Sharemanga: News anime et manga [actualitées] - Sharemanga

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News anime et manga [actualitées] on sort les sous-sous !!!

Posté jeudi 05 janvier 2012 à 18:01 (#751) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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On reprend les hausses de prix avec une belle marge en prime :

Citation

Hausse de prix chez Delcourt


Après d'autres éditeurs, nous apprenons que Akata / Delcourt a également augmenté le prix de ses ouvrages suite à la hausse probable de la TVA.

Cette augmentation a pris effet le 1er janvier 2012. Ainsi:

AK05 et AK10: de 6.95€ à 6.99€
AK15 AK20: de 7.95€ à 7.99€
Ak25 AK30: de 8.75€ à 8.99€
AK35: de 9.50€ à 9.75€
AK36 et AK40: de 10.50€ à 10.75€
AK45: de 11.50€ à 11.75€
AK60: de 15.00€ à 15.50€


Posté mardi 10 janvier 2012 à 20:25 (#752) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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NOUVEAUX PRIX DES MANGAS CHEZ GLENAT

Glénat Manga a décidé de ne pas changer sa tarification pour ses séries best-sellers vendues actuellement à 6,90 € TTC (prix public conseillé).

Par ce geste fort qui concerne plus de 75% de ses ventes, Glénat Manga souhaite ainsi récompenser de leur fidélité les lecteurs qui ont fait le succès de ces séries.

One Piece, la série manga la plus vendue en France en 2011, est bien entendu au 1er rang des bénéficiaires de cette décision de non- augmentation.

D’autres séries emblématiques telles que Bleach, Eye Shield 21, Kilari, D-Gray Man, Berserk, Gunnm Last Order, Claymore, Académie Alice, Reborn, Captain Tsubasa… sont également concernées, mais c’est bien l’intégralité des séries Glénat Manga vendues actuellement à 6,90 € qui verront leur prix inchangé.

Seuls les titres vendus à ce jour plus de 7 € subiront une hausse de tarif, consécutive à la hausse du taux de TVA sur le livre.
- Les séries actuellement à 7,5 € passent à 7,6 € (prix public conseillé)
- Les séries actuellement à 8.99 € passent à 9.15 € (prix public conseillé)
- Les séries actuellement à 9,5 € passent à 9,6 € (prix public conseillé)
- Les séries actuellement à 10,55 € passent à 10,75 € (prix public conseillé)
- Les arts book actuellement à 22.99 € passent à 23.50 € (prix public conseillé)

Les nouveautés Shônen et Shôjo récemment lancées, comme par exemple Dream Team, Princesse Sakura, Monochrome Animals ou celles à venir en 2012 ne subiront elles, aucune hausse de leur tarif qui reste à 6,90 €


Posté samedi 14 janvier 2012 à 21:42 (#753) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Hausse de prix chez Kurokawa


C'est au tour de Kurokawa de nous dévoiler sa nouvelle grille tarifaire pour 2012 qui s’applique sur les nouveautés dès janvier et sur le fond de catalogue à partir d'avril prochain.

Ainsi:

- Les mangas à 6,50€ passeront à 6,60€
- Les mangas à 6,70€ passeront à 6,80€
- Les mangas à 6,90€ passeront à 7,00€
- Les mangas à 7,50€ passeront à 7,65€
- Les artbooks à 15,00€ passeront à 18,50€



Citation

Hausse de prix chez Ki-oon


La valse des augmentations de prix chez les éditeurs se poursuit et c'est au tour des éditions Ki-oon de nous présenter leur nouvelle grille tarifaire pour 2012 qui ne s'appliquera qu’à compter du 1er avril, date d'entrée en vigueur du nouveau taux de TVA. D'ici là, leurs prix resteront les mêmes.

– Les mangas à 5,95€ passent à 6,05€
– Les mangas à 6,50€ passent à 6,60€
– Les mangas à 7,50€ passent à 7,65€
– Les mangas à 10,95€ passent à 11,10€

Pour rappel, les tarifs Ki-oon n’ont pas changé depuis 2006.


Posté vendredi 17 février 2012 à 15:46 (#754) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Kazé Manga - Nouveaux tarifs

Les éditions Kazé Manga ont récemment communiqué leur nouvelle grille tarifaire applicable à partir du 1er Avril 2012.

Voici ce qu'il en est, catégorie par catégorie:

- AS05 passe de 5.95€ à 6.29€
- AS10 passe de 6.50€ à 6.69€
- AS12 passe de 6.95€ à 6.99€
- AS15 passe de 7.50€ à 7.69€
- AS20 passe de 7.95€ à 7.99€
- AS25 passe de 8.95€ à 8.99€
- AS30 passe de 9.95€ à 9.99€
- AS35 passe de 10.95€ à 11.29€
- AS40 passe de 12.95€ à 13.29€


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Nouvelle grille tarifaire de Pika Edition à partir du 1er avril 2012

Comme vous le savez, depuis janvier 2012 la TVA a augmenté sur certains produits en passant de 5,5 % à 7 %. Le secteur du livre n’étant pas épargné, Pika Edition est directement concerné par cette mesure au même titre que les autres acteurs du marché du manga. Nous avons cependant décidé de n’appliquer cette hausse qu’à partir du 1er avril 2012 afin de vous laisser bénéficier des tarifs actuels le plus longtemps possible.

