Sharemanga: poéme - Sharemanga

Aller au contenu

Règles de cette section

Vous pouvez ouvrir un sujet pour un lien ou un site amusant que vous voulez partager. La seule condition, c'est d'être clair dans votre sujet.

Lorsque vous créerez un topic, pensez à indiquer ce que c'est dans le titre: [Animation], [Vidéo], [Jeux], etc,...
Les recherches seront ainsi beaucoup plus aisées!

  • 13 Pages +
  • « Première
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • Dernière »
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet

poéme dite le joliment

Posté mardi 03 février 2004 à 22:47 (#46) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

  • Tapisserie
  • PipPipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 627
  • Inscrit(e) : 09/07/2003

pour faire exotique, un poème en russe, de Fedor Tioutchev :

Она сидела на полу
И груду писем разбирала,
И, как остывшую золу,
Брала их в руки и бросала.

Брала знакомые листы
И чудно так на них глядела,
Как души смотрят с высоты
На ими брошенное тело...

О, сколько жизни было тут,
Невозвратимо пережитой!
О, сколько горестных минут,
Любви и радости убитой!..

Стоял я молча в стороне
И пасть готов был на колени, -
И страшно грустно стало мне,
Как от присущей милой тени.


ana sidiéla na palou
i groudou pisèm razbirala
i, kak astivchouïou zalou
brala ikh v rouki i brasala

brala znakomie listi
i tchoudno tak na nikh gladiéla
kak douchi smotriat s visoti
na nim brachénoïé tiélo

o, skolko jizni bilo tout
niévazvratimo péréjitoï !
o, skolko gariestnikh minout
lioubvi i radosti oubitoï !

staïal ia maltcha v staronié
i past' gatov bil na kaliéni
i strachno groustno stalo mnié
kak ot prisouchéï miloï tiéni


Elle était assise par terre
et feuilletait un tas de lettres
et, comme des cendres froides,
les empoignait puis rejetait.

Elle prenait ces feuilles familières
et les regardait, si émerveillée,
comme les âmes regardent d'en haut
leur corps abandonné...

Oh, combien de vies étaient là
vécues sans retour ?
Oh, combien de minutes brûlantes
d'amour et de joie assassinées ?

Je restais muet dans un coin
et prêt à tomber à genoux,
et une grande tristesse me prenait,
comme devant une chère ombre défunte.


Bon évidement ni la traduction ni la transcription phonétique ne valent ne serait-ce que l'ombre de l'original, mais je vous assure que c'est très beau :sifle:

Posté mardi 03 février 2004 à 23:08 (#47) L'utilisateur est hors-ligne   GiGuEuR 

  • Disciple de l'inutile
  • PipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 398
  • Inscrit(e) : 28/07/2003

J'en connais un beau en vieux Incas....


Image IPB


Traduction:

Il fait tellement beau dehors
J'ai le gout de sacrifier une vierge
Pour devenir aussi fort
Que Patchou Mamagou le roi soleil


:sifle:
Image IPB

Posté mercredi 04 février 2004 à 00:32 (#48) L'utilisateur est hors-ligne   kuroi neko 

  • Tapisserie
  • PipPipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 627
  • Inscrit(e) : 09/07/2003

Décidément j'arrive pas à dormir et j'en ai marre de traduire Asagiri no miko, alors encore un peu de russe pour la route...

Celui-là est de Constantin Simonov. Un classique, écrit en 1941, au début de la "grande guerre patriotique" :

Жди меня, и я вернусь.
Только очень жди,
Жди, когда наводят грусть
Желтые дожди,
Жди, когда снега метут,
Жди, когда жара,
Жди, когда других не ждут,
Позабыв вчера.
Жди, когда из дальних мест
Писем не придет,
Жди, когда уж надоест
Всем, кто вместе ждет.

