comment ça "l'âge sexuel"??? la puberté? la maturité sexuellle?
t'es pas clair, explique-toi
Vivre au Japon sans la geek attitude c'est possible
Posté mercredi 16 février 2005 à 12:39 (#32)
Oddjob, le 16/02/2005 à 03:05, dit :
Cobra.sa, le 16/02/2005 à 07:50, dit :
Je suis pas un adorateur de tout ce qui vient du Japon, mais j'avoue que la courbelle pour dire au revoir me plait bien. J'aime bien voir ça dans les Chobits que je vois.
Sinon j'ignorais que l'âge sexuel au Japon était de 13 ans. Ca éxplique le sentiment géné à chaque fois qu'un garçon et une fille se touche les mains. Le dernier ou j'ai vu ça est Angelic Layer.
Sinon j'ignorais que l'âge sexuel au Japon était de 13 ans. Ca éxplique le sentiment géné à chaque fois qu'un garçon et une fille se touche les mains. Le dernier ou j'ai vu ça est Angelic Layer.
Il y a Tokyo, et les autres villes plus petite.
J'ai vécu dans une petite ville peu de temps, mais juste assez pour comprendre les problèmes du japon en général (le faible taux de natalité, le peu d'équilibre homme/femme après 25 ans dans ces villes, les administrations, ou comment favoriser une certaine population venant de l'étranger par exemple du Brésil).
Et même a Tokyo, je vois en se moment la disparition d'une école (junior high school) qui est passé l'année dernière de 4 classes à 2 classes et 2 profs, pour finir au printemps prochain avec la fermeture de celle-ci et fusion avec une autre école. (avec tout ce que celà implique)
Je n'ai pas suivi tout les posts désoler, je répond donc au dernier post publier.
L'âge sexuel de 13 ans peut-être, mais il faut lire les textes, je ne suis pas expert en la matière et je m'intéresse pas au sujet.
En autre, prendre les mangas comme exemple n'est pas représentatif de la situation ici.
Oui nan mais je me doute que tout ce que l'on vois dans les mangas et les animes ne sont pas la stricte réalité hein. ;)
Posté mercredi 16 février 2005 à 17:28 (#33)
---> uchuujin san
J'ai lu tous tes posts et je peux te dire que je te comprends.
Moi je suis en Norvège et les gens ici ont la même réserve que celle que tu décris. Or, moi, j'ai cette particularité de parler fort, de m'exprimer... Bref de vivre quoi. Et ça me prends la tête parce que ici c'est mal vu. Je suis alors obligé de tout faire pour 'm'adapter'. Même si ça reste dur.
C'est fou comment c'est énormément frustrant (il n'y a pas d'autres mots) quand tu es mal vu parce que tu as une couleur de peau différente des autres !! )
Autre chose, je ne comprends pas comment on peut avoir si peur des étranger que ce soit au Japon ou ici.
Tout le monde est d'accord pour dire qu'il manque beaucoup de mains d'oeuvres. Mais, quant à la solution, ca reste flou.
La question qui reste donc posée: Comment d'adapter à un pays étranger sans perdre son identité. Mais là, ça dépasse le topic (et désolé pour le HS... ) !!! !!!
Gome !!
J'ai lu tous tes posts et je peux te dire que je te comprends.
Moi je suis en Norvège et les gens ici ont la même réserve que celle que tu décris. Or, moi, j'ai cette particularité de parler fort, de m'exprimer... Bref de vivre quoi. Et ça me prends la tête parce que ici c'est mal vu. Je suis alors obligé de tout faire pour 'm'adapter'. Même si ça reste dur.
C'est fou comment c'est énormément frustrant (il n'y a pas d'autres mots) quand tu es mal vu parce que tu as une couleur de peau différente des autres !! )
Autre chose, je ne comprends pas comment on peut avoir si peur des étranger que ce soit au Japon ou ici.
Tout le monde est d'accord pour dire qu'il manque beaucoup de mains d'oeuvres. Mais, quant à la solution, ca reste flou.
