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mardi 30 janvier 2007, 19h58
M6 a arrêté l'émission SOS Cambriolage
PARIS (AP) - SOS Cambriolage, une émission diffusée à deux reprises en décembre 2006 sur M6, a été arrêtée, précise le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) dans un courrier adressé le 23 janvier au Syndicat général de la police Force Ouvrière (Sgp-Fo).
Ce dernier avait publiquement dénoncé "une véritable leçon de cambriolage télévisuelle" où intervenaient deux anciens cambrioleurs, "Francis" et "Zem", ancien membre d'une famille fichée au grand banditisme parisien dans les années 1980. "Devant les réactions négatives suscitées par cette émission, la société Métropole Télévision a décidé d'arrêter sa diffusion", écrit le CSA.
Une association, un député et des téléspectateurs s'étaient eux aussi plaints de ce programme censé révéler les failles en matière de sécurité. "Certains téléspectateurs déclarent que des vols ont été commis dans leur quartier quelques jours après l'émission", note le CSA. Le gendarme de l'audiovisuel relève que "des informations et des techniques utiles à la pratique du vol ont été révélées" et que l'émission contribue à "la banalisation d'une pratique délictuelle". Enfin, il regrette que le caractère répréhensible de cet acte n'ait jamais été évoqué.
"L'atteinte à l'ordre public était d'autant plus préjudiciable aux citoyens que certains immeubles et quartiers, présentés comme idéaux pour commettre un cambriolage pourraient être identifiés par des tiers, en dépit des précautions prises par la chaîne de ne pas citer le nom des villes dans lesquelles les reportages se déroulaient". AP
M6 a arrêté l'émission SOS Cambriolage
PARIS (AP) - SOS Cambriolage, une émission diffusée à deux reprises en décembre 2006 sur M6, a été arrêtée, précise le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) dans un courrier adressé le 23 janvier au Syndicat général de la police Force Ouvrière (Sgp-Fo).
Ce dernier avait publiquement dénoncé "une véritable leçon de cambriolage télévisuelle" où intervenaient deux anciens cambrioleurs, "Francis" et "Zem", ancien membre d'une famille fichée au grand banditisme parisien dans les années 1980. "Devant les réactions négatives suscitées par cette émission, la société Métropole Télévision a décidé d'arrêter sa diffusion", écrit le CSA.
Une association, un député et des téléspectateurs s'étaient eux aussi plaints de ce programme censé révéler les failles en matière de sécurité. "Certains téléspectateurs déclarent que des vols ont été commis dans leur quartier quelques jours après l'émission", note le CSA. Le gendarme de l'audiovisuel relève que "des informations et des techniques utiles à la pratique du vol ont été révélées" et que l'émission contribue à "la banalisation d'une pratique délictuelle". Enfin, il regrette que le caractère répréhensible de cet acte n'ait jamais été évoqué.
"L'atteinte à l'ordre public était d'autant plus préjudiciable aux citoyens que certains immeubles et quartiers, présentés comme idéaux pour commettre un cambriolage pourraient être identifiés par des tiers, en dépit des précautions prises par la chaîne de ne pas citer le nom des villes dans lesquelles les reportages se déroulaient". AP
c'est pas plus mal. l'arrêt de cette émission est plutôt une bonne chose.
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mercredi 24 janvier 2007, 16h00
Des "yeux bioniques" pourraient aider à combattre la cécité
COLUMBIA, Missouri (AP) - Des travaux scientifiques pour le moins étonnants aux Etats-Unis pourraient aider à lutter contre la cécité chez l'homme: des "yeux bioniques" sont implantés sur des chats atteints d'une forme de rétinite pigmentaire pour tenter de combattre cette maladie pouvant entraîner la perte de la vision.
Gingersnap, une chatte abyssine de quatre ans, est touchée par l'affection qui détruit lentement ses rétines. "A cinq ans, elle sera probablement aveugle", pronostique le Dr Kristina Narfstrom, ophtalmologiste vétérinaire à l'université du Missouri-Columbia.
La maladie de Gingersnap est similaire à la rétinite pigmentaire, maladie génétique incurable chez l'homme qui conduit souvent à la cécité, et affecte un Américain sur 3.500 et environ 30.000 personnes en France. La rétinite attaque les cellules photoréceptrices de l'oeil.
Le Dr Narfstrom implante des puces en silicium spéciales sur des chats en partie aveugles avec l'espoir que ces travaux aideront à remplacer, voire à réparer des rétines touchées par la maladie chez l'homme.
Ces puces ont déjà montré des résultats encourageants lors d'essais cliniques sur l'homme, améliorant dans certains cas la vision de personnes atteintes par la maladie ou ralentissant son développement. Selon le Dr Narfstrom, les puces ont été implantées sur 30 personnes à ce jour.
Ses travaux devraient aider les chercheurs à optimiser les performances de ces implants et à former les médecins aux techniques chirurgicales permettant de les installer, car la structure des yeux chez le chat et l'homme est similaire.