Жди меня, и я вернусь,
Не желай добра
Всем, кто знает наизусть,
Что забыть пора.
Пусть поверят сын и мать
В то, что нет меня,
Пусть друзья устанут ждать,
Сядут у огня,
Выпьют горькое вино
На помин души...
Жди. И с ними заодно
Выпить не спеши.

Жди меня, и я вернусь,
Всем смертям назло.
Кто не ждал меня, тот пусть
Скажет: — Повезло.
Не понять, не ждавшим им,
Как среди огня
Ожиданием своим
Ты спасла меня.
Как я выжил, будем знать
Только мы с тобой, —
Просто ты умела ждать,
Как никто другой.


jdi minia i ia viérnus'
tolko otchen' jdi
jdi kagda navodiat groust' joltié dajdi
jdi kagda sniéga miétout
jdi kagda jara
jdi kagda drougikh nié jdout
pazabiv vtchéra
jdi kagda iz dalnikh mièst pisièm nié pridiot
jdi kagda ouj nadoièst vsièm kto vmiestié jdiot

jdi minia i ia viérnous'
nié jélaï dabra vsiem kto znaïet naizoust
chto zabit' para
poust' paviériat sin i mat'
v to chto niet minia
poust' drouzia oustanout jdat'
siadout ou agnia
vipiout gorkoïé vino
na pomniou douchi
jdi i s nimi zaadno
vipit' nié spiéchi

jdi minia i ia viérnous'
vsiem smiértam nazlo
tot kto nié jdal minia
tot poust skajet - paviézlo
nié paniat' niéjdavchimi
ka, srédi agnia
ajidaniem svaïm
ti spasla minia
kak ia vijil
boudiem znat' tolko mi s taboï
prosto, ti umiéla jdat'
kak nikto drougoï


Attends-moi et je reviendrai
mais attends-moi de toutes tes forces.
Attends quand les pluies jaunes apportent la tristesse,
attends quand les neiges tournoient,
attends sous la canicule,
attends quand les autres n'attendent plus,
oubliant le passé.
Attends, quand des endroits lointains
les lettres n'arrivent plus.
Attends quand se découragent
ceux qui avec toi attendent.

Attends-moi et je reviendrai.
N'écoute pas tous ceux qui savent par coeur
qu'il est temps d'oublier.
Même si ma mère et mon fils se persuadent
que je ne suis plus,
même si les amis cessent d'attendre et,
assis autour du feu,
boivent le vin amer
à ma mémoire,
attends, et avec eux
ne t'empresse pas de boire.

Attends-moi et je reviendrai
en dépit de toutes les morts.
Celui qui ne m'a pas attendu
pourra toujours dire que j'ai eu de la chance.
Ils ne pourront comprendre, ceux qui n'ont pas attendu,
comment, au milieu du feu,
par ton attente,
tu m'as sauvé.
Comment j'ai survécu,
nous ne le saurons que toi et moi :
simplement tu auras su attendre
comme personne d'autre.


Il faut croire qu'ils étaient nombreux, hélas, ceux qu'on a pas attendu :sifle:.

Posté vendredi 13 février 2004 à 20:23 (#49) L'utilisateur est hors-ligne   sadraven 

  • Habitué
  • PipPipPip
  • Voir le blog
  • Groupe : Membres
  • Messages : 147
  • Inscrit(e) : 23/09/2003

un truc bien sombre


j'ai vu dessiner une vipére
qui susurait a la mort
mon coeur, ephemere
desir la soumise mort
je pleure les langoureuse
langeur du doux hivernal
ou la torpeur amoureuse
de la solitude m'acable
il pleut, et demain
je m'endormirai
sans ouvrir les yeux
reposer dans la tiedeur du bain,
a l'eau couleur pourpre
qui evapore la beautée
d'une disparition acquise
je vivrevolte, dans le néant
ou l'oublie m'engouffre




Image IPB
pascenter http://marmot.gruk.o...&P=sadraven.png pascenter^^

mon blog
ta le potentiel alors ecoute moi et t'avancera moins loin, donc tu seras moins fatigué^^
alors que si tu les ecoutes tu ira loin, et tu sera fatigué^^