Ainsi , à partir du 1er avril :

- nos séries à 6,95 € passeront à 7,05 €
- nos séries à 7,90 € passeront à 8,05 €
- nos séries à 10,50 € passeront à 10,90 €
- nos séries à 14,50 € passeront à 14,95 €

Pour rappel, le prix de nos mangas n’ont pas changé depuis 2002.

En vous remerciant de votre compréhension.


Posté mercredi 06 juin 2012 à 16:46 (#755) L'utilisateur est hors-ligne   Alexkiddmw 

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Ah enfin un trailer !




Posté mercredi 04 juillet 2012 à 17:05 (#756) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Voici un article très intéressant :

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Le marché du manga en France vit-il son Pearl Harbor ?

Alors que Japan Expo ouvre ses portes cette semaine, un événement n’est pas passé inaperçu : un mail de Viz Media aux éditeurs français précise que, désormais, les futurs best-sellers de Shueisha et Shogakukan seront réservés à sa filiale Kazé.

Voici quelques semaines, tous les éditeurs de mangas en France qui travaillent avec Viz Media, cette filiale de Shueisha, Shogakukan et Shopro gérant ses plus grosses licences japonaises de manga, notamment Naruto, One Piece et Dragon Ball, ont été avertis que désormais, les nouveaux best-sellers de la maison Shueisha seraient réservés au seul label Kazé, une filiale 100% de cette agence, rachetée en 2009 dont le fondateur Cédric Littardi vient d’être débarqué de son fauteuil de directeur général au profit d’un Japonais, Hyoe Narita, ex-rédacteur en chef de du magazine Big Comic Spirits, également vice-président exécutif de Viz Media.

Entendons-nous bien : les grosses séries de Viz Media restent chez les partenaires historiques, et cette mesure ne concerne pour l’instant pas les titres de Shueisha déjà sous contrat tels que Naruto, Death Note chez Kana, One Piece, Bleach et Dragon Ball chez Glénat, Nana chez Delcourt, etc.

Mais dès qu’il s’agit d’une nouveauté un peu saillante ou d’un spin-of d’une série principale, hop !, cela pourrait bien passer chez Kazé dont le volume de nouveautés devrait sensiblement augmenter dans les prochains mois.

Le marché du manga en France vit-il son Pearl Harbor ?
One Piece à Japan Expo 2011. Désormais, les futures plus grosses licences japonaises iront chez Kazé.

"C’est le bordel !"

Le plus interloqué par cette décision est Dominique Véret, un pionnier historique de l’introduction du manga en France dont il a contribué à montrer, chez Tonkam d’abord et chez Akata ensuite, toute l’étendue de sa richesse.

Il pense que Viz Media fait une erreur stratégique majeure : " Je ne suis pas en colère, je n’ai plus l’âge pour cela, nous dit-il. Je pense que c’est le bordel, l’édition en ce moment. Professionnellement, les éditeurs font de plus en plus mal leur métier. Au lieu de prendre de la coke, ils prennent de l’ivresse de marché. On ne reste plus à sa place, on ne tient plus son rang."

Lui qui, il y a vingt ans, s’est battu comme un chien pour faire lever les préventions des librairies et du public contre les bandes dessinées japonaises s’est fait expliquer par ces nouveaux messieurs en gris qu’il devait s’adapter, qu’il était peut-être un peu dépassé... Cela l’a fait sortir de ses gonds : "Quand on voit arriver l’éditeur N°1 en volume des bandes dessinées dans le monde qui s’installe en France pour vendre des droits, puis qui rachète un éditeur français [Kazé], puis qui, enfin, annonce que sa production passe en exclusivité dans sa filiale alors que ses licences font 30% du chiffre d’éditeurs comme Glénat ou Kana, on peut avoir une pensée émue pour ses collègues et se dire que ce n’est pas bien."

Et de pointer le mercantilisme qui est derrière cette manœuvre qui fait fi des éditeurs qui, comme lui, œuvrent depuis 20 ans avec la naïveté qui ne doit pas quitter les gens qui travaillent dans le domaine de la culture : "Nous sommes quand même des semeurs d’espoir quelque part, que ce soit dans l’édition ou dans le cinéma. J’avais choisi de faire connaître la culture Pop japonaise : c’était un excellent média à un moment où le monde change et bouge. Nous effectuons un travail éducatif : le monde asiatique est très important pour nous aujourd’hui, pour le futur de nos enfants : nous utilisons ce média pour les habituer à dialoguer avec lui."

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Dominique Véret, "gourou du manga en France", a fondé Tonkam et le label Akata.

Une nouvelle donne

Jusqu’à présent, les règles étaient claires : les éditeurs français achetaient les licences et les exploitaient en fonction de leurs talents respectifs. Mais cette exploitation, en France, était bien plus large que dans les autres marchés mondiaux et même européens : "Les éditeurs français préservent la diversité de la création japonaise en ne concentrant pas leurs achats que sur le shonen et le shojo : la France est le pays qui a le plus valorisé le seinen et le manga d’auteur dans le monde, contrairement à la Corée, la Chine ou la Thaïlande qui ne font que des achats standards de shonen et de shojo. La partie seinen -qui est un manga plus adulte, plus politique où réside le discours de contestation sociale- a été très valorisée par la France car c’est un pays qui, comme le Japon, est une société démocratique et industrialisée capable d’entendre ce genre de discours. Le pays qui a le plus valorisé l’éventail culturel et artistique du manga et qui l’a rendu prescripteur dans le monde, c’est vraiment la France !"