La question qui reste donc posée: Comment d'adapter à un pays étranger sans perdre son identité. Mais là, ça dépasse le topic (et désolé pour le HS... ) !!! !!!
Gome !!
Posté samedi 19 février 2005 à 16:56 (#34)
waikiki_nz, le 16/02/2005 à 17:28, dit :
La question qui reste donc posée: Comment d'adapter à un pays étranger sans perdre son identité.
Je pense qu'un certain respect des us et coutumes pour le pays local est de rigueur. En effet ça se résume dans une certaine mesure a "perdre son identité», moi je vois plutôt a la changer. Tu ne peux pas te comporter exactement comme dans ton pays d'origine dans un pays différent. Je pense que lorsqu'un pays t'accueille, à long terme ou non, il faut le respecter. Maintenant, avec certaines personnes, une fois que l'amitié est plus prononcée, "ta personnalité" peut mieux s'exprimer.
Tu ne peux demander a des gens que tu ne connais pas et "qui sont chez eux" de supporter tel ou tel comportement sous prétexte que chez toi, c'est normal.
En Asie, les gens sont effacés, en Arabie les femmes doivent faire attention à se vêtir décemment...
Maintenant sa s'éloigne du sujet... Et malgré tout cela, le Japon, pourtant cher a mon coeur, n'est pas "un pays d'accueil" comme la France peux l'être... En effet l'étranger qui parle bien la langue (qui pourtant est signe de respect pour la terre d'accueil) comme l'on l'as dit plus haut, est mal vu, un étranger qui réussi mieux qu'un Japonais au Japon est mal vu. Ce n'est même plus du nationalisme a ce niveau la...
Moi c'est une des facettes du Japon que je n'aime pas... Bon allez j'arrête la.
[/unmode coup de gueule]
Encore Un grand merci à Calintz tu es* vraiment trop bon!
Posté jeudi 14 avril 2005 à 16:01 (#35)
salut!
je crois que même avec d'autres asiatiques (vietnamien, cambodgien etc..) c'est pareil que les gens de couleur et autres étrangers, apparament les français blancs sont mieux accepté, malgrés ça ça ne m'empechera pas d'aller au japon, peut être pas tout seul mais en ptit groupe.
C'est dommage que les japonnais sont comme ça mais bon.
ciao
je crois que même avec d'autres asiatiques (vietnamien, cambodgien etc..) c'est pareil que les gens de couleur et autres étrangers, apparament les français blancs sont mieux accepté, malgrés ça ça ne m'empechera pas d'aller au japon, peut être pas tout seul mais en ptit groupe.
C'est dommage que les japonnais sont comme ça mais bon.
ciao
Posté jeudi 14 avril 2005 à 18:49 (#36)
Je trouve ce sujet vraiment excellent! En tout cas, merci de nous faire partager vous expériences. Même si je m'interesse beaucoup au Japon, je dois avoué que je prenais beaucoup de clichés pour la réalité. Mais grâce à vous, j'entrevois maintenant un brin de vérité sur les conportements des japonnais.
Je pense que la "crainte" des étrangers de la part des japonnais est lié à leur histoire: ils ont toujours étaient très méfiants, pendant l'ère d'Edo les bateaux étrangers n'avaient le droit d'acoster que sur une petite île au sud du Japon. Deplus, c'est l'arrivé des bateaux de Perry qui les a fait entrer dans la période de troubles qu'est la fin de l'ère d'Edo.
Voila ce que je peux dire sur ce sujet.
Je pense que la "crainte" des étrangers de la part des japonnais est lié à leur histoire: ils ont toujours étaient très méfiants, pendant l'ère d'Edo les bateaux étrangers n'avaient le droit d'acoster que sur une petite île au sud du Japon. Deplus, c'est l'arrivé des bateaux de Perry qui les a fait entrer dans la période de troubles qu'est la fin de l'ère d'Edo.
Voila ce que je peux dire sur ce sujet.