Posté jeudi 15 avril 2004 à 21:41 (#50) L'utilisateur est hors-ligne   GiGuEuR 

  • Disciple de l'inutile
  • PipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 398
  • Inscrit(e) : 28/07/2003

Je tiens a faire remonter ce beau topic qui semble s'écrouler sous une avalanche de jeux flash et autres sujets tous moins beau que celui-ci. Allez, faut relancer ce topic de délicieux poèmes! Bon je relance avec un poème j'ai écris sa fait un bail pour quelqu'un d'extraordinaire :D



Si je pouvais te dire comment je tiens à toi
J'inventerais un nouveau language
Avec pour mots que des qualités te rendant hommage
Et qui te vanterait et te louagerait tout à la fois

Si je pouvais te dire combien tu m'es chère
Je multiplierais par centaine de millier
Tout les grains de sable de la terre
Que je te ferais ensuite compter

Si je pouvais te dire quand je pense à toi
Je modifierais les paramètres du temps
Pour ajouter à chaque seconde cent ans
Et je manquerais surement de temps

Si je pouvais te dire où je te vois
Je réunirais tout les continents à la fois
Pour en former un seul au doux nom d'Amélie
Et les anges descenderaient habiter ce paradis

Si je pouvais te dire pourquoi je t'aime
Tu ne me croirais surement pas
Car trop nombreuses sont les raisons
Qui me viennent à l'esprit quand je pense à toi

Mais je peux te dire tous ces jolies mots
Sans peur, sans peine et sans sanglots
Car je sais que tout au fond de toi
Sans peine tu me croiras

Image IPB

Posté vendredi 16 avril 2004 à 11:24 (#51) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

  • Vodka Sensei
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • Voir le blog
  • Groupe : Modérateur Général
  • Messages : 3 231
  • Inscrit(e) : 29/10/2003

Attention je pourrai nommer cela ... Melting pot experimental transcendant en la mineur

(dis sur le style de "L'été indien" ^^)
A l'aube de notre rencontre l'image que tu me renvoyais
Etait sans commune mesure avec ce que je voi a ce jour
Tes facécis et tes peines nourissant mon ceur et mon ame
D'un nectar si subtil qu'a chaque occasion je m'en ennivrai
Mais helas dorenavant à mes paroles tu est sourd
Et ma vie a depuis basculé dans les flammes
car ...

(hop ca passe en ska^^)
Il arrete pas de s'camer Léon
Mais inutil de s'cacher
Et si un jour tou n'tourn plus rond
Je sr'ai la pour t'aider

(Re ca parle come dans "l'été" indien" mais mais avec un certain decalage musicale)
La vie passe, la caravane aussi emmenant avec elles son lot de joies, de peines, d'affaire de camping
Les gens changent autour de toi mais tu ne le vois meme pas
Enfermé dans cette prison dorée que tu t'es toi meme forgé
Consommant sans vergogne cette drogue bien pire que l'heroine
En negligeant tout ces gens qui autrefois pensaient a toi
Ta cage n'est pas fermé, laisse nous au moin rentrer
car ...

(hop ca passe en ska mais avec un peu plus de touche metal :D)
Il arrete pas de s'camer Léon
Mais inutil de s'cacher
Et si un jour tou n'tourn plus rond
N'hesite pas a app'ler

(Re encore comme dans la chanson precedement susnommée ^^ mais plus ca va plus ca se rapproche du style gothique avec des nappes de synthés derriere et une montée lyrique au niveau de l'ambiance globale)
Nan je vois en fait cette cage nacrée
N'est faite que pour deux et ton coeur est scellé
Toi et cette drogue pour l'instant fomez qu'un
Mais comme icare prend garde au soleil
A force de le fixer tes yeux sont eblouis
Et si enfin un jour tu veu touner la tete
Tu ne verra plus rien, rien a part la nuit