Avec le rachat de Kazé en août 2009, on peut presque dire que les choses étaient écrites. Pourtant, ce n’est que ces derniers jours que la chose s’est officialisée à l’approche du prochain Japan Expo : " Nous avons été tous avertis que désormais Shueisha vendrait tous ses best-sellers à Kazé, témoigne Dominique Véret, et que Kazé avait comme objectif de sortir 25 titres par an, c’est à dire d’augmenter ses parts de marché. Après, on s’est échangé des coups de téléphone entre nous..."

JPEG - 52 ko
Les licences de Viz Media pèsent parfois 30 à 70% du chiffre d’affaire des éditeurs historiques de manga.

"Cela a un côté Pearl Harbor !"

Il est vrai que les titres Viz Media pèsent 30 à 40% sinon davantage dans le chiffre d’affaires des plus gros opérateurs de mangas hexagonaux : Kana, Glénat, Delcourt...

Est-ce une erreur de la part de Shueisha ? "C’est une erreur de considérer que la culture est seulement une industrie. Quand on regarde les USA avec les choix éditoriaux qu’ils font depuis 10 ans, en utilisant Hollywood comme une machine de propagande, c’est une erreur pour la paix à l’intérieur des États-Unis et pour le futur de l’image du pays. Les Japonais sont en train de suivre le même chemin. Or, ils ne faut pas blesser les Français, c’est un pays qui fonctionne avec le cœur. On a beaucoup travaillé à la reconnaissance de leur culture. S’installer comme cela, c’est vulgaire. Cela a un côté Pearl Harbor !, rappelons que cela n’a pas été une opération très judicieuse pour les Japonais..."

Selon notre gourou français du manga, il est possible que les Japonais n’ont pas analysé ce qui a véritablement fondé le phénomène manga en France : "Notre génération est beaucoup allé vers l’Asie pour y trouver des éléments culturo-spirituels car nous étions allés trop loin dans le matérialisme. On sort du cercle quand on n’y voit plus clair, on sature à l’intérieur. Quand on ne sait pas où on en est, en français, on dit que l’on est "désorientés". Et quand on est extrêmement désorientés, l’Extrême-Orient réoriente. La culture française et la culture japonaise sont comme pile et face, parce que l’un et l’autre sont des excès : excès de culture de groupe d’un côté, excès d’individualisme de l’autre. Il est important que cela se rencontre : nous sommes dans la magie de l’histoire. Mais l’une ne peut pas se substituer à l’autre. Il y a des règles à respecter. La génération des Gaulois issus des Français de souche mêlée aux différentes sources d’immigration a trouvé dans la culture japonaise une source spirituelle qui ne véhicule pas du prosélytisme fanatique. Elle les a aidé à construire une nouvelle identité culturelle collective. Nous avons été leurs porteurs de lumière. En s’installant ici, Shuesha ne réalise pas que la nouvelle génération n’en est plus au fantasme de l’Asie inconnue."

JPEG - 63 ko
Des éditeurs comme Ki-Oon ont réussi à développer un catalogue avec succès sans aucun titre de Shueisha.

Plus prosaïquement, les gros éditeurs en place comme Kana ou Glénat voient arriver ce "fait de marché" avec pragmatisme : "C’est la maîtrise du public qui est le point important" nous dit-on chez Glénat. Et de pointer que cela fait un bon bout de temps que les "hits" se font attendre dans le shonen au Japon. Que les best-sellers français ne sont pas non plus forcément ceux de l’archipel : Shaman King a été un succès en France et un four au Japon ; Jirô Taniguchi a été révélé en France avant d’être considéré au Japon. Qu’enfin, l’impossibilité pour les éditeurs français, implantés depuis longtemps sur le marché, de développer globalement la licence risque d’affaiblir sa pénétration.

En clair, que les éditeurs français et japonais sont plutôt complémentaires dans la défense et le développement de la culture manga... Ils craignent que se reproduisent ici le combat stérile entre Kodansha (qui a choisi de privilégier en France l’éditeur Pika) et Shueisha qui a abouti à un affaiblissement irrémédiable du marché du manga outre-atlantique.