Posté dimanche 17 avril 2005 à 22:11 (#37)
Bjour
Je ne passe pas souvent sur le forum (de temps en temps tout même j'ai pas envie que mon compte soit purger )
Je me suis marié tout de même entre temps (c'est bon j'ai finis de raconter ma vie)
et nous lisons des trucs sympat:
C'est plutôt pour adulte, assez dur à comprendre en faite, plus qu'il n'y paraît.
Je ne passe pas souvent sur le forum (de temps en temps tout même j'ai pas envie que mon compte soit purger )
Je me suis marié tout de même entre temps (c'est bon j'ai finis de raconter ma vie)
et nous lisons des trucs sympat:
C'est plutôt pour adulte, assez dur à comprendre en faite, plus qu'il n'y paraît.
Posté dimanche 17 avril 2005 à 23:43 (#38)
Bon, je dévoile 1 toute petite partie de ma nature !
Je suis Coréen pur origine, certifié 100% sang... Mais pas communiste, ah non hein !
Comme je suis déjà allé au Japon, la geek attitude, boff connait pas ! Qd je suis allé là-bas ça été... Langue de Shakespeare, ça va limite sauf avec certains jeunes qui sont avancés niveau étude par exemple. Langue de Molière, hum, ils m'font les gros yeux avec ma tronche d'asiat' assez bizarre pr être "made in Japan"... & qd je dis : "Je suis coréen mais naturalisé français", avec ma langue & mon accent coréen ; là ils ont compris 1 peu sauf que les plus âgés ont reculés, 1 peu mais visiblement. Conclusion : c'est normal car entre Coréen & Japonais, les tensions subsistent encore, notamment pour les plus âgées, car la jeune génération n'en a qu'1 peu trop faire.
Alors oui, leur culture, leur éducation, leurs moeurs, & tout & tout peuvent nous surprendre & nous choquer des fois. Mais cela, vous étiez prévenus non ? Vous êtes qd même intelligents au point de savoir que, tout ce qu'on a vécu comme vie en France (culture, religion, moeurs etc.) n'est pas universel & qu'on ne retrouvera ps de même dans 1 autre pays.
Bien entendu, les interrogations demeurent, & restent parfois sans réponses, sauf si 1 bon japonais peut tout vous expliquer gentiment...
Bref, j'arrête là car forcément, il y a bcp de choses à éclaircir... Donc on en reparlera de tout ça plus clairement & de manière ciblée suivant les posts futures.
Je suis Coréen pur origine, certifié 100% sang... Mais pas communiste, ah non hein !
Comme je suis déjà allé au Japon, la geek attitude, boff connait pas ! Qd je suis allé là-bas ça été... Langue de Shakespeare, ça va limite sauf avec certains jeunes qui sont avancés niveau étude par exemple. Langue de Molière, hum, ils m'font les gros yeux avec ma tronche d'asiat' assez bizarre pr être "made in Japan"... & qd je dis : "Je suis coréen mais naturalisé français", avec ma langue & mon accent coréen ; là ils ont compris 1 peu sauf que les plus âgés ont reculés, 1 peu mais visiblement. Conclusion : c'est normal car entre Coréen & Japonais, les tensions subsistent encore, notamment pour les plus âgées, car la jeune génération n'en a qu'1 peu trop faire.
Alors oui, leur culture, leur éducation, leurs moeurs, & tout & tout peuvent nous surprendre & nous choquer des fois. Mais cela, vous étiez prévenus non ? Vous êtes qd même intelligents au point de savoir que, tout ce qu'on a vécu comme vie en France (culture, religion, moeurs etc.) n'est pas universel & qu'on ne retrouvera ps de même dans 1 autre pays.
Bien entendu, les interrogations demeurent, & restent parfois sans réponses, sauf si 1 bon japonais peut tout vous expliquer gentiment...
Bref, j'arrête là car forcément, il y a bcp de choses à éclaircir... Donc on en reparlera de tout ça plus clairement & de manière ciblée suivant les posts futures.
Posté lundi 18 avril 2005 à 16:40 (#39)
J'ai vu un film plutot bien traita´nt les difficultes qu'ont les japonnais avec les coréens. Le titre c'est "go". Je ne me souvient plus du réalisateur, mais si ca interresse quelqu'un je doit pouvoir le retrouver.