(Ca repasse encore en ska mais ca se raproche plus su SkaCore ^^)
Il arrete pas de s'camer Léon
Mais fini de s'cacher
Et si un jour tou n'tourn plus rond
Pas la peinde de m'ap'ler

(la ce continu mais ca passe en hard-core/néo-metal)
Tes galere futurs, tes problemes
Sans demi mesure
J'm'en battrai la race meme si
C'est tres salace
Fallai pas y'aller, fallai pas aimer
Cette putain d'drogue encore plus sale que'l'crack
Lacher ses potes pour une histoir d'amour
Toxico du coeur t'aurai pu mieux choisir
Car la pourriture "beeuark ..." ca m'fait vomir

(Ca continu en metal mais encore plus violent)
Il arrete pas de s'camer Léon
Plus la peine de s'cacher
Et si un jour tou n'tourn plus rond
... bha va t'faire enculer

"bis"

(et la ca enchaine par une tres bonne transition sur un final avec un orchestre philharmonique jouant un truc entre le Requiem de Mozart et Peer Gint de Grieg)

Voila la classe quoi lol


PS : Arf desolé pour les petites vulgaritées ici est la mais le style musicale s'y pretai ^^
En tout cas l'inspiration creatrice est vachement aidée grace au random de winamp et à ma cherie (haaaaaa Vodka mon ame et mon coeur on mal au cheuveux le lendemain mais bon on t'aime bien ^^)

Image IPB

Image IPB

Posté samedi 17 avril 2004 à 12:51 (#52) L'utilisateur est hors-ligne   Tiwen 

  • Membre
  • PipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 21
  • Inscrit(e) : 21/02/2004

Le vide



Un silence pesant,
Un corps tremblant,
Deux jours ou mon cœur se serre
Recevant tour a tour des coups de sers

Des pensées troublées,
Un avenir bouleversé,
Un besoin de fuir pour se retrouver
Ou alors parler pour être réconfortée?

Une fierté mal placée,
Un visage résigné,
Un coup de téléphone pour se rassurer
Sonnerie, silence, pour combiné décroché

Discussion froide et insensée
Reproches incessant et mal placé
Repli stratégique pour ce cœur meurtri
Le regard se transforme ainsi refroidit

Un pas en avant, pour se retrouver dix ans en arrière,
A quoi bon se tourner vers la chaire de sa chaire,
Lorsque les liens du sang diminue avec le temps,
Que suis-je devenu pour tout ses gens ?

Qu'est devenue la famille de mon enfance ?
Me reprochent ont ces kilomètres, cette distance ?
Mon indépendance les a-t-elle fait tant souffrir?
Pour qu'au moment ou je me décide enfin à ne plus fuir
A me montrer tel que je suis, femme enfant et fragile,
On me referme la porte au nez avec des excuses futiles !

Téléphone froidement raccroché,
Laissant furieusement ses larmes couler,
Je ne suis rien de plus qu'un individu par mis tant d'autre
Se sentant tellement différente, seule, au milieu des autres

La solitude me berce,
Mon cœur se perce,
Un flot continue de souvenir inutiles
Une idée qui s'impose, surpassant les pensées serviles

Je ferme les yeux, rejetant l'obscure noirceur
Mais a quoi bon lutter lorsqu'elle montre ses cotes charmeur,
L'envie devient désir, l'idée devient entêtante,
J'en viens à souhaiter cette douce froideur enivrante.
Je tente de reprendre mon souffle,
Pensant a la lâcheté de succomber
Mais a quoi bon lutter,
Lorsque vos forces s'essoufflent.

Toi qu'on évite comme la peste,
Toi qui effraye les enfants,
Toi qui porte le nom de faucheuse
Toi qu'on vénère par peur de succomber
Toi qu'on maudit pour la perte d'un être cher
Toi qui sais être séduisante, quand tout deviens sombre

Ne me tente pas une minute de plus
Ne me montre pas tes cotés enjôleurs
Repousses moi tant que mon heure n'est pas venu
Ou prends moi sans remord ni regret, pour ce monde meilleur.