Dominique Véret y voit surtout un manque de vision : "Nos enfants sont en relation tous les jours avec Internet. À Japan Expo, il y a de plus en plus de jeunes Japonais qui viennent passer trois jours pour voir leurs correspondants français. Ces jeunes-là, ce seront les prochains mangakas, les prochains éditeurs ! Les responsables d’édition actuels, en France comme au Japon, sont au minimum des quinquagénaires, parfois même des septuagénaires ! Or, nous travaillons pour des moins de vingt ans, pour les gens de l’avenir, cela donne des responsabilités. Ces grands éditeurs qui sont des maisons du 19e et du 20e siècle doivent faire gaffe à ne pas brutaliser l’avenir !"


http://www.actuabd.c...a-en-France-vit

Même si, depuis 2009, on savait que ça finirait ainsi, le voir ne vrai, c'est quand même quelque chose ^^

Posté samedi 07 juillet 2012 à 06:34 (#757) L'utilisateur est hors-ligne   Behachev 

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Pas rassurant effectivement. :ermm:

Mais bon en tant que lecteur averti, ce ne sera pê avec un peu d’espérance un bon coup de pied au cul des éditeurs. Car honnêtement en inondant le marché de titres insipides, ils ont tué la plus part des nouveaux titres un-temps-soit-peu intéressant. Et je noterais que malgré le flop de Karakuri Circus, Kaze ose tout de même éditer Moonlight act.
Ensuite je note que la quasi totalité des titres commencés récemment, sont des titres de 2ème rang Ki-on... :P

Mais bon sans titres "vache à lait" il est possible que certains éditeurs ne disparaisses ou ne se retirent, laissant les titres plus confidentiels orphelins. :crying:
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Posté mardi 10 juillet 2012 à 12:09 (#758) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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et pour continuer dans les bonnes nouvelles, c'est toute une partie de l'histoire japanime française qui vient de disparaitre.

Fichier joint  com_md.jpg (95,17 Ko)
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On savait bien qu'ils ne leur restaient pas longtemps, plus de nouveauté ou presque, plus de promo, plus de stand.

Mais ça fait quand même quelque chose Image IPB

Posté mercredi 11 juillet 2012 à 07:20 (#759) L'utilisateur est hors-ligne   jpschuck 

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Je comprends pas très bien. Que devient la boutique physique dans cette affaire ? Et declic-collection ? Tout ça, c'est le même groupe, voire virtuellement la même boîte, non ? Y a que le nom qui change. D'ailleurs, c'est depuis la création du second que le premier a été laissé à l'abandon (de moins en moins de pub/promo pour l'un et de plus en plus pour l'autre). Alors l'argument des difficultés économiques me laisse sceptique... je les aime bien chez md, mais ça sent limite la faillite organisée
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Posté mercredi 11 juillet 2012 à 09:22 (#760) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 07:20, dit :


Je comprends pas très bien. Que devient la boutique physique dans cette affaire ? Et declic-collection ? Tout ça, c'est le même groupe, voire virtuellement la même boîte, non ?


Ça l'a été pendant 10 ans, mais ça fait un long moment que chaque partie était devenu indépendante, d'où, justement l'abandon du nom Manga-distribution.

La boutique, qui a toujours été plus ou moins indépendante, l'est totalement depuis 12-18 mois si ce n'est plus. D'ailleurs, elle continue d'exister sous un autre nom, Manga-story.

La collection n'a rien à voir là-dedans puisqu'elle a toujours été géré à part ^^

Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 07:20, dit :


D'ailleurs, c'est depuis la création du second que le premier a été laissé à l'abandon (de moins en moins de pub/promo pour l'un et de plus en plus pour l'autre). Alors l'argument des difficultés économiques me laisse sceptique...


Non, le second est présent depuis plus de 6 ans et MD continué a très bien vendre, à faire des conv et des promo. C'est depuis un peu moins de deux ans, qu'ils coulent.

Quand l'argument qui te laisse sceptique :

Citation

Décision de justice (1) :
Depuis le 03-07-2012 Liquidation judiciaire


^^'

Posté mercredi 11 juillet 2012 à 17:35 (#761) L'utilisateur est hors-ligne   jpschuck 

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Voir le messageMorpheus14, le mercredi 11 juillet 2012 à 09:22, dit :


Ça l'a été pendant 10 ans, mais ça fait un long moment que chaque partie était devenu indépendante, d'où, justement l'abandon du nom Manga-distribution.

La boutique, qui a toujours été plus ou moins indépendante, l'est totalement depuis 12-18 mois si ce n'est plus. D'ailleurs, elle continue d'exister sous un autre nom, Manga-story.


Voilà un sujet intéressant sur lequel discuter !

Manga Distribution, Déclic-Images, Déclic-collection-IDP sont _sur le papier_ des sociétés différentes. Mais la direction de fait était bien entre les mêmes mains, à ma connaissance : Benjamin Uzan pour IDP-Déclic-Collection, Valérie Uzan pour Declic-Images et Valérie Motta (a.k.a. Valérie Uzan, sous son nom de jeune fille) pour MD.
Il faut d'ailleurs rappeler que Déclic-Collection est aujourd'hui une dénomination de IDP, société rachetée par Uzan suite à son dépot de bilan en 2007.

Il me semble que le magasin n'a jamais été indépendant, c'était un des établissements de la société Manga Distribution (ou alors infogreffe est à la rue sur le coup).

Voir le messageMorpheus14, le mercredi 11 juillet 2012 à 09:22, dit :


La collection n'a rien à voir là-dedans puisqu'elle a toujours été géré à part ^^


Sur le papier oui ; dans les faits, ce sont les mêmes personnes. Je suis même pas sûr qu'il reste des salariés chez IDP.

Je me souviens par exemple avoir appelé chez MD, il y a un an, pour un DVD défectueux d'un coffret de la collection Gold, acheté dans un magasin quelconque à Paris. Ils m'ont tout de suite proposé le remplacement.