Posté lundi 18 avril 2005 à 19:15 (#40)
osmosis, le 18/04/2005 à 17:40, dit :
J'ai vu un film plutot bien traita´nt les difficultes qu'ont les japonnais avec les coréens. Le titre c'est "go". Je ne me souvient plus du réalisateur, mais si ca interresse quelqu'un je doit pouvoir le retrouver.
Tiens ça m'intéresse ce que tu dis là !
Allez, à 2, encourageons mesdames sharemangiennes & messieurs sharemangiens à trouver si cela vous dit quelque chose !
Posté lundi 18 avril 2005 à 21:42 (#41)
"Go" est un film japonnais de Isuo Yukisada datant de 2001, avec Yosuke Kubozuka, Kou Shibasaki, Tsutomu Yamasaki.
Voila, si quelqu'un arrive à le trouver, je suis preneur.
Voila, si quelqu'un arrive à le trouver, je suis preneur.
Posté mardi 12 juillet 2005 à 20:54 (#42)
Je viens de tomber sur cet article intéressant et sérieux (Le Monde d'aujourd'hui 12/07/2005).
Je pouvais mettre le lien, mais comme dans deux ou trois jours il sera mort, alors, je préfère mettre tout l'article :
Je pouvais mettre le lien, mais comme dans deux ou trois jours il sera mort, alors, je préfère mettre tout l'article :
Le Monde 12/07/2005 dit :
L'ONU dénonce la persistance de la xénophobie au Japon
Une politique d'immigration restrictive, un accueil frileux des réfugiés politiques ( une dizaine par an ) et l'absence de loi condamnant la discrimination raciale et la xénophobie : le Japon n'a pas bonne presse en matière de droits de l'homme. Une image que ne font que renforcer les propos racistes et injurieux de personnalités de premier plan telles que le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara. D'autant qu'aucune mesure n'est prise pour condamner de telles diatribes, qui violent, aux yeux de juristes, la Convention internationale sur l'élimination de toute forme de discrimination raciale signée par Tokyo en 1995.
Un rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU, Doudou Diène, vient de passer une dizaine de jours dans l'Archipel à visiter les communautés victimes de discrimination et à rencontrer les organisations non gouvernementales ainsi que les autorités. En dépit de demandes répétées, le gouverneur de Tokyo n'a pas cru bon de le recevoir. "Puissance mondiale, le Japon reste une société insulaire et spirituellement autocentrée , estime M. Diène. Son problème est de concilier son poids politique et économique sur la scène mondiale avec cette insularité et aussi d'accepter davantage la diversité de sa propre culture."
Bien que le gouvernement japonais ait contribué de "manière pleine et entière" à sa mission, M. Diène a le sentiment que celui-ci "ne semble pas reconnaître la gravité du problème de la discrimination et être prêt à la combattre sur le plan politique. Il y a une dichotomie entre ce que les autorités admettent et ce que les communautés ressentent, dit-il. Le fait que le gouvernement ne condamne pas des personnalités publiques qui par leurs déclarations enflamment la xénophobie est préoccupant" .
Les étrangers au Japon sont moins de deux millions (1,5 % de la population). Dans le cas des 600 000 Coréens, souvent descendants d'immigrants forcés de la période militariste, le racisme est rampant. Moins prononcé qu'il ne fut, il reste à fleur de peau, comme en témoigne la violence verbale et parfois physique à l'égard de ressortissants nord-coréens à la suite des révélations sur les enlèvements de ressortissants japonais par des agents de Pyongyang dans les années 1970-1980. La mise en place par le bureau d'immigration, depuis 2004, sur son site Internet, d'un système d'informations anonymes sur des étrangers qui pourraient être en situation illégale est en outre considérée par la Fédération des barreaux comme un encouragement à la délation.