Posté samedi 17 avril 2004 à 22:19 (#53) L'utilisateur est hors-ligne   sadraven 

  • Habitué
  • PipPipPip
  • Voir le blog
  • Groupe : Membres
  • Messages : 147
  • Inscrit(e) : 23/09/2003

coeur qui se glace
dans la chaleur
ames qui perd face
comme la fleur
qui se fanne
dans les méandres
de la destinée qui se trame
ou le tendre
s'evertue à pourir
dans l'ignorance poetique
de la mort qui aime se nourir
de la vie episodique


lol mal de tete (certain comprendront pourquoi :sifle: )
Image IPB
pascenter http://marmot.gruk.o...&P=sadraven.png pascenter^^

mon blog
ta le potentiel alors ecoute moi et t'avancera moins loin, donc tu seras moins fatigué^^
alors que si tu les ecoutes tu ira loin, et tu sera fatigué^^

Posté dimanche 18 avril 2004 à 13:00 (#54) L'utilisateur est hors-ligne   Tiwen 

  • Membre
  • PipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 21
  • Inscrit(e) : 21/02/2004

La Confiance

La confiance, sentiment étrange et ambiguë
J'avais peur de donner la mienne et vous m'avez guidé
Confidence, utile pour se soulager mais a double tranchant
Pourtant je ne croyais pas qu'un jour mon oreille attentive
Aurais jeté un tel mal aise au sein de la communauté

Un frère, une sœur, un grand père
Je n'ai qu'une idée en tête,
Les protéger contre vents et tempête
A quoi bon le faire quand on est point la mère

Des discussions, des rires et de la joie
En ses minutes sombres ou tout semble s'éloigner
Il ne me reste que ses souvenirs dorés
Le cœur serré, les yeux brillants, je m'y noie

Une incompréhension, et un silence pesant
Voila ce qu'il me reste de ce bonheur
Du banc des accusés, la gorge nouée, me levant
J'attends le verdict de ce juge… empereur

Que la sentence soit prononcée ou simplement pensée
Ma décision est prise, je l'ai choisit avant qu'elle ne soit tombée
Le cœur lourd mais la conscience tranquille
Telle un chien fou au milieu d'un jeu de quille
Je prends ce qu'ils m'ont offert et passe la porte
Qui suis-je moi pour ne pas voir que je ne suis qu'un cloporte.

Ici et maintenant je vous tire ma révérence
J'ai pu et j'aurais voulut prendre votre souffrance
Et vous décharger d'un fardeau que vous ne méritez pas
Mais jamais je n'accepterais d'être la cause de vos faux pas

Un regard en arrière, puis droit devant soi
La fuite et la solitude qui me tends ses bras
Une question, un mot raisonnant dans ma tête: Pourquoi ?
Qu'importe mon bonheur je n'en fais plus grand cas


Posté lundi 19 avril 2004 à 17:48 (#55) L'utilisateur est hors-ligne   Vashu-San 

  • Vodka Sensei
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • Voir le blog
  • Groupe : Modérateur Général
  • Messages : 3 231
  • Inscrit(e) : 29/10/2003

Déchéance absolue privée de toute vertue
Tourmenté sans nul cesse par ces histoires passées
Et quelque soit l'endroit ou Héole m'a mené
La nuit y est constante et mon regard perdu

C'est au pres de Bachus que j'ai trouvé une flamme
Et quelque soit le temps je bois son sang infect
Pour qu'enfin disparaissent ces sentiments abjects
Qui encore a se jour brule mon coeur et mon ame

Mais ton sang brule mes veines et mon esprit sombrant
Dans des folies furieuse ou le meutre est gaité
Des trefond de mon ames semblant faire remonter
Cette envie de veangeance accroissant mes tourments