Morpheus14 dit :


Non, le second est présent depuis plus de 6 ans et MD continué a très bien vendre, à faire des conv et des promo. C'est depuis un peu moins de deux ans, qu'ils coulent.


Je dois manquer de recul. J'ai surtout en tête le gros lancement du site Déclic-collection.fr avec les collections Gold et Nostalgie, il y a quatre ans. La technique de vente est immédiatement devenue la même que celle de MD (carte membre offrant des ristournes), envoi régulier de code promo offrant 15€ sur un panier d'achats, soldes qui n'en sont pas vraiment (fonds de rayons), 3 pour le prix de 2... Jusqu'aux mails de promo qui étaient tellement pareils que je ne savais jamais quelle était l'enseigne qui me les envoyait ! La seule différence c'est que les coffrets en promo tournaient entre les deux sites.

Et depuis quelques temps j'ai eu de moins en moins de promo de la part de MD et de plus en plus de la part de Déclic-Collection, signe d'un redéploiement stratégique.

Citation


Quand l'argument qui te laisse sceptique :

Citation

Décision de justice (1) :
Depuis le 03-07-2012 Liquidation judiciaire




Ca ne contredit pas du tout ce que je dis, au contraire : ça sent la faillite organisée. 10000 €(prix annoncé dans le Bodacc pour le rachat mar Maga Story)ça me parait par exemple bon marché pour vendre un fonds de commerce à deux pas de la Place de la République, dans un quartier bourré de boutiques de geeks. Après, je ne connais pas les comparables sur le secteur et je surévalue peut-être la valeur d'un tel commerce. Si l'on ajoute le subtil changement de l'enseigne, on aurait voulu minorer le prix de la cession et la produit de la liquidation qu'on s'y serait pas pris autrement.

Le métier me rend suspicieux...

Je ne connais absolument pas le personnel de la boutique, donc j'ignore si c'est un homme de paille ou quelqu'un qui a réellement profité de l'aubaine de la liquidation.

Quoiqu'il en soit, je vois plus cette disparition comme une simple réorganisation du circuit de distribution de Déclic-Images / IDP, qui était bizarrement divisé entre MD et Déclic-Collection. Enfin.. on sait que Déclic-Images traine des grosses casseroles (des marmites en fonte, je dirais même...) juridiques et financières. Ces changements de dénomination et de sociétés ne me surprennent pas plus que ça. Quant à la boutique, c'est peut-être un abandon de la distribution physique "mortar" qui a de gros inconvénients, surtout à Paris.
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Posté mercredi 11 juillet 2012 à 18:18 (#762) L'utilisateur est hors-ligne   Morpheus14 

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:lol: t'as l'air d'avoir oublié que je connais très bien cette enseigne depuis avril 2005 lors du lancement de la première collection, qui m'a permis d'avoir des infos et discussions pv avec les dirigeants eux-mêmes ^^"

Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 17:35, dit :


Manga Distribution, Déclic-Images, Déclic-collection-IDP sont _sur le papier_ des sociétés différentes. Mais la direction de fait était bien entre les mêmes mains, à ma connaissance : Benjamin Uzan pour IDP-Déclic-Collection, Valérie Uzan pour Declic-Images et Valérie Motta (a.k.a. Valérie Uzan, sous son nom de jeune fille) pour MD.
Il faut d'ailleurs rappeler que Déclic-Collection est aujourd'hui une dénomination de IDP, société rachetée par Uzan suite à son dépot de bilan en 2007.


Le problème, c'est que tu fais la même erreur que l'on voit sur certains sites/forums. Tu veux justement remonter aux personnes et non aux sociétés. Imagine si on faisait la même chose pour les grands groupes comme lagardère ou vivendi Image IPB


Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 17:35, dit :


Il me semble que le magasin n'a jamais été indépendant, c'était un des établissements de la société Manga Distribution (ou alors infogreffe est à la rue sur le coup).


Et pourtant ^^ ( si tu regardes bien les info d'infogreffe, ils sont pas à jour ;) ).


Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 17:35, dit :


Voir le messageMorpheus14, le mercredi 11 juillet 2012 à 09:22, dit :


La collection n'a rien à voir là-dedans puisqu'elle a toujours été géré à part ^^


Sur le papier oui ; dans les faits, ce sont les mêmes personnes. Je suis même pas sûr qu'il reste des salariés chez IDP.

Je me souviens par exemple avoir appelé chez MD, il y a un an, pour un DVD défectueux d'un coffret de la collection Gold, acheté dans un magasin quelconque à Paris. Ils m'ont tout de suite proposé le remplacement.


Encore une fois, tu veux remonter trop loin. Je n'ai jamais dit que ce n'était pas le même lieu, juste que c'était séparé de MD. Bien sur que le personnel était le même, mais la fermeture de l'un n'a rien à voir avec l'autre.

Et non, il ne reste personne chez IDP Image IPB


Voir le messagejpschuck, le mercredi 11 juillet 2012 à 17:35, dit :


Je dois manquer de recul. J'ai surtout en tête le gros lancement du site Déclic-collection.fr avec les collections Gold et Nostalgie, il y a quatre ans.