Les minorités de l'intérieur sont visées par des discriminations plus insidieuses. A commencer par les "gens des hameaux" (burakumin ). Ces Japonais, que rien ne distingue de leurs congénères, sont près de trois millions. Ils sont l'objet d'une discrimination complexe, héritage des tabous qui frappaient des métiers considérés comme "impurs" (équarrisseurs, tanneurs, croque-mort). Abolie en 1871, la discrimination de ces hors-castes, fondée sur leurs lieux d'habitation, s'est étendue à tous ceux qui, au fil de l'immigration urbaine, venaient grossir les taudis ; elle prit la forme d'un ostracisme de la pauvreté renforcé de considérations hygiénistes.
La situation des 6 000 "hameaux" du Japon s'est améliorée par le jeu des "discriminations positives" que ces communautés ont obtenues, en matière de logement par exemple. Mais l'ostracisme demeure : bien que de telles pratiques soient interdites, des agences de détectives dressent des listes de "gens des hameaux" ou font des enquêtes sur l'origine d'un futur conjoint.
Les populations des marches de l'Archipel (Aïnous au nord, habitants d'Okinawa au sud) sont enfin victimes d'une discrimination sociale et économique qui les pousse parfois à cacher leur origine. Le Japon a insisté sur son homogénéité raciale et culturelle depuis l'époque Meiji (1868-1912) afin de renforcer l'intégration sociale et la cohésion nationale en gommant les singularités régionales et culturelles.
Aujourd'hui, ce n'est qu'en redécouvrant le pluralisme culturel hérité de son histoire et en encourageant le multiculturalisme dont sont porteuses les minorités ethniques vivant dans l'Archipel que le Japon peut se construire une identité nationale qui corresponde au monde contemporain, estime Doudou Diène.
Une politique d'immigration restrictive, un accueil frileux des réfugiés politiques ( une dizaine par an ) et l'absence de loi condamnant la discrimination raciale et la xénophobie : le Japon n'a pas bonne presse en matière de droits de l'homme. Une image que ne font que renforcer les propos racistes et injurieux de personnalités de premier plan telles que le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara. D'autant qu'aucune mesure n'est prise pour condamner de telles diatribes, qui violent, aux yeux de juristes, la Convention internationale sur l'élimination de toute forme de discrimination raciale signée par Tokyo en 1995.
Un rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU, Doudou Diène, vient de passer une dizaine de jours dans l'Archipel à visiter les communautés victimes de discrimination et à rencontrer les organisations non gouvernementales ainsi que les autorités. En dépit de demandes répétées, le gouverneur de Tokyo n'a pas cru bon de le recevoir. "Puissance mondiale, le Japon reste une société insulaire et spirituellement autocentrée , estime M. Diène. Son problème est de concilier son poids politique et économique sur la scène mondiale avec cette insularité et aussi d'accepter davantage la diversité de sa propre culture."
Bien que le gouvernement japonais ait contribué de "manière pleine et entière" à sa mission, M. Diène a le sentiment que celui-ci "ne semble pas reconnaître la gravité du problème de la discrimination et être prêt à la combattre sur le plan politique. Il y a une dichotomie entre ce que les autorités admettent et ce que les communautés ressentent, dit-il. Le fait que le gouvernement ne condamne pas des personnalités publiques qui par leurs déclarations enflamment la xénophobie est préoccupant" .
Les étrangers au Japon sont moins de deux millions (1,5 % de la population). Dans le cas des 600 000 Coréens, souvent descendants d'immigrants forcés de la période militariste, le racisme est rampant. Moins prononcé qu'il ne fut, il reste à fleur de peau, comme en témoigne la violence verbale et parfois physique à l'égard de ressortissants nord-coréens à la suite des révélations sur les enlèvements de ressortissants japonais par des agents de Pyongyang dans les années 1970-1980. La mise en place par le bureau d'immigration, depuis 2004, sur son site Internet, d'un système d'informations anonymes sur des étrangers qui pourraient être en situation illégale est en outre considérée par la Fédération des barreaux comme un encouragement à la délation.
