Ashtaka, le 24/01/2009 à 11:47, dit :
C'est l'administration Clinton (de retour aujourd'hui) qui a fait la guerre en Bosnie. Il y a également l'épisode du rwanda. En outre les démocrates ont voter "oui" à toutes les guerres de Bush. Si Obama ne l'a pas fait, c'est qu'il n'était pas en poste à l'époque.
Sur ce terrain un Kerry aurait plus vraisemblablement réalisé de changement qu'Obama (qui a un discours 100% neocon sur l'Afghanistan, l'Iran et en partie sur l'Irak. Il suit d'ailleurs les recommandations de Bush sur le retrait).
Là, tu exagères.
Sur l'Iran, sa position est vraiment différente. Il est pour la négociation (et n'a rajouté des conditions qu'au cours de la campagne).
Pour l'Iraq, c'est évident qu'on ne peut pas évacuer 100000 hommes du jour au lendemain.
Si Bush a du évoluer là-dessus, c'est que sa politique initiale était un désastre total.
Là où on peut s'interroger, c'est sur Israël.
Il est allé très loin dans sa campagne, en parlant de "Jérusalem comme capitale indivisible d'Israël" (ce en quoi il est allé plus loin que Bush).
Dans le Daily Show de John Stewart, un comparaison du discours d'investiture a été faite avec les discours de Bush, et on retrouvait beaucoup de points ("L'Amérique ne s'excusera pas pour son mode de vie", par exemple). La différence, disait le commentateur, c'est que "je crois qu'il ne les pense pas, et ça ça qui me donne de l'espoir."
On verra s'il tient ses positions sur Israël et l'Iran.
ça dépendra aussi des élections iraniennes.
Un président iranien plus conciliant rendrait les négociations avec l'Iran plus faciles à faire accepter aux américains.
Ashtaka, le 24/01/2009 à 11:47, dit :
C'est exact.
Ashtaka, le 24/01/2009 à 11:47, dit :
D'accord aussi.
Ashtaka, le 24/01/2009 à 11:47, dit :
"Change we can believe in."
C'est un curieux slogan.
Mais c'est vrai que si on analyse bien, ce qu'il y a derrière, c'est un retour aux principes fondateurs des Etats-Unis.
En ce sens, Obama peut être considéré comme un vrai conservateur (et pas du tout un néo-con).
Je ne résiste pas au plaisir de montrer qu'Obama est aussi capable d'ironie mordante :
Citation
"I won."
-- President Obama, quoted by the Wall Street Journal, in response to Sen. Jon Kyl (R-AZ) on why he's not including more Republican ideas in his economic stimulus plan.