Je stop ton message là, pour la simple raison que le site n'a pas été lancé il y a 4 ans mais en 2005 ! Je l'ai dit, mais je te le prouve : voici un lien du message de la première collection avec le site declic-collection ^^




A part ça, j'ai un article vraiment très intéressant à mettre également, même si je ne suis pas sur qu'ici, les membres s'en soucieront XD

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Séries : la VF à quitte ou double


Réduire de 30% les salaires. Voilà une demande pour le moins atypique de la part d’un syndicat de travailleurs. C’est pourtant la proposition faite par le Syndicat alternatif des acteurs (SAA), soutenu par la CFTC, afin de s’attaquer au problème de la délocalisation des activités de doublage qui touche essentiellement les programmes télé. « J’ai l’impression d’être sur une autre planète », déplore Christine Pâris, comédienne et présidente du SAA-CFTC. Une autre planète où les rémunérations des comédiens pour leur activité de doublage sont parfois « indécentes », juge-t-elle.

L’autre planète, c’est aussi la Belgique. Le coût du doublage y est environ 40% moins cher qu’en France, en raison de salaires plus faibles, de cotisations sociales moins élevées et de droits moins importants. Il n’en faut pas plus pour convaincre les distributeurs et producteurs de programmes étrangers de quitter la France pour aller chez nos voisins. Mais attention, ce « phénomène n’est pas nouveau, relativise Jimmy Shuman, membre du Syndicat français des artistes interprètes (SFA-CGT) et chargé des dossiers concernant le doublage. Néanmoins, le fait que ce soit de plus en plus important est possible, voire probable ». En 1994, une grève des comédiens dénonçait déjà la délocalisation, mais aujourd’hui, la tendance devient de plus en plus préoccupante, surtout pour les comédiens doublant des rôles secondaires ou travaillant pour de petites productions. « Mon salaire a été divisé par deux par rapport à ce que je gagnais il y a cinq ans », souligne une comédienne travaillant essentiellement pour des films qui sortent directement en DVD ou des programmes diffusés sur des petites chaînes. Une baisse de salaire, mais aussi des disparités : « Imaginez que j’ai doublé deux saisons du même dessin animé, et mon cachet est passé de 500 à 2 000 euros pour une journée : la première fois, j’ai été payé au forfait, et la seconde, à la ligne. Ce jour-là, je me suis dit qu’on allait se le reprendre dans la gueule. » Autant dire que la rétribution à la ligne est jugée « intenable » par les distributeurs de produits télé tels que les telenovelas ou les mangas, qui ont beaucoup de textes, mais un petit budget, et optent donc pour la Belgique.

Mais ces petits producteurs ne sont pas les seuls à faire ce choix. « Tous suivent des logiques économiques, pourquoi iraient-ils s’emmerder à payer plus cher ce qu’ils peuvent faire à un moindre coût en Belgique, avec une très bonne qualité ? » interroge le gérant d’une société de doublage. Ainsi, si certains comédiens ont perdu 50 % de leurs revenus, les petites boîtes de doublage sont, elles aussi, très touchées. La signature de nouveaux contrats est compliquée pour les unes, pendant que les autres doivent faire face à la perte de clients. Mais de solution, pour l’instant, il n’y a pas. « Nous avions un bon projet, mais l’intervention de la CFTC a totalement bloqué le processus », regrette Jimmy Shuman. Cette proposition, défendue par la Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (Ficam), consistait en une grille unique de salaire pour les doublages destinés à la télévision, prévoyant une diminution de 10 à 15% des salaires sur les gros « lignages » (les longs dialogues), et une augmentation de 1,2% sur les autres. Un bon projet ? « Une grille stupide totalement inadaptée à la réalité actuelle ! » s’emporte le gérant d’une société de doublage. Pour Patrick Couty, directeur général de Libra Films, qui double notamment les séries de M6, Bones et Hawaï 5.0, les chiffres parlent d’eux-mêmes : « Aujourd’hui, les petits rôles, c’est environ 70% des comédiens employés. » D’où, pour Couty, une diminution globale des tarifs de 2% seulement.

Mais surtout, cette grille unique mettrait sur un pied d’égalité grandes et petites chaînes. Or, impossible de comparer le budget d’un distributeur d’une série diffusée en prime time sur TF1, avec celui d’un manga programmé à 4 heures du matin sur AB1… « La situation est simple, conclut Jérémy, comédien, ils nous interdisent de travailler sur des petits produits qu’ils refusent de doubler. » Derrière ce « ils », la SFA et la Ficam, au sein de laquelle la personne chargée des négociations au cœur de la commission de doublage n’est autre qu’Alexandre Taïeb, patron de la principale société de doublage française, Dubbing Brothers (qui a refusé de répondre aux questions de Libération).

Conflit d’intérêts ? Peut-être. Dubbing Brothers a comme d’autres, une filiale à Bruxelles, qui lui permet de faire avec les exigences des distributeurs sur les rôles principaux en les doublant en France, mais délocalisant les petits en Belgique. Une pratique dénoncée par la SFA. Ainsi, la VF de la série Desperate Housewives, diffusée sur Canal + et M6, et doublée par Dubbing Brothers, serait conçue en deux temps : les voix principales en France, les secondaires en Belgique.

