Thirqual, le 15/06/2007 à 10:29, dit :
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le monde. Menfin c'est encore la CGT, c'est rien que des vilains menteurs soviétoïdes.
Désolé, mais malgré la caricature que tu fais, on voit bien la botte Cégétiste sur le visage du français moyen. Voilà le modèle totalitaire imposé à la majorité silencieuse depuis 50 ans.
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La guérilla colombienne refuse de libérer ses otages sans négociations
Membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche), Rodrigo Granda ne veut pas aller en France ni à Cuba. Il dit ignorer les raisons qui ont poussé le président Nicolas Sarkozy à demander et à obtenir sa sortie de prison, le 4 juin.
Dans un entretien publié mercredi 13 juin par le quotidien El Tiempo, M. Granda a précisé qu'il souhaitait oeuvrer pour un "accord humanitaire", c'est-à-dire un échange des guérilleros emprisonnés contre les 56 "otages politiques" détenus par les FARC, dont la Franco-colombienne Ingrid Bétancourt.
"J'espère pouvoir, à la première occasion, aller discuter directement avec le secrétariat (l'organe dirigeant des FARC)", a indiqué M. Granda. Et d'ajouter qu'il envisageait de rester "un ou deux ans" chez ses hôtes de l'épiscopat de Bogota, où il a déjà reçu des représentants des trois pays médiateurs, la France, la Suisse et l'Espagne.
Membre de la "commission internationale" des FARC, cet homme de 58 ans purgeait une peine de vingt ans de prison. Le président colombien Alvaro Uribe a accepté de l'inclure sur la liste des 150 guérilleros relâchés unilatéralement depuis le 4 juin, pour pousser les FARC à libérer leurs otages.
Dans un entretien diffusé mardi, le porte-parole des FARC, Raul Reyes, s'est félicité de la libération de M. Granda, tout en démentant avoir négocié quoi que ce soit avec la France. Reconnaissante envers M. Sarkozy, la guérilla se montre toujours aussi intraitable. "La position des FARC sur l'échange humanitaire est invariable", a répété M. Reyes. Il a exigé encore une fois la démilitarisation d'un territoire de 800 km2 pour y rencontrer les émissaires du gouvernement, négocier l'échange et éventuellement la paix.
Quatre policiers ont été enlevés depuis une semaine. Les autorités attribuent ces enlèvements aux FARC et craignent que les guérilleros ne cherchent à "compenser" la perte de Jhon Pinchao, le policier qui est parvenu à échapper à ses ravisseurs, le 16 mai, après huit ans et demi de captivité. Selon une rumeur dont la presse de Bogota s'est fait l'écho, le secrétariat des FARC aurait donné ordre de capturer 200 policiers. Le chef de la police, le général Oscar Naranjo, n'a pas confirmé l'information, mais les mesures de sécurité ont été renforcées dans les zones de conflit.
SPÉCULATIONS À BOGOTA
Pourquoi la France a-t-elle voulu la libération de Rodrigo Granda ? La question alimente les spéculations du moment à Bogota. D'aucuns espèrent qu'il puisse rapidement apporter une preuve de vie d'Ingrid Betancourt. Capturé en décembre 2004 au Venezuela par un commando militaire et livré aux autorités colombiennes, M. Granda, alors complètement ignoré du public, était présenté comme le "ministre des relations extérieures" des FARC. "Le ministre, c'est Raul Reyes. Granda n'a jamais été que numéro deux au sein de la commission internationale des FARC", note Carlos Lozano, directeur de l'hebdomadaire du Parti communiste colombien, Voz.
A Caracas, M. Granda était en contact avec les trois pays médiateurs (France, Espagne, Suisse), chargés par M. Uribe de faire avancer les pourparlers pour obtenir la libération des otages. "Ces pays ont jugé que la capture de Granda était un signe de la mauvaise volonté du gouvernement colombien, prêt à tout pour torpiller les rares contacts avec les dirigeants des FARC, confie un diplomate de la région. Comment intercéder dans ces conditions ?"
S'il est permis de penser qu'en libérant M. Granda le président Uribe a voulu montrer ses bonnes dispositions au gouvernement français, il est clair que les FARC ne veulent pas de "geste unilatéral", mais des "négociations sur un pied d'égalité".
Mince alors