qui indiquent que des agents de la société privée ont ouvert le feu sans provocation. "Les avocats qui ont déposé la plainte sont ceux qui ont défendu les auteurs des attentats de 1993 commis contre le World Trade Center (...), ou les meurtriers d'agents du FBI et de policiers", a-t-il déclaré sur CNN. Pourtant, il admet que ses employés pourraient avoir commis une erreur.
Dans l'émission "60 minutes" de CBS, il se félicite que le FBI enquête sur la fusillade du 16 septembre. "J'en suis heureux, parce qu'il sont neutres." Dans un entretien qui devrait être diffusé lundi dans le "Charlie Rose Show", sur la chaîne publique PBS, Erik Prince maintient sa ligne de défense en expliquant que des véhicules de Blackwater ont été pris pour cible et présentaient des impacts de balles avant la fusillade du 16 septembre.
Source le monde