Ficam et SFA ont opposé une fin de non-recevoir à la proposition de baisser les salaires de 30%, la Ficam jugeant que cela n’est pas dans l’intérêt de la profession, et la SFA dénonçant un moyen utilisé par les sociétés de doublage pour baisser les prix. D’après Patrick Couty, « une baisse de 30% n’est même pas suffisante, il faudrait 40 ou 45% pour pouvoir rivaliser avec la Belgique et ça, les comédiens ne l’accepteront jamais. Et quand bien même ils l’accepteraient, cela ne veut pas dire qu’à prix égal, les distributeurs reviendraient ».

L’ambiance délétère entre syndicats n’arrange pas l’affaire. « Le problème, c’est que deux mondes s’affrontent, analyse le gérant d’une société de doublage. Il y a d’un côté ceux qui bossent énormément sur de gros produits, qui gagnent très bien leur vie et qui veulent que rien ne change et, de l’autre, ceux qui se battent pour obtenir des contrats et qui réalisent que les salaires sont parfois prohibitifs. » Mais la situation pourrait encore empirer, estime Patrick Couty : « Aujourd’hui, ce sont les petits rôles qui sont concernés [par les délocalisations], demain ce seront les moyens et après-demain, les gros rôles, car les Belges vont s’adapter. » Et dans ce cas, tous les doubleurs n’auront plus que leur voix pour pleurer.


http://www.ecrans.fr...uble,15021.html

Posté mercredi 11 juillet 2012 à 22:07 (#763) L'utilisateur est hors-ligne   NiceGuy-San 

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Je rejoins un peu l'avis de jpschuck quant à la malversation de la famille Uzan. Ca à beau être différente société, avec différent dirigeant, il n'en reste pas moins que toutes ces sociétés appartiennent au même groupe.

Pour la petite info IDP Home video est bien dirigée par Benjamin Uzan.
Par contre pour Declic-images c'est sous le nom de Valérie Motta, et enregistré sous le nom de Valérie Uzan pour Manga-distribution.

Je viens de regarder les résultats de compte pour MD, DI et IDP, il y a des lacunes dans la mise à disposition des résultats de compte, surtout les chiffres les plus intéressant, ceux de 2011 ne sont pas disponible.

Donc, je disais, en ragrdant tout ça on on peut voir de bons résulats pour MD et DI pour l'année 2009 avec une très bonne rentabilité pour DI.
En 2010, les choses se corsent. MD qui malgré un Chiffre d'Affaire suppérieur à l'année précédente (CA 4.3M€ en 2010 contre 3.7M€ en 2009), les résultat sont eux inversés (résultat net de 2010 est de -1.7 M€ contre +2M€ en 2009). Pour DI, une grosse baisse du résultat aussi, avec un CA moindre en 2010, et une variation du résultat net de -4M€ entre 2010 et 2009.
Pour IDP je n'ai trouvé que le réultat de compte de 2008 et 2009, et là on peut voir un CA qui a triplé entre les deux années, par contre un résultat net amoindri.

On voit donc de grosses difficultés pour MD et DI, maintenant il faut savoir d'où proviennent ces pertes. Probalement une partie vient de leur dette. Maintenant, la non mise à disposition des chiffres de 2011 (et de 2010 pour IDP) peut nous faire scéculer sur leur intentions de renforcer IDP au dépend de MD et DI, tout simplement en mettant les dépenses à la charge de MD, mais en facturant les recettes pour IDP.

On peut aussi regarder du côté personnel ; un personnel quasi inexistant pour DI et IDP, contre une quinzaine sur MD, celà montre bien que les coûts sont répartis sur MD et non pas sur IDP (declic-collection)


Je viens aussi devoir qu'un site IDP Home vidéo est en construction, et on apprend sur ce site, que le site de vente est declic-collection.fr.
Par contre je ne trouve plus de site de Declic Images.



Ce genre de pratique est bien plus courante qu'on ne peut le croire, je suis actuellement en train de vivre ce genre d'expérience à mon boulot, même si moi et ma société n'est pas à proporement touché, je connais le problème, je suis secrétaire CE, ex-membre CCE, je participe aux Assaemblées Générales, aux Conseils d'Administration, et au comité de groupe, et je rencontre régulièrement on directeur de site, mon directeur Général et notre actionnaire principal.


Sinon, de mon point de vu, je dirais, qu'Uzan veulent simplement se débarasser de MD et sur tout DI dont d'images négatives dans la profession, tansférer tous les droits de série sur IDP et repartir sur des bases plus saines, en utilisant Déclic-collection comme façade distribution.

Par contre je trouve les offres commerciale de declic-collection bien moins attrayant que ce qu'on avait auparavant sur MD. Rien que pour les bons de réduction de 10 euros (j'en avais bien profité pour les coffrets DB/DBZ).