Les minorités de l'intérieur sont visées par des discriminations plus insidieuses. A commencer par les "gens des hameaux" (burakumin ). Ces Japonais, que rien ne distingue de leurs congénères, sont près de trois millions. Ils sont l'objet d'une discrimination complexe, héritage des tabous qui frappaient des métiers considérés comme "impurs" (équarrisseurs, tanneurs, croque-mort). Abolie en 1871, la discrimination de ces hors-castes, fondée sur leurs lieux d'habitation, s'est étendue à tous ceux qui, au fil de l'immigration urbaine, venaient grossir les taudis ; elle prit la forme d'un ostracisme de la pauvreté renforcé de considérations hygiénistes.
La situation des 6 000 "hameaux" du Japon s'est améliorée par le jeu des "discriminations positives" que ces communautés ont obtenues, en matière de logement par exemple. Mais l'ostracisme demeure : bien que de telles pratiques soient interdites, des agences de détectives dressent des listes de "gens des hameaux" ou font des enquêtes sur l'origine d'un futur conjoint.
Les populations des marches de l'Archipel (Aïnous au nord, habitants d'Okinawa au sud) sont enfin victimes d'une discrimination sociale et économique qui les pousse parfois à cacher leur origine. Le Japon a insisté sur son homogénéité raciale et culturelle depuis l'époque Meiji (1868-1912) afin de renforcer l'intégration sociale et la cohésion nationale en gommant les singularités régionales et culturelles.
Aujourd'hui, ce n'est qu'en redécouvrant le pluralisme culturel hérité de son histoire et en encourageant le multiculturalisme dont sont porteuses les minorités ethniques vivant dans l'Archipel que le Japon peut se construire une identité nationale qui corresponde au monde contemporain, estime Doudou Diène.
Posté mardi 12 juillet 2005 à 21:14 (#43)
interresant,pas assez long mais bon on va devoir essayer de trouver le rapport
Posté dimanche 28 août 2005 à 17:55 (#44)
Toute cette xénophobie et cette discrémination, qu'elle soit japonaise ou autre d'ailleurs, me désole. Elle s'applique entre pays, régions, villes ou même voisins de pallier. Quand les Hommes comprendront-ils que la différences, on doit s'en enrichir et non en avoir peur? Malheureusement, mon discours n'est qu'utopie et ce ne sont pas les siècles d'Histoire qui diront le contraire. Mais je tenais à le dire, les us et coutumes des peuples différents du notre doit éveiller notre curiosité et notre interêt afin de mieux nous comprendre et nous respecter. Avant tout autre chose nous sommes des êtres humains qui partageons la même planète. Ainsi peut-être éviteront nous des conflits inutiles et meurtriers comme il y en a dans d'autres pays.
Voilà, pardon pour cet aparté, et j'espère que comme moi beaucoup d'entre vous se considèrent avant tout comme citoyen du monde.
Voilà, pardon pour cet aparté, et j'espère que comme moi beaucoup d'entre vous se considèrent avant tout comme citoyen du monde.
Posté dimanche 28 août 2005 à 22:30 (#45)
Il est normal que le Japon soit encore xénophobe, vu que l'île est restée isolée et non envahi jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Je tiens d'ailleurs a rappeller que les japonais sont un des seuls peuples a ne pas avoir connu d'âge de bronze, aillant subitement décidés de passer de l'âge de pierre a lâge de fer à cause d'une tentative d'invasion, certainement chinoise à l'époque, ou mongole.
Il y a donc une très grande différence de perception des étrangers contrairement à des peuples comme les français ou même les anglais qui ont vécu des quantités colossales d'invasions/libérations.
Pour ce qui est de la France, nous sommes un des pays qui dispose de la meilleure image sur place, principalement à cause de tout les clichés de raffinement.
Pour ce qui est des files d'attentes, les français sont un des rares peuples à ne pas y faire attention.(Surement généralisable à l'europe du sud).
Il y a donc une très grande différence de perception des étrangers contrairement à des peuples comme les français ou même les anglais qui ont vécu des quantités colossales d'invasions/libérations.
Pour ce qui est de la France, nous sommes un des pays qui dispose de la meilleure image sur place, principalement à cause de tout les clichés de raffinement.
Pour ce qui est des files d'attentes, les français sont un des rares peuples à ne pas y faire attention.(Surement généralisable à l'europe du sud).