Cette envie de tuer, cette envie de detruire
La cause de cette peine et ma propre personne
Font vibreer tout mon corps et mes oreilles resonnent
De ces cris de soufrrances quand je vais en finir

Je vous maudit tout deux Aohrodite, Cupidon
Pour avoir fait de moi cette Bete au coeur perdu
Pour avoir sans sans vèrgogne joué à mon inssu
Et pour l'avoir fait perdre sentiments et raison

Je serai comme Cain tout pret a sacrifier
Ce frere que dieux choisi celui que je maudit
Et sans peur de la marque car s'il le faut je choisi
Mille fois la damnation que de vivre ignorer

Et le grand Zeus qui trone au pantheon des dieux
Peut etre rit il de moi, de ma triste amertume
De ces soirées passées a regarder la lune
Et me dire que peu etre un jour je serai deux

Mais cela finira je le jure sans un pleur
Car mes belles ailes d'anges enfin se noicsissent
Et mon coeur comme mon ames touts les deux s'assombrissent
fesant enfin partir toute flamme et chaleur

Apllaudissez enfin le futur avenement
De ce demon naquis dans la peine et le sang
Que Lucifer lui meme reclame impatiament
Oui mon demon est là, je le sent, il attend

Image IPB

Image IPB

Posté lundi 19 avril 2004 à 22:28 (#56) L'utilisateur est hors-ligne   Tiwen 

  • Membre
  • PipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 21
  • Inscrit(e) : 21/02/2004

La Lumiere

La nuit à depuis longtemps engloutit la ville.
Le ciel a quand a lui revêtis sont manteau de nuage.
Cachant ainsi les étoiles aux yeux des gens,
Qu’ils soient fan d’astronomie et de constellation,
Qu’ils soient homme ou femme à la recherche de point de repaire.
Le ciel est strié de gris, plus rien n’est visible sauf les lampions,
Ces lanternes éclairant les rues sombres, les allées pavées.
Elles tentent de réchauffaient et de guider ses êtres perdu dans la pénombre.

Quelle idée utopique, comment peuvent elles penser réussir ?
Ces lumières fades, sans couleur, sans chaleur, sans vie
Comment pourrait elle remplacer les lumières d’astres millénaires ?
Ces étoiles qu’on contemple de n’importe ou dans le monde,
Celles qui nous faisaient rêver étant petit, et qui nous font encore songer ?

Ce soir encore je m’approche de la fenêtre et contemple le ciel
Une masse grise, pesante et pas une lueur pour me guider dans la nuit
Je me sens si petite, si fragile, si inutile en ces heures sombres.
Sans plus un point de repaire, sans bouée pour me soutenir.
Les larmes commencent à perler sur mes joues, et viennent capter une faible lueur.
Je regarde d’où elle vient, et voit le lampadaire au coin de la rue.
Un faible sourire apparaît, en regardant cette chose sans vie,
Et la question fuse comme la lumière venant éclairer l’esprit d’un génie.

Suis-je donc si froid et inutile que lui ? Ma vie n’est elle rien d’autre que faux semblant ?
Que dois je attendre de mon existence ? Passer mon temps à éclairer les autres ?
Mais qui va m’éclairer moi ? Qui aura le courage de faire briller une lueur éternelle ?

Tant de questions et de souvenirs qui fusent tels des étoiles filantes
Je me souviens avoir trouvé cette lumière, Je le croyais de tout mon être
Je croyais qu’il brillerait plus que moi et ne faiblirait jamais, pas même avec l’age
Et puis un jour le tonnerre gronde, et je ne vois pas les éclairs,
Qu’elle idiote je fut pour avoir fait comme si nos lumières étaient toujours aussi éclatantes
Qu’elle idiote j’ai fait en ne voulant pas croire que c’était pour une autre que moi
Et puis le temps passe et le ciel de nouveau se couvre et la j’ai compris

La lumière d’un être n’est pas éternelle
Il serait égoïste de le croire
Nous sommes si nombreux a vouloir cette chaleur
Et si peu à la donner sans jamais faillir
Tournons la page demain le soleil nous éclairera d’une autre lumière.