Dernier petit point, sur la boutique. Manga Story est bien une nouvelle entité crée le 29 février 2012 qui a cchangé de nom le 7 mai de cette année, d'un capital de 60 k€, dirigée par M. Patrick CAROSELLA. D'après les éléments que je trouve, j'en déduis, que la boutique était devenue une filiale de MD le 29/02, puis à changer de propriétaire le 3/05. Par contre bizarrement la boutique apparait toujours dans les établissement de MD, mais là je suppose que c'est un erreur d'actualisation des données.
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Posté mercredi 11 juillet 2012 à 23:10 (#764) L'utilisateur est hors-ligne   jpschuck 

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Voir le messageNiceGuy-San, le mercredi 11 juillet 2012 à 22:07, dit :


Je rejoins un peu l'avis de jpschuck quant à la malversation de la famille Uzan. Ca à beau être différente société, avec différent dirigeant, il n'en reste pas moins que toutes ces sociétés appartiennent au même groupe.

Hop-hop-hop ! ne me fais pas dire ce que je ne voulais pas dire : je n'irais pas jusqu'à qualifier le fonctionnement de la "nébuleuse Déclic" de malversations, d'autant plus que j'apprécie plutôt leur politique commerciale (produits plutôt bons, tarifs intéressants et SAV tip top).

Concernant la publication des comptes, la politique de DI est à relativiser. Bien qu'il y ait une obligation de principe, il n'est pas rare de ne pas déposer ses comptes auprès du tribunal de commerce. Ca ne veut pas dire que la société ne déclare pas fiscalement son résultat, mais juste que la société n'informe pas le public de sa situation. Dans le cas des sociétés qui nous intéressent, il n'y a probablement pas de problématique d'actionnariat ou d'investissement public.

De toute façon, les chiffres disponibles sur Infogreffe gratuitement (CA et résultat net) sont insuffisants pour réaliser une analyse financière pertinente des sociétés. Un bilan est un résultat négatif, ça peut tout à fait se préparer au niveau de sociétés liées, pour organiser un transfert d'activité entre ces sociétés dans des conditions fiscales avantageuses.

Et là, je suis tout à fait en désaccord avec ton point de vue, Morpheus : il est justement fondamental de raisonner sur une approche "groupe", à moins que tu disposes d'information permettant de dire que les intérêts des différentes personnes de la famille Uzan sonrt divergents. Ce sont bien les personnes (physiques ou morales) qui controlent les groupe qui en définissent la stratégie. Cette notion de contrôel varie effectivement selon les sociétés. Nous ne sommes asolument pas dans une situation analogue à des multinationales comme Lagardère ou Vivendi où l'actionnariat est très éclaté, et où des divergences de stratégies peuvent exister entre la gouvernance actionnariale et la gouvernance éxecutive. On serait à la limite plus proche d'un groupe familial comme le groupe Mulliez (Auchan, Décathlon, Boulanger, etc), où les actionnaires dirigeants ont un poids décisionnel très important. Dans le cas de petites sociétés comme DI, MD, IDP, il ne fait aucun doute à mes yeux (toujours sous réserve de preuve contraires) que le gérant actionnaire exerce un contrôle très étroit de l'activité (ceci dit, toujours sous réserve d'informations inédites). Toutes ces sociétés sont liées de fait, et il n'ya absolument rien dans leur fonctionnement qui me fassent penser le contraire. Une SARL c'est 2 associés minimum, et je doute qu'il y en ait beaucoup plus dans le cas des sociétés dont on parle.

En fait je relis ton message, Morpheus, et je ne te comprends pas du tout. Tu concèdes que le lieu d'activité et le personnel sont identiques, que les dirigeants sont apparentés, mais tu refuses d'admettre que les sociétés sont liées ? C'est un point de vue qui devrait être développé ou il faudrait que tu avances des éléments précis pour soutenir cette position, je pense. Certes la comptabilité est séparée et la signature distincte, mais les intérêts sont les mêmes.

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Sinon, de mon point de vu, je dirais, qu'Uzan veulent simplement se débarasser de MD et sur tout DI dont d'images négatives dans la profession, tansférer tous les droits de série sur IDP et repartir sur des bases plus saines, en utilisant Déclic-collection comme façade distribution.

On est d'accord sur ce point et je pense que c'est la raison même de tout ce mic-mac. Je ne porte pas un jugement de valeur sur l'opération, c'est simplement l'aplication ce qu'on appelle la personnalité morale en droit commerciale Ces gens là sont loin d'être des buses, d'autres sociétés auraient été anéanties après une affaire aussi lourde que celle des coffrets Goldorak.


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Dernier petit point, sur la boutique. Manga Story est bien une nouvelle entité crée le 29 février 2012 qui a cchangé de nom le 7 mai de cette année, d'un capital de 60 k€, dirigée par M. Patrick CAROSELLA. D'après les éléments que je trouve, j'en déduis, que la boutique était devenue une filiale de MD le 29/02, puis à changer de propriétaire le 3/05. Par contre bizarrement la boutique apparait toujours dans les établissement de MD, mais là je suppose que c'est un erreur d'actualisation des données.

L'actualisation n'est pas AUSSI rapide sur infogreffe je pense, d'autant qu'il faut constater le changement de bail, la mutation du fonds de commerce, etc. Tout ça se fait dans un délai de 30 à 60 jours.
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Posté vendredi 13 juillet 2012 à 18:05 (#765) L'utilisateur est hors-ligne   Alexkiddmw 

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Rien à voir avec DI/MD, etc... (Mais ça existe toujours DI ?) lisez ce dossier sur la baisse des ventes de mangas en france : http://www.du9.org/d...anga-en-france/

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