Les puces de deux millimètres de large, mises au point par la société Optobionics de Naperville (Illinois), sont insérées à l'arrière de l'oeil. La surface de chaque puce est couverte de 5.000 microphotodiodes qui réagissent à la lumière, envoyant des signaux électriques via le nerf optique jusqu'au cerveau.
"Nous les plaçons à l'endroit où se trouvent les photorécepteurs dont elles sont supposées prendre le relais si ceux-ci manquent", explique le Dr Narfstrom. Actuellement, elles permettent de voir des "impulsions de lumière" plutôt que des images, et "le but de l'étude est de leur faire livrer davantage d'informations".
Les puces peuvent non seulement aider à ralentir la maladie, mais pourraient aussi régénérer les photorécepteurs endommagés autour des implants grâce aux courants électriques qu'elles produisent, suggèrent des études.
Le Dr Narfstrom devrait savoir dans deux ans environ si les implants favorisent réellement la croissance des cellules rétiniennes sur ses chats, précise-t-elle.
La puce d'Optobionics représente l'un des nombreux axes de recherche en matière de lutte contre la cécité. Outre la thérapie génique, considérée comme un bon outil pour combattre les maladies héréditaires, des chercheurs comptent également utiliser les cellules souches pour tenter de reconstruire les cellules rétiniennes endommagées.
D'autres cherchent des substances qui pourraient amener des cellules rétiniennes saines entourant les photorécepteurs à prendre le relais de celles affectées par la maladie. Il y a également des tentatives, comme la puce d'Optobionics, de créer une vision artificielle.
Ce dernier domaine de recherche "offre un grand espoir aux personnes qui ont complètement perdu la vue", selon Tim Shoen, de la Fondation lutter contre la cécité, basée à Baltimore, qui finance des chercheurs. AP
Des "yeux bioniques" pourraient aider à combattre la cécité
COLUMBIA, Missouri (AP) - Des travaux scientifiques pour le moins étonnants aux Etats-Unis pourraient aider à lutter contre la cécité chez l'homme: des "yeux bioniques" sont implantés sur des chats atteints d'une forme de rétinite pigmentaire pour tenter de combattre cette maladie pouvant entraîner la perte de la vision.
Gingersnap, une chatte abyssine de quatre ans, est touchée par l'affection qui détruit lentement ses rétines. "A cinq ans, elle sera probablement aveugle", pronostique le Dr Kristina Narfstrom, ophtalmologiste vétérinaire à l'université du Missouri-Columbia.
La maladie de Gingersnap est similaire à la rétinite pigmentaire, maladie génétique incurable chez l'homme qui conduit souvent à la cécité, et affecte un Américain sur 3.500 et environ 30.000 personnes en France. La rétinite attaque les cellules photoréceptrices de l'oeil.
Le Dr Narfstrom implante des puces en silicium spéciales sur des chats en partie aveugles avec l'espoir que ces travaux aideront à remplacer, voire à réparer des rétines touchées par la maladie chez l'homme.
Ces puces ont déjà montré des résultats encourageants lors d'essais cliniques sur l'homme, améliorant dans certains cas la vision de personnes atteintes par la maladie ou ralentissant son développement. Selon le Dr Narfstrom, les puces ont été implantées sur 30 personnes à ce jour.
Ses travaux devraient aider les chercheurs à optimiser les performances de ces implants et à former les médecins aux techniques chirurgicales permettant de les installer, car la structure des yeux chez le chat et l'homme est similaire.
Les puces de deux millimètres de large, mises au point par la société Optobionics de Naperville (Illinois), sont insérées à l'arrière de l'oeil. La surface de chaque puce est couverte de 5.000 microphotodiodes qui réagissent à la lumière, envoyant des signaux électriques via le nerf optique jusqu'au cerveau.
"Nous les plaçons à l'endroit où se trouvent les photorécepteurs dont elles sont supposées prendre le relais si ceux-ci manquent", explique le Dr Narfstrom. Actuellement, elles permettent de voir des "impulsions de lumière" plutôt que des images, et "le but de l'étude est de leur faire livrer davantage d'informations".
Les puces peuvent non seulement aider à ralentir la maladie, mais pourraient aussi régénérer les photorécepteurs endommagés autour des implants grâce aux courants électriques qu'elles produisent, suggèrent des études.
Le Dr Narfstrom devrait savoir dans deux ans environ si les implants favorisent réellement la croissance des cellules rétiniennes sur ses chats, précise-t-elle.
La puce d'Optobionics représente l'un des nombreux axes de recherche en matière de lutte contre la cécité. Outre la thérapie génique, considérée comme un bon outil pour combattre les maladies héréditaires, des chercheurs comptent également utiliser les cellules souches pour tenter de reconstruire les cellules rétiniennes endommagées.
D'autres cherchent des substances qui pourraient amener des cellules rétiniennes saines entourant les photorécepteurs à prendre le relais de celles affectées par la maladie. Il y a également des tentatives, comme la puce d'Optobionics, de créer une vision artificielle.
Ce dernier domaine de recherche "offre un grand espoir aux personnes qui ont complètement perdu la vue", selon Tim Shoen, de la Fondation lutter contre la cécité, basée à Baltimore, qui finance des chercheurs. AP
une grande avancée, je dis.