Posté mercredi 21 avril 2004 à 04:24 (#57) L'utilisateur est hors-ligne   Tiwen 

  • Membre
  • PipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 21
  • Inscrit(e) : 21/02/2004

Naissance d'un Amour

Un jeune garçon regarde une fille, ébahi
Il admire ses yeux bleus et ses beaux cheveux blonds
Alors, il ébauche un sourire à sa nouvelle amie
Ce geste reflète un trouble profond

Elle est émerveillée par ce jeune homme, troublant
Des cheveux bruns et des grands yeux noisettes
Elle répond à son sourire en rougissant
Elle a honte d'elle même, c'est trop bête

Le sourire est le commencement
D'un amour débutant
Une main se tend
Vers celle, douce, d'un enfant

Leurs yeux sont animés de fièvre
Mais ils se parlent du bout des lèvres
De peur de briser la magie
De ce moment béni

Complicité, amour et tendresse
Voici le cortège qui les suivra maintenant
Douleur, jalousie, détresse
Et l'épée mortelle du temps


Mais ils n'ont pas peur de ses ennemis
Ni de leurs parents ni de leur faux amis
Car ils sont liés l'un à l'autre
Et chacun fait confiance à l'autre
Pour combattre le feu
Ils seront deux

Ils imaginent leur avenir
En s'abreuvant de sourires
En provoquant de l'autre le rire
Pour ressentir le frisson d'un doux plaisir

Puis, viendra, en son temps, le plaisir charnel
Les deux corps enlacés, le moment éternel
Comme l'oiseau, elle se sent pousser des ailes
Endormie, près de lui, il la trouve si belle

Ils s'aiment sans penser au lendemain
Ils ne se lâchent pas la main
Ils se couvent de doux regards
Ils oublient les autres, hagards

Ils s'embrassent tendrement
En profitant de chaque moment
Ils savourent chaque instant
Ils s'aiment tout simplement


Posté dimanche 25 avril 2004 à 10:19 (#58) L'utilisateur est hors-ligne   [neko] 

  • Habitué
  • PipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 177
  • Inscrit(e) : 16/02/2004

Mes débuts sur ce post et dans l'univers du haiku...




夏の夜
退屈が有る
チャンに行く
 
    
                                     natsu no yoru
                                     taikutsu ga aru
                                     chan ni iku


Soir d'été
Où je m'ennuie
Je vais sur le chan





はえが飛ぶ                                  長い晩
画面に止まる                                テストの前に
亡くなるよ                                    不安だよ

hae ga tobu                                                                  nagai ban
gamen ni tomaru                                                          tesuto no mae ni
nakunaru yo                                                                 fuan da yo

Une mouche vole                                                         Une longue nuit
Se pose sur l'écran                                                      Avant un examen
Et y meurt                                                                  Je suis anxieux


Posté mardi 15 juin 2004 à 16:43 (#59) L'utilisateur est hors-ligne   GiGuEuR 

  • Disciple de l'inutile
  • PipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 398
  • Inscrit(e) : 28/07/2003

Je vais être beaucoup moin rafiné que l'ami Neko,

Je vous sors un poème québécois de Jean Narrache, Émile Coderre de son vrai nom (1893-1970). Ce que j'aime de ce poète c'est qu'il utilise les mots du terroir québécois et la prononciation d'un peuple très peu éduqué. Dans ses poèmes, il raconte la vie des miséreux de la grande dépression des années 30.

En voici un de mes préférés et qui est de circonstence puisqu'on est en élection. Attention, il n'est pas facile à lire (surtout pour ceux qui ne sont pas québequois :w00t: )

V'là les élections (1939)

V'là l'temps ousque dans tout l'pays
C'est un'pluie à sciaux d'éloquence :
La députaill' des deux partis
S'plant' pour conserver sa pitance :
V'là les élections qui commencent.

C'est beau, mes vieux, à en brailler
De tous les entendr' nous crier
Leur amour puis leur dévouement...
Pour qu'on les r'rentre au parlement.

Dir' que nous autr's qu'a pas d'argent
Mais qu'a l'droit d'voter comme on pense,
On s'fait app' ler "intelligents" !
On s'fait bourrer l'crân' puis la panse :
V'là les élections qui commencent.

C'est ça, mes vieux, l'droit d'électeur :
S'fair' minoucher tous les quatre ans.
On s'fait traiter de quémandeurs,
D'achalants et d'gueux, l'rest' du temps.

V'là qu"arriv' de tous les partis
Un lot de commerçants d'conscienses.
Ils donn'nt des cigar's, du Wisky.
Pourvu qu'on s'vende, on fait bombance :
V'là les élections qui commencent.

Les quéteux vend'nt leur vot', scandale !
Les gens d'la Haut' trouv'nt ça honteux;
Mais l'fonds d'la caisse électorale,
Qui c' qui la souscrit, si c'est pas eux ?

Quand mêm' qu'on voudrait s"tracasser
Pour élir' des homm's d'importance!...
Être honnêt' , mes vieux, c' pas assez
Pour être élu, faut d'la finance :
V'là les élections qui commencent.



Ah! et puis je vous gâte avec un autre poème en langue de cheval :w00t:

Notre fête nationale

C't'aujourd'hui la Saint-Jean-Baptiste,
c'est l'jour qu'on promèn' notr' mouton :
faut qu'le peupl' canayen s'réjouisse
d'avoir un Juif pour son patron.

L'mouton c'est notre emblèm', bondance !
Ça nous ressembl' comm' deux goutt's d'eau.
Ça suit toujours, ça pas d'défense,
ça s'laiss' manger la lain' su' l'dos.

On fait l'élog' de nos grands pères
dans des discours patriotards.
J'crois qu'si les vieux r'venaient su' terre.
Y nous flanqu'raient leu' pied quequ'part.

On est tout un peupl' de mitaines ;
on s'laiss' m'ner par le bout du nez.
On veut mêm' pas s'donner la peine
de défendr' c'qui nous ont donné.

On fait des discours magnifiques
pis des processions l'vingt-quatr' juin,
mais nos élans patriotiques
sont déjà oubliés l'lend'main.

On crie : « Encourageons les nôtres"
« Soyons des frèr's ! Mercier l'a dit. »
Mais les plus gueulards d'ces apôtres
s'habill'nt chez les Juifs à crédit.

C'est ça notr' grand patriotisse ;
des mots, du vent pis des drapeaux,
pis, mêm' ces drapeaux-là, torvisse !
vienn'nt d'chez Eaton de Toronto !
Image IPB

Posté mercredi 16 juin 2004 à 10:35 (#60) L'utilisateur est hors-ligne   Thirqual 

  • Mur du forum
  • PipPipPipPipPipPipPipPip
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 322
  • Inscrit(e) : 18/04/2004

t'es en médecine MVK?? je croyais que ceux de ma ville était des extraterrestres mais à priori non :w00t:

pour changer un haiku mais en français
Le soleil se lève
Sur les solitudes
Endormies
Image IPB

Image IPB
Tasogare yori mo kuraki mono, Chi no nagare yori akaki mono Toki no nagare ni uzumore shi idai, Na nanji no na ni oite
Ware koko ni yami ni chikawan, Warera ga mae ni tachi fusagari shi Subete no oroka naru mono ni, Ware to nanji ga chikara mote
Hitoshiku horobi o ataen koto o ! DRAGON SLAYERS !!!

Partager ce sujet :


  • 13 Pages +
  • « Première
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • Dernière »
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet


1 utilisateur(s) en train de lire ce sujet
0 membre(s), 1 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)

Thème et langage